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élections - Page 533

  • Complices contre Marine Le Pen

    Il ne suffit pas de changer le nom du parti pour échapper au sigle accusateur UMP-PS ! L’important, c’est la réalité qu’il recouvre, cette complicité ancienne et objective entre le PS et l’UMP. Le ciment idéologique de ce compagnonnage c’est l’Europe, ils ont la même en indivision, ont dit oui ensemble à tous les traités qui ont aliéné l’indépendance française. Mardi à Strasbourg, ç’aurait pu être Nicolas Sarkozy qui figurât aux côtés d’Angela Merkel au lieu de Hollande, nul ne se serait aperçu de la différence.

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    On comprend mieux que les sarkozystes, mais pas eux seulement, se soient spontanément rangés derrière François Hollande interpellé par Marine. Éric Woerth en a eu mal pour le président : « J’avais honte pour Madame Le Pen quand elle s’adressait au président de la République française devant tous les députés européens et devant la chancelière allemande, pour essayer de rabaisser d’une certaine façon la France. Et à ce moment-là, oui, j’aurais probablement applaudi François Hollande. » Il aurait applaudi quoi ? L’éructation colérique qui a servi de réponse à l’intervention argumentée de Marine Le Pen ? Même son de cloche chez Fillon qui juge « inqualifiable » pour une élue de la nation française « de s’adresser au président de la République française dans ces conditions. C’est une honte pour le pays et je trouve qu’elle se déshonore ». Quant à l’UDI, Jean-Christophe Lagarde, qui ne peut exister médiatiquement que dans l’outrance, il dénonce « l’anti-France » qui ne serait pas incarnée par Hollande bradant la souveraineté de notre pays, mais par Marine Le Pen qui la défend. Et la même antienne sur « l’humiliation » : « Quand on se prétend patriote, on n’humilie pas celui qui représente la France, on n’abaisse pas la France. »

    Oui, c’est vrai, le chef de l’État a été humilié et la France avec lui, mais pas par Marine Le Pen, par l’intéressé lui-même quand on l’a surpris au petit matin, dissimulé sous un casque, enfourchant un scooter après avoir passé la nuit avec sa dernière maîtresse en date. Le cliché a fait le tour du monde, les capitales étrangères se gaussant de ce héros de vaudeville qu’est devenu celui qui « représente la France », en en faisant la risée de la presse internationale. Oui, il a été humilié, et avec lui notre pays, mais pas par la présidente du Front national, mais par une autre de ses concubines, Valérie Trierweiler, qui a révélé dans un ouvrage traduit en douze langues l’odieux personnage qu’il est, sa duplicité, son goût du mensonge, sa muflerie, son insensibilité minérale, son mépris des pauvres qu’il appelle les « sans dents ».

    C’est précisément de ces derniers que Marine Le Pen a porté la parole haut et fort à Strasbourg. Elle a parlé au nom des humiliés et des oubliés, broyés par une politique européenne qui les appauvrit chaque jour davantage, préférant réserver sa générosité aux « réfugiés » venus d’ailleurs. Ce sont ceux-là que François Hollande a stigmatisés dans ses imprécations contre le « populisme », si proche de « populace ». C’est de cela aussi que les sarkozystes et assimilés se sont rendus solidaires. Les électeurs s’en souviendront.

    Guy Rouvrais

    http://fr.novopress.info/

  • 7% pour le parti anti-immigration en Allemagne

    A propos des « réfugiés », une chronique de Dpa – kekn (Knitter Scheidt).

    ♦ S’il y avait dimanche une élection au Bundestag, l’AfD (*) franchirait allégrement la barre des 5%. Avec son positionnement hostile aux réfugiés, le parti marque des points. Un politicien de l’Union [CDU/CSU] contribue [involontairement] à cette poussée.

    Hambourg – Le parti de droite populiste AfD progresse de manière significative dans les enquêtes d’opinion. Dans l’actuelle « Wahltrend » [tendance électorale ; sondage hebdomadaire] de l’institut de sondage Forsa pour le magazine Stern et RTL, le parti grimpe à 7% avec son positionnement hostile aux réfugiés, soit deux points de pourcentage de plus que la semaine précédente.

    Les parties de l’Union CDU/CSU perdent un point à 39% – environ 2,5% de moins qu’à l’élection générale il y a deux ans. Les Verts et Die Linke cèdent également un point dans cette enquête et tombent tous les deux à 9%. Le SPD gagne un point, à 25%, tandis que le FDP reste encore enlisé à 5%. Les autres petits partis représentent ensemble 6%.

    Ce qui augmente massivement, c’est aussi la proportion de non-votants et d’indécis : avec près de 33%, cette proportion est beaucoup plus grande qu’à l’élection générale de 2013, où seuls 28,5% de l’électorat s’étaient abstenus.

    L’AfD connaît sa plus forte adhésion en Allemagne de l’Est. Ici, elle obtiendrait 12%, tandis que la CDU, avec 3,5 points de pourcentage en moins dans les nouveaux Länder, perd plus de deux fois plus que dans l’ex-Allemagne de l’Ouest (-1,6%).

    Plus grandes encore sont les pertes accusées par la CSU, qui cède 5,3 points de pourcentage. Le patron de Forsa, Manfred Güllner, propose l’explication suivante : « Les attaques du premier ministre Horst Seehofer contre la chancelière ont, dans une large mesure, poussé les électeurs les plus à droite de la CSU vers l’AfD ».

    En référence à la situation des réfugiés en Bavière, Seehofer vient de déclarer, contrairement aux assurances de Merkel : « Plus, ce n’est plus possible ».

    Cependant, Seehofer ne se nuit visiblement pas seulement à lui-même, avec son attitude rebelle, mais il nuit également à la tête du parti frère : à la question de savoir quel serait le chancelier favori des Allemands si l’hôte de la chancellerie pouvait être élu directement, Angela Merkel perd deux points par rapport à la semaine dernière, à 47%.

    Elle doit cette plus faible valeur de l’année avant tout au défaut de soutien de la part des partisans de la CSU : seulement 63% des chrétiens-sociaux choisiraient Merkel comme chancelière.

    Dpa – kekn (Knitter Scheidt) 7/10/2015

    Sources : Handelsblatt (7/10/2015) et Frankfurter Allgemeine/ Flüchtlingskrise

    Traduction : F.S.

    Note : pour les lecteurs qui ne seraient pas au fait de la politique allemande, voici une légende leur permettant d’identifier les formations postulant des sièges au Bundestag. (source : Wikipédia).

    –AfD : Alternative pour l’Allemagne ( Alternative für Deutschland, initiales AfD) est un parti politique eurosceptique allemand, créé le 6 février 2013 et lancé officiellement le 14 avril suivant à Berlin.

    –CDU/CSU : Le groupe CDU/CSU au Bundestag (CDU/CSU-Fraktion im Deutschen Bundestag ou CDU/CSU-Bundestagsfraktion) est le groupe parlementaire commun formé au Bundestag par les parlementaires membres de l’Union chrétienne-démocrate d’Allemagne (CDU), présente dans tous les Länder sauf en Bavière, et de l’Union chrétienne-sociale en Bavière (CSU), présente en Bavière seulement.

    –Die Linke (La Gauche) : parti politique allemand, né de la fusion le 16 juin 2007 du Parti du socialisme démocratique (PDS, ex-SED qui fut le parti officiel de la RDA) et de l’Alternative électorale travail et justice sociale (WASG).

    –SPD : Le Parti social-démocrate d’Allemagne (Sozialdemokratische Partei Deutschlands, SPD), qui a été fondé en 1875 (sous le nom de SAP, renommé SPD en 1890), est le plus vieux parti politique d’Allemagne

    –FDP : Le Parti libéral-démocrate (Freie Demokratische Partei, FDP) est un parti politique libéral allemand créé en 1948. Il défend des politiques combinant la défense des libertés fondamentales et du libre-échange avec certains éléments de l’État-providence allemand. Aujourd’hui, il n’est plus représenté au Bundestag à la suite de la perte de tous ses sièges lors des dernières élections fédérales.

    http://www.polemia.com/7-pour-le-parti-anti-immigration-en-allemagne/

  • La grande peur des bien-pensants : le peuple souverain

    Le duo Merkel-Hollande a été particulièrement éreinté, lors de son passage mardi dans l’hémicycle du parlement européen de Strasbourg, par les réponses des députés patriotes et souverainistes à leurs discours, notamment ceux de Marine Le Pen et Bruno Gollnisch. En Allemagne même, la chancelière allemande subit une perte significative de sa cote de  popularité générée par l’afflux des immigrés. Selon les résultats du sondage d’Infratest Dimap rendus publics jeudi dernier, elle est  passée de 75% en avril   à 54%. Les largesses de Mme Merkel devraient conduire l’Allemagne à accueillir cette année, selon des estimations revues à la hausse,  environ un million et demi de demandeurs d’asile, idem en 2016…dans l’attente du regroupement familial qui fera gonfler mécaniquement la vague. Selon cette même enquête d’Infratest Dimap et par rapport à la même étude réalisée en septembre, ce sont 13% de plus d’Allemands qui expriment leur inquiétude devant cette arrivée massive de réfugiés que le ministre de l’Intérieur Thomas de Maizière qualifie comme des gens «(ne se comportant) pas du tout comme des gens dans le besoin». Selon des chiffres qui circulent actuellement dans les médias allemands, rapportait une dépêche du site russe Sputnik, «un réfugié sur trois est un faux Syrien» outre-Rhin et «les économistes ont évalué les dépenses approximatives des contribuables allemands pour les migrants à environ 11 milliards d’euros.»

     

    Plus largement,  c’est toute la Mitteleuropa qui se cabre devant cette folle xénomanie d’Angela Merkel avec la multiplication ces dernières semaines dans de nombreuses villes des manifestations contre l’immigration. En Autriche même, nos amis du FPÖ  ont obtenu il y a quelques jours plus de 30% des voix aux élections régionales de Haute-Autriche, multipliant leur score par deux. En Allemagne même, dans le land de Bavière, le premier sur le plan économique, le président du CSU bavarois, Horst Seehofer, formation alliée du CDU de Mme Merkel,  a dénoncé  cette politique d’invasion migratoire en présence du chef de l’Etat hongrois,  Viktor Orban. M. Seehofer a menacé de fermer les frontières de son land en cas de poursuite de cette invasion…. Un véritable coup de tonnerre, même si cette information, n’a pas été relayée dans nos « grands » médias.

    En France, les élections régionales apporteront, selon toute hypothèse, la confirmation dans les urnes de l’attachement des Français à une France française, libre et souveraine. Ce qui ne manque pas de déclencher la fébrilité des adversaires du FN qui, pour faire trembler dans les chaumières –mais quel aveu d’impuissance !- franchissent allégrement le point Godwin.

    Mercredi matin, sur Europe 1, invité de Jean-Pierre Elkabbach, le candidat de l’alliance LR-UDI-Modem en PACA, Christian Estrosi, a déclaré que l « le Front National était une entreprise de recyclage de nazillons locaux dans sa région »…recyclant pour sa part sans grande imagination les vieux fantasmes de l’extrême gauche et du PS. Plus c’est gros plus ça passe ? On peut aussi se le demander à l’écoute hier du chef de l’Etat en déplacement au site-mémorial du Camp des Milles (Bouches-du-Rhône), en présence de Najat Vallaud-Belkacem et de Christiane Taubira.

    Dans la foulée de son discours prononcé à Strasbourg, focalisé sur la dénonciation des nationaux et souverainistes, François Hollande a évoqué « les peurs et ceux qui utilisent les angoisses pour diviser, séparer et parfois détester, pour créer la suspicion, la défiance et conduire à l’impossibilité de vivre ensemble (…). Nous avons le devoir de refuser certains mots qui sont prononcés et dénoncer les effets de ces mots qui traduisent les divisions, les amalgames, le ressentiment, les discriminations ». La critique, note Bruno Gollnisch, pourrait être attribuée plus légitimement à certaines personnalités de sa famille politique, à commencer par Manuel Valls…

    Face aux «tentations, aux comportements, aux mots et aux actes ici, ailleurs et partout, nous devons enseigner et transmettre toute l’histoire avec exactitude face aux faussaires et face au négationnisme» a-t-il encore annoncé, précisant la mise sur le marché « d’ici la fin de l’année » d’ un énième texte pour faire de « toute inspiration raciste ou antisémite une circonstance aggravante pour une infraction ». Ce n’était pas déjà le cas ?! De qui se moque-t-on ? Des Français assurément.

    Le terrorisme idéologique, judiciaire, sémantique de la  gauche euromondialiste et/ou immigrationniste est de plus en pesant, insupportable pour nos compatriotes. Français qui sont dénoncés comme des déviants, des égoïstes, des xénophobes au simple motif qu’ils veulent rester maitres chez eux et transmettre un héritage.

    Dans son dernier éditorial du bimensuel de l’AF, François Marcilhac cite Natacha Polony qui, dans Le Figaro, en date du 25 septembre, expliquait « pourquoi Libé  ou Le Monde s’en prennent avec une telle violence à des intellectuels pourtant de gauche qui constatent le retour du refoulé («le retour des logiques nationales », NDLR) et en prennent acte, sans nécessairement s’en réjouir. Le crime de Michel Onfray, de Jacques Sapir ou de quelques autres intellectuels cloués au pilori porte un nom : le souverainisme. »

    « Le vrai crime de Michel Onfray, de Jacques Sapir ou encore Christophe Guilluy se penchant sur la  France périphérique poursuit F. Marcilhac, est précisément de s’apercevoir, contre leur propre tradition idéologique, à la faveur, notamment, mais pas uniquement, d’une réalité migratoire qu’ils se mettent à interroger , que derrière un peuple souverain conceptuel, hors-sol, existe un peuple de chair, qui s’interroge, qui souffre, voire qui refuse sa disparition programmée ». Un peuple qui pour reprendre le contrôle de son destin, doit utiliser impérativement une arme (encore) autorisée : le bulletin de vote.

    http://gollnisch.com/2015/10/09/la-grande-peur-des-bien-pensants-le-peuple-souverain/

  • Nicolas Sarkozy rentre bredouille de sa pêche aux adhésions

    Nicolas Sarkozy est victime du flou artistique qu’il a lui-même entretenu et continue d’entretenir autour de sa ligne politique.

    On ne se bouscule pas au portillon pour adhérer aux « Les Républicains ». Le nom, d’abord. Comment faire ? Que dire ? Je suis militant de « Les Républicains » ? La maladresse lexicale vous catalogue immédiatement attardé, benêt, simplet du village. Ça ne colle pas. Alors « je suis militant républicain ». Ce à quoi l’assistance répond : « Mais tout le monde, mon vieux ! Trouvez autre chose ! » Bon. Les adhésions baissent. La faute à qui ?

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  • La Manif Pour Tous s’invite à Bordeaux pour les régionales

    LMPT annonce l’organisation d’une série de meetings dans les capitales des nouvelles régions. D’un format totalement inédit, ces réunions publiques donneront la parole à toutes les têtes de liste aux élections régionales. Les premiers rendez-vous sont d’ores et déjà confirmés :

    • le 30 octobre à Bordeaux,
    • le 2 novembre à Lyon
    • le 28 novembre à Paris.

    "Questions pour un président de région", c'est l’intitulé de cette série de meetings dont le principe est simple : inviter les têtes de listes à venir répondre à une série de questions sur leur projet pour la région, la place des familles, l'éducation, la solidarité, la justice, la vie quotidienne...

    Ces échanges permettront également d'évoquer avec les candidats à la présidence de la région leur vision de la politique, leurs valeurs, leurs engagements.

    Tous les candidats, têtes de liste aux régionales, sont invités. Ils seront interrogés chacun à tour de rôle et ne se croiseront pas. Des intermèdes entre chaque candidat seront assurés par des experts et des représentants de La Manif Pour Tous.

    Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous, explique :

    "L’objectif est simple : permettre aux électeurs de se faire une opinion sur les candidats, leurs programmes et leurs visions de la famille et de la société. La famille est la matrice de la société. La famille assure le lien entre l’individu et la société. Dans les périodes de crise et de troubles multiples que nous connaissons, il est essentiel d’apporter des réponses construites avec et pour les familles".

    1er rendez-vous le 30 octobre à Bordeaux à 20h à l’Athénée Municipal (place Saint Chrisoly) 5 candidats têtes de listes ont déjà confirmé leur participation :

    • Virginie Calmels (LR),
    • Yvon Setze (DLF),
    • Jacques Colombier (FN),
    • José-Manuel Boudey (PFE),
    • William Douet (UPR).

    Attente des réponses d’Alain Rousset (PS-PRG), de François Coutant (EELV), d’Olivier Dartigolles (PCF), de Jean Daniel (FDE) et de Guillaume Perchet (LO).

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    Michel Janva

  • Régionales de décembre 2015: que faut-il penser des sondages?

    L’institut de sondage Odoxa a publié récemment une enquête sur les intentions de vote en Ile-de-France, comme s’appelle encore la région, malgré le souhait du PS d’effacer le mot « France ». Rappelons que les régionales auront lieu dans toute la France en décembre 2015, les dimanches 6 et 13, ce qu’un bon nombre d’électeurs semblent ignorer.

    Les résultats affichés par le sondage sont un peu étranges, à notre avis. Et c’est ce qu’il faut commenter, pour essayer de comprendre pourquoi.

    Les candidats et listes les plus intéressants à suivre sont les suivantes :

    – PS avec Claude Bartolone,

    – UMP-Les Républicains (UMP-LR) avec Valérie Pécresse,

    – Debout La France (DLF) avec Nicolas Dupont-Aignan,

    – FN-RBM avec Wallerand de Saint Just.

    Les résultats bruts au 1er tour

    L’ordre d’arrivée au 1er tour serait le suivant : UMP-LR en tête avec 34%, distancé le PS à 24%, puis à peu de distance le FN à 20% et derrière DLF à 7%. Un autre sondage IFOP pour le JDD donne des résultats similaires.

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  • Europe : Marine Le Pen a des choses à dire !

    Marine Le Pen compte bien profiter de son temps de parole demain au parlement de Strasbourg pour attaquer la politique européenne que Merkel et Hollande viendront défendre devant les eurodéputés.

    Alors que l’Union Européenne est de plus en plus contestée, que le fameux couple franco-allemand et sa politique migratoire irresponsable fait grincer de plus en plus de dents, Merkel et Hollande vont s’exprimer demain devant le parlement européen pour tenter de resserrer les boulons et lancer l’idée d’une réforme de l’Union économique et monétaire. Le tout annoncé en grande pompe par Martin Schulz, le président du Parlement européen, évoquant une « visite historique dans une période historiquement difficile ».

    Une occasion en or pour Marine Le Pen, qui en tant que tête de liste du groupe « Europe des nations et des libertés » aura droit à 2 minutes 30 de parole. 2 minutes 30. C’est peu et beaucoup à la fois pour quelqu’un dont le temps de parole habituel est d’une minute. Elle estime que ce sera largement suffisant pour faire passer le message.
    « Je compte leur dire ce que je pense de leur politique et le ton sera dur parce que je crois que leur responsabilité est lourde »,
    a annoncé au Figaro la présidente de Front National, ajoutant qu’elle porte la parole de millions d’Européens en désaccord avec cette politique.
    Si vous souhaitez écouter les interventions de cette journée, rendez-vous ici demain de 15 h à 17h.

    http://fr.novopress.info/193281/europe-marine-le-pen-a-des-choses-a-dire/

  • La droitisation : une lame de fond de la société

    Extrait de l'éditorial de l'Action Française 2000 :

    Une_2917"[...] Le vrai crime de Michel Onfray, de Jacques Sapir ou encore de Christophe Guilluy se penchant sur la France périphérique, est précisément de commencer à s’apercevoir, contre leur propre tradition idéologique, à la faveur, notamment, mais pas uniquement, d’une réalité migratoire qu’ils se mettent à interroger, que derrière un peuple souverain conceptuel, hors-sol, existe un peuple de chair, qui s’interroge, qui souffre, voire qui refuse sa disparition programmée. Et qui le traduit dans les urnes. D’autant que, contredisant les fausses niaiseries cosmopolites et renforçant la problématique liée à l’identité française, « l’ attitude des migrants est d’autant plus troublante que ceux-ci semblent refuser l’intégration, et même manifester un certain mépris pour la population autochtone », remarque Vincent Tournier, politologue, dans Le Figaro du 24 septembre, commentant un récent sondage (Elabe pour Atlantico) selon lequel 35 % des dix-huit - vingt-quatre ans se positionnent à droite et 17 % seulement à gauche. En 2012, les jeunes s’étaient surtout portés sur François Hollande, qui, durant sa campagne, avait fait de la jeunesse la « priorité » numéro un de son quinquennat. Il est vrai que, une fois président, il en a été de son amitié pour la jeunesse comme de son inimitié pour la finance : trois ans après son élection, la finance est toujours au pouvoir et la jeunesse toujours au chômage. « Dans le même temps, les crispations sont très fortes au sujet de la place de l’ islam en France et ce n’ est pas sans conséquences sur l’ attachement aux racines ou à l’ héritage judéo-chrétien de la France, davantage revendiqué qu’il y a quelques années », commente pour sa part le politologue Yves-Marie Cann (Atlantico, 23 septembre). Et ce au moment où d’autres intellectuels de l’établissement, comme Pierre Manent, dénoncent l’inanité de la laïcité et des valeurs républicaines pour répondre au défi existentiel auquel nous sommes confrontés.

    Une lame de fond de la société

    Ainsi, cette droitisation de la France, voire cette droitisation de la droite, qui touche principalement la jeunesse, doit être analysée comme une lame de fond de la société, destinée à renverser les réflexes pavloviens que l’élite politique, intellectuelle et médiatique croyait définitivement ancrés chez les Français, notamment chez les jeunes qu’on avait pensés, par paresse intellectuelle, surtout depuis 1968, nécessairement de gauche et béatement “ouverts sur le monde” et à toutes les révolutions sociétales – ce qu’a contredit la jeunesse de La Manif pour tous. Parmi les politiciens, Sarkozy a été le premier à le comprendre, mais également à trahir l’espérance d’ un changement non seulement de discours mais aussi de politique. Car la “droite” n’a plus à offrir que des décennies de trahison morale et intellectuelle au profit d’une gauche conquérante qui l’avait à ses propres yeux ringardisée. À nous de révéler la contre-révolution spontanée que le mot maladroit de “droitisation” révèle derrière son masque politicien. Et de la répandre dans toutes les sphères de la société."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Régionales : le FN met sous pression gauche et droite

    A deux mois du scrutin, la défaite de la gauche s’annonce sévère. La droite pourrait voir sa victoire limitée par la poussée du Front national.

    A deux mois pile du premier tour des élections régionales, le 6 décembre prochain, la gauche s’apprête à essuyer une défaite, à l’image de celles subies aux municipales de 2014 puis aux départementales du printemps dernier. Pour une majorité en place, la perte des scrutins intermédiaires est un scénario classique. Mais le PS craint une déroute à la hauteur de celle connue par la droite en 2010, quand la gauche s’était retrouvée à la tête de 21 régions sur 22, seule l’Alsace échappant à la vague rose. La gauche est bien partie pour garder trois des treize nouvelles grandes régions (Bretagne, Aquitaine-Limousin-Poitou Charentes et Languedoc-Rousillon-Midi-Pyrénées). Ses espoirs dans trois autres – Ile-de-France, Nord-Pas-de-Calais-Picardie et Paca – se heurtent pour l’instant à la réalité des sondages, qui la donnent perdante.

    Appels à l’unité

    Dans l’attente d’une campagne qui n’a pas encore vraiment commencé, Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du PS, multiplie les appels à l’unité, avec un référendum à la clef , et agite le chiffon rouge du FN. En vain, pour l’instant. Le défi pour la majorité semble immense, voire infranchissable : réussir à mobiliser ses électeurs sur ses bilans dans les régions, en faisant oublier les mauvais résultats du gouvernement au niveau national. «  On nage à contre-courant sur les thématiques régionales et notre bilan car les électeurs n’identifient pas vraiment le rôle du conseil régional  », déplore une tête de liste socialiste.

    Pour autant, le désamour dont fait l’objet la gauche ne semble pas garantir à la droite une victoire totale. Notamment, du fait de la poussée du FN. «  L a dynamique dont bénéficie le Front national s’observe clairement depuis les européennes et les départementales, selon Yves-Marie Cann, directeur des études pour l’Institut de sondages Elabe. Le FN serait en mesure de se maintenir au second tour dans pratiquement toutes les régions.  »

    Cette dynamique, que n’a pas entamée le conflit entre la présidente du parti, Marine Le Pen, et son père Jean-Marie, pourrait coûter­ cher à la droite de deux manières. D’un côté, elle pourrait perdre plusieurs régions poten­tiellement gagnables au profit du parti d’extrême droite. C’est principalement le cas pour le Nord-Pas-de-Calais-Picardie, où Marine Le Pen est candidate face à Xavier Bertrand, et Paca, où sa nièce, Marion Maréchal-Le Pen, est face à Christian Estrosi. «  Aujourd’hui, il y a aussi un questionnement sur la grande région de l’Est, suite à l’affaire Morano  », s’inquiète un haut responsable des Républicains. La prise d’une seule région par le FN éclipserait la victoire annoncée de la droite.

    Un passage sur le fil

    D’un autre côté, la forte poussée du FN, là où il a peu de chances de l’emporter, peut permettre à la gauche de passer sur le fil. En Ile-de-France, le candidat du Front, Wallerand de Saint-Just, est désormais crédité de 20 % des voix selon un sondage Odoxa pour « Le Parisien » et BFMTV publié dimanche. C’est 10 points de plus que le score obtenu en 2010 par le FN dans la région capitale. Et Valérie Pécresse ne devance Claude Bartolone que de 3 points au second tour dans cette enquête.

    Une certitude : l’automaticité du front républicain pour battre le FN appartient au passé. La droite a adopté la stratégie du « ni-ni » depuis plusieurs années. Dans certaines régions, Nord-Pas-de-Calais Picardie et Paca en tête, la gauche ne se voit pas appeler à voter pour Les Républicains, qu’elle accuse de mener une campagne sur les thèmes de l’extrême droite. Malgré les appels de Manuel Valls à tout faire pour battre le FN, le sujet est brûlant à gauche, et se réglera au cas par cas. Dans la douleur.

    Gabriel Nedelec et Gregoire Poussielgue

    source : Les Echos ::llien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuuuEkkZAAKkJBnznW.shtml

  • Maintenant, le Front national cible les élites

    Le parti de Marine Le Pen, qui a déjà conquis des catégories populaires, cherche à élargir sa base en pénétrant les milieux patronaux, enseignants ou culturels.

    Elle se présente toujours en défenseuse des oubliés. Mais depuis quelques mois, ouvriers, chômeurs et autres déclassés ne sont plus les seules priorités de Marine Le Pen.

    Loin du cœur de son électorat, la présidente du Front national se lance désormais à la conquête des élites ! Un symbole résume à lui seul cette offensive nouvelle : cette soirée d'avril dernier où — première — la candidate à l'Elysée a foulé en robe de soirée le tapis rouge du gala annuel du « Time Magazine », à la faveur de son apparition dans le classement des « 100 personnalités les plus influentes au monde ».

    En France, ce virage très stratégique trouve à chaque instant son illustration. Comme la semaine dernière avec cette main tendue — via une tribune — aux « intellectuels de gauche » comme de droite, pour « envisager ce qu'il est possible de construire ensemble ». Publié sur le site du FN, le texte vise ceux qui, de Jean-François Kahn à Alain Finkielkraut, ont prévu d'aller soutenir Michel Onfray à la Mutualité le 20 octobre : le philosophe est accusé de servir de marchepied aux idées défendues par la leadeuse frontiste...

    Une nuée de collectifs

    En tout cas, la démarche a de quoi dérouter, venant d'un parti qui s'en est toujours pris au corporatisme des élites et s'est toujours glorifié d'être antisystème. « Notre combat est contre les pseudo-élites qui ne sont pas au service du peuple et qui ont complètement cornaqué le pays », confie Marine Le Pen.

    Surtout, celle qui rêve de conquérir le pouvoir — contrairement à son père — veut se donner les moyens d'y parvenir. D'où la création, ces derniers mois, d'une nuée de collectifs destinés à élargir sa base électorale auprès de publics a priori hostiles : enseignants, patrons, artistes, étudiants de grandes écoles... Un symbole, dont elle s'est aussitôt réjouie sur Twitter : jeudi, après plus de vingt ans d'absence, le FN a été reconnu comme association à Sciences-po, un des établissements les plus emblématiques de l'élite française.

    « Ma candidature à la présidentielle ne sera pas dans une logique partisane. Elle s'inscrira dans ma volonté de retrouver tous les patriotes. Qu'ils soient de droite, de gauche... » assène la présidente du Front. « Toutes ces évolutions sont la démonstration que nous sommes plus que jamais aux portes du pouvoir », jubile celle qui, par ailleurs, se vante d'avoir également l'oreille de nombreux hauts fonctionnaires. Le plus emblématique étant évidemment Florian Philippot, l'influent numéro deux du FN, dont le frère, Damien, est lui-même directeur des études politiques au très influent institut de sondage Ifop...

    Suffisant pour arriver un jour à l'Elysée ? Pas si sûr, de l'aveu même de Wallerand de Saint-Just, le trésorier du FN : « Nous savons que 35 % des électeurs ne voteront jamais pour nous, admet-il. Les bourgeois de droite et les bourgeois de gauche. »

    Olivier Beaumont et Valérie Hacot

    source : Le Parisien :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuuFAZuFkurAIKEtgo.shtml