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élections - Page 527

  • Gilles Bourdouleix démissionne de la présidence du CNIP

    Lu ici :

    Unknown-48"Le député-maire de Cholet Gilles Bourdouleix, président du Centre National des Indépendants et Paysans (CNIP) a envoyé ce jeudi une lettre au bureau politique du parti qu'il préside depuis 2009 pour leur annoncer sa démission de sa fonction de président."

    Michel Janva

  • Un Système totalement fou

    Le PS au pouvoir par éclipse depuis 1981 n’a cessé de porter des coups très durs contre les catégories populaires, le monde ouvrier, parachevant avec la complicité d’une droite euromondialiste du même tonneau le démantèlement d’un secteur clé comme celui de l’industrie, ouvrant sans protection nos frontières et nos emplois à la concurrence libre et non faussée, à tous les mauvais vents de l’ultra libre échangisme. Peu importe. Toute honte bue, c’est pourtant sur l’exaltation de ce même monde ouvrier, du petit peuple nordiste, des corons, de la «fierté régionale» et de la «dignité», que Frédéric Cuvillier tête de liste PS dans le Pas-de-Calais, a commis une chanson. Un mauvais clip contre la candidature de Marine Le Pen en région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, qui est même un appel à la haine assez retors. Cette vidéo associe en effet le FN aux heures les plus sombres en juxtaposant son nom au visuel des fortifications allemandes du Musée du Mur de l’Atlantique d’Audinghen. Clément Pouffary, conservateur de ce musée militaire, qui a découvert les images de son établissement « associées aux lettres FN», a décidé de porter plainte contre le M. Cuvillier pour «diffamation»…

    D’une diffamation l’autre, c’est sur la soi-disante débilité du programme économique du Front National que les partis du Système entendent mettre en avant pour freiner l’attractivité croissante de l’opposition nationale auprès des Français. Dans Les Echos, l’éditorialiste Cécile Cornudet relève que pour « attraper le Front National, qui menace de crever son plafond de verre aux élections régionales », « désorientées, gauche et droite tirent sur l’un des rares fils un peu solides, celui de l’économie.»

    Mme Cornudet croit savoir également que «l’économie est aussi un point de divergence au sein du FN, comme en témoignent les campagnes parallèles de Marine Le Pen dans le Nord-Pas-de-Calais -Picardie et de Marion Maréchal-Le Pen en Paca. La première ne parle que marchés publics pour les entreprises et l’agriculture locales, la seconde fait de  la baisse des charges et du coût du travail  pour les PME une priorité.»

    L’éditorialiste des Echos feint (?) de ne pas comprendre qu’il n’y a aucune incohérence entre le souci de préserver nos marchés publics à nos entreprises nationales et la lutte contre le fiscalisme confiscatoire. Ce matraquage fiscal est un très sérieux frein à l’embauche, notamment pour nos entrepreneurs, commerçants, artisans, premiers créateurs d’emplois dans notre pays. Nous invitons donc les commentateurs du programme du FN, qu’ils n’ont en général pas lu, d’en prendre connaissance et notamment dernièrement des vidéos réalisées par Thibaut de La Tocnaye, délégué national à la formation, sur le site du Front et sur son blogue latocnaye.fr.

    «Incohérence de la politique, risques en termes d’image et d’attractivité, voilà les angles que ses adversaires (du FN, NDLR) tentent de creuser. Ils ont des arguments mais deux difficultés. L’économie est pour eux aussi un talon d’Achille (…) » poursuit la journaliste.   « Avec l’UMPS, c’est mort aux pauvres, vient de lancer Marine Le Pen, après les couacs fiscaux sur les retraités et les handicapés. En outre, qu’est l’économie dans le choix d’un bulletin FN, au regard du rejet de la classe politique et du refus de l’immigration ? Sans doute pas grand-chose.»

    Un jugement un brin lapidaire car chacun a bien compris que c’est en faisant mieux comprendre la justesse de notre programme économique, qui séduit pour l’instant un moins grand nombre de nos compatriotes que les autres grands axes de notre projet de redressement national , que le FN pourra accéder demain aux fonctions suprêmes.

    Il y a en tout cas urgence au vu de la tiers-mondisation grandissante de notre pays, pointée une nouvelle fois par le dernier rapport du secours catholique portant sur l’année 2014. Il est indiqué que 96% des 1,425 million de personnes accueillies l’année dernière par l’association caritative (dont 662 200 enfants) vivent en dessous de ce seuil de pauvreté (535 euros par mois). «Il s’agit en majorité de migrants» est-il indiqué…

    Dans le même temps, du sommet de l’Etat aux collectivités diverses et variées, c’est la gabegie, particulièrement indécente en cette période de crise, qui règne à tous les étages. Dernier scandale en date, révélé par une enquête de Challenges, le coût du nouveau siège du ministère de la Défense, le pentagone français, «l’Hexagone Balard», qui est inauguré aujourd’hui par François Hollande.

    La gestion du site en partenariat public privé (PPP) apparait proprement hallucinante …A titre d’exemple, il est cité le devis reçu par un général pour modifier le sens d’ouverture de la porte de son bureau : 2 000 euros ! L’installation d’une imprimante et d’un scanner ? 13 613, 21 euros !

    Au-delà même des coûts exorbitants de ces travaux, il est légitime de s’interroger sur l’opportunité de l’emplacement retenu, sachant que l’Etat français qui est propriétaire d’un grand nombre de biens immobiliers. Le loyer annuel versé par le ministère de la Défense pour l’Hexagone Balard devait s’élever en 2016 à 154 millions d’euros ( !), il sera finalement « supérieur » à cette somme allouée, précise le secrétaire général à l’administration Jean-Paul Bodin.

    Et pendant ce temps constate Bruno Gollnisch, la sécurité des Français, les intérêts de notre pays sont directement menacés par les coupes sombres réalisées dans le budget de la défense nationale. Nos militaires, notamment ceux engagés sur les théâtres d’opérations extérieurs dans la lutte armée contre les milices djihadistes, manquent de matériel, les primes ne sont pas versées, sans même parler des retards dans le versement des salaires. Il est vraiment urgent d’en finir avec ce Système totalement fou!

    http://gollnisch.com/2015/11/05/un-systeme-totalement-fou/

  • L'affrontement triangulaire devient permanent

    Tous les observateurs de la vie politique française se focalisent désormais sur l'idée que les élections régionales de décembre préfigurent l'élection présidentielle prévue pour 2017.

    Or, la Ve république avait réussi à fonctionner, de 1958 à 2012, sur un affrontement principalement binaire. Divers mécanismes avaient largement éliminé le "Centre", le MRP, les radicaux, les indépendants, qui avaient dominé la vie politique de la IVe république.(1)⇓ Mais, comme dans de nombreux pays, d'autres forces sont apparues, qui mettent à mal le train des alternances. Et l'on ne peut plus tabler sur un simple jeu entre droite et gauche.

    En effet, les projections de sondages prévoient, à plus ou moins juste titre, une répartition des régions métropolitaines, qui étaient toutes de gauche à l'exception de l'Alsace, et qui deviendraient à hauteur de 7 pour la droite, 3 pour la gauche et 2 pour le front.

    Ouest-France, le 23 octobre, affinait ce pronostic en pronostiquant que "la gauche ne garderait que 3 à 5 régions" et en l'assortissant d'une carte coloriée, persistant à qualifier le FN "d'extrême droite".(2)⇓

    Cette appellation se veut éliminatoire, mais elle ne veut plus rien dire.

    On se trouve, à vrai dire, en présence d'un parti dont le même journal indique que sa poussée se confirme : "28 % d’intentions de vote (niveau national), plus de 30 % dans 6 régions (Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, Bourgogne-Franche-Comté, Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, Normandie, PACA, Nord-Pas-de-Calais-Picardie)."

    Rappelons aussi qu'il s'agit désormais d'un parti au programme économique largement démagogique, très proche de celui de la gauche la plus dure. Il désigne pour cible, constamment la droite institutionnelle, sur la base d'une trouvaille de propagande fort efficace : la convergence, véritable ou supposée, entre celle-ci et le parti socialiste sous le sigle UMPS. Pourquoi continuer par conséquent à raisonner comme s'il s'agissait d'une "extrême droite" ?

    On devrait plutôt s'interroger sur la portée et les conséquences de l'actuel jeu politique.

    Il n'est plus partagé en deux blocs principaux, mais pour une période indéterminée, entre trois. La Théorie des jeux, initiée par le mathématicien américain John Nash, fort prisée par certains économistes, a ses adeptes. Ils prétendent et croient pouvoir énoncer sous forme de théorème qu'un jeu à trois se résout nécessairement à deux.

    Or, curieusement l'évolution du jeu politique depuis 30 ans a plutôt démontré, en France et pas seulement, le contraire.

    Je me permets donc d'en déduire que les brillants schémas de cette Théorie ne s'appliquent pas à court terme. Les trois camps s'inscrivent dans leurs périmètres respectifs et ne s'apprêtent à aucune véritable concession.

    Plus précisément, pour l'instant nous avons affaire à trois "galaxies", de structures différentes, où, au sein du camp "droite" par ex., le rapport LR/UDI reste fort différent de celui du PS et de ses partenaires écolos ou d'extrême gauche, et où les clivages internes du FN ne jouent pas de la même manière que ceux des appareils partisans classiques, etc.

    Les trois interlocuteurs étant inégalement friables, et tout le monde le sachant, le jeu du président de la république reste celui de l'affrontement triangulaire permanent.

    Et en même temps, il mise sur un éclatement entre, d'une part, le "centre", mou et changeant, aujourd'hui représenté par Juppé, derrière lequel se profile Bayrou – et une "droite" plus dure. Et cette distorsion reste la seule hypothèse lui permettant d'être lui-même présent au second tour. Dans une telle perspective tout deviendrait possible, y compris la victoire d'une candidate qui, jusque-là, n'était conçue par ses adversaires que comme une sorte de "sparring-partner", pour match de box truqué.

    Ce développement autorise, notamment, à se poser des questions quant aux "merveilleuses institutions" mises en place par Michel Debré en 1958. Elles étaient conçues comme taillées sur mesure pour le général De Gaulle. Or, si l’on n'en finit plus de chercher à réincarner, ou d'évoquer ce personnage atypique, on devrait au moins constater, à l'instar des musulmans chiites, à propos de leur imam "caché" depuis mille ans, sa "Grande Occultation".

    De Gaulle en janvier 1946 avait claqué la porte d'une Quatrième république naissante, déjà infestée par le tripartisme, et qui allait mourir, mais hélas seulement 12 ans plus tard, après Dien Bien-Phu en 1954, Suez en 1956, etc. Incapable de résoudre les grandes divisions du pays, elle mourut faute d'en avoir exorcisé les nuisances.

    Revanche malsaine de la Quatrième : le jeu tripartite étant revenu, la Cinquième république pourrait bien se voir à son tour menacée. Je ne la regretterais guère, pas plus que dans ma jeunesse on ne souhaitait le retour aux pratiques de la constitution précédente.

    Dussé-je surprendre, je ne vois pas d'autre issue préférable, en effet, pour les pays en proie à la crise des systèmes bi-partisans, au recours à ce qui marche, dans les nations européennes ou extrême-orientales qui ont le bonheur d'en bénéficier, en Suède comme en Angleterre, aux Pays-Bas comme en Espagne, etc. : la monarchie constitutionnelle, où l'existence une personnalité au-dessus des partis, symboliquement issue de la tradition historique assure au pays un ciment civique.

    Qu'une telle conclusion fasse hurler, en attendant qu'ils se calment, les adorateurs de la révolution française, les intégristes du laïcisme et les coupeurs de têtes de l'égalitarisme, me rend par ailleurs cette hypothèse sympathique. Il est vrai cependant que le principal bienfait de la royauté tient en principe à son caractère autant rassembleur que réparateur.(3)⇓

    JG Malliarakis

    À lire en relation avec cette chronique  : Les "Considérations" de Mallet du Pan… "sur la nature de la révolution française et sur les causes qui en prolongent la durée" à commander aux Éditions du Trident, sur la page catalogue ou par correspondance en adressant un chèque de 15 euros aux Éditions du Trident, 39 rue du Cherche-Midi 75006 Paris.

    Apostilles

    1. Seuls Giscard d'Estaing et Raymond Barre avaient semblé vouloir incarner le centrisme et, ainsi, exorciser en partie, de 1976 à 1981, cette bipolarisation : dès 1985 ils s'y étaient à nouveau enchaînés
    2. cf. "Élections régionales. Sondage : la gauche ne garderait que 3 à 5 régions".
    3. Cette solution n'entre pas dans le champ des conceptions maurrassiennes qui ont tant marqué la droite française. Cette école de pensée a toujours esquivé, en effet, pour des raisons historiques, de répondre à la question de la Constitution qui serait celle d'une monarchie "restaurée". Le "Dictionnaire politique et critique" rassemblé en 1932 sous le pseudonyme de Pierre Chardon, reste sur ce sujet étonnamment elliptique [une colonne et demie sur un total de plus de 4 000]. Son indispensable "Complément" publié à partir de 1960 par Jean Pélissier se révèle plus riche, tout en refusant de trancher. La nostalgie de Louis XIV y ouvre la voie à une indulgence pour l'étatisme bonapartiste, officiellement abhorré par la Vieux Maître du nationalisme intégral, mais non par ses épigones, et encore moins par son public.

    http://www.insolent.fr/2015/11/laffrontement-triangulaire-devient-permanent.html

  • Florian Philippot : "N'oublie pas que si tu es là, c'est parce que tu t'appelles Le Pen"

    On ne peut pas dire que les histoires de famille s'apaisent au sein du FN. La situation n'est pas simple car Marine Le Pen doit désormais gérer les tensions palpables entre, d'un côté, son éminence grise Florian Philippot et, de l'autre, sa nièce et son compagnon :

    "Le Canard Enchaîné de cette semaine rapporte quelques scènes de franche camaraderie ayant eu lieu lors de la réunion d'investiture du 21 octobre dernier.

    Premier acte : Florian Philippot s'agace devant tout le monde que Marion Maréchal-le Pen ait déjeuné avec son grand-père, quelques jours plus tôt. La tête de liste PACA pour les régionales est alors furax : "Et de quoi je me mêle ? Il faut maintenant que je demande l'autorisation pour aller déjeuner avec quelqu'un ?" Ce à quoi le vice-président du FN répond, sans mollir : "Oui". Acte deux : Marion Maréchal Le Pen s'indigne que Sophie Montel ait voulu présenter ses listes de candidats pour les régionales en Bourgogne, Franche-Comté sans passer par la case de la commission d'investiture. Compte tenu des relations privilégiées qu'entretiennent Sophie Montel, Marine Le Pen et Florian Philippot, on imagine que la jeune députée du Vaucluse ait quelques craintes sur la composition des listes et que peu - voire aucun - de ses fidèles n'y apparaissent. Le Canard dévoile la "volée de bois vert" que lui a alors envoyée Florian Philippot : "Mêle-toi de ce qui te regarde, n'oublie pas que si tu es là, c'est parce que tu t'appelles Le Pen". Des propos pas très amicaux, mais pourtant tenus sans que Marine Le Pen, qui assistait à la scène, n'intervienne... [source]

    "Militant historique, longtemps proche de Jean-Marie Le Pen, Louis Aliotsait qu'il a un avantage: son implantation locale (...) : «Je fuis, suis bien ici. La politique, ça devient très parisien, il faut courir les émissions ça flatte l'ego. Il y a des solutions: soit vous faites campagne à la télé, soit vous êtes sur le terrain». Et Louis Aliot ne fait pas mystère du cadre qu'il vise dans sa réflexion: «Florian, il est à la télé, on le voit, mais in fine, c'est quand même Marine qui décide»." [source]

    Ce que Florian Philippot a dit à Marion Maréchal-Le Pen, le dira-t-il un jour à Marine ? C'est probable...

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Bouillonnement intellectuel de la "droite hors des murs"

    Lu ici :

    "(...)L’Express met au grand jour les rapprochements opérés par les tenants de cette "droite hors des murs", sorte de pont-levis -encore levé pour l’instant- entre les ex-UMP et le FN de Marine Le Pen.

    Depuis janvier (...) les journalistes, Eric Zemmour, Philippe de Villiers et Patrick Buisson se rencontreraient régulièrement "autour de la même table parisienne (...)... "Nous sommes trois petits démons bien utiles maintenant que le grand démon [Jean-Marie Le Pen] va quitter la scène", s’amuse ainsi Patrick Buisson. Un trio en pleine effervescence il faut dire, dont deux d’entre eux cartonnent en librairies (300.000 livres vendus pour Zemmour avec Le suicide Français et 50.000 pour De Villiers et son Le moment est venu de dire ce que j’ai vu), et qui ont pour ambition affichée d’imposer leurs idées dans le débat public français. Notamment, pierre angulaire de leur réflexion commune, la dénonciation des dangers de l’immigration sur la société française. Et pour Buisson, la partie serait déjà pliée : "Ce sont les réacs qui font le spectacle et le débat d’idées. La gauche n’a plus rien à dire depuis qu’elle est redevenue ce qu’elle était originellement : l’expression politique de la domination bourgeoise", affirme-t-il.(...)

    Philippe Carhon

  • Nicolas Sarkozy et la sécurité : le retour du pompier pyromane

    Des décennies de laxisme ont permis l’émergence d’une France hors la France. Un laxisme qui n’est pas uniquement de la responsabilité de Christiane Taubira ou Bernard Cazeneuve. Nicolas Sarkozy est tout autant responsable.
    Dans un entretien accordé au Parisien, Nicolas Sarkozy plaide pour que l’« autorité de l’État » soit restaurée. Se parant une nouvelle fois des atours du « premier flic de France », le président des « Républicains » doit probablement imaginer que les Français se laisseront encore prendre à ses discours de bonimenteur. Il devrait en douter car son bilan est loin de plaider pour lui. Pendant près de dix ans au gouvernement ou comme Président, Nicolas Sarkozy a eu le temps de s’attaquer à l’insécurité.

    Lire la suite 

  • Christian Estrosi préparerait un accord avec les socialistes en PACA

    Daniel Philippot, le président du CNIP 06, se retire des listes de Christian Estrosi pour les régionales de PACA. Il lui reproche une surreprésentation du Modem et de l'UDI et l'accuse de préparer une alliance avec le PS :

    "Dois-je rappeler que ce parti a soutenu François Hollande lors de la dernière présidentielle ? Il semble que vous prépariez à faire l'union avec des socialistes. la présence dans votre comité de soutien de Claude Allègre, les positions plus que progressistes de NKM que vous ne contestez pas, la position que vous avez prise dans l'affaire Morano, sont autant de signes inquiétant quant à votre posture actuelle. Je suis entré dans une liste dont le chef de file pourfendait les cinquièmes colonnes islamistes, je sors aujourd'hui d'une liste soutenue par Dalil Boubaker qui propose de transformer les églises vides en mosquées de façon à en doubler le nombre.

    Je refuse dès maintrenant d'être l'otage d'un accord de second tour avec les socialistes, qu'ils se retirent ou qu'ils proposent une fusion des listes. dans les deux cas, vous serez contraints d'aller à Canossa." 

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Revoilà le kärcher

    Nicolas Sarkozy est interrogé dans Le Parisien sur la sécurité. Extraits :

    S"La République doit cesser de reculer partout. Nous proposons de tourner le dos à une politique pénale laxiste, en faisant de l’exécution des peines la priorité des pouvoirs publics. Car la refondation de l’autorité de l’Etat passe avant tout par l’autorité de la loi et de sa sanction. Il ne peut y avoir de zones de non-droit en République. Les Français ne l’acceptent pas. L’Etat doit réinvestir les territoires face aux trafics. Je propose que les trafiquants de drogue qui auront réellement effectué leurs peines de prison, soient interdits de séjour à leur sortie de prison dans le quartier où ils ont commis leurs méfaits. C’est une peine complémentaire automatique qui serait prononcée par la justice. La reconquête doit se traduire également par une présence policière continue la nuit. Des vigies de police doivent être organisées dans les quartiers les plus difficiles, pour lutter contre cette criminalité en constante progression [...]"

    Voilà qui nous rappelle les discours musclés de 2005 :

    «Mon travail, c'est débarrasser la France des voyous». «On va nettoyer au Kärcher la cité». «Que va-t-il advenir du magistrat qui a osé remettre en liberté conditionnelle un monstre pareil?».

    Pas sûr que les Français s'y fassent encore prendre.

    Michel Janva

  • Ils sont vraiment mauvais !

    Les sondages  étaient tous affirmatifs : l’AKP, le parti «islamo-conservateur » du chef d’Etat Turc Recep Tayip Erdogan allait être balayé aux élections législatives de ce dimanche. Il a pourtant remporté une victoire assez éclatante. Un soutien populaire réaffirmé qui confortera, selon ses opposants locaux ou européens, la dérive autoritaire du régime, voire la «mégalomanie» de M. Erdogan. Photographie plus ou moins nette et précise, à un instant t, de l’opinion, les sondages ne sont ni infaillibles, ni paroles d’évangile. Il faut les analyser avec le recul nécessaire, ne pas se dissimuler la marge d’erreur, de subjectivité qu’ils contiennent invariablement. Ainsi l’enquête Odoxa réalisée pour iTELE et Paris-Match publiée vendredi, pourrait être aussi bien perçue comme la matérialisation d’une méfiance persistante de beaucoup de nos compatriotes vis-à-vis du FN, que comme une manifestation du fort rejet du parti socialiste par une large majorité de Français. Electeurs qui souhaiteraient que le PS ne se maintienne pas au second tour des élections régionales ou fusionne avec les listes de droite, en cas de triangulaire avec le FN et Les Républicains. A la question : «Si dans certaines régions, au premier tour des régionales, le candidat socialiste arrivait nettement derrière le candidat de la droite et celui du Front National ? », les sondés répondent ainsi qu’ils souhaitent le désistement (33%) ou la fusion (27%) des listes socialistes avec celles de droite face au Front National. D’après ce même sondage, 62% des personnes interrogées se déclarent «plutôt inquiet(e)s» à l’idée que le FN l’emporte dans une ou plusieurs régions, 37% se disent a contrario «plutôt satisfaits » par cette perspective (dont 46% des ouvriers et 47% des Français vivant « dans la France périurbaine »).

    Une autre enquête publiée le 29 octobre, TNS Sofres-OnePoint pour Le Figaro, RTL et LCI, crédite leFN d’une moyenne de 28% des voix aux prochaines élections régionales, devant la coalition LR-Modem-UDI-PCD (27%), le Parti socialiste (21%), les listes EELV et leurs alliés d’autres obédiences écolo-gauchistes (8%), FG-PCF (6%), LO (1%) et DVG (1%). Mais là encore, il faudra scruter de près le poids de l’abstention sachant que 41% des personnes interrogées se déclarent «pas intéressées» par ce scrutin.

    Jouant le registre de la  force tranquille, de  la sérénité, regrettant l’époque bénie de la tranquille cogestion et alternance entre la gauche et la droite européiste, Jean-Christophe Cambadélis a affirmé dimanche sur BFMTV que le Front National «est surcoté et ne gagnera aucune région» aux élections. «La bataille se joue entre le PS et Les Républicains». «Les mêmes sondeurs nous avaient pronostiqué la victoire du FN aux départementales dans l’Aisne et dans le Vaucluse. Ça ne s’est pas passé (…) Il y a une protestation, ce n’est pas pour autant que cela se transformera en vote». Le premier secrétaire du PS a néanmoins affirmé qu’en cas de victoire de l’opposition nationale en Nord-Pas-de-Calais-Picardie et en Provence-Alpes-Côte d’Azur, «ce serait un échec collectif de toutes les formations, des Républicains jusque l’extrême gauche». «Tout le monde devra faire son examen de conscience. Nous, nous avons mené la bataille contre l’extrême droite et pour l’unité de la gauche», a-t-il répété.

    Examen de conscience, ou à tout le moins un minimum de réflexion, qui aurait aussi permis Bruno Bonduelle, «militant européen de la première heure», « ancien patron, à l’origine d’un empire industriel » de ne pas publier «la tribune intitulée No pasaran (sic)  à paraître cette semaine dans une revue économique régionale» indique le site du Monde. «Le problème, si le FN passe, c’est l’image de la région vis-à-vis des investisseurs étrangers, craint Bruno Bonduelle. Tous les médias du monde vont titrer sur Une région massacrée par la désindustrialisation.»  Et cette désindustrialisation, cemassacre M. Bonduelle qui en sont les responsables, sinon les  soumis à l’euromondialisme bruxellois et autres militants européens de la première heure  qui se sont succédés au pouvoir?

    Examen de conscience, minimum de réflexion  qui auraient été là  aussi les  bienvenus de la part deGaspard Gantzer, «conseiller chargé des relations avec la presse, chef du pôle communication, à la présidence de la République ». Ce pro de la com (sic) a encore ridiculisé François Hollande avec une énième Opération Potemkine dans le cadre du programme baptisé «à la rencontre des Français ordinaires»… Il s’agit de casser l’image véhiculée  par le livre assassin de l’ancienne compagne de M. Hollande, celle d’un président éloigné du peuple, voire méprisant pour les « sans-dents. »

    L’irruption présentée comme spontanée du président Hollande pour prendre un café chez une sympathique retraitée, Lucette Brochet, à Vandœuvre-lès-Nancy, avait fait le tour des médias le 29 octobre.  Manque de chance,  ladite opération de propagande a été victime d’une classiquevérification des faits (un fact checking disent les cuistres ou les propagateurs de  la langue de l’Empire dans les médias français) opérée par BFM TV.

    « Lucette» (à qui M. Gantzer a oublié de dire qu’il ne fallait pas vendre la mèche ?) a raconté à plusieurs médias comment elle a été préparée, entraînée par les conseillers de l’Elysée avant la visite du président dans son modeste appartement. Et notamment les sujets tabous à éviter : «J’avais une idée, c’était de dire qu’il (François Hollande, NDLR) s’occupait beaucoup des immigrés, mais pas des clochards qui crèvent dans la rue. Mais ça, il fallait pas que je le dise », raconte notamment Mme Brochet qui, harcelée depuis par les journalistes, a trouvé momentanément refuge chez sa fille…

    Entre ce que M. Hollande ne veut pas (ou ne doit pas) entendre et ce qu’il ne dit pas cela fait beaucoup de choses. Une forme de déni du réel constate Bruno Gollnisch, qui n’est pas sans rappeler celui de Nicolas Sarkozy, autre grand manipulateur médiatique. Exemple parmi des dizaines d’autres, le président des Républicains s’est prononcé ce mardi devant les cadres de son parti pour la création, afin de lutter contre l’insécurité le terrorisme, la délinquance, d’un grand « ministère de la sécurité intérieure », qui réunirait police, gendarmerie, administration pénitentiaire et douanes. Une proposition qui ne manque pas de sel de la part d’une homme  qui  a supprimé 13 000 postes   au sein des forces de l’ordre lors de son quinquennat

    Déni du réel et ou mauvais calcul qui l’ont aussi rendu responsable de la destruction de la Libye avec les conséquences islamo-terroristes et migratoires que nous connaissons, outrepassant les conventions de l’ONU et bafouant pour se faire les engagements qu’il avait pris auprès de Vladimir Poutine auquel il a rendu visite la semaine dernière. Président russe qui  n’a certainement pas oublié non plus que M. Sarkozy demanda à ses députés de voter en faveur des sanctions contre la Russie.

    Cette soumission à l’atlantisme, cette pusillanimité du «champion» de la « droite » se retrouve chez M. Hollande. Dans une tribune publiée dans Le Figaro, le sénateur belge Alain Destexhe rappelle que l’actuel chef de l’Etat n’a pas réagi quand le président turc Erdogan, en meeting à Strasbourg le mois dernier, «invité sur le sol français, s’est permis d’insulter le pays hôte, ce qui a été peu relevé et n’a pas suscité la moindre protestation du gouvernement français ».

    « (M. Erdogan)  a condamné, avec virulence, la réponse européenne à la crise des migrants et a présenté la Turquie comme le défenseur de la vraie civilisation face à une Europe rongée par la xénophobie, l’islamophobie et le racisme. La foule (…) a copieusement hué ces Etats donneurs de leçons. Les autorités françaises et européennes, apathiques et indignes, se sont laissé fustiger sans réagir! Peut-on imaginer une seule seconde François Hollande tenant un meeting électoral pour les expatriés français à Istanbul au cours duquel il critiquerait ouvertement la politique turque? ». Posez la question…

    http://gollnisch.com/2015/11/03/ils-sont-vraiment-mauvais/