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élections - Page 527

  • Régionales: les socialistes agacés par l'éventuel "front républicain" contre le FN

    La question du second tour des régionales et d'un éventuel "front républicain" pour empêcher le Front national d'emporter une région, relancée par les résultats d'un récent sondage, met sous pression les socialistes, qui ne cachent plus pour certains leur irritation.

    La Une du Monde de dimanche-lundi titrée: "Régionales: le dilemme du PS, aider la droite ou favoriser le FN" a suscité un tweet virulent samedi du premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, selon lequel le quotidien a "décidé de faire la peau au @partisocialiste pour installer une France FN/Républicains sans gauche".

    Niant une telle "intention", le directeur du quotidien Jérôme Fenoglio, sollicité par l'AFP, a répliqué qu'il s'agissait de "rendre compte d'un dilemme" évoqué par plusieurs élus socialistes.

    A quelques semaines des élections régionales (6-13 décembre), Daniel Keller, le grand maître du Grand Orient de France, s'est alarmé pour sa part dans le Journal du Dimanche du "tapis rouge" qu'on "déroule" au FN et a exhorté au "désistement républicain" en cas de triangulaire, persuadé que "la République est en danger".

    Il y a près d'un mois, le Premier ministre Manuel Valls avait déclaré que "tout sera fait" pour empêcher la victoire du FN dans certaines régions notamment en Nord-Pas-de-Calais/Picardie, appelant la gauche à l'unité et la droite à "ne pas courir derrière le FN".

    Il n'avait pas voulu s'exprimer sur un désistement de la gauche en cas de danger de victoire de l'extrême droite, alors que le premier secrétaire du PS avait pris mi-septembre ses distances avec le "front républicain".

    Si une disparition de la gauche des assemblées régionales semble difficile à envisager pour certains socialistes, qui déplorent parallèlement une droitisation accrue de certains élus LR, la maire PS de Paris a défendu en septembre cette option, "là où il y aura un risque majeur" de présidence FN.

    "Avant de se tordre trop le cerveau, il faut essayer de faire en sorte que cette situation ne se réalise pas", selon certains poids lourds socialistes.

    - "Scénario du grand frisson" -

    Convaincu qu'"une élection n'a jamais été faite par les sondages" ni par la presse mais aussi que le climat était moins à "la rancune" envers la gauche qu'avant les municipales, le chef de file PS pour les régionales en Ile-de-France Claude Bartolone en a dimanche appelé aux électeurs de gauche tentés par une abstention pouvant donner les "clés du pouvoir à l'extrême droite ou à la droite".

    Vice-président du conseil régional d'Ile-de-France, Julien Dray a regretté lui un "scénario du grand frisson du Front national", notamment dans les médias, n'excluant pas, comme d'autres, que la gauche puisse ne conserver plus que trois des treize nouvelles régions.

    Pas question de prendre position sur un choix d'entre-deux-tours susceptible de décourager des électeurs, alors que la bataille des régionales "commence à peine", que la "cristallisation" se fera dans la dernière ligne droite et que le total des voix de gauche au soir du premier tour n'est pas connu, estiment certains élus.

    Mais "quand il a fallu prendre ses responsabilités, le PS l'a fait", a glissé M. Dray.

    Du côté de la droite, le chef de file de la droite et du centre dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie Xavier Bertrand (Les Républicains) a exclu dimanche une fusion éventuelle avec la liste du socialiste Pierre de Saintignon en vue du second tour pour contrer une victoire Marine Le Pen, ce qui relèverait de "manoeuvres IVe République".

    Quant au député Les Républicains et ancien secrétaire d'État Frédéric Lefebvre, il a estimé samedi, dans Le Figaro, que l'action "de concert" du patron du PS et de celui de son parti, Nicolas Sarkozy, face à l'invitation de Marine Le Pen à l'émission de France 2, "Des paroles et des actes", constituait "une forme de +front républicain+ par anticipation" risquant de ne "pas être compris par l'immense majorité des électeurs".

    source :  Afp via le Point :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuuVlyZVFlTSHasxoT.shtml

  • « L’UMPS c’est la république » ?

    Dix  ans après les émeutes qui ont enflammé les banlieues françaises et  qui avaient eu comme point de départ, la mort de Zyed et Bouna à  Clichy-sous-Bois,  Manuel Valls et une quinzaine de ministres tiennent  symboliquement  ce lundi un comité interministériel aux Mureaux. Une manière de (re)mobiliser les banlieues,  (ex?) réservoir électoral de la gauche immigrationniste et de rappeler l’objectif de dispersion de l’immigration de peuplement définie en novlangue  par l’emploi de l’appellation de  «mixité sociale».  «Selon plusieurs sources, rapporte ainsi  le site Atlantico,  «le Premier ministre devrait confirmer le durcissement de la politique à l’encontre des communes qui ne respectent pas le quota de 20% à 25% de logements sociaux imposé par la loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU)». Invité hier de BFM TV, le député socialiste Malek Boutih a fait part de son pessimisme sur l’avenir de sa famille politique. Exprimant une conviction profonde ou tentant lui aussi de remobiliser le peuple de gauche (l’abstention  notamment dans les  «quartiers pluriels» a atteint des sommets lors des dernières consultations électorales), M.  Boutih a dit que « (sa) crainte  n’est pas que la gauche perde 2017. C’est que la République perde 2017. En l’état actuel des choses, je ne vois pas comment Marine Le Pen peut ne pas gagner l’élection présidentielle. Même s’il y a un peu de changement d’ici là, ça ne suffira peut-être pas. Il faut se préparer à une crise politique majeure ».

    «Notre pays peut s’en sortir en réinventant un modèle républicain métissé », « ce que Madame Le Pen appelle l’UMPS, c’est la République, et j’assume cette proximité » a également déclaré  Malek Boutih.

    Dans le JDD samedi, le grand sachem («grand maître») de la secte antinationale  du Grand Orient, Daniel Keller,  initié comme M. Valls dans une  loge  violemment anticatholique,  «Vérité Ni dieu Ni maître», a appelé à la mobilisation de toutes les obédiences contre l’opposition nationale.  Il a multiplié à cette occasion  les signaux de détresse.  «Il y a une course à l’abîme face à laquelle un sursaut collectif est nécessaire» a-t-il dit. « On est en train de dérouler le tapis rouge au Front National. Ce qui paraissait impossible devient chaque jour un peu plus vraisemblable s’agissant de la présidentielle de 2017.»

    Etalant à  la (grosse) truelle  les poncifs habituels des grands orientaux, il a affirmé ne pas faire de  différence entre le FN de Jean-Marie et de Marine Le Pen. « Le Front National est l’expression d’un bloc qui, finalement, n’a jamais admis la Révolution française, n’a jamais admis la République et dont les racines philosophiques, intellectuelles et politiques sont authentiquement réactionnaires. C’est un courant politique qui a toujours existé dans notre pays depuis 1789. Il a connu des périodes de basses eaux et des périodes de hautes eaux. On est aujourd’hui plutôt dans les hautes eaux. La République s’est justement construite contre cette vision réactionnaire de la société. La République reste un combat. Ce n’est pas un régime acquis définitivement. Si tout le monde baisse les bras, je le dis : la République est en danger.»

     « Le rôle des maçons c’est d’être les pédagogues de la République, et de rappeler que la République, ce n’est pas le populisme» (sic). Mais de quelle république parle-t-il ?  Le rôle des maçons à la sauce Keller  consiste  surtout à liquider la France française, et dans une même logique de Terreur épuratrice,  l’héritage de notre civilisation européenne helléno-chrétienne, sur les ruines desquelles doit se construire la république universelle et internationaliste, autre nom du projet mondialiste.

     Attaques contre le FN qui ont été d’une tonalité similaire, lors de la réunion  de présentation, jeudi dernier, du  comité de soutien à Christian Estrosi,  présidé par le calamiteux  Jean-Claude Gaudin et une   Bernadette Chirac qui a fustigé  «le populisme, le repli communautaire»,  les «dérives de l’extrême-droite.»   On y retrouve sans surprise des compagnons de route du sarkozysme et de l’antifrontisme obsessionnel comme Alexandre Arcady, Ivan Levaï, Georges-Marc Benamou,  Alexandre Adler, Claude Allègre, Gérard Depardieu (que vient-il faire dans cette galère ?!),   Jean-Jacques Aillagon…

    Les propos qui y ont été tenus ont légitimement choqué  les Français qui en ont eu connaissance, et particulièrement les électeurs de PACA. L’avocat à roulettes  Serge Klarsfeld a  appelé les électeurs de gauche «à voter pour Christian Estrosi dès le premier tour », « en tant que candidat républicain le mieux placé pour battre le Front National, un parti raciste, xénophobe et antisémite ».

    Une saillie pas vraiment originale dans la bouche de ce militant antinational qui fait écho à celle toute aussi délirante,  mais non dénuée d’un certain comique involontaire,  du chanteur de variétés Enrico Macias. Invité vendredi  de TV5 Monde, cet ami de Nicolas Sarkozy a osé déclarer : « Je le dis aux musulmans et à la communauté juive, si Marine Le Pen vient au pouvoir, je vous en supplie, ne restez pas en France.» M. Macias  invitant à  « l’épuration ethnique» ?  Pas certain qu’il soit entendu, et pas seulement dans les banlieues plurielles ou sa cote d’amour doit être à peu  près  équivalente à celle de M Klarsfeld.

    Au nombre des intervenants, le très bling-bling   Mourad Boudjellal, président du club de Rugby de Toulon,  s’est lui  aussi  signalé jeudi  par l’outrecuidance ridicule  de ses propos: «N’oublie pas, Christian (Estrosi, NDLR), que tu as en face de toi une équipe qui joue avec un maillot noir. Mais n’oublie jamais aussi que quand elle s’approchera, tu verras qu’en fait, ce maillot noir, c’est une chemise noire ». En être réduit à donner la parole à un penseur du niveau de M. Boudjellal, voilà qui  n’est pas non plus très  rassurant sur la qualité de l’équipe entourant M Estrosi .

    Ces  allusions au fascisme, à la seconde guerre mondiale,  peu finaudes,   ne trompent  plus grand monde. Un étalage   de  propos pathétiques, constate Bruno Gollnisch, qui  sont  surtout un bon indicateur du désarroi d’un Système à la dérive et  qui  ayant échoué dans tous les domaines, se complaît dans les procès en sorcellerie et recycle des fantasmes nauséabonds usés jusqu’à la corde…

    La teneur des exhortations anti FN  entendues  à ce meeting  de soutien à  la tête de gondole  LR-UDI-Modem en lice face à Marion Maréchal-Le Pen, auraient pu être entendues  pareillement  dans une réunion de SOS racisme ou du NPA.

    Maurice Szafran dans son éditorial sur le site de  Challenges  le 25 octobre, livre peut être un semblant d’explication à cette inflexion  dans le discours d’une  droite sarkozyste  qui souvent «  s’en tient à un registre ultra-droitier.»

    «Les  sympathisants FN, écrit M. Szafran,  indiquent qu’ils entendent confirmer leur choix en faveur de Marine Le Pen et Marion Maréchal Le Pen ; Sarkozy aura donc impérativement besoin de récupérer au second tour de nombreux suffrages socialistes pour que les listes LR puissent l’emporter dans ces deux régions phares. Explication d’un hiérarque LR : Sarkozy nous explique que la gauche va s’effondrer et que notre concurrent, c’est le FN. Il est donc conscient que nous avons besoin de toutes les voix. Hors de question Que l’abstention profite à l’extrême droite. Et il nous précise qu’une partie de la gauche se souviendra qu’il a écarté Nadine Morano. Voilà pourquoi, en quelques jours, Sarkozy le dur, celui qui méprise tant cette France socialiste contre laquelle il ne trouve jamais de mots assez cruels et méprisants, ce Sarkozy toujours dressé sur ses ergots s’est fait conciliant… ».

    Gageons que les Français le seront nettement moins.

    http://gollnisch.com/2015/10/26/lumps-cest-la-republique/

  • PS : le dilemme du maintien au second tour des régionales

    Officiellement, Jean-Christophe Cambadélis n'envisage pas un retrait des listes socialistes dans les deux régions où le FN est en position de l'emporter. Mais au sein des instances dirigeantes du parti, le doute grandit.

    Le sujet, sensible, agite chaque jour un peu plus les responsables du PS. Face au risque de victoire du FN dans deux régions, Paca et Nord-Pas-de-Calais-Picardie, quelle attitude devront adopter le PS et ses alliés au soir du premier tour des régionales, le 6 décembre? Trois solutions sont sur la table: un maintien de liste, qui pourrait permettre une victoire du FN, un retrait entraînant la disparition du conseil régional pendant six ans ou une fusion de liste avec les Républicains, alimentant la dénonciation traditionnelle de l'«UMPS» par le FN. Officiellement, le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis répète qu'il n'est pas question d'un retrait.

    «La responsabilité de la gauche ne sera pas de se retirer mais d'être capable de s'unifier», a-t-il déclaré le 14 septembre dans Libération .Avec un argument nouveau: «Les déclarations extrémistes de Christian Estrosi et de Xavier Bertrand sur les réfugiés empêchent désormais le front républicain.» Selon le patron du PS, «au soir du premier tour, le total des voix de gauche sera supérieur au score des Républicains». Un argument balayé par le sondage BVA en Paca: au premier tour, l'addition du score des listes de gauche est en dessous de celui des Républicains, alliés à l'UDI et au MoDem.

    «Choix cornélien»

    Pour Christophe Caresche, ce sondage conforte ses propos tenus mi-septembre. Selon le député PS de Paris, «il faut envisager l'hypothèse d'une fusion technique» de la liste PS et ses alliés avec la liste LR pour priver de victoire le FN. «À titre personnel, je pense qu'il faut épargner une expérience populiste», souligne ce réformateur. «Si on dit que la gauche, ce sont les valeurs, il est difficile de ne pas faire barrage au FN», explique-t-il. Dans le même temps, «beaucoup d'élus socialistes disent “si l'on adopte le front républicain, notre électorat ne suivra pas”».

    «Il y a quelques semaines, j'aurais dit qu'il faut se maintenir mais depuis quelques jours, j'ai changé. C'est lié à la montée du FN»

    Yann Galut (PS)

    «Il n'y a pas de bonne solution. Chaque option a ses avantages et ses inconvénients», observe Christophe Caresche. Comme ses camarades du PS, Yann Galut est lui aussi confronté à un «choix cornélien». Même s'il «ne voit pas de différence» entre Marion Maréchal-Le Pen et Christian Estrosi en Paca, le député du Cher se demande si «l'on peut laisser tomber des régions dans l'escarcelle du FN». «Les conséquences d'une victoire du FN peuvent être terribles en terme de symbolique», estime-t-il.

    Auteur, en juin 2013, d'un Guide anti-FN, Yann Galut affirmait que le PS devait en finir avec «le front républicain qui n'aurait de républicain que le nom». Aujourd'hui, il reconnaît «ne pas avoir encore tranché. À l'approche du gouffre, je me pose la question». Il a même évolué: «Il y a quelques semaines, j'aurais dit qu'il faut se maintenir mais depuis quelques jours, j'ai changé. C'est lié à la montée du FN.»

    Yann Galut souhaite que les cadres régionaux confrontés à la question arrêtent la décision dès les résultats du premier tour. Le cofondateur de la Gauche forte a déjà prévu d'en débattre à Paris le 6 décembre avec les membres de «La Fabrique socialiste», la motion D du congrès de Poitiers. «Je pense que le PS tiendra un bureau national sur le sujet», avance-t-il. Le débat s'annonce déjà très animé.

    Julien Chabrout

    source : Le Figaro ::lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuuVZVAyVpzwbCYiHE.shtml

  • Pologne : la droite conservatrice remporte les élections législatives

    Les conservateurs eurosceptiques du parti Droit et Justice (PiS) ont obtenu dimanche 25 janvier la majorité absolue aux élections législatives polonaises, selon des projections de trois chaînes de télévision publiées dimanche soir. Selon ces projections communes fondées sur un sondage sortie des urnes, Droit et Justice obtient 39,1 % des voix, ce qui lui donne 242 sièges de députés (sur 460).

    Le président du parti Droit et Justice (PiS), Jaroslaw Kaczynski et Beata Szydlo, probable future première ministre du pays. JANEK SKARZYNSKI / AFP

    Les libéraux centristes de la Plateforme civique (PO) de la première ministre sortante Ewa Kopacz ont obtenu 23,4 %, soit 133 sièges, et Mme Kopacz a reconnu la défaite de son parti.

    D’après ces résultats, le parti conservateur catholique PiS, présidé par Jaroslaw Kaczynski, pourrait gouverner seul la Pologne. Centralisation du pouvoir, politique sociale, souverainisme économique constituent les grandes lignes d’un futur gouvernement conservateur, que devrait diriger Beata Szydlo.

    Des pouvoirs renforcés pour le président

    Droit et justice (PiS), le parti favori des élections législatives du 25 octobre, veut un renforcement de l’exécutif, notamment du rôle du président, mais aussi du premier ministre, afin de mettre en place un système de pouvoir plus centralisé. Il souhaite une plus grande influence du président sur le système judiciaire (d’où des accusations de non-respect de la séparation des pouvoirs), sur les médias publics et les services secrets. Concernant la justice, l’une des mesures phares est de fusionner les rôles de ministre de la justice et de procureur général. [....]

    La suite sur Le Monde.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Pologne-la-droite-conservatrice

  • Tous unis contre le FN !

    Sarko a relégué sa rancœur aux oubliettes pour faire cause commune avec Camba contre l’irrésistible ascension du FN.

    Les socialistes main dans la main avec les Républicains : cette union contre nature aurait de quoi donner des boutons ; et pourtant, c’est bel et bien une alliance de circonstance qui s’est forgée entre les seigneurs démagos, Jean-Christophe Cambadélis et Nicolas Sarkozy, affûtant leurs joutes verbales pour saborder le temps de parole de Marine Le Pen, reine des sondages. Celle qui pourrait bien les détrôner au gré des élections.

    Il y a encore quelques semaines, le grand inquisiteur du PS ne se privait pas de traiter l’ancien président d’ « excité du bocal », de l’accuser de « faire revivre tous les poncifs de la droite dure », de « vouloir détruire le modèle social », d’employer « les mêmes termes que le FN », d’inventer une « République Canada Dry », d’être « légèrement xénophobe », de ne pas aimer les Français. « Nicolas Sarkozy a lancé son OPA sur le Front national, non pour le réduire, non pour le détruire, mais pour le séduire. Nicolas Sarkozy ne souhaite pas s’allier, il veut le récupérer dans une croisade néoconservatrice contre la gauche », avait-il scandé au congrès de Poitiers, remonté comme une pendule. « Un responsable de gauche dont j’ai oublié le nom, que je ne connais même pas, a dit que j’étais presque xénophobe. Je ne vois pas comment on peut être presque xénophobe. C’est stupide. (…) En tout cas, lui , il n’est pas presque stupide », lui avait rétorqué du tac au tac le principal intéressé. Mais ça, c’était avant.

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  • La franc-maçonnerie en campagne contre le FN (Add.)

    Extrait de l'interview de Daniel Keller, grand maître du Grand Orient de France :

    "Le Front national est l’expression d’un bloc qui, finalement, n’a jamais admis la Révolution française, n’a jamais admis la République et dont les racines philosophiques, intellectuelles et politiques sont authentiquement réactionnaires. C’est un courant politique qui a toujours existé dans notre pays depuis 1789 (...) Si tout le monde baisse les bras, je le dis : la République est en danger (...)

    Au Grand Orient de France, nous sommes une association de plus de 50.000 membres. Il doit y avoir, toutes obédiences confondues, 150.000 à 170.000 maçons en France, qui partagent les mêmes valeurs. Ce qui est important, c’est qu’ils se mobilisent sur le terrain. J’aurai moi-même l’occasion d’aller dans le nord de la France d’ici le mois de décembre pour y faire des conférences publiques, pour faire ce travail de pédagogie, de hussard noir de la République, dont nous avons tant besoin. Aujourd’hui, la France souffre d’un tissu social déchiré et il faut le recoudre, réapprendre aux gens à se parler, retisser du lien. Le rôle des maçons c’est d’être les pédagogues de la République, et de rappeler que la République, ce n’est pas le populisme."

    A quand la séparation de la franc-maçonnerie et la république ?

    Addendum : Jean-Marie le Pen a sauté sur l'occasion pour réagir :

    "Les propos de Daniel KELLER devraient pousser la direction du FRONT NATIONAL à méditer sur la vacuité de son rêve de dédiabolisation. Ceux qui pensaient que la mise à l’écart de Jean-Marie LE PEN pouvait séduire des milieux qui lui sont structurellement et philosophiquement hostilesreçoivent aujourd’hui un méprisant démenti."

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Voilà pourquoi Nicolas Sarkozy a écarté Nadine Morano

    Dans cet article qui décrit les petits calculs politiciens et machiavéliques du PS et des Républicains, voici une confidence d'un hiérarque LR : 

    "Sarkozy nous explique que la gauche va s'effondrer et que notre concurrent, c'est le FN. Il est donc conscient que nous avons besoin de toutes les voix. Hors de question que l'abstention profite à l'extrême droite. Et il nous précise qu'une partie de la gauche se  souviendra qu'il a écarté Nadine Morano"

    On comprend mieux l'éviction également des membres du MPF et du PCD pour les régionale. Les électeurs de droite vont finir par se rendre compte que Nicolas Sarkozy est tout sauf de droite...

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Quand la possibilité d’une victoire du FN les rend malade

    Ces derniers jours l’offensive anti-FN parmi les personnalités médiatisées confine à la psychologie clinique. Nous avons vu ainsi deux personnalités françaises s’en prendre avec hystérie au parti des patriotes. Mais si tout simplement nous étions en face de malades chroniques ?

    Prenez Enrico Macias, lui si gai d’habitude, est devenu triste, il doit passer ses journées à regarder sa montre en se lamentant, en attendant 2017 ou pire 2022 : « Les sondages donnent Marine Le Pen première au premier tour en 2017, qu’est-ce que ce sera en 2022 ? Elle pourrait avoir le pouvoir. Et si la France redevient comme du temps de Vichy, pourquoi je resterais en France ? »

    Parlant d’un ton monocorde sans véritable émotion sur son visage, il ne peut que répéter inlassablement de toute façon « je suis foutu, tout est foutu, le mieux que je puisse faire est de partir de ce pays »

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  • Régionales : le FN, nouveau bénéficiaire du mode de scrutin

    Le tripartisme. C'était jusqu'à présent une simple figure de rhétorique. Avec ces régionales, cela devient une réalité électorale.

    S'il serait imprudent de déduire le résultat des élections des chiffres des sondages, l'enquête réalisée par BVA sur l'ensemble des régions métropolitaines continentales donne la photographie d'une France divisée en trois blocs ayant chacun une réelle implantation nationale. Le Front national reste inférieur aux blocs gauche et droite (28 % au second tour contre 36 %), mais la bataille, désormais, se joue à trois.

    Non seulement parce que le FN sera présent au second tour dans toutes les régions, contre une moitié seulement en 2010, mais aussi parce qu'il ne joue plus un simple rôle de figurant ou d'arbitre. Dans les régions où il est le plus «faible», la Bretagne et les Pays de la Loire, il est à 18 % au premier tour. Et dans leurs régions de force, gauche (en Bretagne), droite (en Pays de la Loire) et FN (en Nord-Pas-de-Calais-Picardie) sont au même niveau (45-46 %).

    Ce tripartisme à l'échelle nationale a plusieurs conséquences. Il met plus bas le seuil de victoire. Il n'existe - d'après BVA - de majorité absolue nulle part, alors qu'il y en avait eu 16 sur 22 en 2010. Dans cinq régions, la liste gagnante serait en dessous de la barre des 40 %. Ce qui veut dire aussi que des bascules peuvent se produire plus facilement. La droite est donnée gagnante dans 7 régions, mais son avance sur le second est inférieure ou égale à quatre points dans 5 d'entre elles.

    La bataille des régionales aura bien lieu

    Le Front national arrive en tête dans deux régions, mais il n'est qu'à quatre points des Républicains dans le Grand Est. Dans trois régions (Est, Bourgogne, Franche-Comté, Normandie), les trois blocs se tiennent dans une fourchette de six points. Il s'en faut de peu - la marge d'erreur des sondages, l'évolution de la campagne - pour que l'ordre d'arrivée, et donc l'identité du vainqueur, soit modifié. Conclusion: la bataille des régionales aura bien lieu alors que son issue semblait connue d'avance.

    Le mode de scrutin actuel avait été instauré après une précédente percée du FN, en 1998. Jusque-là, les régionales avaient lieu à la proportionnelle intégrale. Une prime en sièges avait alors été instaurée pour garantir une majorité absolue à la liste arrivée en tête. Ce qui évacuait aussi toute pression du parti lepéniste qui arrivait partout en troisième position (même en Paca ou dans le Nord). Avec un FN s'approchant de la barre des 30 % au niveau national et donc en mesure de l'emporter dans plusieurs régions, le mode de scrutin lui devient favorable, car il lui garantira à son tour des majorités absolues en sièges là où il arrivera en tête en voix.

    La proportionnelle fait le jeu du FN, a-t-on longtemps dit, en lui permettant d'entrer dans les assemblées (nationales ou locales) tandis que le scrutin majoritaire ou le scrutin mixte avec prime majoritaire (comme aux régionales) lui bloquait l'accès au pouvoir. À partir du moment où le Front national tend à faire jeu égal avec les coalitions de gauche et de droite, c'est l'inverse qui se produit. Faute d'alliés, la proportionnelle le condamne à rester minoritaire. Alors qu'en étant simplement le plus gros des trois tiers, il peut gagner aujourd'hui des régions et demain des députés en grand nombre.

    Guillaume Tabard

    source : Le Figaro ::lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuuVyZVVuEGKhshghN.shtml