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élections - Page 532

  • Le FN lancera «Banlieues Patriotes», un nouveau collectif après les régionales

    Le Front national inaugurera en décembre un septième collectif présidé par Jordan Bardella, le jeune secrétaire départemental de Seine-Saint-Denis dont l'un des slogan est «Musulmans peut-être mais Français d'abord».

    Le Front national lancera un nouveau collectif dédié aux banlieues, au lendemain des élections régionales. Jordan Bardella, secrétaire départemental du FN en Seine-Saint-Denis et tête de liste départementale de Wallerand de Saint-Just aux élections régionales, est à l'origine de l'idée.

    Après les Comef (mer et francophonie), Clic (culture), Audace (jeunes actifs), Nouvelle écologie (transition énergétique), Racine (enseignants) et Marianne (étudiants), le nouveau collectif «Banlieues Patriotes» sera inauguré dans la foulée du scrutin de décembre.

    Jordan Bardella, 20 ans, s'affiche comme le «plus jeune secrétaire départemental» du FN installé dans le «plus jeune département» d'Ile-de-France, en terme de population. Chargé de mission au sein de la cellule «veille et prospective» de la vice-présidence de Florian Philippot, il va mettre en place la nouvelle structure. «Nous voulons montrer que le Front national peut aussi se positionner sur les oubliés des banlieues», explique le jeune homme en se disant convaincu de pouvoir être entendu sur ces terrains électoraux.

    Premier parti du département aux Européennes avec près de 20% des voix, 30% et 42% dans le canton de Montfermeil aux premier et second tour des départementales (48 % dans la commune), plus de 50% sur les communes de Vaujours et Coubron… Pour Jordan Bardella, qui prévoit de tracter dans les 203 ZUS (zones urbaines sensibles) durant la campagne, les scores enregistrés en Seine-Saint-Denis révèlent une attente dans la population.

    «Déconstruire un mythe»

    «Nous voulons déconstruire le mythe de l'opposition FN/Banlieues, et notre discours est attrayant dans ces quartiers», assure-t-il au lendemain d'une distribution de tracts à Montfermeil dans lesquels on pouvait lire notamment «Musulmans peut-être mais Français d'abord». «Nous avons été pris à parti par des fondamentalistes», raconte le frontiste. L'un des objectifs de ces déplacements est aussi de dénoncer «l'émergence d'un islam politique». Jordan Bardella pense que nombre de Français issus de l'immigration sont sensibles aux idées frontistes parce que, selon lui, ils sont «contre l'islamisme et l'intégrisme». «Ce n'est pas un hasard si nous arrivons en tête dans ces communes», considère-t-il.

    Le titre «Banlieues Patriotes» avait déjà été exploité en mai, durant les départementales. Né à Drancy, Jordan Bardella a grandi à Saint-Denis et se dit «fier» de son département. Il affirme que les rencontres avec la population sur le terrain «se passent toujours bien» sauf avec les «militants d'extrême gauche». Mais il veut défendre le programme de son parti en évoquant tous les sujets, de la sécurité à la formation professionnelle en passant par l'écologie des quartiers, l'école, l'urbanisme et l'assimilation. Il prévoit de rassembler des élus et des membres de la société civile pour alimenter ce collectif destiné à alimenter le programme du Front national pour la présidentielle en 2017. «La politique de la ville ne fonctionne plus. Nous considérons que les volets culturels et cultuels ont été abandonnés dans ces banlieues où nous ne voulons pas associer pauvreté et délinquance», poursuit le futur président du collectif en expliquant que l'ambition du Front est de mettre un terme à «toutes les fractures territoriales» du pays.

    Emmanuel Galiero

    source : Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuuuZplyEyJyaNAZQo.shtml

  • Municipales à Vienne (Autriche) : perçée du FPÖ

    Les Viennois étaient appelés aux urnes hier pour élire leur exécutif au terme d’une campagne centrée sur les immigrés clandestins qui affluent en Europe.

    Qu’est il sorti des urnes ? 
    Le SPÖ, le parti socialiste autrichien qui dirige la ville de Vienne, traditionnellement ancrée à gauche puisqu’elle n’a jamais basculé depuis 1945 est arrivé en tête avec 40 % des voix. LE FPÖ, de droite nationale et allié du FN au Parlement européen réalise un résultat encourageant avec 31 % des voix.
    En 10 ans, le FPÖ a doublé son résultat et s’affirme ainsi comme la deuxième force politique régionale. Les conservateurs du ÖVP sont relégués dans le rôle du troisième homme. Cette victoire du SPÖ qui montre toute la mainmise des socialistes sur Vienne ne fait pas oublier la lente érosion qu’ils subissent. Ils avaient été obligés en 2010 de former une coalition avec les verts.

    Que faut il en retirer ? 
    Si le thème des immigrés clandestins était au cœur de la campagne puisque le maire SPÖ avait annoncé que Vienne POUVAIT les accueillir, le FPÖ progresse et avance vers son véritable objectif. Heinz Christian Strache, chef du FPÖ, a réussi à mettre en sourdine l’outrance de son parti et a engrangé le soutien d’un maire d’arrondissement conservateur. Strache compte devenir chancelier dès les élections législatives de 2018.

    http://fr.novopress.info/

  • Souvenez-vous : UMP : vous avez aimé les divisions sur le mariage homo ? Vous adorerez celles sur l'Europe

    Les élections européennes ont lieu dans un an et suscitent déjà convoitises et divisions souterraines à l'UMP. l’UMP, la guerre interne autour du "mariage entre deux personnes de même sexe" n’en finit pas de connaitre ses derniers soubresauts ( le dernier en date étant le souhait de Guillaume Peltier, tenant de la Droite Forte, de ne pas voir Nathalie Koziusko-Morizet désignée comme candidate à la primaire pour les Municipales), que déjà une nouvelle ligne de fracture est en train de resurgir, autour de l’Europe cette fois. La question européenne est récurrente à Droite et comme les élections européennes ont lieu dans un an, après les municipales, les appétits s’aiguisent. Les amateurs de pugilat peuvent se frotter les mains : ils ne seront pas déçus. Car l’éternel débat philosophique entre souverainistes et fédéralistes dissimule une lutte acharnée pour l’obtention d’un siège au Parlement Européen, autrement dit pour figurer sur une liste composée par l’état-major du Parti. Mais chut, pas question d’évoquer ces querelles au grand jour pour l’instant. Des tenants de la ligne fédéraliste en ont fait les frais hier. 
    Les dirigeants du courant France Moderne et Humaniste, emmenés par Jean-Pierre Raffarin et Luc Chatel avaient organisé une conférence de presse sur un thème alléchant : "Y a-t-il encore une place pour les Européens à l’UMP ?". Voilà qui promettait, mais les amateurs de joutes oratoires en ont été pour leurs frais. La provoc est restée sur le papier. En fait de débat interne, les intervenants se sont relayés pour exprimer leur inquiétude à cause de "la façon dont François Hollande dégrade la construction européenne et la relation franco-allemande", et, de façon générale, mettre en pièces la politique européenne du Président de la République , "qui a perdu une année", et dont les "propositions nouvelles ; elles avaient était faites par Nicolas Sarkozy en son temps", pour déplorer aussi que "le PS a fait reculer la construction européenne depuis 2005 ", que "la France soit devenue le mauvais élève de l’Europe", et pour réaffirmer leur foi en "deux grandes idées, le fédéralisme budgétaire et la création d’une fédération franco allemande". Enfin les Humanistes proposent de présenter des listes communes avec les centristes de l’UDI. Fermez le ban. 
    C’est qu’à l’UMP, il est devenu urgent d’attendre. Les "Humanistes" l’auront sans doute compris en entendant le coup de gueule d’une députée de Moselle , Marie-Jo Zimmermann, élue depuis 1998, qui a, dans le huis clos de la réunion de Bureau du Groupe, exprimé son ras le bol de n’entendre que les "battus". Dans son viseur, Nadine Morano, qui veut figurer sur la liste du grand Est au détriment d’une députée sortante. Ils ont sans doute également écoutés Valérie Pécresse, active au sein de la commission d’investiture, qui explique plus chastement qu’il ne faut pas "démobiliser" les sortants, et qu’il convient de s’occuper en priorité des municipales, qui ont lieu en mars. Ils ont sans doute aussi mesuré les rivalités internes à leur courant, car derrière celui qui fait figure de sage stratosphérique, et se désole "qu’au moment où la croissance se fait à l’échelon continental ( Asie, Afrique, Chine ), l’Europe se fragilise", les uns et les autres se marquent à la culotte, surveillant de près un Luc Chatel, dont la tête pourrait dépasser. Et il ne s’agit là que d’un courant de l’UMP, de loin pas le plus important, surtout en ce qui concerne la question de l’Europe. Les souverainistes, nombreux au sein de la Droite Populaire, n’ont pas l’intention de se ranger derrière les fédéralistes."L’Europe, vous voulez parlez de ce corbillard ?" lance Jacques Myard, qui affirme que "toute la construction européenne est en train de se casser la gueule ; la machine est en train de se gripper", car on "a construit l’Europe sur une utopie" ! A l’opposé des fédéralistes, ce souverainiste revendiqué pense que "l’Allemagne a la tentation de sortir" et préconise de la coopération plutôt que de l’intégration ! 
    Le débat va forcément revenir au grand jour à l’occasion de la Convention sur l’Europe que l’UMP organise très prochainement, afin de se doter d’un corpus idéologique. Jusqu’à présent l’UMP, qui espérait regrouper toute la droite, n’a, pas plus que le RPR autrefois, tranché sur "le degré d’abandon de souveraineté auquel on peut consentir". Comme le souligne le député des Français de l’étranger Thierry Mariani, "deux positions contradictoires cohabitent : celle, plutôt souverainiste du RPR et la position fédéraliste de l’ancienne UDF. C’est cette dernière qui est la position officielle mais elle ne plait pas à notre électorat , et c’est pourquoi on ne fera pas beaucoup de voix , c’est un boulevard pour d’autres listes ….". Un scénario qui s’est déjà produit lors de précédents scrutins. Quant à l’UDI, elle attend tranquillement les propositions officielles ; Jean-Louis Borloo a déjà prévenu : "les Européens, ce sont les Centristes !"

    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • Régionales : le Front national plus confiant que jamais

    Le parti d'extrême-droite pourrait décrocher deux régions, le Nord-Pas-de-Calais-Picardie et la Provence-Alpes-Côte-d'Azur à l'issue du scrutin régional.

    Le FN se croit en capacité d'emporter deux régions au scrutin de décembre, sans exclure d'autres victoires. Pour le parti de Marine Le Pen, la perspective de son accession inédite à des exécutifs de cette ampleur s'accompagne d'une hypothèse: apparaître une nouvelle fois, à l'image des européennes, comme le premier parti de France.

    Pour le FN, les régionales de décembre seront l'occasion d'une revanche après les départementales de mars où, malgré des performances notables, il n'avait décroché aucune assemblée. Les frontistes avaient alors dénoncé la mécanique d'un scrutin permettant à leurs rivaux de constituer des alliances au second tour. «Inique!» avait clamé Marion Maréchal-Le Pen, députée du Vaucluse.

    Cette fois, au-delà d'un rendez-vous électoral qui leur est traditionnellement favorable, ils sont convaincus que ce scrutin proportionnel démontrera l'ampleur de l'ancrage du vote FN partout en France. Sur la base des scores enregistrés au premier tour des dernières départementales, le FN se croit en capacité de décrocher deux régions, le Nord-Pas-de-Calais-Picardie et la Provence-Alpes-Côte-d'Azur. À la lumière de ces mêmes résultats et compte tenu de l'ampleur des variations possibles des nouveaux scores, Marine Le Pen n'hésite pas elle-même à élargir le potentiel FN à cinq régions gagnables. Le dernier sondage Ifop-JDD, publié dimanche, estime à 31 % le potentiel électoral en sa faveur pour la présidentielle et souligne une progression de quatre points en quatre ans.

    Tout est possible

    La faible notoriété de certains adversaires, la médiocrité de certaines campagnes, les polémiques internes comme la «pagaille Morano» en Meurthe-et-Moselle chez les Républicains, les dynamiques locales liées à certaines problématiques brûlantes de l'actualité tels les migrants à Calais… Vu du FN, à deux mois de l'échéance, tout est possible car ils observent plusieurs éléments, aux conséquences imprévisibles, susceptibles de jouer en leur faveur.

    En cas d'échec, les frontistes sont mêmes certains de pouvoir profiter de la situation. Si, par exemple, la présidente du FN ne parvenait pas à gagner la région NPDCP, ils estiment que cela ne serait envisageable qu'en cas de retrait des socialistes au profit des Républicains. Et dans ce cas, le scrutin démontrera de manière «flagrante», selon eux, la collusion qu'ils dénoncent sous le néologisme «UMPS».

    Nicolas Bay, le secrétaire général du Front, n'hésite pas à dire que 25 % aux départementales pourraient se transformer en 27 % au scrutin régional, une élection historiquement porteuse pour le FN même lorsqu'elle était couplée aux cantonales. «Par quoi notre dynamique pourrait-elle être freinée?» interroge-t-il. Le vote de décembre, dernier scrutin avant la présidentielle, sera aussi la première occasion d'évaluer l'impact éventuel de la rupture du parti avec Jean-Marie Le Pen depuis son exclusion en août.

    Si le Front national atteignait un score moyen de 25 % en décembre, il récolterait entre 240 et 250 élus régionaux. En gagnant deux régions, il atteindrait le seuil des 400 élus. «Je les sens fébriles. Ils se rendent compte sur le terrain que le Front national va probablement faire un carton aux régionales», confie Marine Le Pen. Et à ceux qui ne l'auraient pas encore compris, elle martèle: «Je veux que nous soyons aux commandes, je veux gagner, je veux être au pouvoir.»

    Emmanuel Galiero

    source : Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuuuyypkAlReFUJKod.shtml

  • Le candidat Sarkozy et ses nombreuses promesses

    Les élections approchent, 2017 n’est plus très loin et, soudain, Nicolas Sarkozy se souvient des « banlieues » !

    Le 19 juin 2005, alors ministre de l’Intérieur, il s’écriait à La Courneuve : « Dès demain, on va nettoyer au Kärcher la cité. On y mettra les effectifs nécessaires et le temps qu’il faudra, mais ce sera nettoyé. » Il ajoutait : « Ceux qui ne respecteront pas la loi, on les tapera dur. Ceux qui veulent s’en sortir, on les aidera fort. »

    Nicolas, ministre de l’Intérieur, avait le sens des formules, mais Sarkozy, président de la République, avait moins de mémoire car il n’a rien nettoyé du tout…

    Et voilà qu’il remet ça. Il vient de s’exprimer devant le think tank libéral « Choiseul 100 », qui regroupait une centaine de leaders économiques de moins de 40 ans. Selon le compte rendu qu’en a fait lepoint.fr, Nicolas Sarkozy s’en est, une nouvelle fois, pris aux banlieues « peuplées en majorité de Maghrébins, dont de très nombreux Algériens ».

    Lire la suite

  • Sarkozy et Juppé d'accord : la France n'est pas un pays d'immigration, vers un quota zéro d'immigration.

    EG

    Mais ça c'était avant....

    Car la droite a été et reste toujours aussi clientéliste considérant la politique comme un simple marché aux voix et les idées comme des pièges gluants à mouches où les citoyens se laisseraient prendre.

     

    Juppé piégé en direct en 2014 ici, Sarkozy avec, même s'il était absent à cette émission... Et pourtant ça continue (Info à confirmer) : 

    Aj

    L'époque des has-been, où les politiques calquaient leurs actions sur la musique en vogue, en bons opportunistes, est finie malgré leurs multiples tentativescomme celle-ci datée d'hier!

    Aux électeurs de le leur faire comprendre.

    Lahire

  • Sarkozy et Juppé d'accord : la France n'est pas un pays d'immigration, vers un quota zéro d'immigration.

    EG

    Mais ça c'était avant....

    Car la droite a été et reste toujours aussi clientéliste considérant la politique comme un simple marché aux voix et les idées comme des pièges gluants à mouches où les citoyens se laisseraient prendre.

     

    Juppé piégé en direct en 2014 ici, Sarkozy avec, même s'il était absent à cette émission... Et pourtant ça continue (Info à confirmer) : 

    Aj

    L'époque des has-been, où les politiques calquaient leurs actions sur la musique en vogue, en bons opportunistes, est finie malgré leurs multiples tentativescomme celle-ci datée d'hier!

    Aux électeurs de le leur faire comprendre.

    Lahire

  • Et le PCF imposa son candidat

    L'apparatchik post-brejnevien Pierre Laurent va donc conduire, en Ile-de-France, la liste du Front de gauche au scrutin régional qui s'approche à grand pas.

    Les élections régionales, comme leur nom le suggère, comportent une part très importante de facteurs locaux et d'équilibres politiciens décentralisés. Nous en tenant à l'Ile-de-France on constatera aussi, comme dans pas mal de régions, que les sondages à deux mois du scrutin donnent des écarts très serrés.

    Ceci confère aux dirigeants des formations marginales, celles qui ne peuvent pas espérer gagner une seule présidence, un poids très supérieur à celui de leurs impacts populaires respectifs dans l'opinion. Ils ont dès maintenant commencé à l'exercer aussi bien en vue des négociations qui se dérouleront entre les deux tours, que dans le cadre du kriegspiel de préparation de la présidentielle 2017.

    Que tout cela comporte un grand potentiel d'écœurement du citoyen, voilà qui ne devrait plus échapper désormais aux politologues toujours prompts à dénoncer pêle-mêle ce sentiment avec son exploitation par les formations qu'ils exècrent.

    Qu'on en juge au fait que "d’Odoxa à l’Ifop en passant par BVA, tous les récents sondages donnent Valérie Pécresse (Les Républicains) largement en tête du premier tour (31 à 34 %), devant le socialiste Claude Bartolone (24 à 25 %) et le frontiste Wallerand de Saint-Just (20 à 25 %). Échoueraient à se qualifier le communiste Pierre Laurent (7 à 9,5 %), Nicolas Dupont-Aignan (7 à 8 %) et Emmanuelle Cosse pour EELV (6 % à 9 %)" (1)⇓

    Ceci vaut à la date des études par sondage, mais on peut présumer aussi que les tactiques électorales respectives tendront à rehausser au-delà de 10 % ceux qui se situent actuellement en-deça.

    C'est en juin que Pierre Laurent, chef quelque peu besogneux du PCF a annoncé sa candidature en tant que chef de liste aux régionales. Ce moteur à gaz pauvre s'était autopropulsé et les commentateurs agréés feignaient de ne pas y croire. Ils avaient tort.

    Il s'en était suivi une levée de bouclier au sein des petits partis associés au sein du fameux pâté d'alouette appelé front de gauche. Celui-ci reste composé, comme on ne devrait pas l'oublier de 90 % d'un cheval paléo-communiste et de 10 % agglomérant les petites formations associées. Outre son manque de charisme, on lui reproche son siège de sénateur et son refus de combattre le cumul des mandats.
     Avant de conclure par le fait, jugé jusque-là improbable que, finalement, ce sera bien Pierre Laurent, et personne d'autre.

    Observons que ça s'est passé en deux temps, décrits par Libération.

    1. Premier temps: "le PCF invente une tête de liste virtuelle en Ile-de-France" (…) "Le parti communiste a proposé un trio Clémentine Autain - Eric Coquerel - Pierre Laurent avec pour candidature officielle Pierre Laurent. Nouveau refus des intéressés." (2)⇓

    2. Deuxième temps et conclusion : Le 5 octobre 2015 à la Bellevilloise, dans le 20e arrondissement de Paris, Pierre Laurent, Clémentine Autain et Eric Coquerel se retrouvent pour lancer une campagne où, finalement, après quatre mois de manœuvres le chef du PCF conduit la liste. Ah ! proclament-ils : "ça fait du bien de faire de la politique avec des gens qui nous ressemblent"

    Certes le PCF a quelque chose d'un dinosaure. Mais depuis Jurassik Park, œuvre de fiction sans soute, noue devrions nous représenter qu'il existe aussi, dans la réalité politique mondiale et particulièrement dans notre Hexagone, des dinosaures méchants.

    Apostilles

    1.  cf. Le Monde du 6 octobre 
    2.  (2) cf. Libération du 14 septembre article "Régionales : le PCF invente une tête de liste virtuelle en Ile-de-France" par Rachid Laïreche. 

    JG Malliarakis

    À lire en relation avec cette chronqiue

    "Sociologie du communisme" par Jules Monnerot en 3 volumes à commander aux Éditions du Trident, sur la page catalogue ou par correspondance en profitant d'une offre exceptionnelle valable jusqu'au 30 décembre de l'ensemble des 3 volumes au prix de 39 euros. en adressant un chèque de 39 euros aux Éditions du Trident, 39 rue du Cherche-Midi 75006 Paris.

  • Quand la droite était… de droite

    Source : “Valeurs actuelles
    Face aux assauts de politiquement correct, aux cris d’orfraie que poussent les ténors de la “droite” à la moindre évocation de contrôle des frontières, d’arrêt de l’immigration ou de France de “race blanche”, un petit flash-back est salutaire. ce que prônait le RPR il y a 25 ans lors des assises de l’opposition ne serait même pas forcément repris dans son ensemble par le FN d’aujourd’hui. Et on parle de droitisation des esprits… sans doute vrai au niveau de la population, mais quand on regarde les appareil politiques, l’expression fait sourire… 

    Valeurs actuelles” a retrouvé les propositions des états généraux de l’opposition RPR-UDF sur l’immigration.

    La France ne peut plus être un pays d’immigration [, elle] n’est pas en mesure d’accueillir de nouveaux immigrants.

    … Voilà, entre autres, ce à quoi s’engageaient la droite et le centre, en cas de retour au pouvoir, à l’occasion de ses “états généraux de l’opposition” (RPR et UDF, transformés en UMP) consacrés à l’immigration, des 31 mars et 1er avril 1990 à Villepinte. Parmi les participants : Valéry Giscard d’Estaing, Jacques Chirac, Michèle Alliot-Marie, Roselyne Bachelot, Alain Juppé, Gérard Longuet, mais aussi… François Bayrou. Co­responsable, au nom du RPR, de cette convention, c’est Nicolas Sarkozy lui-même qui a cosigné (avec Alain Ma­delin) la préface du compte rendu de 39 pages publié à cette occasion.
    Affirmant que

    la France ne doit pas être considérée comme un simple espace géographique sur lequel plusieurs civilisations pourraient coexister

    et dénonçant le « faux antiracisme militant », ce qui est depuis devenu l’UMP en appelait alors clairement à « la fermeture des frontières » et à la « suspension de l’immigration ». Loin, très loin, du “contrôle régulé” et de “l’immigration choisie” aujourd’hui défendus… Pas question non plus de « régularisation au cas par cas » pour les « clandestins » (on ne parlait pas alors de “sans-papiers”). Seule solution envisagée : une politique assumée d’expulsions :

    On ne peut tolérer que des clandestins puissent rester en France. […] Il faut tout mettre en œuvre pour que les décisions de reconduite à la frontière soient effectives.

    Vingt ans après, en 2010, Éric Besson, alors ministre de l’Immigration, reconnaissait pourtant que près de 80 % d’entre elles n’étaient pas exécutés…

    Expulsables, aussi, pour la droite des années 1990, les “faux réfugiés” : « La très grande majorité des dossiers déposés à l’Ofpra [Office français de protection des réfugiés et apatrides, NDLR] s’avère injustifiée (de l’ordre de 90 %), ces demandes n’étant qu’un prétexte pour bénéficier des avantages sociaux français. » Même les étudiants étrangers ne sont pas épargnés : « Il faut conditionner le séjour des étudiants étrangers en France à un déroulement normal du cursus universitaire : le titre de séjour doit être renouvelé annuellement en tenant compte des résultats obtenus » – une proposition jamais mise en pra­tique.

    Également dans le collimateur : « Le regroupement familial, [qui] pose par son ampleur des problèmes très réels de logement, de scolarisation et d’encadrement so­cial. » Proposition alors « lar­gement ap­prouvée » par l’ensemble de la droite et du centre : « Corriger l’automaticité du regroupement familial et la réserver aux immigrés titulaires d’une carte de long sé­jour (10 ans) » – ce qui, là encore, n’est toujours pas le cas.
    Afin de ne plus attirer de nouveaux immigrés, la droite n’hésitait pas non plus à briser le “tabou” de « notre système de protection sociale », dont il faut « éliminer les points faibles qui créent une incitation artificielle à l’immigration ». C’est ainsi, notamment, que doivent être

    vigoureusement combattus […] l’accès aux soins médicaux et hospitaliers par des étrangers en situation irrégulière.

    – qui envisage aujourd’hui la suppression de la CMU ? Quant à « l’immigré chô­meur, [il] percevrait alors non des allo­cations chômage mais une allocation pour le retour sous forme de capital ou de rente ».

    Flirtant avec la “préférence nationale” prônée par le FN, la droite allait jusqu’à s’interroger « s’il ne convient pas de réserver certaines prestations sociales aux nationaux » : « Dans ce domaine, rap­pelle-t-elle, le législateur a admis dans le passé le bénéfice des prestations aux seuls nationaux […] : être étranger en France, ce n’est pas avoir automatiquement et intégralement tous les droits liés à la citoyenneté française.

    N’hésitant pas à pointer « la fécondité des étrangères très supérieure à celle des Françaises (3,2 enfants contre 1,84) et spécialement celle des Maghrébines (entre 4 et 5 enfants) », la droite d’il y a vingt et un ans estimait que « l’automatisme actuel d’acquisition de la natio-nalité pour les jeunes nés en France de parents étrangers n’est pas bon » : « la nationalité doit être demandée par le jeune étranger : elle n’est plus accordée automatiquement » – en 2011, la nationalité française (et l’impossibilité d’être expulsé) est pourtant toujours attribuée d’office entre 16 et 18 ans à tout enfant d’étrangers né sur le sol français.

    Particulièrement sévère dans le ta­bleau qu’il dresse des banlieues, où

    la lutte des races [sic] remplacerait maintenant bien souvent la lutte des classes.

    le document de ces états généraux pro­pose de lutter contre la « concentration des populations immigrées » par la mise en place de quotas – mais sans utiliser le mot : « Les élus peuvent intervenir efficacement [et] les collectivités locales […] doivent avoir leur mot à dire quant au nombre d’immigrés qu’elles accueillent sur leur territoire », afin de « tenir compte du seuil de tolérance qui existe dans chaque immeuble ». On imagine les réactions, y compris en son sein, si la droite évoquait aujourd’hui ces mêmes “seuils de tolérance”…

    Tout aussi décomplexée promettait d’être la droite concernant l’école, où « l’importance numérique des enfants d’immigrés est trop forte dans certains secteurs géographiques » : « L’école, avançait-elle, n’est pas un lieu d’expression multiculturelle. » Alors que Jean-François Copé proposait, à la fin 2010, des « cours d’ara­be », et Fabienne Keller l’introduction de « cours sur l’histoire de l’Afrique », la droite d’alors était sur une ligne 100 % in­verse : « Les cours de “langues et cultures des pays d’origine” doivent être facultatifs et déplacés en dehors des horaires scolaires. »

    Concernant l’islam, nul besoin à l’époque de “débat”, comme l’UMP va en organiser le 5 avril (contre l’avis des centristes), pour assumer que « l’islam n’apparaît pas conforme à nos fondements sociaux et semble incompatible avec le droit français » : « Il y a bien incompatibilité entre l’islam et nos lois. » Les choses, il y a vingt ans, étaient on ne peut plus claires :

    C’est à l’islam et à lui seul de [s’adapter] afin d’être compatible avec nos règles.

    Aux antipodes de la voie suivie en 2007 avec la création du Conseil français du culte musulman (CFCM), la droite affirmait en 1990 que « ce n’est pas aux pouvoirs publics d’organiser l’islam ». « On n’intègre pas des communautés mais des individus », estimait-elle :

    Il convient de s’opposer […] à toute tentative communautaire qui viserait à instaurer sur le sol français des statuts personnels propres à certaines communautés.

    Pas question, non plus, d’associations musulmanes – permettant aujourd’hui de financer les mosquées : « Les activités cultuelles doivent être exclues de la compétence des associations relevant de la loi de 1901. » Et d’ajouter que « la mainmise de l’étranger sur certaines de ces associations est tout à fait inacceptable », au point de proposer d’« abroger les dispositions socialistes de 1982 supprimant l’autorisation préalable pour les associations étrangères » – qui ne l’ont jamais été. Enfin, « la création de lieux de culte doit se faire dans le respect […] du patrimoine architectural de la France » – ce qui exclut les minarets !

    Nicolas Sarkozy l’écrivait dans sa pré­face : cette « véritable politique alternative de l’immigration […] répond aux préoccupations des Français et pourra soustraire enfin ce dossier aux extrêmes qui se le sont accaparé ». Vingt et un ans plus tard, après seize ans de présidence de droite, le discours n’a pas changé. Mais les problèmes – et le FN – demeurent.
    Arnaud Folch


    http://fr.novopress.info/193429/droite-etait-droite/#more-193429
  • Alain Juppé prêt à s'allier avec les socialistes

    Trouvé dans Challenges :

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    Michel Janva