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élections - Page 529

  • Pas de soutien du CNIP aux listes LR-UDI-Modem

    Communiqué de Bruno North, secrétaire Général du CNIP pour les élections régionales :

    C« Malgré la main tendue aux Républicains par le CNIP, ces derniers ont préféré privilégier la présence de candidats du Modem - dont on sait la responsabilité dans la défaite du candidat de la droite en 2012 - et de l'UDI dans des proportions sans rapport avec la réalité de leur poids politique.

    Le CNIP a donc été purement et simplement écarté par Nicolas Sarkozy des listes présentées par le conglomérat LR-UDI-Modem, préférant renforcer le Centre au détriment des valeurs qui tiennent à cœur au CNIP.

    En conséquence, le Bureau Politique du CNIP réuni à l'Assemblée Nationale le 27 octobre 2015 a décidé de ne pas apporter son soutien à ces listes et de ne donner aucune consigne de vote à ses adhérents et sympathisants pour les élections régionales des 6 et 13 décembre prochains, leur laissant ainsi une liberté totale de se déterminer envers ceux qui seront le plus proche de leur sensibilité et de leurs préoccupations quotidiennes".

    Michel Janva

  • Jean-Yves Le Drian : « Cachez ce PS que je ne saurais voir »

    C’est en substance ce que dit l’actuel ministre de la Défense à ses électeurs bretons. Pour avoir une chance d’être élu en Bretagne aux prochaines élections régionales les équipes de campagne de Jean-Yves Le Drian font disparaître les références au parti du matériel de campagne.

    Ami du président, poids lourd du gouvernement fort d’un bilan peu contesté (NDCI : sic!), favori des sondages au second tour: la tête de liste du PS semble pourtant embarrassée par l’étiquette du parti. Sur le matériel de campagne produit par ses équipes, la mention socialiste est des plus discrètes. Aucun poing à la rose, aucun logo de la rue de Solférino, pas même un peu de couleur rose ou de cravate rouge. Ce sera l’écharpe jaune et le fond noir pour le ministre de la Défense. Apprécié localement et bénéficiant d’une implantation historique, Le Drian mise visiblement sur sa stature plus que sur le succès d’image de la majorité, régulièrement donnée au plus bas dans les enquêtes d’opinion. L’un de ses slogans sera d’ailleurs “J’aime Jean-Yves”.

     Lefigaro.fr

    Via http://www.contre-info.com/

  • Si la droite française s’inspirait de la droite polonaise ?

    Les Polonais ont sanctionné la droite libérale et europhile, en votant massivement pour le parti eurosceptique Droit et Justice.

    Dimanche 25 octobre, les Polonais ont sévèrement sanctionné la droite libérale et europhile, au pouvoir depuis huit ans, en votant massivement pour le parti eurosceptique Droit et Justice (PiS) de Jarosław Kaczyński.

    C’est une victoire historique depuis la fin du communisme puisque, avec plus de 38 % des voix, ce parti conservateur catholique obtiendra, seul, la majorité absolue.
 Ce succès sans précédent s’explique par l’usure de la droite centriste au pouvoir. Mais, surtout, par la crise des migrants et la réponse laxiste qu’a choisi d’y apporter l’Union européenne, sous la houlette de Mme Merkel. Les Polonais ont fait savoir, haut et fort, à leurs dirigeants et à Bruxelles qu’ils ne voulaient pas d’une immigration massive, à majorité musulmane, susceptible de déstabiliser leur fragile prospérité et surtout leur culture. En somme, les Polonais ont voté Orbán contre Merkel, préférant l’Europe du Premier ministre hongrois qui défend ses frontières et sa culture.

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  • Régionales : Le Pen, Bertrand et Saintignon ont finalement débattu sur iTélé

    Marine Le Pen (FN), Xavier Bertrand (LR) et Pierre de Saintignon (PS).

    .. Le débat auquel les spectateurs n'avaient pas eu droit jeudi sur France 2 a eu lieu ce mardi soir sur iTélé et Europe1. Une rencontre entre les trois grands candidats à la présidence de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie qui tombait à pic alors que Manuel Valls venait de déclarer qu'il était «hors de question de laisser le Front national gagner une région» lors des élections de décembre, laissant entrevoir un désistement du PS au second tour en cas de triangulaire.

    Jeudi dernier, après un imbroglio autour de son invitation contestée par le PS et LR, Marine Le Pen avait annulé sa venue à «Des Paroles et des Actes», Bertrand et Saintignon s'étant greffés à la dernière minute. L'émission avait été annulée deux heures avant sa diffusion.

    Ce mardi, les joutes verbales sont allées bon train. Sur le fond, voici les principales déclarations des trois rivaux. 

    Emploi local

    En direct de Lille (Nord), entourés de Jean-Pierre Elkabbach (Europe1) et Michaël Darmon (iTélé), les trois concurrents ont abordé le très épineux dossier de l'emploi, dans un bassin ravagé par un taux de chômage de 12,8% au second trimestre contre 10% au niveau national.

    Marine Le Pen : «Patriotisme économique». La conseillère régionale du Nord-Pas-de-Calais a estimé que «la région a un rôle essentiel : maintenir l’emploi local». Marine Le Pen a à nouveau défendu le «patriotisme économique». «Cela consiste à permettre aux entreprises locales de pouvoir accéder aux marchés publics. Il y a la possibilité de le faire, contrairement à ce que disent mes adversaires», assure-t-elle.

    Pierre de Saintignon : «La région est dans sa renaissance». «Vous ne connaissez pas vos dossiers», a rétorqué M. de Saintignon, rappelant que «près de 97% des marchés vont à des entreprises régionales». Le candidat PS, vice-président de la région depuis 17 ans, a assuré être «au cœur de cette question de l'emploi depuis bien longtemps. Agir dans l’économie, c’est s’intéresser aux gens et à leur emploi. La région, qui a vécu des grandes heures industrielles, est aujourd’hui dans sa renaissance. Il est faux de dire que la région est en déclin. Elle crée plus d’emplois qu’elle n’en détruit».

    avier Bertrand promet «60 000 retours à l'emploi en 9 mois». La priorité, pour le maire LR de Saint-Quentin, est de «s’attaquer à ce paradoxe des emplois non pourvus». «Je me suis fixé un objectif : qu’en 9 mois, 60 000 personnes dans la région retrouvent un travail. Je m’engage sur ce sujet et j’y crois dur comme fer». Une proposition qui a ulcéré Pierre de Saintignon : «C’est une farce ou alors vous ne connaissez pas vos dossiers et la région». «Savez-vous combien il y a d'embauches stables ? 200 000 par an dans la région !», a riposté son adversaire socialiste.

    Calais...

    Marine Le Pen : «J'arrêterai toutes les subventions». Alors que près de 6 000 clandestins vivent dans la «jungle» de Calais, la conseillère municipale d'Hénin Beaumont a évoqué «une image dramatique pour la région, donc le tourisme. Les hôteliers remplissent leurs chambres avec des policiers et des CRS. Bien sûr qu’il faut avoir de la compassion pour les migrants, mais moi, je me considère que ce sont sur les Calaisiens qu’il faut se pencher car ils vivent un véritable cauchemar». «Moi, j’arrêterai toutes les subventions d'aide aux migrants car elles contribuent à les inciter à venir», avance-t-elle.

    ierre de Saintignon : «Moi, je parle des gens». «Madame Le Pen parle d’image, moi je parle des gens. Les migrants sont là, avec des difficultés inouïes. J’ai croisé les regards de ses migrants, la peur, la demande de protection», s'est ému le vice-président de la région.

    Xavier Bertrand : «C'est à cause des Anglais». Le maire de Saint-Quentin estime que «le problème que l’on a Calais, c’est à cause des Anglais. Ils doivent prendre une part de ce fardeau. Ils commencent à en prendre conscience. Avec Natacha Bouchard, la maire LR de Calais, on s’est mobilisé. Aujourd’hui, il faut l’armée en renfort des forces de l’ordre», a déploré Xavier Bertrand.

    Front républicain

    Quant à la question d'un éventuel désistement au second tour, Pierre de Saintignon l'a éludée, assurant qu'il ferait tout pour déjouer les derniers sondages, selon lesquels, arrivant nettement en tête au premier tour, Marine Le Pen l'emporterait ensuite largement en cas de triangulaire au second tour. Avec 39% des intentions de vote, la chef de file du FN devancerait alors de 7 points Xavier Bertrand, et de dix points Pierre de Saintignon.

    Pierre de Saintignon : «Cela ne se pose pas comme ça». «Je me bats pour expliquer aux citoyens quels sont les enjeux de ce scrutin. Je leur dis notamment que je suis le seul candidat qui a annoncé clairement qu’il sera là à 100% pour la région. J’espère être devant M. Bertrand. Mon objectif est de rassembler la gauche, avec qui nous avons gouverné la région», projette-t-il.

    Marine Le Pen : «C'est l'UMPS dans toute sa splendeur». Elle précise : «Cela fait des années que je vois l’UMP venir en soutien au PS. A toutes les législatives, ils ont appelé à voter PS ! C’est l’UMPS dans toute sa splendeur. C’est une réalité au niveau national, mais aussi local», a ironisé la député européenne. 

    Xavier Bertrand : «Arrêtez de nous bassiner avec votre ‘UMPS’ !». L'ex-ministre a vivement réagi à l'attaque de Mme Le Pen sur les alliances entre partis : «J’ai de la mémoire. Aux législatives de 2012, vous m’avez mis sur votre liste noire et vous avez appelé à voter socialiste au deuxième tour. Mais j’ai été élu. Alors arrêtez de nous bassiner avec votre système ! Vous êtes le pire de système, son incarnation. Depuis 50 ans, la famille Le Pen vit de l’argent public et spécule sur la misère des gens. Avec Philippot, vous avez fait les poches de votre père pour lui prendre le magot et vous voulez nous donner des leçons ?», a tonné Xavier Bertrand.

    source : Le Parisien :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EuuypEkAZARxadEIpN.shtml

  • Guaino dégaine !

    29/10/2015 – POLITIQUE (NOVOpress)
    Henri Guaino n’avait pas sa langue dans sa poche ce matin dans l’émission « Bourdin Direct » sur BFMTV/RMC. Il a persisté et signé dans sa volonté d’interdire le syndicalisme dans la magistrature et de créer une responsabilité des magistrats. Pire encore, il a affirmé respecter Marion Marechal Le Pen et ne refuserait pas de travailler avec elle ! Vite que la police de la pensée l’arrête !

    Défense des artisans taxis contre la société Uber, volonté de normalisation des relations diplomatiques avec la Russie, Henri Guaino commence son émission assez fort, refusant l’ultralibéralisme et l’alignement atlantiste.
    La meilleure façon pour l’Europe de contribuer à la paix du monde, c’est de parler et d’avoir des relations convenables avec la Russie »

    Mais c’est sur la magistrature que Guaino tape fort. Assumant ses propos de mercredi à l’Assemblée sur les juges « pervers » et « psychopathes », précisant sur le plateau qu’il désigne certains d’entre eux, « aveuglés par l’idéologie ». il ne va pas se faire des copains à gauche, puisque non seulement il veut interdire le syndicalisme dans la magistrature”, par la voie d’un « référendum », mais il souhaite aussi créer une responsabilité des magistrats, ça ne peut pas continuer comme ça. Quand la justice fonctionne mal, c’est la fin de la République.

    Le député « Les Républicains » des Yvelines aggrave son cas, jugeant que si jamais le Front national gagne, il gagne, c’est la démocratie, ou alors il faut l’interdire. Mais vous ne pouvez pas dire à un tiers des électeurs « le parti pour lequel vous votez ne gouvernera jamais ».

    Un démocrate qui serait prêt à laisser le peuple s’exprimer, mais où va-t-on ?

    Enfin, dernier clou dans son cercueil, Guaino a renvoyé l’ascenseur à sa collègue du Vaucluse, qui  disait, dans la même émission l’apprécier. Il a affirmé respecter Marion Maréchal-Le Pen et pourrait même envisager de travailler avec elle « à un rapport »

    excluant toutefois de rentrer dans un gouvernement FN.
    Une précaution oratoire qui sera probablement insuffisante pour lui épargner un procès en bonne et dûe forme de la classe politco-médiatique. Taubira a déjà donné le ton en jugeant hier qu’il était « indigne de sa fonction ». Une façon de souhaiter la levée de son immunité parlementaire pour mieux le livrer à quelque juge du syndicat de la magistrature ?

    http://fr.novopress.info/194354/henri-guaino/

  • Hors des clous républicains le FN?

    C’est une vieux gimmick de la droite chiraquienne, usé jusqu’à la corde,   réutilisé sans vergogne  depuis   par la droite sarkozyste ou juppéiste : voter FN ce serait  ainsi  faire le jeu du PS, quand bien même la  proximité idéologique entre les dirigeants des  deux principaux partis du Système est une évidence, perçue comme telle  par un nombre croissant de Français.  Invitée avant-hier  de l’émission Questions d’info sur LCP, Valérie Pécresse, la tête de liste Les Républicains-UDI-MoDem aux élections régionales en Ile-de-France, a ressorti ses vieilles fiches pour asséner  que le gouvernement s’applique à  «faire monter le FN» pour «zapper l’alternance réelle (sic) que nous (Les Républicains) représentons.» «Des personnes dans les villages ruraux me hurlent leur colère en me disant : vous nous avez abandonnés. On est la France d’à côté, personne ne se soucie de nous» a encore confié la très comdienne Mme Pécresse. Les Français sont réputés avoir «la mémoire courte» mais espère-telle vraiment convaincre les électeurs que ce phénomène d’abandon de la France d’en bas et périphérique trouve sa genèse dans l’élection de M. Hollande en 2012 ? Le maire de Paris, Mme Hidalgo, invitée le même jour de  BFMTV a confirmé de son côté  les menaces de Manuels Valls qui a réaffirmé  qu’il était «hors de question de laisser le Front National gagner une région»,  que «tout devra être fait pour l’empêcher» -voir notre article publié hier.

    «Vous imaginez ce que ça signifie d’avoir le FN aux portes du pouvoir dans les régions, et peut-être au-delà, dans le pays de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme» a déclaré Anne  Hidalgo, ce serait « une mauvaise image pour la France dans le monde », « un message de fermeture d’un pays qui serait en train de se refermer sur lui-même (…). Vous imaginez le signal qu’enverrait la France en mettant le FN aux portes du pouvoir alors que l’exercice des Jeux Olympiques, qui s’inscrivent dans les valeurs universelles et qui sont en résonance avec celles de notre République. Vous croyez vraiment que ce message serait un message d’hospitalité ?»

    Mme Hidalgo, qui  manque  de culture générale ou qui  ment sciemment (l’un n’empêche pas l’autre),  serait  bien inspirée de se pencher sur les motivations et l’idéal  du  baron Pierre de Coubertin lorsqu’il ressuscita les Jeux;  un nationaliste  qui n’était pas vraiment un progressiste à la sauce socialiste…Ce qui lui permettrait au passage de comprendre que le valeurs universelles de l’olympisme  ne sont en rien incompatibles avec le message national qui est porté par le FN.

    Cette parenthèse étant fermée, de «culture» il était encore question dans le décryptage par Jean  Guarriges sur le site atlantico, de l’offensive anti FN du PS. Professeur d’histoire contemporaine à l’université d’Orléans et président du Comité d’histoire parlementaire et politique, M.  Guarrigues, résume atlantico, s’interroge sur cette question centrale : «Peur pour la République ou peur que le FN fasse ses preuves à la tête d’une région ? La nature trouble des pulsions de retour au Front républicain.»

    « Il ne faut pas  oublier que la culture de la gauche française » explique-t-il,  « a été nourrie par une opposition frontale vis à vis de l’extrême droite depuis la fin du XIXème siècle. Ces affrontements ont culminé au moment du Front populaire, qui est né après le 6 février 1934 d’un réflexe de défense antifasciste. Il y a donc une forte culture de la défense républicaine au PS, et cette culture a été spectaculairement réactivée face à Jean-Marie Le Pen lors du deuxième tour des élections présidentielles de 2002. Pour les socialistes, cela apparaît comme une évidence de constituer un barrage des partis modérés contre l’extrême droite. Mais évidemment c’est beaucoup plus difficile de le justifier auprès des électeurs d’aujourd’hui, après la mutation-normalisation du Front National. La ligne de Marine Le Pen et Florian Philippot accorde beaucoup d’importance aux préoccupations sociales, donc elle parle aux électeurs populaires que le PS prétend défendre (…).»

    La « crainte (de M. Valls, NDLR) estime encore Jean Guarrigues,  relève à mon sens davantage de l’ordre du fantasme que d’une réalité politique dans la mesure où le FN a connu une incontestable épuration de ses cadres. Le nouveau FN les a filtré et parfois de manière spectaculaire, y compris avec la mise à l’écart de Jean-Marie Le Pen. Maintenant il demeure tout autant incontestable qu’en dépit de cette épuration, le FN reste marqué par une culture de l’exclusion identitaire qui par bien des aspects peut être considérée comme extérieure au socle des valeurs de l’humanisme républicain. Pour dire les choses simplement, et sans même parler des dérives néo-fascistes ou néo-pétainistes, il y a des relents de fermeture, de racisme, de xénophobie et d’autoritarisme qui ne sont pas compatibles avec la culture républicaine. Mais plus encore que cette crainte plus ou moins fantasmée par la gauche de la culture frontiste, il y a la crainte de voir se diffuser les thématiques d’exclusion du FN par le truchement des réseaux d’élus territoriaux. Laisser se déployer un tel réseau d’élus frontistes porteurs de ces valeurs représente un risque à terme de voir ces valeurs devenir dominantes. C’est le problème de la dynamique acculturatrice du FN, un problème qui se pose de manière plus aiguë aux Républicains de Nicolas Sarkozy (et dont il est en grande partie responsable) car on voit qu’une grande partie des militants sont de plus en plus sensibles aux thèmes d’exclusion identitaire ».

    Dynamique acculturatrice ? Qu’entend M. Garrigues par cette notion  d’ «exclusion identitaire» qui serait en opposition avec la «culture républicaine»,  les «valeurs de l’humanisme républicain», cette creuse formule maçonnique agitée ici ? Beaucoup plus prosaïquement, rappelons de nouveau  que  le FN est un mouvement politique beaucoup  plus pragmatique qu’idéologique, qui constate comme Jacques Bainville  que «les théories politques sont changeantes comme les circonstances qui les déterminent»,  qui prend en considération les problèmes, les menaces qui pèsent  sur notre pays, ici et maintenant, pour y apporter les remèdes qu’il croit nécessaire à sa survie.

    Jean-Marie Le Pen, le rappelait dans la revue Réfléchir & agir il y a six ans, et le propos na pas pris une ride, «l’objectif du FN  est de renforcer la France, de la faire survivre et de lui donner les plus grandes forces possibles, aussi bien institutionnelles que charnelles. Mais le Front National n’est pas idéologue en lui-même. Il a un programme de gouvernement. Sa seule idéologie, c’est le patriotisme. Ce n’est pas une idéologie nouvelle.»

    Il est clair que  fustiger « l’exclusion identitaire» s’inscrit dans cette logique de «déconstruction des romans nationaux» pointé par Denis  Bachelot sur le site polemia. Ladite déconstruction note-t-il, «particulièrement exacerbée en France, a principalement servi à délégitimer le lien fusionnel qu’un peuple entretient avec son histoire et son territoire. Le but recherché est de conduire le sujet collectif à ne plus distinguer le Nous de l’Autre, ne plus faire la différence entre ce qui procède de mon identité et ce qui est extérieur à moi. Le fait que personne ne questionne, dans les univers politiques et médiatiques institutionnels, l’affirmation qu’il faille, absolument, compenser le déclin démographique européen par une immigration de masse est la preuve la plus manifeste d’un désinvestissement affectif total des dirigeants européens à l’égard de leur peuple. L’identification à un destin commun a disparu (…)».

    « Ce que proposent aujourd’hui les responsables européens à leurs peuples est un effacement de leur identité au nom d’une logique économique simpliste et courtermiste qu’ils camouflent sous des vocables désincarnés et pavloviens d’ouverture à l’autre et de diversité ; enrichissantes, forcément !Dans ce contexte, toute référence à un principe identitaire pérenne qui dépasse et transcende les intérêts immédiats et particuliers est une dissidence insupportable à l’achèvement d’un monde plat, nomade et indifférencié, qui sous-tend la vision politique des élites dominantes de la vieille Europe, celles de Bruxelles en tête ».

    Dans ce  contexte de guerre menée (entre autres)  aux  peuples européens, de volonté de certaines officines mondialistes de détricoter les nations,  il est évident que les bouleversements  démographiques, la politique de substitution de population  en cours, menée délibérément ou acceptée par impuissance ou résignation par les dirigeants de la Caste au pouvoir,  est un défi majeur, crucial pour notre avenir en tant que pays   libre et  souverain.

    Bref, note Bruno Gollnisch, il faut opérer un  singulier renversement conceptuel pour  estimer que le projet patriotique porté par le FN  est en rupture avec l’essence même de ce qu’est la France…à moins d’avouer que les valeurs qui sont le socle de  leur conception de la   république (hors sol)  sont en contradiction avec le  génie français et  la définition même d’une république FRANÇAISE.  Les attaques hystériques de la gauche et d’une certaine droite contre  les sains et légitimes  principes de priorité, de préférence, de protection nationales en disent long sur la nature de leurs auteurs.  Et démontre aussi qu’épuration ou pas, le FN restera largement infréquentable, l’ennemi à abattre  pour la Caste politico-médiatique tant qu’il ne renoncera  pas à «épurer», mettre à bas  la colonne vertébrale de son programme, à savoir  la défense résolue, complète et cohérente  de la souveraineté et de l’identité du peuple français, l’une n’allant pas sans l’autre.

    http://gollnisch.com/2015/10/30/hors-des-clous-republicains-le-fn/

  • L’extrême gauche tente d’interrompre Marine Le Pen à Besançon

    Intervention ratée de l’extrême gauche à Besançon.

    http://www.medias-presse.info/lextreme-gauche-tente-dinterrompre-marine-le-pen-a-besancon/42109

  • Quand Malek Boutih renvoie le PS à ses responsabilités

    Malek Boutih pointe-t-il ostensiblement son esprit et sa capacité d'analyse sur ce que la gauche dogmatique refuse de prendre en compte ?

    Il est député PS de l’Essonne.

    Il est intelligent, a du talent et a toujours eu du mal avec les structures partisanes. C’est la raison pour laquelle les médias le sollicitent beaucoup mais que les socialistes tremblent quand il répond – rarement – aux invitations. Entre sa liberté et la discipline, il choisit trop souvent, à l’encontre des adeptes de l’orthodoxie, la première.

    Mais quelle étrange mouche l’a piqué quand il a déclaré, lors d’un débat avec Alain Finkielkraut, que « c’était joué, qu’il ne voyait pas comment le FN pourrait ne pas gagner en 2017 » (BFM TV) ?

    Il est sûr que sa parole a été réfléchie et maîtrisée et que, de sa part, à l’évidence il y a un dessein politique derrière ce pessimisme vigoureusement explicite.

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  • Régionales : le PS n’écarte plus l’idée d’un front républicain au second tour face au FN

    À moins de six semaines du premier tour des élections régionales des 6 et 13 décembre, la question de l’entre-deux tours continue à agiter la majorité socialiste. Aider la droite ou favoriser le Front national (FN) ? Le dilemme auquel risque d’être confronté par endroits le Parti socialiste (PS) embarrasse au plus haut point ses dirigeants.

    Que devra-t-il faire à l’issue du premier tour, dans les régions que l’extrême droite serait en mesure d’emporter et où la gauche, tout en pouvant se maintenir, aurait perdu toute chance de victoire ? Maintenir sa liste au risque de favoriser le FN, la retirer et renoncer au conseil régional pour six ans, fusionner avec Les Républicains (LR) ?

    Alors que les sondages favorables au FN se succèdent, notamment en Nord-Pas-de-Calais-Picardie et en Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Manuel Valls a évoqué implicitement, mardi 27 octobre, la possibilité d’un front républicain pour faire barrage aux candidats du parti dirigé par Marine Le Pen. « Il est hors de question de laisser le Front national gagner une région. Tout devra être fait pour l’empêcher. Je vous donne rendez-vous le soir du premier tour », a déclaré le premier ministre, invité du Bondy Blog. Mais M. Valls a également affirmé qu’il allait s’engager dans la campagne car, « avant le second tour, il y a un premier tour ».

    Inflexion des discours

    Pas question, donc, de donner dès à présent une quelconque consigne ou de déterminer quelle sera l’attitude du PS dans le cadre de triangulaires au second tour des élections régionales si le Front national peut l’emporter. « La première des choses à faire, c’est de faire campagne, rappelle l’entourage du premier ministre. On ne peut pas s’arrêter à une photographie sondagière. »

    Mais l’expression « tout devra être fait » employée par M. Valls fait ressurgir l’hypothèse que les listes PS pourraient se retirer si elles arrivaient en troisième position et que le FN est en passe de l’emporter. Depuis quelques jours, les dirigeants socialistes avaient pourtant fermement écarté ce scénario. « Cela fait des mois qu’on est dans une tentative de disqualification du Parti socialiste », avait ainsi protesté Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du parti, lundi 26 octobre sur i-Télé.

    Mercredi 28 octobre, ce dernier a pourtant lui aussi infléchi son discours. « Je n’exclus rien, mais ma pensée première est pour gagner le premier tour », a-t-il déclaré sur Europe 1.

    Pas de retrait envisagé pour Les républicains

    Un bureau national extraordinaire du Parti socialiste doit se tenir le soir du premier tour et M. Cambadélis a indiqué que les décisions seraient prises à ce moment-là.

    Du côté du parti Les Républicains, les responsables écartent l’idée d’un retrait d’une de leur liste arrivée en troisième position. Mais ils ne préfèrent pas non plus se prononcer pour une possible fusion des listes avec le PS, ce qui donnerait des arguments à Marine Le Pen, toujours prompte à dénoncer un soi-disant « système UMPS ».

    « Quoi que fasse le Parti socialiste, ce n’est pas notre problème (…) En aucun cas nos candidats ne prendront langue avec le PS », avait ainsi expliqué le porte-parole LR, Sébastien Huyghe.

    Patrick Roger et Matthieu Goar

    source : Le Monde ::  lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuuypuFAlEbluZwBFV.shtml