Intervention ratée de l’extrême gauche à Besançon.
http://www.medias-presse.info/lextreme-gauche-tente-dinterrompre-marine-le-pen-a-besancon/42109
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Intervention ratée de l’extrême gauche à Besançon.
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Malek Boutih pointe-t-il ostensiblement son esprit et sa capacité d'analyse sur ce que la gauche dogmatique refuse de prendre en compte ?
Il est député PS de l’Essonne.
Il est intelligent, a du talent et a toujours eu du mal avec les structures partisanes. C’est la raison pour laquelle les médias le sollicitent beaucoup mais que les socialistes tremblent quand il répond – rarement – aux invitations. Entre sa liberté et la discipline, il choisit trop souvent, à l’encontre des adeptes de l’orthodoxie, la première.
Mais quelle étrange mouche l’a piqué quand il a déclaré, lors d’un débat avec Alain Finkielkraut, que « c’était joué, qu’il ne voyait pas comment le FN pourrait ne pas gagner en 2017 » (BFM TV) ?
Il est sûr que sa parole a été réfléchie et maîtrisée et que, de sa part, à l’évidence il y a un dessein politique derrière ce pessimisme vigoureusement explicite.
À moins de six semaines du premier tour des élections régionales des 6 et 13 décembre, la question de l’entre-deux tours continue à agiter la majorité socialiste. Aider la droite ou favoriser le Front national (FN) ? Le dilemme auquel risque d’être confronté par endroits le Parti socialiste (PS) embarrasse au plus haut point ses dirigeants.
Que devra-t-il faire à l’issue du premier tour, dans les régions que l’extrême droite serait en mesure d’emporter et où la gauche, tout en pouvant se maintenir, aurait perdu toute chance de victoire ? Maintenir sa liste au risque de favoriser le FN, la retirer et renoncer au conseil régional pour six ans, fusionner avec Les Républicains (LR) ?
Alors que les sondages favorables au FN se succèdent, notamment en Nord-Pas-de-Calais-Picardie et en Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Manuel Valls a évoqué implicitement, mardi 27 octobre, la possibilité d’un front républicain pour faire barrage aux candidats du parti dirigé par Marine Le Pen. « Il est hors de question de laisser le Front national gagner une région. Tout devra être fait pour l’empêcher. Je vous donne rendez-vous le soir du premier tour », a déclaré le premier ministre, invité du Bondy Blog. Mais M. Valls a également affirmé qu’il allait s’engager dans la campagne car, « avant le second tour, il y a un premier tour ».
Inflexion des discours
Pas question, donc, de donner dès à présent une quelconque consigne ou de déterminer quelle sera l’attitude du PS dans le cadre de triangulaires au second tour des élections régionales si le Front national peut l’emporter. « La première des choses à faire, c’est de faire campagne, rappelle l’entourage du premier ministre. On ne peut pas s’arrêter à une photographie sondagière. »
Mais l’expression « tout devra être fait » employée par M. Valls fait ressurgir l’hypothèse que les listes PS pourraient se retirer si elles arrivaient en troisième position et que le FN est en passe de l’emporter. Depuis quelques jours, les dirigeants socialistes avaient pourtant fermement écarté ce scénario. « Cela fait des mois qu’on est dans une tentative de disqualification du Parti socialiste », avait ainsi protesté Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du parti, lundi 26 octobre sur i-Télé.
Mercredi 28 octobre, ce dernier a pourtant lui aussi infléchi son discours. « Je n’exclus rien, mais ma pensée première est pour gagner le premier tour », a-t-il déclaré sur Europe 1.
Pas de retrait envisagé pour Les républicains
Un bureau national extraordinaire du Parti socialiste doit se tenir le soir du premier tour et M. Cambadélis a indiqué que les décisions seraient prises à ce moment-là.
Du côté du parti Les Républicains, les responsables écartent l’idée d’un retrait d’une de leur liste arrivée en troisième position. Mais ils ne préfèrent pas non plus se prononcer pour une possible fusion des listes avec le PS, ce qui donnerait des arguments à Marine Le Pen, toujours prompte à dénoncer un soi-disant « système UMPS ».
« Quoi que fasse le Parti socialiste, ce n’est pas notre problème (…) En aucun cas nos candidats ne prendront langue avec le PS », avait ainsi expliqué le porte-parole LR, Sébastien Huyghe.
Patrick Roger et Matthieu Goar
source : Le Monde :: lien
http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuuypuFAlEbluZwBFV.shtml
Source : Boulevard Voltaire
Nadine Morano sera ce jeudi à Béziers pour y tenir une réunion publique avec ses sympathisants.
Elle rencontrera ensuite Robert Ménard, le maire de la ville, qui lui a proposé « une grande alliance » de droite patriote…
Nadine Morano est à Béziers ce jeudi. Qu’en pensez-vous ?
Je crois que l’action de Nadine Morano est très importante. Son action est un révélateur. La liberté de parole dont elle a usé lui a valu les foudres de la gauche. Ce qui est normal. Mais aussi celles de son parti, y compris Nicolas Sarkozy. En d’autres termes, Nadine Morano a été sacrifiée par son parti, par cette droite parlementaire, sur demande de la gauche, pour satisfaire aux rites idéologiques de la gauche. C’est donc une affaire d’une grande importance qui dépasse de loin les querelles des primaires à droite. On l’a vu par le passé avec Vanneste, Millon et d’autres : dès qu’un élu de la droite parlementaire a un langage clairement de droite, notamment sur les questions migratoires ou de société, il est aussitôt éliminé par la droite. Qu’est-ce que cela veut dire ? Tout simplement qu’il faut recomposer la droite.
Recomposer la droite ne veut pas forcément dire grand-chose. Très concrètement, entre le FN et l’ancienne UMP, peut-il y avoir autre chose que des variables d’ajustement ?
En maçonnerie – je parle évidemment de la construction des murs… -, il faut du mortier pour unir les pierres. Le FN a besoin d’alliés. Il ne peut pas se contenter d’aspirer des cadres de LR. Dans ce contexte, des gens comme Nadine Morano ont vocation à représenter une force de droite qui aura sa spécificité, mais qui acceptera le jeu républicain des alliances pour faire battre la gauche qui, pour moi, à cause de sa volonté de confisquer la République, en est le pire ennemi. La droite se recomposera une fois qu’elle aura explosé. Sans doute au lendemain de l’élection présidentielle.
Tel est mon souhait, tel est mon but. Non pas rassembler autour de moi, mais faire converger dans la même direction tous ceux qui veulent de la liberté : liberté de parole, liberté de conscience, liberté de briser les tabous.
Si Nadine Morano ne vient pas vous voir, irez-vous à sa réunion ?
Non, je ne veux rien faire qui puisse la gêner. En revanche, une délégation composée de certains de mes élus a prévu de s’y rendre. Ce sont des élus adhérents à LR ou anciens de l’UMP. C’est la spécificité de ma liste qui rassemble toutes les composantes de la droite. Et ça marche ! Pourquoi ce qui est fait à Béziers ne le serait pas pour la France ?
Comment le FN prend-il sinon votre soutien, du moins votre sympathie pour Nadine Morano ? Dans le Languedoc, vous soutenez Louis Aliot, mais dans l’Est, elle est sur les terres de Florian Philippot.
Je ne sais pas trop. Nous n’en avons pas vraiment parlé avec Louis Aliot. Je ne crois pas que mon poids électoral à Thionville ou Forbach soit démesuré et puisse nuire à Florian Philippot. De toute manière, dans cette affaire, je ne me place pas dans la perspective des régionales mais dans celle, beaucoup plus large, de l’avant et de l’après-2017. Par ailleurs, je pense qu’en fonction de l’évolution de la campagne, les prises de position de Nadine Morano et les réactions insensées de son parti ont des chances de profiter à Florian Philippot.
http://fr.novopress.info/194329/robert-menard-nadine-morano-langage-clairement-droite-ete-eliminee/
C'est ce qu'il a déclaré mardi :
"il est hors de question de laisser le Front national gagner une région. Tout devra être fait pour l'empêcher".
Le candidat PS de Nord Pas de Calais l'a pris au mot et lui a demandé de ne pas venir faire de meeting dans sa région. Pour ne pas faire fuir les électeurs ?
Au contraire, Marine Le Pen l'a invité à débattre :
"Aussi je propose à Manuel Valls de débattre avec moi, avant le premier tour des élections régionales. Puisque M. Valls par ses propos fait du Front National, et de moi-même en particulier, l’adversaire central de l’UMPS, il ne peut refuser le débat que je lui propose. S’y dérober serait de facto la preuve d’une aversion définitive pour la démocratie, et une marque indélébile de mépris pour nos concitoyens.
Nous pourrons à l’occasion de notre débat discuter devant les Français des méthodes qu’il compte appliquer pour « empêcher » le FN de gagner une région. Nous pourrons aussi évoquer l’alliance électorale qu’il semble préparer avec l’UMP dans la perspective du second tour dans les régions de France où le FN est particulièrement bien placé."
"Ca bouge enfin à droite. Invité ce matin sur BFM-TV, Henri Guaino a affirmé qu’il ne s’imagine pas intégrer un gouvernement frontiste et repousse toute forme d’alliance entre les Républicains et le parti fondé par Jean-Marie Le Pen. En revanche, l’ancienne plume de Nicolas Sarkozy n'écarte pas une collaboration avec sa petite fille, Marion Maréchal-Le Pen. Il se trouve que la veille cette dernière avait déclaré au même micro : « Il y a des personnalités dont je me sens plus proche à droite parce qu’ils participent à un courant que je considère comme largement minoritaire à l'UMP. Sans trahir un secret, des gens comme Henri Guaino correspondent plus à mon courant de pensée. » Certaines digues commencent enfin à sauter à droite, entre tous ceux qui ne se retrouvent ni dans les positions timides des Républicains, ni dans celles, quelques fois incohérentes du Front National. Et c’est tant mieux !"
(Présent 8472)
« Il est hors de question de laisser le Front national gagner une région », déclare Manuel Valls, avant d’ajouter : « Donc, tout devra être fait pour l’empêcher. Oui je dis bien : tout devra être fait ». Étrange formule surtout quand on connaît le profil du maniaque. Tout, vraiment ? Truquer le vote ? L’annuler ? Pousser Marion Maréchal Le Pen sous un train de migrants ?
Le pays se délite à vue d’œil, au bord de l’explosion sociale, policiers, avocats, gardiens de prison descendent dans la rue, mais aussi médecins, agriculteurs, routiers, les migrants franchissent nos frontières virtuelles par dizaines de milliers s’installant dans un pays exsangue, mais le premier ministre de la France ne pense qu’à ça le matin en se rasant : comment lutter contre le parti de Marine Le Pen ? Il se moque éperdument des difficultés des Français.
Son appel est un avant-goût de ce qui va se jouer aux présidentielles de 2017 : les socialistes se désistant au profit de l’ex-UMP pour barrer le Front national. Ou bien les listes PS-LR fusionnant carrément entre elles. Un seul parti contre le FN. Face à la montée endémique du parti de Marine Le Pen à qui chaque heure qui passe donne raison dans les faits, ils seront obligés, ils n’auront pas le choix. Quoiqu’en dise Sarkozy qui a longtemps feint de faire la fine bouche avec son « ni-ni », il n’est plus à un renoncement de ses convictions près.
Cela fait plusieurs semaines que la question du « désistement républicain » au cas fort probable où le PS arriverait troisième est de mise. « La manifestation du système UMPS dans toute sa splendeur », a rétorqué Marine Le Pen. Parmi ceux qui sont favorables au désistement à gauche, il y a le maire de Paris, Anne Hidalgo.
Autre hypothèse extrême envisagée, la fusion pure et simple des listes PS et Les Républicains, dite aussi « fusion suicide »… soutenue par exemple par le député PS de Paris, Christophe Caresche. Voilà où en est ce pays gouverné par le sectarisme où, par tous les moyens, on prive 30 % des électeurs de représentation. Leur prétendue union nationale pour exercer tous les pouvoirs sans aucune opposition ressemble de plus en plus à une dictature.
Caroline Parmentier
Au feu, les pompiers, la rue de Solférino flambe ! Le marigot s’en alarme, des pompom-girls Enrico Macias et Mourad Boudjellal jusqu’au maître du Grand Orient. À 30 % des suffrages, le FN se voyait éliminé dans notre système de scrutin majoritaire. En approchant des 40 %, tout change, les portes du pouvoir s’entrouvrent sans recours nécessaire à des alliances mortifères.
Toute la stratégie Philippot s’en trouve validée, entre nous soit dit, aidée par la situation économique maussade, le pataquès européen et surtout l’invasion migratoire, et c’est la Bérézina absolue pour la stratégie de François Hollande.
Certains voient les socialistes en crétins d’apparatchiks se prenant pour des lumières, façon Manuel Valls. Il y a du vrai. Ou en puissances de l’ombre, à la façon des francs-maçons et de ceux qui se vendent à l’étranger ; à l’Allemagne encore et toujours, aux pétromonarchies arabes, et bien sûr aux États-Unis.
L’explication la plus convaincante nous vient cependant de Blaise Pascal. C’est la théorie des demi-habiles, de ceux qui jouant avec les allumettes mettent le feu au logis : François Hollande en machiavélique poussif se prenant pour Mitterrand, le Florentin grand teint.
Une stratégie de pacotille usant de l’antiracisme idéologique (de SOS Racisme dans les années 80 à la jurisprudence Dieudonné et à l’esprit du 11 janvier aujourd’hui) et de la provocation (immigration, islam), pour fabriquer un pseudo-fascisme repoussoir, permettant de faire oublier la conversion au social-libéralisme et les abandons de souveraineté, et de faire monter le Front national.
Hollande a aussi cru à sa démarche de demi-réformes, au retour de la croissance et de la faveur de l’électorat, après les pilules amères du début du quinquennat. Or, la reprise n’est pas au rendez-vous et le matraquage fiscal a créé une rupture durable avec les Français (une de plus depuis 40 ans), comme Valls vient de l’admettre.
Nos socialistes sont de piètres savants. Leur pari a tellement réussi que la droite molle et la droite nationale se retrouvent dans la position de les évincer pour toujours.
En dépit de ses allures médiocres, ou à cause de cela même, notre Moi Président est imbu de sa petite personne. Il s’est cru Crésus à transformer en or tout ce qu’il toucherait. Il n’a été qu’un incendiaire et il attend de ses lieutenants d’éteindre les incendies causés par lui.
C’est ainsi qu’il faut comprendre le pseudo-référendum initié par Cambadélis, appelant toute la gauche à suivre le panache débraillé du rondelé de l’Élysée. Le PS cherche un moyen de contrer l’inéluctable, en 2017 : l’absence de la gauche au second tour, une répétition du 21 avril 2002.
Pour éviter la déroute, il faudrait un candidat unique à la gauche rose, rouge et verte. Ce sera râpé si Hollande se représente car jamais les Mélenchon et Duflot n’accepteront de soutenir le « méandreux » qui n’a cessé de les tromper. Ils jouent cependant gros s’ils partent en ordre dispersé. Ils porteront la responsabilité d’une défaite historique de la gauche.
La seule solution, pour une gauche qui ne se résoudrait pas à se faire hara-kiri, serait un candidat de compromis, une Martine Aubry qui campe sur son quant-à-soi ou un Montebourg parti cultiver son jardin. Mais voudront-ils aller au casse-pipe pour éteindre l’incendie provoqué par notre Néron socialiste ?
Stephan A. Brunel
source : Boulevard Voltaire :: lien
«Parvenu» d’une «vulgarité inouïe », déjà « condamné » comme le rappelait Marine Le Pen, le président du Rugby Club toulonnais (RCT) Mourad Boudjellal continue de délivrer des brevets de bon gout. Cet «homme de gauche» et soutien de Christian Estrosi a de nouveau craché sur l’opposition nationale, populaire et sociale en affirmant hier sur France Inter: «La France aux Français, c’est du fascisme (…). Les seuls qui ont intérêts à voter FN ce sont les charcutiers car ils veulent instaurer des repas au porc dans les cantines (…). Le FN est une prostituée de la pauvreté. Plus la pauvreté augmente, plus ils se maquillent, plus ils sortent vendre leur salade.» La pauvreté intellectuelle à l’évidence M. Boudjellal connait bien, pour le reste, le portait assez fidèle qu’en dressait Le Parisien en 2008 parle de lui-même : « j’ai un appartement au poignet, ça pèse lourd 150 000 €. Assis à une table bien en vue du Zinc, restaurant huppé de Toulon, Mourad Boudjellal exhibe sa montre, une Breitling en or sertie de diamants. L’atypique président du (RCT) multiplie les signes extérieurs de richesse : Ferrari 430 Spider Modena (190 000 €), Maserati Grand Turismo (150 000 €).»
Avec la même bêtise peut être, la même mauvaise foi surement, le très outrancier Philipe Tesson, sur le site du Point, explique aujourd’hui que lors du débat qui a opposé hier sur Europe 1 et i-télé Pierre de Saintignon, Xavier Bertrand et Marine Le Pen, le candidat de la droite euromondialiste «a dominé le débat dans le fond comme dans la forme.» L’honnêteté commande de dire exactement l’inverse tant il est vrai que Xavier Bertrand a été hier soir particulièrement médiocre dans l’exposé de son programme, acculé constamment sur la défensive, agressif mais incapable de justifier son piètre bilan.
C’était hier également que Manuel Valls, peu ou prou sur la même longueur d’onde que M. Bertrand, a expliqué de nouveau, invité du Bondy blog, qu’il était «hors de question de laisser le Front National gagner une région», que «tout devra être fait pour l’empêcher». «Il faut que les listes menées par Christophe Castaner (en PACA) soient le plus haut possible, au premier tour, et le soir du premier tour, nous ferons l’addition, et ce sera la même chose dans le Nord-Pas-de Calais-Picardie, avec le score des autres listes de gauche, parce qu’elles vont devoir fusionner, a expliqué le Premier ministre. Et à partir de là, on verra quelle est la stratégie.»
En fait de stratégie, la présence de M. Valls dans les locaux du Bondy blog, qui bénéficie de la bienveillance de l’ambassade des Etats-Unis et du soutien de la multinationale Yahoo, ne doit rien au hasard. The medium is the message : le Premier ministre a voulu adresser un signal aux banlieues plurielles, mais s’est livré aussi implicitement à un énième courbette à Washington. Le gaullo-souverainiste Roland Hureaux, qui écrit notamment dans Marianne et Valeurs actuelles, soulignait sur son blogue (comme nous l‘avons fait sur le notre), «le jeu dangereux que se livre l’Ambassade des Etats-Unis en France en invitant systématiquement les jeunes leaders issus de l’immigration dans les banlieues sensibles, à rencontrer un de ses agents.»
Une ingérence que Bruno Gollnisch dénonce de longue date, notamment lorsqu’il était à la tête du groupe FN du Conseil régional de Rhône-Alpes, le président socialiste de cette région, Jean-Jack Queyranne, n’ayant pas hésité à signer avec le consulat des Etats-Unis un accord de coopération pour venir en aide aux banlieues de Lyon. Quel aveu de dhimmitude !
«Le rapport du département d’Etat du 17 novembre 2010 publié par Wikileaks confirme que ces agissements (des Etats-Unis, NDLR) entrent dans une stratégie d’ensemble visant les minorités, spécialement les musulmans, en vue de porter remède à la prétendue crise de la représentation en France, cela par un programme agressif de mobilisation de la jeunesse. Notre but est d’engager la population française, à tous les niveaux, en vue d’amplifier les efforts de la France pour réaliser ses idéaux égalitaires, et, par là, de promouvoir les intérêts nationaux américains. L’ambassade ambitionne même de modifier notre mémoire nationale : De plus, nous continuerons notre travail avec les musées français et les enseignants pour réformer le programme d’histoire enseigné dans les écoles françaises, pour qu’ils prennent en compte le rôle et les perspectives des minorités dans l’histoire de France. »
On le constate, ses vœux de l’administration Obama ont trouvé des oreilles attentives sous les présidences Sarkozy et Hollande, dans les ministères, les partis euro-atlantistes où gravitent Young leaders et autres agents de la French American Foundation.
Alain Delon reste lui a contrario une belle incarnation de la liberté d’esprit française, du refus du politiquement correct. Il l’a prouvé encore dans l’entretien qu’il vient d’accorder à TV Magazine en prenant la défense de Nadine Morano crucifiée jusque dans son propre camp: «Juste une question : le Kenya est un pays de quelle race? Les gens sont noirs. C’est une polémique ridicule, grotesque, qui n’a aucun sens ».Nadine Morano «a des c… de tenir comme elle tient et de dire : Je vous emmerde tous, je dis ce que je pense et je continuerai à le dire. Chapeau!»
Même s’il affirme ne pas être proche du FN, «le Front National a-t-il dit, représente quand même 6 millions de personnes. C’est 6 millions de cons? On a le droit de ne pas aimer, mais on doit le respecter (…). Sur le Front National, j’ai simplement dit que je trouvais ça normal que les gens se rapprochent de ce parti parce qu’ils en ont marre. Marre de tout! Et c’est pour ça qu’ils sont prêts à aller n’importe où. Je le confirme: les gens ne savent plus où ils en sont, alors pourquoi pas le Front National…».
L’opposition nationale a su être visionnaire, ses analyses et ses avertissements ont été validés par les événements. Certes, note Bruno Gollnisch, nos compatriotes peuvent voter FN par désespoir, par colère, pour «punir» les partis du système de leurs échecs et de leurs mensonges. Mais aussi, et de plus en plus, parce qu’ils savent justement parfaitement non seulement ce qu’ils ne veulent plus, mais également où ils veulent aller. Le vote FN est un vote d’adhésion à un programme, le soutien aussi au courage et à la persévérance de ceux qui rament depuis des décennies à contre-courant, dans la tempête, pour la France et les Français d’abord, contre l’idéologie dominante.
Alain Delon le dit aussi à sa façon d’ailleurs. «Je suis un ami de Jean-Marie Le Pen depuis cinquante ans » rappelle la star dans cet entretien. Dans une biographie qui lui fut consacrée il y a quelques années, il confiait: « Jean-Marie Le Pen est un ami. Il est dangereux pour la faune politique parce qu’il est le seul à être sincère. Il dit tout haut ce que beaucoup de gens pensent tout bas, et que les hommes politiques s’interdisent de dire parce qu’ils sont trop démagogues ou trop trouillards. Je vais vous le dire mais Le Pen, avec tous ses défauts et ses qualités, est peut être le seul qui aujourd’hui, pense d’abord aux intérêts de la France avant les siens propres. » C’est encore et toujours notre seule boussole.
http://gollnisch.com/2015/10/28/pour-la-france-et-les-francais-dabord/
Le parti de MM. Juppé et Sarkozy peine à convaincre et à créer une dynamique.
Le dernier sondage BVA pour les régionales vient confirmer ce que tout le monde sent : le parti de MM. Juppé et Sarkozy peine à convaincre et à créer une dynamique. Pire : il semble avoir enclenché la machine à perdre. D’après ce sondage, le parti n’emporterait avec certitude que quatre régions, contre trois pour le PS et deux pour le Front national. Et les scores seraient serrés dans les autres. Ce serait là une piètre victoire, presque une défaite.
Comment le principal parti d’opposition, alors que le pouvoir socialiste connaît une impopularité historique, en est-il arrivé là ?