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élections - Page 543

  • Immigration : Nicolas Sarkozy s'assiéra-t-il sur le vote de ses militants ?

    53 000 personnes ont participé à une consultation du parti Les Républicains, qui portait sur la politique d’immigration. Nicolas Sarkozy fera-t-il comme pour le Traité de Lisbonne : exactement l'inverse du vote, dont voici les résultats ?

    1) Etes-vous d’accord pour la suspension immédiate de Schengen, ce qui signifie le rétablissement temporaire des contrôles aux frontières nationales pour les étrangers non européens ?

    • Oui : 95,39%
    • Non : 3,52%
    • Ne se prononce pas : 1,09%

    2) Approuvez-vous la suppression de Schengen I et la refondation d’un Schengen II, ne faisant adhérer que les pays européens adoptant une politique migratoire commune ?

    • Oui : 95,49%
    • Non : 2,81%
    • Ne se prononce pas : 1,70%

    3) Estimez-vous nécessaire de créer des centres de rétention, à l’extérieur de l’Europe, pour empêcher les drames en Méditerranée et n’examiner que les demandes d’accueil provisoire des réfugiés de guerre ?

    • Oui : 91,41%
    • Non : 4.67%
    • Ne se prononce pas : 3,92%

    4) Pensez-vous que, dans le cadre de Schengen II, les Etats européens devront mieux lutter contre la fraude à l’asile, en définissant une liste commune de pays d’origine sûrs ?

    • Oui : 93,58%
    • Non : 3,07%
    • Ne se prononce pas : 3,35%

    5) Faut-il diminuer l’attractivité sociale de l’Europe, en harmonisant les prestations sociales versées aux étrangers dans les pays membres de Schengen II ?

    • Oui : 95,25%
    • Non : 2,77%
    • Ne se prononce pas : 1,98%

    6) Etes-vous favorable à ce que le Parlement vote, chaque année, des plafonds limitatifs permettant de maîtriser l’immigration vers la France et de diminuer le regroupement familial ?

    • Oui : 94,46%
    • Non : 3,21%
    • Ne se prononce pas : 2,32%

    7) Faut-il supprimer, pour les étrangers en situation illégale, l’aide médicale d’Etat (AME) et la remplacer par le traitement de la seule urgence médicale ?

    • Oui : 95,09%
    • Non : 3,05%
    • Ne se prononce pas : 1,87%

    8) Etes-vous d’accord pour que les allocations familiales et les aides au logement ne soient plus ouvertes aux étrangers dès leur arrivée, mais seulement après au moins cinq ans de séjour légal ?

    • Oui : 92,81%
    • Non : 3,52%
    • Ne se prononce pas : 3,67%

    9) Faut-il faciliter les expulsions des clandestins dans leurs pays d’origine, en ne versant plus d’aide publique au développement aux pays qui refusent de coopérer ?

    • Oui : 92,49%
    • Non : 3,37%
    • Ne se prononce pas : 4,14%

    10) Faut-il renforcer les critères de naturalisation, pour mieux respecter le principe d’assimilation à la communauté nationale ?

    • Oui : 95,57%
    • Non : 2,42%
    • Ne se prononce pas : 2,01%

    11) Faut-il adapter le droit du sol, en prévoyant que les étrangers nés en France pourront devenir Français à 18 ans, sauf si l’Etat s’y oppose en cas de condamnation pour des actes de terrorisme ou de délinquance ou lorsque les parents étaient en situation irrégulière ?

    • Oui : 94,51%
    • Non : 3,13%
    • Ne se prononce pas : 2,36%

    12) Pensez-vous que l’étranger qui demande à devenir Français doit faire la preuve de son intégration mais aussi de son assimilation à la communauté nationale ?

    • Oui : 97,43%
    • Non : 1,20%
    • Ne se prononce pas : 1,37%

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Maréchal-Le Pen molestée, local parisien ciblé... Campagne sous tension au FN

    Les candidats têtes de liste du Front national en Paca et en Île-de-France ont tous deux été visés, plus ou moins directement, dans la journée de jeudi. Des plaintes ont d'ores et déjà été déposées.

    La campagne vient de franchir un nouveau palier. Tandis que les régionales approchent à grand pas et que le ton se muscle entre les différents candidats, les têtes de liste du Front national en Île-de-France et en Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca) ont tous deux été visés dans la journée de jeudi. Le trésorier du parti, Wallerand de Saint-Just, a vu sa permanence parisienne prise pour cible en plein après-midi, tandis que la députée du Vaucluse, Marion Maréchal-Le Pen, a été molestée dans la soirée à Guillestre (Hautes-Alpes).

    À Paris, dans le XIIIe arrondissement, le local du candidat francilien été pris pour cible: de l'essence et des menaces ont été déposées dans une boîte aux lettres. «Insécurité à son comble», a immédiatement dénoncé Wallerand de Saint-Just sur Twitter. «Je pense que cet acte est révélateur d'une extrême-gauche qui instrumentalise les clandestins et qui veut réagir par la violence à des prises de position politiques. Évidemment, je le regrette», déplore-t-il auprès du Scan. «On a déposé plainte, mais on les attend de pied ferme», lance-t-il.

    Le service d'ordre «frappé, griffé, mordu et poussé à terre», selon Maréchal-Le Pen

    Un peu plus tard, c'est dans le sud de la France qu'une autre tête d'affiche du FN a été la cible de violences. Marion Maréchal-Le Pen a été prise à partie à la sortie d'une réunion. «Crachats, insultes, jets d'eau et de projectiles»... La parlementaire, qui s'est fendue d'une lettre ouverte à Bernard Cazeneuve, a dû essuyer l'assaut d'une quinzaine d'opposants tandis qu'elle regagnait son véhicule. La séquence d'un peu plus d'une minute, captée par les caméras de D!CI TV, est à retrouver en vidéo.

    Dans son courrier au ministre de l'Intérieur, la benjamine de l'Assemblée rapporte que certains membres de son service d'ordre ont été «frappés, griffés, mordus et poussés à terre. (...) Nos voitures ont également été dégradées», ajoute-t-elle. Avant de pointer la responsabilité de la municipalité écologiste locale, à l'origine selon elle du contre-rassemblement. «Comptez-vous dorénavant vous assurer de la sécurité de nos responsables politiques ou allez-vous laisser vos amis politiques pratiquer l'intimidation dans l'impunité la plus totale?»

    «J'ai déposé plainte contre X pour menace de mort et dégradations de biens privés ainsi que pour manquement grave aux responsabilités d'ordre public de sécurité et de salubrité à l'encontre du maire», a annoncé à l'AFP Amaury Navarranne, tête de liste FN aux élections régionales dans les Hautes-Alpes. L'édile, elle, évoque une «bousculade» dans Libération .«Mais aucun crachat, pas de coups ni de blessures, encore moins de barre de fer», se défend-t-elle encore.

    Arthur Berdah

    source : Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuukVAuyVEJSkonJpA.shtml

  • Les tollés de la gauche face au FN

    Les socialistes sont aux abois. Leur hantise est de voir une ou plusieurs régions tomber aux mains du Front national en décembre, ce qui serait pour eux, si l’on peut dire, la consécration suprême de leur échec.

    On l’avait compris depuis les charges de policiers sur les poussettes de la Manif pour tous en 2013 : l’État, lorsqu’il est aux mains des socialistes, atteint un degré de partialité et de déchaînement de haine qui nous ramène vite – pour reprendre justement les phrases toutes faites de la gauche – aux heures les plus sombres de notre histoire. Je veux parler de celles de la Terreur. Cette partialité, ce déchaînement de haine s’accentuent, se développent de façon débridée, au fur et à mesure que la gauche perd pied, perd la main sur la réalité – du reste, l’a-t-elle jamais eue ? -, et que son échec est désormais flagrant, définitif, à 18 mois de l’échéance.

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  • La droite et les migrants : la recomposition est en marche

    Et nous, électeurs et militants de droite, combien de temps encore allons-nous accepter d'être les complices de ceux qui nous trahissent ?

    Le politologue Jérôme Sainte-Marie a parfaitement éclairé l’impact de la crise des migrants sur la situation politique française.

    Incontestablement, l’opinion, malgré la vague émotionnelle orchestrée par les médias et les élites, reste sur ses positions : plus de 55 % des Français sont opposés à l’accueil obligatoire des migrants.

    Mais cette opinion divisée en deux blocs nettement identifiés va devoir choisir, aux prochaines élections de décembre, puis à la présidentielle, entre trois options, car notre système est devenu, depuis deux ans, un tripartisme. Or, face à la crise migratoire, deux partis seulement ont une position claire : la gauche se retrouve quasi unanimement dans l’idéologie de l’accueil à tout va, retrouvant une unité de façade permettant de masquer ses échecs économiques et sociaux ; et le Front national et ses alliés y sont opposés, continuant à agréger les électeurs hostiles à cette immigration incontrôlée et encouragée par Bruxelles, M. Hollande et Mme Merkel.

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  • Les pires stéréotypes sur les femmes

    Explication de vote de Bruno Gollnisch sur le Rapport Rodrigues (14/09/15))

    L’émancipation des jeunes filles dans l’Union européenne

    Pas une session sans son rapport « gender ». Le pire, cette fois-ci, est le rapport Rodrigues. J’ai eu l’occasion de le dire des centaines de fois ici : ni la famille ni les programmes éducatifs ne sont du ressort de l’Union européenne. Encore moins quand il s’agit d’organiser propagande et bourrage de crâne de nos enfants dès le plus jeune âge, au nom de théories fumeuses et sous la pression de lobbies ultra-minoritaires.

    Comme ses prédécesseurs, le rapport Rodrigues véhicule lui-même les pires stéréotypes sur les femmes, éternelles victimes, éternelles dominées, éternelles discriminées d’une société machiste perpétuant des schémas surannées. Parle-t-on du sort des femmes dans les zones dominées par Daech ? En Arabie Saoudite ? Non, on parle de l’Union européenne dans sa globalité, en 2015.

    Je conseille à Mme Rodrigues, pour avoir une vue claire des véritables causes des situations éducatives les plus problématiques en Europe, d’aller elle-même tenter un cours sur la dimension de genre et la tolérance dans un collège d’un quartier sensible de France. A défaut de la laisser intacte psychiquement et physiquement, peut-être cela la remettrait-elle en contact avec la réalité que vivent hélas, au quotidien, des milliers de professeurs et de leurs élèves féminins.

    http://gollnisch.com/2015/09/18/les-pires-stereotypes-sur-les-femmes/

  • 3 ex-Républicains : "Nous aurions préféré des alliances avec le FN qu'avec les socialistes"

    Le député Gilbert Collard a annoncé mardi que 3 élus du parti « Les Républicains » rejoignent le « Rassemblement Bleu Marine » : Laurent Milesi, vice-président de la communauté de commune de Vers-Pont-du-Gard, Mélanie Dufour, conseillère municipale d’opposition à Redessan et Joffrey Léon, élu d’opposition à Uchaud. Ils expliquent :

    R"Joffrey Léon : Quand je me suis engagé en politique, il y avait le RPR de Pasqua notamment. Les programmes de l’époque sont dans la même ligne que ceux du Rassemblement Bleu Marine d’aujourd’hui. Le problème, c’est qu’on ne s’y retrouvait plus chez Les Républicains.

    Laurent Milesi : Oh que oui ! On n’est plus sur la même ligne idéologique.

    Joffrey Léon : Allez, je vous donne un exemple. Pendant les élections départementales en mars dernier, sur ma zone de Vauvert, on me demande de dire que Jean Denat est l’homme à abattre, l’ennemi public numéro un. Et au deuxième tour, on me dit d’appeler à voter pour lui. Faut savoir ! Moi, j’ai maintenu ma ligne de conduite."

    Votre principale raison de quitter Les Républicains était le "Front Républicain" de Jean-Paul Fournier aux Départementales, contre l'avis de Nicolas Sarkozy. Pourtant, n'est-ce pas là que l'on reconnaît un leader ? Un homme capable de s'opposer à la ligne du parti pour respecter ses convictions ?

    Mélanie Dufour : Nous aurions préféré des alliances avec le Front National qu'avec les socialistes."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Élections régionales 2015 : le parti des Républicains divisé sur la stratégie à adopter face au FN

    La politique du "ni PS ni FN" prônée par Nicolas Sarkozy pendant les dernières élections départementales ne fédère pas les candidats Les Républicains dans les régions où le Front national a des chances de s'imposer.

    "Ni-ni" ou front républicain ? Après de premières crispations au sein de l'ex-UMP dans l'entre-deux tours des élections départementales en mars dernier, la question revient déjà sur le tapis chez Les Républicains à quelques mois des élections de régionales des 6 et 13 décembre prochains. Entre la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie et la région PACA, où le Front national a de réelles chances de l'emporter, Les Républicains (LR) ont du mal à accorder leurs violons.

    Dans la nouvelle région Nord Pas-de-Calais-Picardie, la liste du FN emmenée par sa présidente Marine Le Pen risque de faire un score bien supérieur au 18,3% remportés en 2010. Jean-René Lecerf, le président LR du Conseil départemental du Nord, a déjà suggéré une fusion des listes LR et PS si le FN réalise un score important au premier tour. Alors que la liste socialiste emmenée par Pierre de Saintignon est à la peine et que les sondages ne donnent qu'une maigre avance à Xavier Bertrand (LR) sur la présidente du FN, la victoire de Marine Le Pen est un scénario "non seulement envisageable mais probable", selon Jean-René Lecerf, contacté par RTL.fr.

    Xavier Bertrand tente de rattraper son retard sur Marine Le Pen

    Si la droite est sortie victorieuse des élections départementales dans le Nord, l'affaire s'annonce beaucoup plus compliquée en décembre prochain face à un poids lourd comme la présidente du FN. "Au deuxième tour, il est plus que possible que Xavier Bertrand ait besoin des voix de la gauche ou que Pierre de Saintignon ait besoin des voix de la droite. Ensemble, nous pourrons ramener les électeurs dans le giron républicain", espère l'élu LR. De son côté, Xavier Bertrand reconnait que celle qu'il se plait à appeler "la fille de Jean Marie Le Pen" fait la course en tête. Mais il refuse toute main tendue vers les représentants d'un pouvoir "qui fait grossir le Front national". Face aux positions du candidat LR, Jean-René Lecerf philosophe : "C'est ce qu'on dit à quelques mois des échéances, ce qu'on fait sur le moment est souvent différent".

    A gauche, Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du parti socialiste, accuse Xavier Bertrand et Christian Estrosi (candidat LR en PACA) d'avoir franchi un point de non-retour en "droitisant" leur discours pour faire jeu égal avec le FN. Dans un entretien à Libération, il dénonce des "déclarations extrémistes sur les réfugiés qui empêchent désormais le front républicain". La liste Front national menée par Marion Maréchal-Le Pen est pourtant au coude-à-coude avec Les Républicains dans le Sud-Est. La petite-fille de Jean-Marie Le Pen pourrait même arriver en tête au premier tour avec 32% des votes. Les Républicains ne possèdent qu'une infime avance au second tour avec 35% des voix contre 33% pour le FN, selon un sondage Ifop du mois d'août.

    "Christian Estrosi a été très clair, il n'y aura pas d'alliance avec la gauche ou le FN", prévient Renaud Muselier, tête de listes des Républicains dans les Bouches-du-Rhône. L'ancien secrétaire d'état aux Affaires étrangères est persuadé que le soutien du MoDem et de l'UDI permettra à la liste de Christian Estrosi de l'emporter en décembre. Mais si le candidat assure que la droite est unie dans la perspective des élections régionales, les ralliements de certains membres des Républicains vers l'extrême droite pourraient rebattre les cartes.

    Dans les Bouches-du-Rhône, l'influent maire des Saintes-Marie-de-la Mer, Roland Chassain, n'a pas été retenu sur la liste LR en raison de ses vues trop conciliantes avec le Front national. En 2012, il s'était d'ailleurs désisté au second tour des élections législatives pour provoquer la défaite du PS dans sa circonscription au profit du FN. Malgré l'annonce de sa suspension après le scrutin, le maire des Saintes-Marie est toujours présent dans l’organigramme des Républicains et soutient, pour l'instant, Renaud Muselier dans son département. "Je ne vais pas empêcher des personnes qui ont fait des bêtises de me soutenir", tempère le candidat LR lorsque l'on évoque l'homme qui avait appelé à créer "des passerelles avec le FN" dans un entretien à Minute en 2012.

    Renaud Muselier se félicite même d'avoir rallié certains élus du FN sous sa bannière depuis le lancement de sa campagne pour les régionales. Les véritables adversaires de la droite en PACA, selon lui ? Le "système Guérini" et l'équipe sortante du président du Conseil régional, Michel Vauzelle (PS). "Ici le ni-ni, c'est ni ostracisme, ni angélisme.", conclut Renaud Muselier.

    source : rtl.fr :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuukullVkupclkEjpN.shtml

  • Immigration: Sarkozy veut créer l'unité mais derrière lui

    Ce mercredi matin, le parti Les Républicains organise une demi-journée de travail sur l'immigration. Nicolas Sarkozy en profitera pour répéter ses propositions sur le sujet et en faire celles de toute sa famille politique.

    L'unité. Nicolas Sarkozy n'a que ce mot à la bouche. Pour l'emporter aux régionales, il faudra l'unité. En tant que président du parti Les Républicains, il est garant de l'unité. Enfin, pour que les Français retrouvent confiance dans le premier parti d'opposition, il faut donner une image d'unité. Mais dans son esprit, ce devoir de rassemblement s'accompagne d'une note de bas de page: sur la photo de famille, c'est lui devant, les autres derrière. 

    La matinée de travail sur l'immigration organisée ce mercredi est là pour le rappeler. A l'issue des quatre heures de travaux, Nicolas Sarkozy consultera les adhérents sur quelques propositions phares, ensuite soumises au bureau politique du parti, qui aura la charge de les graver dans le marbre. Elles s'imposeront alors aux candidats à la primaire de 2016. C'est le fameux socle commun d'idées, censé constituer la base du programme du représentant de la droite à l'élection présidentielle. Alain Juppé, François Fillon et Bruno Le Maire n'en ont que faire. Ils suivent leur propre agenda. Aucun des trois ne sera d'ailleurs présent ce mercredi matin. 

    Un tronc commun d'idées sur l'immigration

    Tout l'enjeu est donc pour Nicolas Sarkozy de les vêtir de l'habit des diviseurs. Plus ses propositions sont formulées dans un cadre d'unité et plus celles de ses adversaires apparaîtront comme des démarches individuelles. Ce mercredi, il a donc convié l'ensemble des élus à participer à cette séance de travail avant d'associer les adhérents du parti 

    Les Républicains à l'élaboration du programme. 

    Le contexte lui facilite les choses. L'urgence de la situation avec l'arrivée de dizaines de milliers de réfugiés place la question de l'immigration sur le devant de la scène et balaie les réserves des modérés de la droite quant au poids de ce sujet dans le débat public. La décision d'Angela Merkel -référence pour de nombreux cadres des Républicains- de rétablir des contrôles aux frontières avec l'Autriche favorise également la défense d'un discours ferme au sein de la droite française. 

    Les prétendants à la présidentielle partagent ainsi un tronc commun. Tous pointent les failles du système Schengen et la nécessité de limiter l'immigration économique par opposition à l'accueil de réfugiés.

    La partition solo du candidat Sarkozy

    Quelques mesures made in Sarkozy échappent au consensus. Aucun ténor n'a repris son idée d'un statut de réfugié de guerre, qui offrirait un asile temporaire en France. Celle-ci a surgi dans le débat jeudi 10 septembre à la faveur d'un entretien accordé au Figaro. Nicolas Sarkozy s'était ainsi octroyé le droit de présenter ses propres mesures quand il l'interdit aux autres. Comme il l'avait déjà fait sur l'interdiction des menus de substitution dans les cantines scolaires et du voile islamique dans les universités. 

    Le président du parti gèle la campagne pour la primaire jusqu'aux régionales pendant que le candidat Sarkozy formule ses propositions chocs. C'est le privilège du roi des Républicains.

    Matthieu Deprieck

    source : L'Express :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuukupkkVyArxVSOyk.shtml

  • Leur obsession quotidienne : faire ou non le jeu du Front national

    Après l'affaire Mgr Rey, c'est l'affaire Onfray. Vincent Trémolet de Villers décrypte dans Le Figaro :

    Images-8"Michel Onfray a répondu aux questions d'Alexandre Devecchio le 11 septembre dernier dans les pages Débats du Figaro. Quatre jours plus tard, le quotidien Libération reprenait la quasi-totalité de ce texte pour en faire l'exégèse. C'est le directeur de la rédaction, Laurent Joffrin, qui a planché, avec comme sujet de dissertation: Comment un philosophe, à force de dire ce qu'il pense, fait le jeu du Front national. L'aspect anecdotique de cette histoire (une sorte de mise en abyme d'une interview du Figaro ou les pages Débats comme matière première du débat) ne doit pas cacher une interrogation plus large et de plus en plus obsédante: comment peut-il y avoir une vie intellectuelle si la seule question qui la structure se résume ainsi: faire ou non le jeu du Front national?«Il serait tout à fait faux d'attendre que la réforme générale vienne seulement de la politique», déclarait Vaclav Havel lors de son premier discours présidentiel. On pourrait ajouter qu'il est stérilisant de réduire la vie de l'esprit au manichéisme à front de taureau de la compétition électorale.

    Le Front national et son antonyme, l'antiracisme mécanique, sont depuis des années le point d'appui providentiel de la gauche morale et le paravent d'une très grande paresse intellectuelle. L'indignation fait office de réflexion, la disqualification d'argument, la dénonciation de conversation. À l'opposé résonnent les slogans tonitruants contre«le système», «l'entre-soi», «les élites mondialisées». En surplomb de ce dialogue de sourds un certain nombre d'intellectuels, d'historiens, d'essayistes travaillent à saisir la réalité. Ce qu'ils craignent plusque tout autre chose, c'est la disparition de l'intelligence au profit d'une culture de confection que l'on donnerait aux populations comme on jette des épluchures aux cochons. Ils sont volontairement sortis de la dialectique infernale et ont fait le pari de la supériorité de l'esprit sur la matière, de la raison sur l'émotion, de la sagesse sur la démesure. [...]"

    Michel Janva

  • Élections régionales : le Front Républicain existera-t-il cet hiver ?

    Alors que de nombreuses crises, économiques, sociales, identitaires, traversent notre pays, un sujet semble être prioritaire dans l’esprit de nos dirigeants politiques. Il s’agit de l’attitude à adopter face aux résultats électoraux du Front National. Parce qu’il n’y a, bien évidemment aucun sujet plus important.

    Dans ce cadre la question d’un Front Républicain se pose une nouvelle fois 
    Et de plus en plus de voix s’opposent à ce vieux concept. On rappelle à nos lecteurs : le Front Républicain, c’est le désistement de la liste du Parti Socialiste ou de Les Républicains qui est la moins bien placée pour empêcher le Front National d’accéder à des responsabilités. Cela fait maintenant quelques années que les ex UMP sont mal à l’aise vis à vis de cette posture. Les socialistes sont de moins en moins enclins à l’appliquer, comme l’ont montré les dernières départementales. Au vu de leur popularité actuelle, cela ferait qu’il n’aurait quasiment plus de responsabilités locales.

    Un ministre anonyme aurait proposé encore plus radical selon France Info. L’idée serait de fusionner les listes du Parti Socialiste et Les Républicains au soir du premier tour

    Cette proposition anonyme a été immédiatement critiquée de part et d’autre. Mais le fait même que cette idée soit proposée valide la fin du clivage droite-gauche. Sur ce plan, l’UMPS devenu (He) RPS est une réalité.

    http://fr.novopress.info/