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élections - Page 531

  • Le Grand Orient s’inquiète de la progression du Front National

    (NOVOpress avec le bulletin de réinformation)

    Selon un sondage BVA paru vendredi, lors des élections régionales des 6 et 13 décembre, le parti Les Républicains l’emporteraient dans sept régions sur treize. Le Parti Socialiste conserverait trois régions et le Front National pourrait obtenir une à deux régions. Face aux sondages qui annoncent des triangulaires dans plusieurs régions, le grand maître du Grand Orient a réagi contre le Front National.

    Les candidats aux élections seraient invités au « désistement républicain »

    Dans une entrevue samedi avec Le Journal du Dimanche, Daniel Keller, grand maître du Grand Orient, a invité les candidats des élections au « désistement républicain ». En cas de triangulaire, les candidats comme Les Républicains et les socialistes sont invités à se désister. Pour Daniel Keller, se désister « c’est accepter de sacrifier ses propres couleurs pour l’intérêt général ». Il rappelle d’ailleurs que le désistement n’est pas « une magouille ».

    Pourquoi inviter les candidats au « désistement républicain » ?

    Ces élections régionales sont un pas vers l’élection présidentielle qui aura lieu en 2017. Pour Daniel Keller, « on est en train de dérouler le tapis rouge au Front National ». Parlant de l’élection du Front National, il ajoute que « ce qui paraissait impossible devient chaque jour un peu plus vraisemblable ». N’hésitant pas à dire que « si tout le monde baisse les bras […] : la République est en danger ». Rappelons que, selon Daniel Keller, « le rôle des maçons, c’est d’être les pédagogues de la République ». Et d’ajouter : « j’aurai moi-même l’occasion d’aller dans le nord de la France d’ici le mois de décembre pour y faire des conférences publiques, pour faire ce travail de pédagogie, de hussard noir de la République, dont nous avons tant besoin ».

    http://fr.novopress.info/

  • Mélenchon et l’hyperclasse : leur combat

    Bruno Gollnisch était en Tanzanie ces derniers jours, plus précisément sur l’ile de Zanzibar, en tant que député européen et  observateur attitré du bon déroulement des élections générales qui se déroulaient dimanche dans cet archipel semi-autonome. Si Bruno n’a pas constaté de visu de fraudes ou d’incidents, la situation était très tendue lundi soir, le principal parti d’opposition contestant déjà les tendances se dégageant des premiers dépouillements. Les résultats définitifs sont attendus mercredi ou jeudi.  «La sorcellerie est officiellement interdite en Tanzanie depuis janvier 2015 pour protéger les albinos victimes de crimes rituels » rapportait Le Monde, mais  les procédés de diabolisation de l’adversaire politique ont toujours cours en Europe. Malheur aux opposants de l’UE bruxelloise qui osent dénoncer non seulement l’ultra libre échangisme mais aussi l’immigration massive, le matérialisme,  le consumérisme triomphant, et  qui  prônent a contrario la défense de nos  valeurs traditionnelles, identitaires, civilisationnelles…

    Comme la majorité de ses confrères, le Huffington Post s’émeut ainsi de ce que les Polonais «ont porté au pouvoir dimanche 25 octobre les conservateurs catholiques eurosceptiques» du parti Droit et Justice (PiS) de Jaroslaw Kaczynski, lequel a obtenu la majorité absolue aux élections législatives, avec 38% des voix (238 sièges sur 460). Comme de bien entendu, la formule est connue, «ces derniers ont surfé sur une vague de promesses populistes et la peur de l’arrivée massive de réfugiés du Proche-Orient, au risque de créer des tensions dans les relations avec l’UE, Berlin et Moscou.» Les tensions entre les pays de l’Otan et Moscou n’étaient pas jusqu’alors pour déplaire au Huffington Post, mais là il semblerait que, curieusement, cela soit cette fois différent…

    Et cet article de déplorer que «les mises en garde des adversaires (du parti Droit et Justice) qui évoquaient le souvenir de la période 2005-2007, quand il était au pouvoir, marquée par des rapports difficiles avec Bruxelles, l’Allemagne et la Russie, au nom de la défense des intérêts nationaux, ainsi que par des tensions sociales et une décommunisation controversée, n’ont pas produit l’effet escompté. D’autres critiques avaient dit craindre que, proche sur bien des questions de société de l’Eglise catholique, le PiS ne rende encore plus strictes les conditions d’accès à l‘avortement en vigueur, plus difficile la fécondation in vitro et ne renforce la place du catéchisme dans l’éducation.»

    D’un catéchisme l’autre,  Jean-Luc Mélenchon a apporté ces derniers jours  sa pierre à l’entreprise permanente de (re)diabolisation du FN, au détour d’une lettre envoyée à l’éditrice de chez Fayard qui a publié un de ses livres. L’élu d’extrême gauche y dénonce la décision prise par Fayard, qui « avait déjà édité ce livre abject en 1938 » de republier «en 2016 Mein Kampf d’Adolf Hitler. Votre volonté d’une édition critique, avec des commentaires d’historiens ne change rien à mon désaccord. Editer, c’est diffuser. La simple évocation de votre projet a déjà assuré une publicité inégalée à ce livre criminel.»

    « Ce monde sans mémoire voit même un Premier ministre d’Israël nier la responsabilité de l’Allemagne nazie et de son guide dément dans la Shoah !» s’alarme encore le fondateur du Parti de Gauche dans sa lettre ouverte, faisant allusion aux propos polémiques de Benyamin Netanyahou tenus le 20 octobre, devant le 37e Congrès sioniste mondial, à Jérusalem, la veille de sa visite officielle en Allemagne. Dans cette allocution le chef d’Etat israélien a pointé l’influence qu’aurait exercée selon lui le grand mufti de Jérusalem Haj Amin Al-Husseini sur Adolf Hitler, pour l’inciter à «brûler des Juifs» a-t-il expliqué.

    «Ce monde sans mémoire écrit encore Jean-Luc Mélenchon, voit le service public de télévision et combien d’autres promouvoir sans fin les nouveaux visages de l’ethnicisme dans notre pays y propageant le venin de la haine des autres et les germes de la guerre civile (…). Dans toute l’Europe et en France, l’ethnicisme le plus ouvert et barbare s’affiche de nouveau. La leçon du bilan nazi et des incitations criminelles de Mein Kampf s’efface des consciences à l’heure où recommencent des persécutions antisémites et anti-musulmanes.»

    On peut légitimement douter que la réédition, ou non, du programme hitlérien,  change quoi que ce soit à la montée des tensions communautaires, à la menace terroriste lesquelles découlent directement de l’immigration de peuplement. Faut-il rappeler que celle-ci est encouragée par des officines patronales, des multinationales, des gouvernements libéraux, européistes, sociaux-démocrates. Soit  cette hyperclasse que les amis de M. Mélenchon prétendent  combattre mais avec laquelle  ils partagent de fait la même xénomanie, le même humanisme cosmopolite d’origine maçonnique, le même droit-de-l’hommisme internationaliste, la même philosophie antinationale.

    Les Français ne s’y trompent pas; à commencer par les catégories populaires qui accordent peu ou pas de crédit  aux  communistes et aux  socialo-trotskystes du Front de Gauche, mais  apportent a contrario massivement leurs suffrages au Front National.

    Les échecs à répétition de la gauche de la gauche peuvent  expliquer le  dépit hargneux  de M. Mélenchon,  mais ils n’excusent pas  le tweet  qu’il a commis,  annonçant sa lettre aux éditions Fayard :« Non ! Pas  Mein Kampf  quand il y a déjà Le Pen !».

    A juste titre, les amis du Front de Gauche et le site melenchon.fr  se sont offusqués  des assimilations grotesques,  de la reductio ad hitlerum dont leur  candidat à la présidentielle de 2012  a été victime dans la presse bourgeoise. A titre d’exemple,  il est rappelé par eux  le tweet du journaliste de Libération et  spécialiste de l’UE, Jean Quatremer (21 avril 2013) affirmant que «la rhétorique du coup de balai cher à JL. Mélenchon » possédait des « racines solides ». Il donnait alors un lien vers une affiche électorale d’avant-guerre, ornée d’un balai, du mouvement REX de Léon Degrelle, « un journaliste belge collaborationniste et engagé volontaire dans la Wehrmacht puis dans la Waffen-SS, devenu très haut gradé jusqu’à la fin de 1944.»

    Autre cas,  celui de Jacques Julliard, journaliste de Marianne, selon lequel  «l’allégresse que des citoyens manifestent pendant un discours de Mélenchon est la même chose que  les enthousiasmes collectifs organisés, tels qu’on les pratiquait dans l’Allemagne nazie et la Russie soviétique  (Mélenchon peut-il faire perdre Hollande ?, 7 avril 2012). » Ce même M. Julliard écrivait que la veulerie des révolutionnaires de ruisseau  incarnée par Jean-Luc Mélenchon est comparable à  la chienlit des dégénérés fascistes  ( Contre le Hollande bashing, 6 mai 2013)».

    Assimiler Marine aujourd’hui (ou Jean-Marie Le Pen  hier) à l’hitlérisme est une diffamation qui ne semble pas choquer outre mesure  la justice observe pour sa part Bruno Gollnisch.  Mais ce bobard absurde est aussi dégradant pour celui qui le professe.  Il est  l’aveu d’une défaite de la pensée, d’une paralysie de la raison, à laquelle le grand oriental Mélenchon semble pourtant très attaché. Mais cette pulsion totalitaire là, ce vieux fond inquisitorial  de Terreur révolutionnaire, à la source de laquelle s’abreuve une certaine  gauche française, mais aussi une très large fraction des officines, des cénacles, des relais du Nouvel ordre mondial,   l’emportent  à l’évidence ici sur la vérité et l’intelligence.

    http://gollnisch.com/2015/10/27/melenchon-et-lhyperclasse-leur-combat/

  • Les élections polonaises, un avertissement pour l'Europe

    La droite conservatrice et eurosceptique a largement remporté le scrutin législatif dimanche grâce à une campagne qui a fait la part belle au rejet des réfugiés...

    La très catholique Pologne ne semble pas répondre aux injonctions du Pape François en faveur de l’accueil des réfugiés. Ce dimanche, la droite sociale conservatrice a remporté une victoire éclatante lors des élections législatives. Avec 38 % des voix, le parti Droit et Justice (PiS) a raflé 238 sièges de députés sur les 460 que compte l’assemblée polonaise. La victoire des eurosceptiques surprend par son ampleur : avec la majorité absolue, ils peuvent gouverner seuls.

    «Choléra» et «parasites »

    Ces élections sont les premières d’une telle importance en Europe depuis le début de la crise des migrants. Un thème qui a parcouru la campagne… et dont le PiS n’a pas manqué de s’emparer. Ainsi a-t-on entendu Jaroslaw Kaczynski parler sans ciller du « choléra qui sévit sur les îles grecques, de la dysenterie à Vienne et de toutes sortes de parasites (…) qui peuvent être dangereux pour les populations locales ». Le président incontesté du PiS, lancé dans une surenchère avec l’extrême droite polonaise, n’a pas manqué non plus de brandir la menace que représentent la Suède et la France où règne… la charia.

    « Fractures européennes profondes »

    De quoi s’inquiéter pour le Vieux continent ? « Il semble effectivement que la crise de l’arrivée massive de réfugiés qui demandent la protection de l’Europe révèle des fractures profondes entre Européens, explique Christophe Bertossi, directeur du Centre migrations et citonneyetés à l’Ifri (Institut français des relations internationales). L’approche très identitaire de pays comme la Hongrie ou la Pologne semble préfigurer un consensus : les réfugiés ne seraient pas des réfugiés, l’Europe ne serait pas une terre d’asile. »

    Les Polonais, entrés dans l’Union européenne il y a onze ans (en même temps que les Hongrois, les Slovènes ou les Slovaques, tous en première ligne aujourd’hui dans la gestion des migrants) font pourtant partie de ceux qui ont le mieux réussi à rebondir après la crise économique de 2007. Le parti libéral Plateforme civique, dont le leader, Donald Tusk, est, depuis le 1er décembre 2014, président du Conseil européen, n’a recueilli que 23 % des votes, soit 135 sièges. Dépassé sur le terrain de la bataille des valeurs, il a donc perdu presque la moitié de son électorat.

    La future Première ministre est une modérée

    « La campagne en Pologne a montré jusqu’à l’aberration que les principes qui font l’Europe ne pèsent plus lourd », avance Christophe Bertossi. Seule exception notable : la députée PiS Beata Szydlo, probable future Première ministre du pays, s’est montrée beaucoup plus modérée sur ce sujet. C’est sans doute ce qui lui vaut d’être aujourd’hui pressentie pour occuper ce fauteuil où il va falloir qu’elle montre des talents d’équilibriste, entre contentement d’une base réactionnaire et entente avec les instances de l’Union européenne.

    « Il n’y a pas d’autre solution qu’européenne pour faire face à cette crise de l’asile, parce que c’est une crise de trop grande dimension pour que des pays seuls puissent y répondre, prévient Christophe Bertossi. En outre, l’Europe s’est construite depuis l’après-guerre comme une terre d’asile et de protection, à l’époque de la Guerre froide ou des crises des réfugiés d’Asie du Sud-Est ou d’Amérique latine. »

    Victor Point

    source : 20minutes.fr ::lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuuVApAuEpCkEWYgSq.shtml

  • Les tractations PS-LR commencent, l'UMPS n'est pas morte !

    Etrange réponse de François Lamy, porte-parole de Pierre de Saintignon, candidat PS dans le Nord Pas-de-Calais-Picardie :

    Quelle sera votre position si vous êtes troisième au soir du premier tour des régionales ?

    "Il y a plusieurs hypothèses. Si les partis de gauche sont derrière Xavier Bertrand, le retrait est envisagé. Mais ça serait bien que la gauche ne se retire pas complètement, et si Xavier Bertrand accepte un accord, qu'on conserve quelques élus. Mais ça, il faudra en discuter en interne."

    De même que cette phrase d'un dirigeant LR à propos du deuxième tour des régionales et de la volonté de Nicolas Sarkozy qui a tenu à faire savoir qu'il s'était entretenu au téléphone avec Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, de donner des signes à la gauche (voir affaire Morano) :

    "Nous sommes adversaires avec le PS mais nous partageons quand même des valeurs communes républicaines. Il faut le dire"

    Via Fdesouche

    Philippe Carhon

  • Front National: panique à l’UMPS


    Si les partis installés voulaient enrayer la montée du Front National, il aurait fallu, depuis le début, prendre en compte ses revendications politiques, ne pas considérer ses électeurs comme des citoyens de seconde zone et ses dirigeants comme de diaboliques créatures.
    Au lieu de cela, droite et gauche confondues ont cru habile de multiplier les obstacles légaux ou réglementaires pour freiner son ascension. C’est ainsi que l’on a relevé le nombre des parrainages pour postuler à l’élection présidentielle, élevé le seuil des suffrages nécessaires pour concourir au second tour des législatives et des municipales.

    En8469-Une 1998, après que le FN eut atteint plus de 14 % des voix, on abandonna la proportionnelle intégrale aux régionales au profit d’un scrutin mixte, comportant une prime en sièges pour la liste faisant la course en tête. Ainsi, pensait-on à l’UMPS, tout était verrouillé pour empêcher le Front national de conquérir une région.
    Malgré ces manœuvres de retardement, misérablement politiciennes, les idées frontistes n’ont cessé de progresser, dans les têtes, les cœurs et les urnes. Et ce qui était efficace, quoiqu’inique, avec un Front à 15 %, ne l’est plus quand il tutoie les 30 %. Pis : la machine à éliminer la droite nationale se retourne contre ses inventeurs ! Les Républicains et les socialistes s’en aperçoivent en ce moment dans la panique. Le plus embarrassé est le PS, car ses champions locaux devront très souvent se contenter de la troisième place.

    Que faire ? On a parlé de dilemme, il faudrait plutôt user du néologisme « trilemme », car il y a trois réponses possibles et autant d’inconvénients pour le PS. Se retirer purement et simplement devant le candidat LR et être absent de l’assemblée régionale pendant six ans ; fusionner avec Les Républicains et rendre encore plus ostensible la complicité entre socialistes et libéraux ; enfin, se maintenir et être accusé d’avoir permis au FN d’accéder à la présidence d’une région.
    Pour cette dernière option, le grand maître du Grand Orient vient d’intervenir pour la proscrire, au motif que « la République est en danger », c’est pourquoi « en ce qui concerne les élections à venir, le désistement républicain est le minimum à faire ». Le grand maître n’a pu que féliciter Cambadélis et Sarkozy d’avoir anticipé ses consignes en unissant leurs efforts pour empêcher Marine Le Pen de s’exprimer sur France 2, au nom de « la solidarité entre partis républicains », dixit Sarko.

    Mais les sarkozystes ne sont pas plus à l’aise. Notamment en PACA et dans le Nord, où Estrosi et Bertrand sont condamnés au grand écart. Au premier tour, ils doivent droitiser leur discours pour tenter de prendre des voix aux candidates frontistes, tandis qu’au second il leur faut conquérir des électeurs de gauche dont l’appoint leur est nécessaire. Déjà, à la vue des sondages, nos deux sarkozystes n’attaquent plus la gauche qu’à fleurets mouchetés. Que sera-ce entre les deux tours ! Ils n’iront pas jusqu’à lever le poing en chantant l’Internationale, mais leur danse du ventre pour séduire les électeurs socialistes sera un plaisant spectacle.

    Guy Rouvrais

    http://fr.novopress.info/

  • En Pologne, l'extrême-gauche c'est le centre...

    Une petite information est passée inaperçue dans nos deux posts (ici et ici) relayant les élections législatives en Pologne et la nette victoire du PiS : la gauche a totalement disparu du parlement.

    "La gauche sera totalement absente du nouveau Parlement, en raison de la concurrence que se sont livrée ses deux formations. La coalition Gauche unifiée, qui obtient 7,55% des voix, n'atteint pas le seuil d'éligibilité (de 8% pour les coalitions), essentiellement en raison du succès inattendu du jeune parti Razem, qui totalise 3,62%."

    Sans-titre
    En jaune avec 22 sièges, c'est le parti Nowoczesna (Moderne) du néo-libéral Ryszard Petru qui est un parti centriste...

    Philippe Carhon

  • Un candidat républicain à la présidentielle veut interdire l'avortement

    Cela se passe aux Etats-Unis bien sûr :

    Proxy"Ben Carson, candidat à l'investiture républicaine pour la présidentielle américaine de 2016, s'est prononcé dimanche pour une interdiction presque totale de l'avortement (...) M. Carson, 64 ans, a déclaré qu'il était pour lui illogique que les femmes pensent avoir le droit de mettre un terme à la vie de leur bébé avant sa naissance.

    "Je suis une personne raisonnable, et si quelqu'un peut me donner une explication raisonnable du fait que (des femmes) veulent tuer leur bébé, j'écoute", a dit Ben Carson pendant l'émission "Meet the Press" de la chaîne de télévision NBC.

    Le neurochirurgien à la retraite, opposé à l'avortement même dans les cas de viol ou d'inceste, a précisé qu'il autoriserait les mères à interrompre leurs grossesses si leur vie ou leur santé était menacée. Mais ces cas sont "extrêmement rares", a-t-il souligné.

    M. Carson a déclaré souhaiter que la décision "Roe vs Wade" de la Cour Suprême, qui avait légalisé l'avortement aux Etats-Unis en 1973, soit annulée.

    "Pendant la période de l'esclavage, beaucoup de propriétaires d'esclaves pensaient avoir le droit de faire ce qu'ils voulaient à leurs esclaves", a déclaré M. Carson, seul candidat noir de l'actuelle course à la présidence.

    "Que se serait-il passé si les abolitionnistes avaient dit "Je ne crois pas à l'esclavage. Je pense que ce n'est pas bien, mais vous, vous pouvez faire tout ce que vous voulez"? Où en serions-nous?", s'est-il interrogé."

    Philippe Carhon

  • Régionales: les socialistes agacés par l'éventuel "front républicain" contre le FN

    La question du second tour des régionales et d'un éventuel "front républicain" pour empêcher le Front national d'emporter une région, relancée par les résultats d'un récent sondage, met sous pression les socialistes, qui ne cachent plus pour certains leur irritation.

    La Une du Monde de dimanche-lundi titrée: "Régionales: le dilemme du PS, aider la droite ou favoriser le FN" a suscité un tweet virulent samedi du premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, selon lequel le quotidien a "décidé de faire la peau au @partisocialiste pour installer une France FN/Républicains sans gauche".

    Niant une telle "intention", le directeur du quotidien Jérôme Fenoglio, sollicité par l'AFP, a répliqué qu'il s'agissait de "rendre compte d'un dilemme" évoqué par plusieurs élus socialistes.

    A quelques semaines des élections régionales (6-13 décembre), Daniel Keller, le grand maître du Grand Orient de France, s'est alarmé pour sa part dans le Journal du Dimanche du "tapis rouge" qu'on "déroule" au FN et a exhorté au "désistement républicain" en cas de triangulaire, persuadé que "la République est en danger".

    Il y a près d'un mois, le Premier ministre Manuel Valls avait déclaré que "tout sera fait" pour empêcher la victoire du FN dans certaines régions notamment en Nord-Pas-de-Calais/Picardie, appelant la gauche à l'unité et la droite à "ne pas courir derrière le FN".

    Il n'avait pas voulu s'exprimer sur un désistement de la gauche en cas de danger de victoire de l'extrême droite, alors que le premier secrétaire du PS avait pris mi-septembre ses distances avec le "front républicain".

    Si une disparition de la gauche des assemblées régionales semble difficile à envisager pour certains socialistes, qui déplorent parallèlement une droitisation accrue de certains élus LR, la maire PS de Paris a défendu en septembre cette option, "là où il y aura un risque majeur" de présidence FN.

    "Avant de se tordre trop le cerveau, il faut essayer de faire en sorte que cette situation ne se réalise pas", selon certains poids lourds socialistes.

    - "Scénario du grand frisson" -

    Convaincu qu'"une élection n'a jamais été faite par les sondages" ni par la presse mais aussi que le climat était moins à "la rancune" envers la gauche qu'avant les municipales, le chef de file PS pour les régionales en Ile-de-France Claude Bartolone en a dimanche appelé aux électeurs de gauche tentés par une abstention pouvant donner les "clés du pouvoir à l'extrême droite ou à la droite".

    Vice-président du conseil régional d'Ile-de-France, Julien Dray a regretté lui un "scénario du grand frisson du Front national", notamment dans les médias, n'excluant pas, comme d'autres, que la gauche puisse ne conserver plus que trois des treize nouvelles régions.

    Pas question de prendre position sur un choix d'entre-deux-tours susceptible de décourager des électeurs, alors que la bataille des régionales "commence à peine", que la "cristallisation" se fera dans la dernière ligne droite et que le total des voix de gauche au soir du premier tour n'est pas connu, estiment certains élus.

    Mais "quand il a fallu prendre ses responsabilités, le PS l'a fait", a glissé M. Dray.

    Du côté de la droite, le chef de file de la droite et du centre dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie Xavier Bertrand (Les Républicains) a exclu dimanche une fusion éventuelle avec la liste du socialiste Pierre de Saintignon en vue du second tour pour contrer une victoire Marine Le Pen, ce qui relèverait de "manoeuvres IVe République".

    Quant au député Les Républicains et ancien secrétaire d'État Frédéric Lefebvre, il a estimé samedi, dans Le Figaro, que l'action "de concert" du patron du PS et de celui de son parti, Nicolas Sarkozy, face à l'invitation de Marine Le Pen à l'émission de France 2, "Des paroles et des actes", constituait "une forme de +front républicain+ par anticipation" risquant de ne "pas être compris par l'immense majorité des électeurs".

    source :  Afp via le Point :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuuVlyZVFlTSHasxoT.shtml

  • « L’UMPS c’est la république » ?

    Dix  ans après les émeutes qui ont enflammé les banlieues françaises et  qui avaient eu comme point de départ, la mort de Zyed et Bouna à  Clichy-sous-Bois,  Manuel Valls et une quinzaine de ministres tiennent  symboliquement  ce lundi un comité interministériel aux Mureaux. Une manière de (re)mobiliser les banlieues,  (ex?) réservoir électoral de la gauche immigrationniste et de rappeler l’objectif de dispersion de l’immigration de peuplement définie en novlangue  par l’emploi de l’appellation de  «mixité sociale».  «Selon plusieurs sources, rapporte ainsi  le site Atlantico,  «le Premier ministre devrait confirmer le durcissement de la politique à l’encontre des communes qui ne respectent pas le quota de 20% à 25% de logements sociaux imposé par la loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU)». Invité hier de BFM TV, le député socialiste Malek Boutih a fait part de son pessimisme sur l’avenir de sa famille politique. Exprimant une conviction profonde ou tentant lui aussi de remobiliser le peuple de gauche (l’abstention  notamment dans les  «quartiers pluriels» a atteint des sommets lors des dernières consultations électorales), M.  Boutih a dit que « (sa) crainte  n’est pas que la gauche perde 2017. C’est que la République perde 2017. En l’état actuel des choses, je ne vois pas comment Marine Le Pen peut ne pas gagner l’élection présidentielle. Même s’il y a un peu de changement d’ici là, ça ne suffira peut-être pas. Il faut se préparer à une crise politique majeure ».

    «Notre pays peut s’en sortir en réinventant un modèle républicain métissé », « ce que Madame Le Pen appelle l’UMPS, c’est la République, et j’assume cette proximité » a également déclaré  Malek Boutih.

    Dans le JDD samedi, le grand sachem («grand maître») de la secte antinationale  du Grand Orient, Daniel Keller,  initié comme M. Valls dans une  loge  violemment anticatholique,  «Vérité Ni dieu Ni maître», a appelé à la mobilisation de toutes les obédiences contre l’opposition nationale.  Il a multiplié à cette occasion  les signaux de détresse.  «Il y a une course à l’abîme face à laquelle un sursaut collectif est nécessaire» a-t-il dit. « On est en train de dérouler le tapis rouge au Front National. Ce qui paraissait impossible devient chaque jour un peu plus vraisemblable s’agissant de la présidentielle de 2017.»

    Etalant à  la (grosse) truelle  les poncifs habituels des grands orientaux, il a affirmé ne pas faire de  différence entre le FN de Jean-Marie et de Marine Le Pen. « Le Front National est l’expression d’un bloc qui, finalement, n’a jamais admis la Révolution française, n’a jamais admis la République et dont les racines philosophiques, intellectuelles et politiques sont authentiquement réactionnaires. C’est un courant politique qui a toujours existé dans notre pays depuis 1789. Il a connu des périodes de basses eaux et des périodes de hautes eaux. On est aujourd’hui plutôt dans les hautes eaux. La République s’est justement construite contre cette vision réactionnaire de la société. La République reste un combat. Ce n’est pas un régime acquis définitivement. Si tout le monde baisse les bras, je le dis : la République est en danger.»

     « Le rôle des maçons c’est d’être les pédagogues de la République, et de rappeler que la République, ce n’est pas le populisme» (sic). Mais de quelle république parle-t-il ?  Le rôle des maçons à la sauce Keller  consiste  surtout à liquider la France française, et dans une même logique de Terreur épuratrice,  l’héritage de notre civilisation européenne helléno-chrétienne, sur les ruines desquelles doit se construire la république universelle et internationaliste, autre nom du projet mondialiste.

     Attaques contre le FN qui ont été d’une tonalité similaire, lors de la réunion  de présentation, jeudi dernier, du  comité de soutien à Christian Estrosi,  présidé par le calamiteux  Jean-Claude Gaudin et une   Bernadette Chirac qui a fustigé  «le populisme, le repli communautaire»,  les «dérives de l’extrême-droite.»   On y retrouve sans surprise des compagnons de route du sarkozysme et de l’antifrontisme obsessionnel comme Alexandre Arcady, Ivan Levaï, Georges-Marc Benamou,  Alexandre Adler, Claude Allègre, Gérard Depardieu (que vient-il faire dans cette galère ?!),   Jean-Jacques Aillagon…

    Les propos qui y ont été tenus ont légitimement choqué  les Français qui en ont eu connaissance, et particulièrement les électeurs de PACA. L’avocat à roulettes  Serge Klarsfeld a  appelé les électeurs de gauche «à voter pour Christian Estrosi dès le premier tour », « en tant que candidat républicain le mieux placé pour battre le Front National, un parti raciste, xénophobe et antisémite ».

    Une saillie pas vraiment originale dans la bouche de ce militant antinational qui fait écho à celle toute aussi délirante,  mais non dénuée d’un certain comique involontaire,  du chanteur de variétés Enrico Macias. Invité vendredi  de TV5 Monde, cet ami de Nicolas Sarkozy a osé déclarer : « Je le dis aux musulmans et à la communauté juive, si Marine Le Pen vient au pouvoir, je vous en supplie, ne restez pas en France.» M. Macias  invitant à  « l’épuration ethnique» ?  Pas certain qu’il soit entendu, et pas seulement dans les banlieues plurielles ou sa cote d’amour doit être à peu  près  équivalente à celle de M Klarsfeld.

    Au nombre des intervenants, le très bling-bling   Mourad Boudjellal, président du club de Rugby de Toulon,  s’est lui  aussi  signalé jeudi  par l’outrecuidance ridicule  de ses propos: «N’oublie pas, Christian (Estrosi, NDLR), que tu as en face de toi une équipe qui joue avec un maillot noir. Mais n’oublie jamais aussi que quand elle s’approchera, tu verras qu’en fait, ce maillot noir, c’est une chemise noire ». En être réduit à donner la parole à un penseur du niveau de M. Boudjellal, voilà qui  n’est pas non plus très  rassurant sur la qualité de l’équipe entourant M Estrosi .

    Ces  allusions au fascisme, à la seconde guerre mondiale,  peu finaudes,   ne trompent  plus grand monde. Un étalage   de  propos pathétiques, constate Bruno Gollnisch, qui  sont  surtout un bon indicateur du désarroi d’un Système à la dérive et  qui  ayant échoué dans tous les domaines, se complaît dans les procès en sorcellerie et recycle des fantasmes nauséabonds usés jusqu’à la corde…

    La teneur des exhortations anti FN  entendues  à ce meeting  de soutien à  la tête de gondole  LR-UDI-Modem en lice face à Marion Maréchal-Le Pen, auraient pu être entendues  pareillement  dans une réunion de SOS racisme ou du NPA.

    Maurice Szafran dans son éditorial sur le site de  Challenges  le 25 octobre, livre peut être un semblant d’explication à cette inflexion  dans le discours d’une  droite sarkozyste  qui souvent «  s’en tient à un registre ultra-droitier.»

    «Les  sympathisants FN, écrit M. Szafran,  indiquent qu’ils entendent confirmer leur choix en faveur de Marine Le Pen et Marion Maréchal Le Pen ; Sarkozy aura donc impérativement besoin de récupérer au second tour de nombreux suffrages socialistes pour que les listes LR puissent l’emporter dans ces deux régions phares. Explication d’un hiérarque LR : Sarkozy nous explique que la gauche va s’effondrer et que notre concurrent, c’est le FN. Il est donc conscient que nous avons besoin de toutes les voix. Hors de question Que l’abstention profite à l’extrême droite. Et il nous précise qu’une partie de la gauche se souviendra qu’il a écarté Nadine Morano. Voilà pourquoi, en quelques jours, Sarkozy le dur, celui qui méprise tant cette France socialiste contre laquelle il ne trouve jamais de mots assez cruels et méprisants, ce Sarkozy toujours dressé sur ses ergots s’est fait conciliant… ».

    Gageons que les Français le seront nettement moins.

    http://gollnisch.com/2015/10/26/lumps-cest-la-republique/