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élections - Page 534

  • M. Sarkozy devrait maîtriser son vocabulaire !

    La maîtrise du vocabulaire, c’est la preuve que l’on maîtrise sa pensée, ses passions, passions qui ne sont pas toujours bonnes conseillères et ce, même lorsqu’on a passé la soixantaine !

    Il faut reconnaître une chose à Nicolas Sarkozy : c’est un personnage qui ne manque pas de souffle. De plus médisants que moi diraient même qu’il ne manque pas d’air. Après ce qu’il est convenu désormais d’appeler « l’affaire Morano », le président de Les Républicains, lors d’un meeting à Saint-Étienne samedi soir, a déclaré : « Je veux que chacun maîtrise son vocabulaire. » C’est la moindre des choses, me direz-vous, mais faut-il encore avoir du vocabulaire.

    Donc, exit les « Casse-toi, pauv’con », « Ben viens, descends un peu le dire », les publicités gratuites pour un nettoyeur à haute pression bien connu dans les banlieues ou encore les métaphores du plombier à propos des migrants se déversant sur nos contrées comme une fuite d’eau dans le salon. Désormais, on va autant s’ennuyer dans les meetings de Nicolas Sarkozy que dans ceux d’Alain Juppé, d’autant qu’en première partie de spectacle, il ne faudra plus trop compter sur la Nadine, en rupture de contrat. Donc, totale maîtrise… du vocabulaire.

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  • Vers une recomposition de la carte politique en fonction des fractures idéologiques

    Dans un monde parfait, la carte politique d’un État démocratique devrait s’articuler autour des grands courants de pensée qui la traversent, républicains contre monarchistes, socialistes contre libéraux, souverainistes contre supranationalistes, etc. C’est à cette condition que le suffrage universel prend vraiment tout son sens. Or, en France, ce n’est plus le cas : le Parti socialiste n’a plus rien de socialiste et le parti gaulliste plus rien de gaulliste, deux évolutions simultanées et convergentes achevées à l’insu des électeurs à la fin des années 80. Depuis, la France, même si elle a connu une alternance politique nominale, vit de facto sous un seul et même régime, un régime qui n’est ni vraiment socialiste, ni tout à fait libéral, un régime qui n’a pas vraiment de nom mais dont la colonne vertébrale est l’appartenance à une Europe technocratique et l’alliance atlantique.

    On peut arguer que cette recomposition des principaux partis politiques autour d’une doctrine commune est la conclusion naturelle à tout un ensemble d’événements extérieurs à la politique française : abandon des taux de changes fixes, mondialisation, chute du mur de Berlin, etc. ; un argument plus discutable qu’il n’y paraît, mais ce n’est pas le sujet. Ce qui est totalement inacceptable dans cette évolution, c’est qu’elle n’a pas été assumée publiquement et que les électeurs de gauche comme de droite ont été trompés. Dernier avatar de cette mystification : le concept aujourd’hui très en vogue de social-libéralisme porté par Emmanuel Macron et Manuel Valls, la prétendue troisième famille du socialisme à la française.

    Qu’est-ce que le social-libéralisme ? Rien d’autre qu’un truc de politicien illusionniste qui consiste à associer deux termes antinomiques – socialisme et libéralisme – dans un projet politique de gribouille pour ratisser l’électorat aussi loin que possible à droite, sans décevoir les électeurs de gauche. Et dans quel but ? Entretenir l’idée que le Parti socialiste, par-delà la défaite, possède dans la personne de ces deux jeunes ministres de futurs présidentiables.

    La ficelle est un peu grosse. Si je m’inspire de ce qui vient de se passer en Angleterre avec l’élection du très radical Jeremy Corbyn à la tête du Parti travailliste, en 2017 au lendemain de la défaite de François Hollande, le scénario le plus probable pour le Parti socialiste est une recomposition autour de ses valeurs traditionnelles antilibérales. Je ne crois donc pas qu’Emmanuel Macron puisse obtenir l’investiture pour conquérir une circonscription (encore moins pour la conserver) et Manuel Valls, qui devra affronter deux adversaires de droite portés par l’élan des présidentielles et un, voire deux adversaires revanchards sur sa gauche qui ne lui feront pas de cadeau, je le vois battu. Adieu veau, vache, cochon, couvée…

    Si tout se passe logiquement, en 2017, il se pourrait bien que la carte politique de notre pays trouve enfin une configuration conforme à ses fractures idéologiques : la droite nationale, ce fameux social-libéralisme paneuropéen mais cette fois porté par Alain Juppé ou Nicolas Sarkozy et la gauche anticapitaliste.

    Christophe Servan

    source : Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuuFlVEVlkHKUiIPax.shtml

  • Le candidat Sarkozy et ses nombreuses promesses

    Les élections approchent, 2017 n’est plus très loin et, soudain, Nicolas Sarkozy se souvient des « banlieues » !

    Le 19 juin 2005, alors ministre de l’Intérieur, il s’écriait à La Courneuve : « Dès demain, on va nettoyer au Kärcher la cité. On y mettra les effectifs nécessaires et le temps qu’il faudra, mais ce sera nettoyé. » Il ajoutait : « Ceux qui ne respecteront pas la loi, on les tapera dur. Ceux qui veulent s’en sortir, on les aidera fort. »

    Nicolas, ministre de l’Intérieur, avait le sens des formules, mais Sarkozy, président de la République, avait moins de mémoire car il n’a rien nettoyé du tout…

    Et voilà qu’il remet ça. Il vient de s’exprimer devant le think tank libéral « Choiseul 100 », qui regroupait une centaine de leaders économiques de moins de 40 ans. Selon le compte rendu qu’en a fait lepoint.fr, Nicolas Sarkozy s’en est, une nouvelle fois, pris aux banlieues « peuplées en majorité de Maghrébins, dont de très nombreux Algériens ».

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  • Le Conseil d'Etat va-t-il annuler la nouvelle carte des régions?

    Le Conseil d'Etat devrait rendre vendredi une décision très attendue, qui pourrait déboucher sur l'annulation de la carte des régions et le report des élections régionales prévues en décembre.

    Le scénario n'est sans doute pas le plus probable, mais il est possible. Le Conseil d'Etat pourrait décider, a priori vendredi, d'annuler la nouvelle carte des régions. Et, dans la foulée, de suspendre les élections régionales prévues les 6 et 13 décembre. 

    La raison? Une faille juridique qu'ont cru déceler les régionalistes alsaciens, mosellans et francs-comtois _ les plus remontés contre une carte qui marie l'Alsace, la Lorraine et Champagne-Ardenne. Leur argument est simple: selon eux, les collectivités locales n'ont pas été consultées à propos de cette modification des limites territoriales. Ce qui est contraire à la Charte européenne de l'autonomie locale, que la France a ratifié, et au Code général des collectivités territoriales. C'est en tout cas ce qu'a plaidé mercredi Frédéric Thiriez, connu du grand public pour ses fonctions à la Ligue Professionnelle de Football, mais dont on oublie qu'il est aussi avocat auprès du Conseil d'Etat. 

    Un possible camouflet pour Manuel Valls et François Hollande

    En réponse, le gouvernement a rappelé qu'il avait bel et bien sollicité l'avis des présidents de région. Mais est-ce suffisant? Non seulement lesdits présidents se sont prononcés sur une carte... qui a été largement modifiée par la suite (à l'époque, l'Alsace était alors associée à la seule Lorraine, par exemple), mais ils n'ont pas eu le temps de réunir leur assemblée délibérante. De plus, les conseils départementaux, eux, n'ont absolument pas été sollicités. Peut-on dès lors considérer que les "collectivités locales concernées" ont bien été "consultées préalablement", comme le stipule la charte européenne? Cela paraît audacieux... 

    Le Conseil d'Etat sanctionnera-t-il pour autant le gouvernement? Rien n'est moins sûr. Car une telle décision aurait deux conséquences majeures. D'abord, la carte des régions, si difficile à élaborer, serait de fait mise à bas, ce qui constituerait un camouflet majeur pour Manuel Valls et François Hollande. Ensuite, cela aboutirait ipso facto à un report des élections prévues les 6 et 13 décembre. Du jamais vu, sans doute, dans l'histoire de la Ve République. 

    Une dernière considération pourrait dissuader le Conseil d'Etat de toute témérité. Par tradition, la haute juridiction constitue l'un des temples du jacobinisme français, comme le montrent notamment ses décisions concernant les langues régionales. On l'imagine mal donner raison sur un thème aussi sensible à des plaignants qui s'inscrivent dans une démarche identitaire, à l'instar du mouvement autonomiste alsacien Unser Land ("notre terre"). 

    Pour toutes ces raisons, le Conseil d'Etat ne prendra pas seulement une décision juridique, mais politique, et il serait surprenant qu'il ose renverser la table. Mais sait-on jamais ?

    Michel Feltin-Palas

    source : L'Express :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuuFlyAZVpcvLXLeCv.shtml

  • La dictature Merkel : non l’Allemagne n’est pas une démocratie ! par Jean-Yves LE GALLOU

    Angela Merkel a pris la décision de laisser entrer en Allemagne 800 000 immigrés supplémentaires (plus qu’il n’y a de naissances en Allemagne) – des immigrés appelés pour la circonstance « réfugiés » – et d’imposer aux Länder et aux communes de les accueillir en échange d’une aide du budget fédéral.

    Même s’il y a aussi derrière ce choix politique une opération de propagande internationale (montrer que cette fois l’Allemagne est dans le camp du bien !), cette décision ne manque pas de surprendre. 

    En 2010, l’ancien ministre des Finances du Land de Berlin et membre du collège des directeurs de laBundesbank, Thilo Sarrazin, a publié un livre choc consacré à l’immigration : L’Allemagne disparaît a été vendu à 2 millions d’exemplaires, preuve de l’ampleur des préoccupations du peuple allemand à propos de l’immigration (1). 

    À la même époque la construction d’une immense mosquée-cathédrale à Cologne a suscité d’intenses débats et de nombreuses manifestations.

    En 2014, le mouvement PEGIDA (Européens patriotes contre l’islamisation de l’Occident) a multiplié les marches de protestation en Allemagne.

    Malgré cela Angela Merkel, utilisant la sidération provoquée par l’image d’un enfant mort sur la côte turque, impose une vague d’immigration supplémentaire.

    La raison est simple : l’Allemagne n’est pas une démocratie.

    • Malgré la préoccupation des Allemands à propos de l’immigration, aucun parti politique n’est en mesure de tenir un discours critique sur le sujet. Les grands partis se l’interdisent. Les petites formations – Électeurs libres ou Alternative pour l’Allemagne – osent aborder la question de l’euro mais pas celle de l’immigration qui mobiliserait davantage d’électeurs mais les exposerait au risque d’être qualifiées « d’extrême droite », voire de « nazies ». Or la reductio ad hitlerum est particulièrement redoutable en Allemagne.

    • Le risque est d’autant plus grand pour des partis politiques alternatifs ou un mouvement comme PEGIDA que le gouvernement a à sa main une puissante police politique : « l’Office fédéral de protection de la constitution ». Cette police politique, qui emploie 3 000 personnes (et qui a des relais dans les polices desLänder), utilise massivement l’infiltration et la provocation. Comment se développer quand il faut en permanence chercher à distinguer le militant de bonne foi de l’agent provocateur qui s’infiltre ? 

    • En 2001, le gouvernement, le Bundestag et le Bundesrat avaient tenté d’obtenir la dissolution du parti nationaliste NPD. La Cour fédérale de Karlsruhe avait refusé de suivre les ministres et les parlementaires car le dossier visant à prouver le caractère subversif du NPD était constitué de déclarations… d’agents infiltrés par la police ! De telles méthodes – filles de la GESTAPO et de la STASI – rendent difficile toute démarche tant soit peu politiquement incorrecte.

     • L’opération Merkel d’accueil de 800 000 immigrés supplémentaires met aussi en œuvre l’art allemand de la propagande : elle est rendue possible par un battage médiatique hallucinant accompagnant les mises en scène d’accueil des réfugiés. Quand on voit les haies d’honneur organisées dans les gares on se dit que Merkel a de beaux restes de son passé militant comme pionnière de la RDA ! 

    • La démocratie c’est le pluralisme, la liberté d’expression, la prise en charge des préoccupations des citoyens par les représentants politiques, l’absence de police invasive dans la vie des citoyens : aucune de ces conditions n’est remplie en Allemagne. 

    Jean-Yves Le Gallou 

    Note

    1 : Sur L’Allemagne disparaît de Thilo Sarrazin, voir la note de lecture de Michel Geoffroy, cf.http://www.polemia.com/lallemagne-disparaît-de-thilo-sarrazin/

    • D’abord mis en ligne sur Boulevard Voltaire, le 8 septembre 2015, puis repris par Polémia, le 15 septembre 2015.

    http://www.europemaxima.com/

  • Éditorial de L’Action Française 2917 : A DROITE TOUTE !

    Le Reich pour mille ans, la société communiste universelle réalisant l’histoire, le village mondial l’abolissant — mais réaliser ou abolir l’histoire n’est-ce pas la même chose, puisque c’est refuser dans l’un et l’autre cas sa dimension tragique ? : les utopies sont destinées à mourir.

     

    La première a disparu dans la catastrophe mondiale qu’elle avait engendrée ; la deuxième, qui ne tenait plus que par la rouille de sa propre corruption et de son propre mensonge, s’est effondrée sur elle-même, et déjà, celle qui se vante de lui avoir succédé, se fissure de toutes parts. Le XXIe siècle sera bien celui du retour de l’histoire, ou plus exactement, car elle ne s’est évidemment jamais absentée, celui du retour de la conscience pleine et entière que l’humanité ne peut pas échapper à l’histoire. L’ « Occident » avait inventé l’utopie, qui lui servit de prétexte pour apporter les Lumières à l’humanité et l’y asservir sous prétexte de l’émanciper : le reste du monde, tant qu’il ne put échapper à sa domination matérielle, fit semblant d’y croire. Avec, d’un côté, le reflux colonial, et, de l’autre, la disparition de l’enfer soviétique, le message occidental, dont le matérialisme millénariste s’était substitué à l’eschatologie chrétienne, s’est dissous : les nations ont partout repris leur droit. Les nations européennes sont évidemment les dernières à recouvrer le chemin de l’histoire, sclérosées qu’elle sont encore par cet ersatz d’utopie qu’est l’Union européenne. Mais le défi migratoire, la confrontation avec un islam bien concret, alors que les peuples européens avaient cru pouvoir réduire la religion à l’état d’ectoplasme, ou encore le retour des logiques nationales, dont la Russie donne un solide exemple, tout, aujourd’hui, concourt à ouvrir les yeux des Européens, notamment des Français.

    Dans Le Figaro du 25 septembre dernier, Natacha Polony se demande pourquoi Libé ouLe Monde s’en prennent avec une telle violence à des intellectuels pourtant de gauche qui constatent le retour du refoulé et en prennent acte, sans nécessairement s’en réjouir. Et de juger que « le crime de Michel Onfray, de Jacques Sapir ou de quelques autres intellectuels cloués au pilori porte un nom : le souverainisme ». Elle a raison de pointer cette haine du « peuple souverain » de la part d’une France oligarchique de gauche — « le libéralisme est de gauche » a récemment rappelé Emmanuel Macron — qui a toujours méprisé un peuple que le projet européen a l’immense avantage de neutraliser, englué qu’il serait dans ce que la philosophe Chantal Delsol caractérise comme une « idiotie » impardonnable aux yeux des cosmopolites : le désir d’enracinement. Mais il faut comprendre que le mythe du « peuple souverain » n’a été, lui-même, depuis la Révolution, que le mensonge derrière lequel l’oligarchie s’est dissimulée pour priver le pays réel de ses droits réels, le premier de ces droits — et le dernier visé — étant précisément celui de vivre dans une pays libre et souverain, c’est-à-dire indépendant. Il est amusant, à ce titre, que Natacha Polony écrive dans le journal qui n’est que le pendant « de droite » de Libé et du Monde : que je sache, Le Figaro, s’agissant notamment du « non » des Français au traité constitutionnel, a témoigné du même mépris que ses confrères « de gauche » pour le « peuple souverain », un mépris que nous avons le droit de qualifier de classe, les intérêts de l’oligarchie ignorant les frontières tant politiques que nationales.

    Le vrai crime de Michel Onfray, de Jacques Sapir ou encore de Christophe Guilluy se penchant sur la France périphérique, est précisément de commencer à s’apercevoir, contre leur propre tradition idéologique, à la faveur notamment, mais pas uniquement, d’une réalité migratoire qu’ils se mettent à interroger, que derrière un peuple souverain conceptuel, hors-sol, existe un peuple de chair, qui s’interroge, qui souffre, voire qui refuse sa disparition programmée. Et qui le traduit dans les urnes. D’autant que, contredisant les fausses niaiseries cosmopolites et renforçant la problématique liée à l’identité française, « l’attitude des migrants est d’autant plus troublante que ceux-ci semblent refuser l’intégration, et même manifester un certain mépris pour la population autochtone », remarque Vincent Tournier, politologue, dans Le Figaro du 24 septembre, commentant un récent sondage (Elabe pour Atlantico) selon lequel 35% des 18-24 ans se positionnent à droite et 17% seulement à gauche. En 2012, les jeunes s’étaient surtout portés sur François Hollande, qui, durant sa campagne, avait fait de la jeunesse la «  priorité  » numéro un de son quinquennat. Il est vrai que, une fois président, il en a été de son amitié pour la jeunesse comme de son inimitié pour la finance : trois ans après son élection, la finance est toujours au pouvoir et la jeunesse toujours au chômage. « Dans le même temps, les crispations sont très fortes au sujet de la place de l’Islam en France et ce n’est pas sans conséquences sur l’attachement aux racines ou à l’héritage judéo-chrétien de la France, davantage revendiqué qu’il y a quelques années », commente pour sa part le politologue Yves-Marie Cann (Atlantico, 23 septembre). Et ce au moment où d’autres intellectuels de l’établissement, comme Pierre Manent, dénoncent l’inanité de la laïcité et des valeurs républicaines pour répondre au défi existentiel auquel nous sommes confrontés.

    Ainsi cette droitisation de la France, voire cette droitisation de la droite, qui touche principalement la jeunesse, doit être analysée comme une lame de fond de la société, destinée à renverser les réflexes pavloviens que l’élite politique, intellectuelle et médiatique croyait définitivement ancrés chez les Français, notamment chez les jeunes qu’on avait pensés, par paresse intellectuelle, surtout depuis 1968, nécessairement de gauche et béatement « ouverts sur le monde » et à toutes les révolutions sociétales — ce qu’a contredit la jeunesse de La Manif pour tous. Parmi les politiciens, Sarkozy a été le premier à le comprendre mais également à trahir l’espérance d’un changement non seulement de discours mais aussi de politique. Car la « droite » n’a plus à offrir que des décennies de trahison morale et intellectuelle au profit d’une gauche conquérante qui l’avait à ses propres yeux ringardisée.

    A nous de révéler la contre-révolution spontanée que le mot maladroit de « droitisation » révèle derrière son masque politicien. Et de la répandre dans toutes les sphères de la société.

    François Marcilhac - L’Action Française 2917

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Editorial-de-L-Action-Francaise,9472

  • Je rêve du moment où ce « danger » se réalisera

    Lu dans Les 4 vérités :

    Unknown-34"Le 18 septembre dernier, les « Républicains » ont rendu publics les résultats d’une consultation de leurs adhérents sur la politique migratoire. Il est clair que cette consultation visait principalement à court-circuiter Alain Juppé et à resserrer les liens entre Nicolas Sarkozy et les adhérents du parti. Mais les résultats ont une valeur en dehors de cette opération de politique politicienne. [...]

    Ce n’est pas une consultation ; c’est un plébiscite. Peut-être un plébiscite pour Nicolas Sarkozy,mais surtout un plébiscite pour des mesures fermes et énergiques en matière migratoire.

    Les électeurs des « Républicains » (et, ici, on parle du cœur de cet électorat, les adhérents du parti)sont donc, sur les questions d’immigration en phase avec ceux du Front national.Mme Morano, député européen LR, manifestement envoyée précisément pour « draguer » l’électorat de droite déçu par l’action (ou plutôt l’inaction) de M. Sarkozy, a d’ailleurs tenu des propos que la bien-pensance actuelle juge scandaleux, rappelant le mot du général de Gaulle, selon lequel la France est un pays judéo-chrétien, de race blanche.

    Aussitôt, les médias du système et les parlementaires socialistes ont sommé les bons « républicains » de prendre leurs distances avec ces propos « scandaleux ». Car c’est naturellement la gauche qui est l’arbitre des élé- gances politiques et morales ! On perçoit à l’affolement de la gauche « morale » la portée du « danger »: plus le temps passe, plus la situation s’aggrave, plus aussi les dirigeants de LR tiennent un langage « décomplexé » et plus le FN est « dédiabolisé », plus l’entente à droite devient envisageable. Et, si elle se réalise, le socialisme « à la française » disparaîtra.

    Autant dire que je ne suis pas très sensible aux appels de la gauche bien-pensante et que je rêve du moment où ce « danger » se réalisera !"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Overdose : Hollande rejeté par 77% des Français et Valls rejeté par 62%

    77% des Français pensent que François Hollande est un mauvais président de la République et 62% pensent de même du premier ministre Manuel Valls, d’après un sondage Odoxa paru mardi.

    A la question « Diriez-vous que François Hollande est un bon président? », 77% des sondés ont répondu non, 21% oui et 2% ne se sont pas prononcés. Comment expliquer ces 22% de sondés qui sont satisfaits de François Hollande ? Probablement des gens qui vivent d’une façon ou d’une autre des privilèges du régime socialiste ?

    En effet, même chez les sympathisants de gauche 48% pensent que François Hollande n’est pas un bon président. Chez les sympathisants de droite, 96% pensent qu’il est mauvais.

    A propos de Manuel Valls, 62% des sondés considèrent qu’il est un mauvais premier ministre.

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  • Le réveil des peuples d’Europe : en Autriche, le FPÖ double son score !

    Les électeurs autrichiens ont adressé un message au gouvernement fédéral.

    Aux élections régionales partielles, en Haute-Autriche, Etat régional industriel du nord du pays, le FPÖ vient de réaliser une belle percée. Avec plus de 30 % des suffrages, il fait deux fois mieux qu’au scrutin précédent.
    Pour Hans-Christian Strache, candidat aussi à la mairie de Vienne :

    Ces résultats montrent une confiance écrasante, un encouragement écrasant qui dépasse toutes les attentes les plus optimistes.

    Quant au chancelier social-démocrate Werner Faymann, celui estime que “ce vote traduit de nombreuses peurs face à la crise migratoire“.

    http://fr.novopress.info/

  • PS, le bateau ivre

    À mesure qu’approchent les élections régionales, les socialistes s’affolent à la perspective d’une victoire du Front national dans le Nord et en PACA. Incapable de contenir lui-même cette poussée, discrédité par trois ans de hollandisme appliqué, le parti se tourne de tous les côtés pour trouver des alliés et des supplétifs dans ce combat désespéré. Mais, tel le maréchal Soubise à Rossbach, Valls constate : « J’ai beau chercher, où diable est mon armée ? »

    Souvenons-nous qu’en mars, dans la Vienne, le Premier ministre avait sommé les « intellectuels » de se mobiliser devant le « danger » frontiste : « Où sont les intellectuels  qui doivent monter, eux aussi, au créneau  contre le Front national ? s’interrogeait-il. Ils sont là ! Mais pour certains, et non des moindres, plus proches de Marine que de Valls… »
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    La gauche plurielle est singulièrement absente, seuls les radicaux de gauche et ses troupes maigrelettes lui répondent. Les autres n’entendent pas embarquer dans le Titanic socialiste, ils ne croient pas Valls quand il leur dit qu’il va réussir à éviter l’iceberg. Des communistes aux Verts en passant par le Front de gauche, chacun préfère prendre son petit canot de sauvetage. Les socialistes, dans cette immense solitude, sombrent dans la panique, disent et font tout et son contraire. Cambadélis, son Premier secrétaire, n’est plus que le capitaine d’un bateau ivre.

    Les dirigeants des partis « frères » ne veulent pas faire alliance avec sa formation ? Qu’à cela ne tienne, le patron du PS décide d’organiser un référendum au sein du « peuple de gauche » pour solliciter son avis, ne doutant pas qu’il désavouera les appareils partisans. Il joue sur du velours.
    Demandez à n’importe qui s’il préfère l’union à la division, l’entente à la discorde, l’unité à la séparation, vous pouvez être sûr de la réponse : c’est oui, comme choisir entre la guerre et la paix, la pluie ou le beau temps. Mais, au fait, passer outre les partis pour en appeler directement au peuple, n’est-ce pas une de ces démarches typiquement « populistes » contre lesquelles le PS est en croisade permanente ?

    Le Premier secrétaire du PS, pour tenter de sauver quelques sièges aux régionales, avait décrété la fin du « front républicain » au motif que le FN et Les Républicains constituaient un « bloc réactionnaire ». Mais, jeudi, le Premier ministre a dit le contraire : « Tout sera fait pour empêcher le FN de gagner. » Car, a-t-il assuré, une victoire de Marine Le Pen dans le Nord serait « un choc pas uniquement en France, mais en Europe et dans le monde ». Bigre ! Le Nord-Pas-de-Calais devient le nombril du monde ! Le chef du gouvernement d’insister : « Vous vous rendez compte, l’année 2015 commence avec la manifestation du 11 janvier et se termine avec la victoire de l’extrême droite dans certaines régions ! » Quel rapport ? On avait cru comprendre que la manifestation était contre le terrorisme islamique et non contre ce qu’il appelle « l’extrême droite ». Peut-il penser sérieusement qu’en proférant de telles énormités, il arrêtera l’ascension du Front national ?

    Guy Rouvrais

    http://fr.novopress.info/