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élections - Page 528

  • Le bonneteau corrézien

    Les élections régionales ne seront peut-être pas le désastre annoncé pour la Gauche officielle si le Front national perce dans deux régions au moins, le Nord-PDC et la région Provence-etc. Certes la Nomenklatura prendra deux paires de gifles mais elle a cela de très catholique qu'elle les supporte bien. Le pouvoir catalan qui ameute sans relâche contre les marinistes, braque le projecteur de DCA sur un pronostic favorable au Front à deux effets : banaliser la présence des marinistes dans le champ politique principal et donc booster les suffrages indécis en leur faveur ; noyer la communication des droites coalisées - émiettées bientôt après les Primaires des républicains - dans le secret espoir (secret, pas tant que ça) de voir le challenger à la présidentielle Bismuth terminer le premier tour en troisième position. C'est le coup (bien involontaire jadis) de Chirac en 2002. Contre Marine Le Pen et sa cour, la Promotion Voltaire garderait une chance d'un sursaut anti-fachiste tétanisant le pays survolté par les médias subventionnés. On a vu de quoi ils étaient capables en 2002 justement. La fille du Pirate n'a aucune chance d'accéder aux affaires contre la coalition de la peur et de la bien-pensance.

    Même chassée des régions, la Gauche officielle pourra gouverner - d'une émeute à l'autre, mais la Garde veille sur les palais - comme le fit la Droite officielle en son temps, qui n'avait plus que l'Alsace dans sa giberne. C'est d'ailleurs là que l'on remarque combien cet étage administratif n'est pas une strate de gouvernement mais une sinécure pour les politiciens ou apparatchiks battus au plan national. Les régions ne font pas de politique ni la politique. Ce sont des bureaux déconcentrés et très chers à maintenir.

    Victoire à la Pyrrhus pour la Droite, le team Sarkozy met pleins phares sur le cauchemar annoncé puisque gagner dix régions par exemple ne résout rien. D'où l'investiture d'une femme politique de division II à l'élection en Île-de-France, région qui est pourtant l'une des plus importantes d'Europe. La Gauche ne cherche pas non plus un candidat alléchant quand elle investit Don Bartolone, parrain du 9-3, président désormais fantôme de l'Assemblée nationale, une vieille carne de la démocrassie dénoncée par... la Cour des Comptes. On en arrive au cas Sarkozy. 

    Le piéton du Roi a relu quelques billets publiés sous sa présidence pour se voir confirmé qu'il n'a pas changé d'un iota. Il reste le Petit Reître, colérique et hyperactif comme les maîtresses d'école de jadis en attachaient au radiateur dans les classes primaires. Tout à sa réélection légitime - il a entendu le Cri sourd du Pays qu'on enchaîne - il navigue au plus près, comme avant, comptant sur son ingéniosité politicienne pour faire face aux déconvenues possibles. Il n'a pas l'air de voir plus loin que, dans son genre, Bernard-Henri Lévy. L'affaire Morano est exemplaire d'une brutalité retrouvée mais naturelle, qui accroche un wagon complet de mécontents au train du Front national. Fallait quand même le faire alors qu'elle avait toute la majorité silencieuse derrière elle.

    Sarkozy gagnera-t-il les Primaires des républicains ? Je crois que oui, car il bénéficie comme Justin Bieber de forts contingents de groupies sans cervelle qui battent des mains comme les otaries à chacune de ses apparitions. C'est imparable, et tant monsieur Fillon que le géronte Juppé devraient bien se garder d'insulter l'avenir s'ils veulent avoir leur rond de serviette à la table du futur shadow cabinet, car ils se feront rincer en 2017.

    La régie me demande dans l'oreillette ce que feront les royalistes. A quoi je réponds mezzo voce que je n'en sais pour l'instant rien, me retenant d'aller sur les sites de combat politique afin de détecter depuis l'extérieur le moment où leur audience publique brisera le mur de discrétion qui les enferme. Espérons des chapelains une démarche de notoriété pugnace en cette période de déclin national, propice aux opportunités de changement de paradigme. Mais pour ce faire il faut du nerf, le nerf de la guerre, de l'argent !

    Sur ce, je propose de voter aux élections régionales pour un programme honnête et réalisable afin de ne pas jeter le bulletin puisque ce niveau d'expression démocratique est le niveau légitime le plus haut dans l'esprit monarchiste, en ce qu'il n'entame pas les pouvoirs régaliens. Trouverait-on une tête de liste qui mène une campagne intelligente et qui aurait prouvé une certaine maîtrise politique dans ses capacités d'assimilation de dossiers compliqués, que le vote sincère en serait de beaucoup facilité. Je cherche déjà... en vain.

    Nous reparlerons du bonneteau hollandien pour 2017.

    http://royalartillerie.blogspot.fr/2015/11/le-bonneteau-corr.html

  • Politique d’abord

    Plus la «menace» FN apparaît importante, plus la caste politico-médiatique donne de la voix. Le cas est symptomatique, il est assez piquant d’entendre un soutien engagé de la droite républicaine, Charles Consigny,  dans la dernière émission vidéo de débat du site du Point «Ne nous fâchons  pas», où il dialogue avec Michèle Cotta, prendre les mêmes accents terrifiés qu’un éditorialiste de l’Humanité. M. Consigny a parlé de «catastrophe», de «violence» dans l’hypothèse d’une  victoire frontiste dans une région,  appelant au  «front  républicain » en cas  de nécessité. C’est pourtant le même Charles Consigny  qui, en juin de l’année dernière,  soulignait implicitement dans Le Point le bilan épouvantable des quinquennats Chirac et Sarkozy  sur le terrain de la gestion des flux migratoires: «un refus d’intégration (ne parlons pas d’assimilation) des populations immigrées», «conséquence, à laquelle on pouvait et on devait s’attendre d’une politique migratoire délirante qui fait entrer tous les ans en France deux cent mille personnes venues de l’étranger». En fait de politique  violente et catastrophique, celle de la droite dite républicaine, notamment dans ce domaine,  a fait toutes ses (mauvaises) preuves…

    Dans son dernier éditorial publié dans Challenges, le tout aussi antifrontiste transfuge de Marianne, Maurice Szafran, évoque le cas du recours  aux pipoles et assimilés (Levai, Benamou, Arcady, Adler, Gallo, Macias…),  d’un Christian Estrosi  pour lutter contre le FN en PACA.

    «Combattre Marion Maréchal Le Pen en la contournant sur la droite était voué à l’échec et Estrosi, qui ne fait pas dans la demi-mesure, en est revenu à la politique façon années 80, façon années Mitterrand, façon stars et people qui, à leur façon, s’en prennent au danger FN et le dénoncent.» La tête de gondole LR-Modem-UDI a donc «estimé indispensable, tel autrefois, d’appeler les people à la rescousse.»

    Le dernier en date, à le rejoindre est l’animateur de jeux sarkozyste  Jean-Pierre Foucault, qui certes n’est pas réputé pour son esprit d’analyse mais  qui a résumé « le sens de cet engagement : Je n’ai pas envie de donner les clés de notre région à n’importe qui... Le niveau zéro du langage politique ? Pas forcément tempère Maurice Szafran. Une manière, avec des mots simples, avec des mots forts, de ramener Marion Maréchal Le Pen à ce qu’elle provoquerait, la ruine économique et morale d’une région essentielle a l’image de la France ».

    «Ce retour à la politique-people est d’autant plus intéressant qu’on pourra juger sur pièces de son efficacité ou, selon les augures en vogue, de son inefficacité, de ses effets soi-disant contre productifs sur tout ou partie de l’électorat». Continuer  à prendre les électeurs  pour de bons sauvages, des  imbéciles achetables  avec de la verroterie et des paillettes, en agitant devant leur nez ceux qui sont chargés de capter leur temps de cerveau disponible?  Ce n’est  pas (plus)  très efficace, nous pouvons déjà l’affirmer à M. Szafran.

    Sur le site du magazine  Marianne,  Eric Conan  a  tapé  méchamment sur Jean-Marie Le Pen en ressassant toujours les mêmes lieux communs mais  a  estimé surtout,  avec plus de  lucidité, qu’il est peut être un peu  tard  pour ce genre de combinazione à la Estrosi.

    « Des trois offres politiques (gauche, droite, FN, NDLR), celle du Front National, déjà majoritaire chez les salariés du secteur privé de moins de 35 ans, remplit la fonction la plus claire écrit-il.  Récupérer l’ancien vote de classe des catégories populaires que la gauche a laissé tomber. Marine Le Pen s’est installée sur le socle sociologique du Parti communiste et entame celui du Parti socialiste. L’anomalie politique réside désormais dans ce faux clivage d’une gauche et d’une droite défendant à peu près le même programme. La gestion au fil de l’eau et des traités européens. L’adaptation aux règles de la mondialisation sauvage. Le point de convergence d’une gauche qui a lâché le peuple et d’une droite qui a lâché la nation ».

    Certes, poursuit-il, «François Hollande  cherche à rejouer en 2017 le coup gagnant du cynisme mitterrandien de 1988. Cibler et favoriser le Front National pour pourrir la vie de la droite. Avec le soutien de Libération à la place de Globe. Nicolas Sarkozy fait de même. Attaquant moins François Hollande et ses ministres que (Marine). Lui cherche à rejouer son coup gagnant de 2007. Siphonner l’électorat lepéniste. Mais, des deux côtés, ces combines recuites sont à bout de souffle (…). Aujourd’hui, les plus cyniques stratèges hollandais se disent que quelques régions conquises par le Front National peuvent ressouder la gauche pour 2017… Quant à Nicolas Sarkozy, il s’illusionne en pensant récupérer les votes frontistes qu’il avait engrangés en 2007 avant de les trahir. Ces électeurs cocus ne se feront pas berner deux fois».

    «Avec son pragmatisme habituel, Alain Minc vient de le reconnaître  (entretien dans La tribune en date du 20, octobre, NDLR): il n’y a plus selon lui que le refus de l’euro pour maintenir le Front National à l’extérieur du  cercle démocratique » note encore Eric Conan.

    Dans La tribubne M. Minc, conseiller successif de MM. Mitterrand, Chirac et  et Sarkozy, affirme qu’il votera pour Juppé en 2017 et livre de  manière très révélatrice  le fond de sa pensée : «Marine Le Pen est une vraie femme politique. Elle se fiche du fond, et je pense qu’elle finira par accepter l’euro. Si un tel scénario se produit, alors elle cassera en deux la droite française. Car la monnaie unique est encore la dernière ligne qui sépare la partie dure de la droite républicaine et le Front National (…) idéologiquement. Si elle se convertit à l’euro, qu’est-ce qui différenciera Marine Le Pen de la CSU allemande ?.» La CSU de Mme Merkel? Laquelle?  Celle qui refuse d’engager une politique nataliste autochtone condamnant l’Allemagne au déclin? Celle   qui a ouvert en grand les vannes de l’immigration pour satisfaire les besoins   d’un certain patronat  en main d‘œuvre à bas prix ?

    Nous pourrions conseiller à M. Minc de relire le programme du FN et le projet présidentiel de Marine pour mesurer le caractère pour le moins aventureux de ses propos souligne Bruno Gollnisch. Mais cet  archétype de l’économiste combattant le fait national,  à l’instar de l’hyperclasse mondialiste, est aveuglé par son mépris  de la chose politique, certes bafouée, avilie par la classe politicienne,  qu’il entend subordonner aux questions économiques. Elle est déjà loin l’époque où l’on entendait un chef d’Etat Français affirmer, en le  croyant vraiment,  que « la politique de la France ne se fait pas à la corbeille »…

    Cette manière de voir de la Caste dominante n’est pas nouvelle. Dans son livre intitulé «Aphorismes», l’homme politique allemand d’avant-guerre  Walter Rathenau (1867-1922),  qui ne fut pas  sans mérites,  rapportait cet épisode : «Napoléon a dit à Goethe, à Erfurt : la politique c’est la destinée. Cette phrase, certes, est restée vraie  mais pour un  temps limité. Le jour est proche ajoutait Rathenau, où il faudra dire : l’économie c’est la destinée».

    C’est bien pourtant la Politique qui a décidé, in fine,  dans l’entre-deux guerres  du destin ô combien terrible de l’Allemagne (et de l’Europe)  et même du sort  tragique de Walter Rathenau qui a fini sous les balles de militants extrémistes. Malheur aux nations qui confient leur destinée à des dirigeants qui veulent réduire les peuples et les questions qui les meuvent aux seules questions matérielles.  

    http://gollnisch.com/2015/11/02/politique-dabord/

  • Pascal Gannat : pas de financement du festival christianophobe Hellfest

    Pascal Gannat, candidat FN dans les Pays de la Loire, répond à la question sur le financement public du Hellfest :

    "J'ai pris connaissance avec attention de votre question relative aux subventions consenties par le Conseil Régional des Pays de la Loire au festival Hellfest et dont vous souhaitez que nous précisions notre position quant à la pérennité de celles-ci.

    HTout d'abord, force est de constater que le Hellfest est devenu un festival de dimension européenne drainant des milliers de spectateurs et permettant aux commerçants et artisans de la vallée de Clisson de bénéficier de retombées substantielles. Néanmoins, force est de constater, à la lecture des comptes de l'association, que cet événement ne doit sa pérennité qu'aux subventions versées par différents organismes publics, alors que sa rentabilité globale est certaine, mais que sa gestion doit être revue : Nous estimons que ce festival pourrait très bien ne plus être subventionné.

    Ainsi que nous nous y sommes engagés dans notre programme régional, nous souhaitons avoir une politique de subventions (notamment associatives) extrêmement claire et transparente. C'est pourquoi, avant l'attribution de chacune d'elles, nous vérifierons l'adéquation avec les finances de la Région, et les besoins des ligériens. Ce contrôle intégrant de fait les notions de gestion saine des deniers publics, et du respect dû aux croyances personnelles de chacun.

    Le titre de ce Festival - Hellfest, - c'est-à-dire "Fête de l'Enfer''- lui-même nous parait inacceptable et devra être modifié, préalable à la poursuite éventuelle de son subventionnement. Nous affirmons que les racines de la France sont celtes, gréco-latines, mais historiquement essentiellement chrétiennes. C'est pourquoi, nous insisterons plus particulièrement sur les programmations proposées, afin que ne se reproduisent plus les errements des années passées consistant à inviter des groupes de rock faisant clairement l'apologie de la christianophobie. Si de plus, M. BARBAUD persistait à inviter un seul groupe mettant clairement en cause la religion Catholique, nous cesserions immédiatement toute aide régionale sous quelque forme qu'elle soit. Les deniers publics régionaux doivent, avant tout, servir les habitants des Pays de la Loire et non des prestataires rémunérés pour venir clamer la haine de telle ou telle religion. Notre société est devenue trop violente, des milliers d'actes christianophobes (profanations de tombes, d'églises, de calvaires, de tabernacles, de statues, etc…) ont lieu chaque année y compris dans notre région. La haine cruelle d'extrémistes islamistes anti chrétiens est devenue une évidence. Pourquoi participer à ce déchaînement de haine en Pays de la Loire avec de l'argent public ? Une clarification s'impose.

    Notre politique de subvention se veut juste, rigoureuse, confiante mais soucieuse de la bonne utilisation de l'argent public. Nous nous devons d'œuvrer pour le bien commun et l'art de vivre ligérien."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Débat régionales en NPDCP : Marine Le Pen sur Europe 1 et I>Télé

    Marine Le Pen, tête de liste FN en région Nord-Pas de Calais-Picardie, était l’invitée du débat Europe 1 et I>Tété en partenariat avec le quotidien La Voix du Nord.
    La Présidente du Front National était opposée aux principales têtes de liste : Xavier Bertrand (Les Républicains) et Pierre de Saintignon (Parti socialiste).

    Comment créer des emplois dans la région ?

    Comment soutenir l’économie locale ?

    Comment gérer l’afflux des migrants dans la région ?

    Culmul des mandats et ambitions personnelles

    Sécurité et transports dans la région

  • 78 : Versailles Famille Avenir appelle à sanctionner Valérie Pécresse

    De Fabien Bouglé, Conseiller municipal Versailles Familles Avenir :

    Unknown-41"Les élections régionales arrivent à grands pas, le premier tour se déroulera le 6 décembre prochain. La liste PÉCRESSE-JOUANNO (alliance MODEM-Républicains) vient d’être dévoilée.

    En tête de liste sont présents des centristes pur jus, et l'un des colistiers avait même apporté son soutien à Anne Hidalgo, actuel maire socialiste de Paris.

    L’équipe socialiste de Versailles vient de se féliciter dans sa tribune du Magazine municipal de novembre du ralliement à la gauche de Valérie Pécresse au sujet du mariage homosexuel.Valérie Pécresse précise même: « Sur le mariage homosexuel, j’ai changé d’avis parce que tout simplement j’ai réfléchi. »

    Rappelez-vous: le 15 décembre 2013, à la manifestation pour tous de Versailles, Valérie Pécresse s'était imposée physiquement sur le podium alors qu’elle n’y était pas conviée !

    Bref elle a tout lâché ! Y compris sur l’avortement, en votant systématiquement à l’Assemblée nationale les réformes visant à en multiplier le nombre. 

    Afin d’essayer de récupérer des voix de droite, elle a placé des candidats - en position non éligible - anciens cadres de la Manif pour tous ou des membres des AFC qui ont accepté ce rôle de cautions

    Son but avoué: « Il faut draguer l'électorat conservateur. »

    Nous ne pouvons pas cautionner ces basses manœuvres visant à drainer l’électorat conservateur pour mieux le trahir au lendemain des élections.

    ÇA SUFFIT, À VERSAILLES ET DANS LES YVELINES !

    Dès le premier tour, il nous faudra sanctionner cette fausse droite.

    C’est pourquoi je vous annoncerai bientôt le soutien que j’apporterai à l’une des nôtres qui sera en tête de liste dans les Yvelines et qui, elle, NE LÂCHE RIEN !"

    Michel Janva

  • Le paysage politique français après la double imposture Sarkozy-Hollande

    Les deux quinquennats de Nicolas Sarkozy et François Hollande (s’il va bien à son terme) sont riches d’enseignements. Ils auront révélé l’imposture successive de ces deux candidats prétendument de « droite » et de « gauche ».

    On a tendance à nier la persistance ou la pertinence du clivage : droite – gauche au 21ème siècle. A mon sens, ce clivage existe toujours mais la mondialisation n’est pas seulement économique, mais aussi politique. Le constat est que depuis une dizaine d’années, ou peut-être même avant, nous sommes passés d’une bipolarisation à une structure triangulaire. C’est ce que nous voulons mettre en évidence dans cette analyse.

    Gauche et droite française au 20ème siècle

    Les caractéristiques majeures de la gauche française au 20ème siècle étaient un mélange de marxisme, d’athéisme anti-chrétien et d’individualisme (hédoniste). A l’inverse, celles de la droite française au 20ème siècle étaient une symbiose entre l’argent (les « nantis »), la morale chrétienne et le patriotisme.

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  • Candidats de droite : bas les masques !

    Nadine Morano démontre que les alliances à droite entre les Républicains et le centre sont aussi vouées à l’échec que celles des communistes, des Verts et du PS. L’heure n’est plus au consensus mais au choix d’une direction et d’un programme, non pas fruit des idéologies et des lobbies mais répondant aux besoins de notre pays et des Français

    Électeur de droite, comment se retrouver dans le et/et ou le ni/ni ? Cette plaisanterie a assez duré et les concessions au centre inversement proportionnelles au nombre d’électeurs que les centres représentent sont une magouille des Républicains pour essayer de contrer le FN. La droite est divisée et celle que l’on qualifie d’extrême en France est plus modérée et plus laïque que les partis d’Europe à l’Est, élus démocratiquement.

    Que peut penser un électeur de droite après avoir refusé de voter Sarkozy en 2012 ? Ce ne sont pas les socialistes qui ont élu Hollande, ce sont les abstentionnistes du deuxième tour, ce n’est pas la victoire de Hollande mais la défaite de Sarkozy. Trompés et déçus ont fait d’Ubu un roi.

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  • Bordeaux : les candidats aux régionales face à La Manif Pour Tous

    Virginie Calmels (LR-UDI-MODEM), Jacques Colombier (FN), Yvon Setze (DLF) et José-Manuel Boudey (Parti Fédéraliste Européen) ont répondu à l'invitation de La Manif Pour Tous et ont partagé leur vision de la famille et leurs projets pour la région Aquitaine - Limousin - Poitou-Charentes. Ils ont multiplié les engagements et propositions devant les familles réunies à l'Athénée Municipal de Bordeaux.

    Alors qu'un nombre grandissant de Français ont l'impression de ne pas être, ou de ne plus être, connectés, représentés par leurs élus, La Manif Pour Tous a contribue à sa façon, et de manière totalement inédite, au débat démocratique afin de renforcer le lien indispensable entre la société civile et les politiques. Toutes les têtes de liste, quelle que soit leur couleur politique, ont été invitées et le public a manifesté un accueil chaleureux à tous ceux qui ont accepté de faire le déplacement. L'absence d'Alain Rousset (PS-PRG) n'est pas passée inaperçue.

    Le succès populaire du meeting à Bordeaux est un signal important envoyé à toutes les têtes de listes qui sont invitées partout en France à répondre aux questions des familles lors des meetings organisés par La Manif Pour Tous et qui sont d'ores et déjà prévus tout au long du mois de novembre :

    • Lyon (02/11),
    • Lille (07/11),
    • Marseille (13/11),
    • Toulouse (20/11)
    • Paris (28/11), Caen, Epinal, Angers...

    Dans une introduction régulièrement interrompue par des applaudissements, Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous a tenu à souligner combien le mouvement social issue de l'opposition à la loi Taubira est concerné par les élections régionales. 

    « La famille est la cellule de base de la société. A ce titre, toute action politique l'impacte et ce, aussi bien au niveau local et national que régional. Malheureusement, nous constatons tous que, jusqu'à présent, les programmes des partis politiques n'incluaient pas la question de la famille, ou si peu... Nous devons donc chercher ensemble, par l'écoute et le dialogue, à obtenir la prise en compte systématique de ces enjeux, dans le bon sens évidemment ». « Nous avons donc, nous, citoyens français, nous électeurs, le devoir d'accompagner et d'aider les politiques, tous les politiques, et notamment celles et ceux qui vont demain présider notre région, à prendre en compte la famille et l'enfant dans toutes leurs décisions et actions. Car il s'agit bien de préparer notre avenir et celui de notre société. Et pour y parvenir avec succès, il faudra de l'audace, du travail, de la ténacité, de l'écoute et des lieux d'échanges et de débat comme nous en avons ce soir. La famille est l'articulation entre la personne et la société. C'est en défendant la famille, qui elle-même donne toute sa place à la personne humaine, que l'on remettra dans une juste perspective tous les domaines de la gestion de la Cité : économie, emploi, éducation, formation, solidarité, logement, sécurité, loisirs, etc. Comme vous le voyez, j'énumère notamment des compétences régionales... d'où notre présence ce soir".

    Chaque candidat a ensuite pu répondre pendant une trentaine de minutes à une série de questions portant sur la vision de la famille et la présentation des propositions majeures de leur programme au service des famille : transports, solidarité, emploi, loisirs, culture...  

    Pour Virginie Calmels, « la famille est une valeur fondamentale, un socle dans notre société. » C'est pourquoi « Il faut encourager les élus qui mettent en place des politiques pour la famille ! » Pour la chef de file LR-UDI-MODEM, « La famille, c'est nos racines, notre éducation ; il est donc dangereux de s'y attaquer. » Reconnaissant que « la famille est présente dans tous les sujets, dans toutes les prérogatives de la région », elle estime qu'il faut « porter un projet pour les enfants, leur éducation. » Développant sa vision de la famille, Virginie Calmels a reconnu que « l'amour d'un père et d'une mère donne de la confiance à un enfant et lui donne la force d'avancer. »  Elle entend donc mettre en place une politique audacieuse en matière d'emplois pour faciliter et accompagner la conciliation entre la vie professionnelle et la vie de famille. « Nous devons remettre sur le devant de la scène l'emploi des jeunes. Une politique de l'apprentissage et de l'orientation doit être mise en place : c'est clé pour les familles. » Toujours sur le plan économique, elle a rejoins les positions de La Manif Pour Tous en dénonçant « le matraquage fiscal des familles : il faut arrêter l'augmentation des impôts et la baisse des allocations familiales. » Interrogée sur la question sensible des subventions, Virginie Calmelssouhaite « flécher les subventions. Il faut de la transparence car nous devons rendre des comptes aux citoyens ». Selon elle, « les associations à aider sont celles qui ont un vrai projet, un rôle social. » La solidarité intergénérationnelle a également été souligné : « Les personnes âgées font aussi partie des familles : il ne faut pas les oublier. Il faut d'ailleurs promouvoir leur maintien à domicile. » Enfin, sans évoquer explicitement la GPA, Virginie Calmels a rappelé que « dans la famille, il ne faut pas oublier la femme. Nous devons les protéger ! » 

    Du côté d'Yvon Setze, tête de liste de DLF (Debout La France), l'accent a été mis sur la souffrance des familles dans la vie quotidienne, conséquence directe de la crise de la famille. « Les familles monoparentales souffrent aujourd'hui. Les mères de familles qui se retrouvent seules avec un enfant sont en grandes difficultés. La famille ne passe plus au premier plan dans notre société ! Il faut redonner du sens et consolider la famille père/mère/enfant » a t-il déclaré. Soulignant son profil de chef d'entreprise, il souhaite que la région « accompagne des enfants de familles défavorisées et les aide à devenir chef d'entreprise. » Yvon Setze a beaucoup insisté sur les enjeux économiques et leurs conséquences sociales : « aider les entreprises, c'est créer de l'emploi pour les familles. Beaucoup de chefs d'entreprises ne se payent pas. Ils n'ont aucun revenu, ni pour eux, ni pour leur famille. Il faut lancer un cri d'alarme ! » s'est-il indigné. Il propose d'organiser des Assises de la Famille où les associations et les citoyens pourront s'exprimer librement et formuler des propositions concrètes. « Si aujourd'hui nous semons, demain nous récolterons ! » a-t-il déclaré en conclusion. 

    Jacques Colombier a commencé par saluer l'action de La Manif Pour Tous et son influence croissante sur les élus et l'opinon : « Quel syndicat ou association peut réunir plus d'un million de personnes dans la rue ? » Pour le candidat tête de liste du FN, « la famille père/mère/enfant est la cellule de base de notre société. » Il a développé sa vision de la famille en soulignant que « l'enfant a besoin de l'altérité sexuelle. » Interrogé sur les questions économiques, il a déploré que « la politique familiale n'était plus un pivot de nos politiques aujourd'hui » avant de proposer de « réduire le train de vie des élus en baissant les indemnités de 10%. » Il estime qu'il faut « revaloriser et indexer les allocations familiales sur le coût de la vie. » C'est pourquoi il entend « redonner du pouvoir d'achat aux familles en réduisant la fiscalité régionale », préférant investir « dans la formation, les lycées et les TER. » Jacques Colombier s'est fait le défenseur de la ruralité expliquant que « les cantines des lycées doivent se fournir chez les agriculteurs de la région. » Sur le plan économique, il a insisté sur l'importance de « la formation professionnelle qui n'est pas en adéquation avec les besoins des entreprises. » Il souhaite que la région puisse « former les mères de familles si elle se sont arrêtées de travailler pendant quelques années. »  

    Candidat du Parti Fédéraliste Européen, José-Manuel Boudey a plaidé pour un renforcement de la solidarité entre les générations, « l'apprentissage pour les jeunes oui, mais avec les seniors : l'intergénérationel est important » déplorant que « nous ne renouons plus avec nos aînés, nos grands-parents. » Reconnaissant que « les familles sont confrontées à de vrais bouleversements », il propose « la création de centres d'écoute pour les parents, démunis parfois devant leurs enfants. » Sur le plan économique, il a souligné, comme tous les candidats présents ce soir, « l'importance des allocations familiales », qui ont pourtant été mises sous conditions de ressources depuis le 1er juillet dernier. « L'aide aux familles est un principe bafoué actuellement » a-il ainsi regretté. Il propose de « remettre les citoyens et les familles au cœur des décisions » en créant notamment « des comités d'attribution des subventions aux associations. » « Il y a un certain espoir car les jeunes sont de plus en plus attirés par le mariage »a néanmoins souligné José-Manuel Boudey. 

    Michel Janva

  • Les Régionales avec LMPT : cela commence aujourd'hui

    Tract-Bordeaux-R-722x1024Ce vendredi 30 octobre, La Manif Pour Tous lance son dispositif spécial "Régionales 2015" avec un premier meeting qui se tient à Bordeaux (RDV à 20h à l'Athénée municipal).

    C'est le premier d'une longue série de meetings qui sont prévus tout au long du mois de novembre à

    D'autres devraient encore être confirmés, notamment dans l'Ouest.

    Voulez-vous connaître la conception de la famille et de l’intérêt supérieur de l’enfant qu’ont les différentes têtes de liste ? Voulez-vous connaître leur projet pour votre région ? Voulez-vous savoir comment, demain, seront accordées les subventions de votre conseil régional ? Est ce que votre région subventionnera des événements pro GPA ou des programmes pro-gender ? Voulez-vous connaître les propositions des différents candidats qui peuvent concerner les familles (transports, loisirs, culture…) ? Alors participez aux meetings de La Manif Pour Tous intitulés "Questions pour un président de région", et parlez en autour de vous ! Plus nous serons nombreux aux meetings, plus les futurs élus prendront en compte ce que nous proclamons : respect de l’humanité homme/femme, du mariage et de la filiation fondés sur le réel, de la famille et du plus faible, l’enfant ! Voici des outils dont il faut user et abuser : 

    • le site web dédié : www.les-regionales.fr sur lequel vous trouverez toutes les informations pratiques, formulaires d'inscription, tracts à télécharger… et, au fur et à mesure, les vidéos de chaque meeting
    • le #QPPR à utiliser sans modération sur Twitter
    • l'event Facebook 
    • le site réalisé par le pôle élus pour encourager les candidats à participer à nos meetings : www.elus-lmpt.fr/regionales/

    Michel Janva