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élections - Page 545

  • « Front de libération national », oui et dans tous les domaines

    Le psittacisme haineux de certains adversaires de l’opposition patriotique ne  se dément pas quand on voit Le Monde ouvrir  hier ses colonnes à la prose délirante de  Serge Klarsfeld, élevé au grade de  Grand-officier de La légion d’honneur par François Hollande l’année dernière. «Battre le FN aux régionales est une priorité absolue » assène-t-il de nouveau, convoquant à l’appui de ses obsessions la seconde guerre mondiale et le régime nazi,  répétant toujours la même rengaine: «Un parti antisémite ne change pas de nature, même s’il camoufle opportunément son programme de haine, comme l’a fait Hitler lors des Jeux olympiques de 1936 et comme le fait le FN», «un danger pour la démocratie», «en tentant de faire oublier la présidence de Jean-Marie Le Pen pendant plus de quarante ans ». Infantiliser les Français, leur mentir,  tenter de leur  faire peur en  leur racontant des histoires de grand méchant loup ? La technique  Klarsfeld  ne fonctionne plus trop. Le député-maire de Bègles  et homme de gauche Noël Mamère était,  lui ,plus lucide, invité  hier de l’émission Questions d’info sur LCP. Il a notamment dit tout le mal qu’il pensait de la proposition de consultation citoyenne avant les élections régionales de décembre,  évoquée par le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis,  pour tenter de rassembler  la gauche face à l’opposition nationale, éviter la déroute électorale prédite par beaucoup.

    «C’est du bidon, ça ne changera rien du tout a affirmé  Noël Mamère. Cambadélis me fait penser au mécano de la Générale. Il invente une petite combine politicienne pour montrer du doigt les écologistes et dire : Les vilains, c’est à cause d’eux que Mme Le Pen risque de devenir présidente de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Mais vous avez vu ce qu’ont donné cinquante ans de socialisme de notables, de petits barons, et de grands barons ? »

    Et d’ajouter que « le clivage politique aujourd’hui »  porte  « sur l’euro, sur l’Europe », s’inquiétant du  « comportement de gens qui, comme Jacques Sapir, osent proposer un front de libération (national) qui irait de l’extrême gauche jusqu’à l’extrême droite. »

    Bref, affirme encore M. Mamère, «tout est à reconstruire pour retrouver l’adhésion des citoyens et ça ne se fera pas par le haut, par les appareils mais par le bas», alors que «petit à petit, la droite extrême a contaminé la droite républicaine (sic) et aujourd’hui, il y a une sorte d’hégémonie culturelle que symbolise Mme Le Pen.»

    Cette hégémonie culturelle,  du moins si le mot parait un peu fort, cette permanence des  thématiques  frontistes  au  centre du débat  politique, qui oblige  les  partis du  Système à réagir  par rapport à elles, s’explique aussi par le ras-le-bol devant le  double langage des donneurs de leçons de  l’Etablissement.

    Exemple récent, nous avons entendu hier à Bruxelles la déclaration  François Hollande  demandant  que l’Arabie saoudite renonce à la décapitation puis à la crucifixion du  saoudien chiite Ali al-Nimr, 21 ans,  condamné à mort le 27 mai 2014 pour avoir participé à des manifestations du Printemps arabe en 2012. La justice saoudienne accuse le jeune homme, mineur au moment de faits,  d’avoir « porté des armes » et « lancé des cocktails Molotov » sur les forces de l’ordre et d’appartenir à une « organisation criminelle »

    Ce qui est en tout cas certain c’est que Ali al-Nimr est le  neveu d’un autre condamné qui attend son exécution, Nimr al-Nimr. Ce religieux chiite de  premier plan  fut une des figures du mouvement qui avait éclaté  en 2011, dans  la province orientale du Royaume,  pour contester les discriminations  dont les  chiites se disent victimes.  

    « Je demande à l’Arabie Saoudite de renoncer à cette exécution (au nombre  de 134 depuis le début de l’année, NDLR)  au nom de ce principe essentiel que la peine de mort doit être abolie et les exécutions empêchées » a affirmé M. Hollande

    Mais là où le bât blesse  c’est le silence du président de la République et de ce gouvernement, un mutisme similaire a été constaté en Europe et aux  Etats-Unis,   qui ne se sont pas opposés à la nomination de l’Arabie saoudite  à la tête d’une des commissions consultatives du «  Conseil des droits de l’homme  de l’ONU ! Celle-ci  sera   présidée  par  l’ambassadeur de Riyad auprès des Nations unies, Faisal Trad.

    Une monarchie saoudienne, un des régimes les plus répressifs et les plus obscurantistes du monde,   qui est aussi un des soutiens financiers des milices djihadistes qui déstabilisent le Proche-Orient et l’Afrique. Elle porte ainsi  une responsabilité directe, certes  elle n’est pas la seule, dans l’invasion migratoire  que  connaît aujourd’hui l’UE.

    Vladimir Poutine, qui vient de déployer des avions de chasses en Syrie pour combattre l’Etat islamique  – des frappes aériennes unilatérales sont prévues en  en cas de refus  par les Etats-Unis de sa proposition d’allier leurs forces, selon l’agence Bloomberg-  l’a évoqué   clairement ces derniers jours.

    « Les gens fuient avant tout les affrontements militaires, qui sont dans une large mesure provoqués depuis l’extérieur  (…). Si la Russie n’avait pas soutenu la Syrie, la situation y serait aujourd’hui encore plus catastrophique qu’en Libye, et l’afflux de réfugiés, encore plus important. »

     « Ce n’est pas nous qui y avons détruit et continuons d’y détruire les institutions étatiques du pouvoir, en créant un vide que remplissent immédiatement les terroristes », « donc personne ne réussira à nous faire porter le chapeau dans cette affaire »

    « Il faut mettre de côté ses ambitions géopolitiques et renoncer aux doubles standards et à la politique d’utilisation directe ou indirecte de certains groupuscules terroristes pour atteindre ses objectifs propres, notamment le remplacement de gouvernements qui ne conviennent pas à tel ou tel », a affirmé  le président russe. « Le bon sens élémentaire et la responsabilité en matière de sécurité régionale et globale exigent que la communauté internationale unisse ses forces contre la menace terroriste. »

    Ce qui nécessite aussi que la France retrouve une diplomatie réellement  indépendante, dégagée d’une tutelle atlantiste qui est contraire aux intérêts bien compris de notre pays, comme le souligne Bruno Gollnisch. Le Front de libération national que de nombreux Français  appellent  de leurs  vœux  doit exercer ses effets  dans tous les domaines.

    http://gollnisch.com/2015/09/24/front-de-liberation-national-oui-et-dans-tous-domaines/

  • La droite hors les murs

    Extrait d'un article de Valeurs Actuelles sur les membres de Sens Commun :

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    Michel Janva

     

  • Primaire : le ton monte entre les candidats

    L'offensive médiatique des trois principaux prétendants à l'investiture pour 2017 s'intensifie à quatorze mois du scrutin.

    Simple coïncidence? «Qui le croira?, ironise un cacique du parti les Républicains. Quoi qu'ils en disent, ils ne pensent qu'à ça, ne travaillent qu'à ça, ne se préparent qu'à ça. Alors forcément les frictions vont être de plus en plus nombreuses.» Mettant un terme à une rentrée laborieuse de l'opposition, Nicolas Sarkozy, Alain Juppé et François Fillon ont, en quelques jours, basculé dans une nouvelle phase de la primaire qui les oppose. Aux «petites phrases», dont chacun jure se prémunir, répondent des «manœuvres byzantines». Sans que rien ne soit pleinement assumé, régionales obligent.

    L'initiative revient à Nicolas Sarkozy, qui, mercredi, a lancé une consultation interne au parti sur les propositions de nouvelle politique de l'immigration qu'il défend. «Tout cela est cousu de fil blanc, estime un proche de François Fillon. Il a présenté des options - bonnes ou mauvaises, peu importe - avec lesquelles il est certain d'obtenir l'assentiment des militants. Et mardi, au bureau politique, il se trouvera en position de force face à Juppé tout en ayant siphonné les idées de Fillon.» Les juppéistes, de leur côté, estiment qu'il n'y a pas malice «à consulter les militants comme Sarkozy s'y était engagé». Mais ils regrettent, tout de même, le manque de concertation et la précipitation de la procédure. «Les Républicains tiendront le premier bureau politique de la rentrée le 22 septembre, c'est un peu tard, surtout avec l'actualité du moment», regrette un parlementaire. «Il aurait été appréciable qu'on en parle au bureau politique avant que les militants soient amenés à se prononcer de manière à ce que le questionnaire soit conçu en commun et préserve l'unité du mouvement, comme Nicolas Sarkozy s'y est engagé», déplore pour sa part un conseiller d'Alain Juppé.

    «Un suspense intolérable»

    La copie sur l'immigration - comme celle sur les 35 heures annoncée pour dans quelques semaines - alimentera le projet d'alternance que le président des Républicains veut établir d'ici à l'été prochain et qui engagera, a-t-il rappelé samedi au Touquet, tous les candidats à la primaire. À voir. «Il n'y a pas de raison de voir les candidats contraints par un projet défini par Les Républicains, évacue un juppéiste. Imagine-t-on Nicolas Sarkozy être contraint de se soumettre au programme défini par l'UDI?»

    La candidature de Nicolas Sarkozy, il n'en est pourtant pas officiellement question. «Rendez-vous en septembre 2016», explique-t-il au Parisien. «Je suis bouleversé. C'est un suspense intolérable», a ironisé Alain Juppé, quelques heures plus tard sur France Info.

    Dans ce contexte, la parution du nouveau livre de François Fillon, Faire ,est peu susceptible de détendre l'atmosphère. L'ancien premier ministre y présente les grandes lignes de son projet pour la France, mais règle aussi quelques comptes avec le passé. «La liberté est une rupture», a-t-il d'ailleurs choisi pour exergue. La citation - non signée - est de François Mitterrand. Elle semble pensée pour cet ancien premier ministre qui entend aujourd'hui faire mieux que l'ancien chef de l'État et aller plus loin dans les réformes. Un droit d'inventaire qui, à l'évidence, ne plaira pas au principal intéressé.

    Jean-Baptiste Garat

    notes

    Immigration: les militants adoptent le projet

    Une approbation massive. Les 53.000 militants du parti les Républicains qui ont participé à la consultation lancée par Nicolas Sarkozy ont approuvé chacune des douze propositions soumises à plus de 90 % des voix. La proposition concernant la création de «centres de rétention, à l'extérieur de l'Europe, pour empêcher les drames en Méditerranée » a obtenu 91,4 % des suffrages. Record pour la douzième question portant sur l'obligation pour un étranger de faire la preuve, non seulement de son intégration, mais aussi de son assimilation pour obtenir la nationalité française: la mesure est approuvée à 97,4 % des voix. C'est notamment l'un des points sur lequel le désaccord était le plus patent entre Nicolas Sarkozy et Alain Juppé.

    source : Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuukyElullTeEoZnXc.shtml

  • Immigration : Nicolas Sarkozy s'assiéra-t-il sur le vote de ses militants ?

    53 000 personnes ont participé à une consultation du parti Les Républicains, qui portait sur la politique d’immigration. Nicolas Sarkozy fera-t-il comme pour le Traité de Lisbonne : exactement l'inverse du vote, dont voici les résultats ?

    1) Etes-vous d’accord pour la suspension immédiate de Schengen, ce qui signifie le rétablissement temporaire des contrôles aux frontières nationales pour les étrangers non européens ?

    • Oui : 95,39%
    • Non : 3,52%
    • Ne se prononce pas : 1,09%

    2) Approuvez-vous la suppression de Schengen I et la refondation d’un Schengen II, ne faisant adhérer que les pays européens adoptant une politique migratoire commune ?

    • Oui : 95,49%
    • Non : 2,81%
    • Ne se prononce pas : 1,70%

    3) Estimez-vous nécessaire de créer des centres de rétention, à l’extérieur de l’Europe, pour empêcher les drames en Méditerranée et n’examiner que les demandes d’accueil provisoire des réfugiés de guerre ?

    • Oui : 91,41%
    • Non : 4.67%
    • Ne se prononce pas : 3,92%

    4) Pensez-vous que, dans le cadre de Schengen II, les Etats européens devront mieux lutter contre la fraude à l’asile, en définissant une liste commune de pays d’origine sûrs ?

    • Oui : 93,58%
    • Non : 3,07%
    • Ne se prononce pas : 3,35%

    5) Faut-il diminuer l’attractivité sociale de l’Europe, en harmonisant les prestations sociales versées aux étrangers dans les pays membres de Schengen II ?

    • Oui : 95,25%
    • Non : 2,77%
    • Ne se prononce pas : 1,98%

    6) Etes-vous favorable à ce que le Parlement vote, chaque année, des plafonds limitatifs permettant de maîtriser l’immigration vers la France et de diminuer le regroupement familial ?

    • Oui : 94,46%
    • Non : 3,21%
    • Ne se prononce pas : 2,32%

    7) Faut-il supprimer, pour les étrangers en situation illégale, l’aide médicale d’Etat (AME) et la remplacer par le traitement de la seule urgence médicale ?

    • Oui : 95,09%
    • Non : 3,05%
    • Ne se prononce pas : 1,87%

    8) Etes-vous d’accord pour que les allocations familiales et les aides au logement ne soient plus ouvertes aux étrangers dès leur arrivée, mais seulement après au moins cinq ans de séjour légal ?

    • Oui : 92,81%
    • Non : 3,52%
    • Ne se prononce pas : 3,67%

    9) Faut-il faciliter les expulsions des clandestins dans leurs pays d’origine, en ne versant plus d’aide publique au développement aux pays qui refusent de coopérer ?

    • Oui : 92,49%
    • Non : 3,37%
    • Ne se prononce pas : 4,14%

    10) Faut-il renforcer les critères de naturalisation, pour mieux respecter le principe d’assimilation à la communauté nationale ?

    • Oui : 95,57%
    • Non : 2,42%
    • Ne se prononce pas : 2,01%

    11) Faut-il adapter le droit du sol, en prévoyant que les étrangers nés en France pourront devenir Français à 18 ans, sauf si l’Etat s’y oppose en cas de condamnation pour des actes de terrorisme ou de délinquance ou lorsque les parents étaient en situation irrégulière ?

    • Oui : 94,51%
    • Non : 3,13%
    • Ne se prononce pas : 2,36%

    12) Pensez-vous que l’étranger qui demande à devenir Français doit faire la preuve de son intégration mais aussi de son assimilation à la communauté nationale ?

    • Oui : 97,43%
    • Non : 1,20%
    • Ne se prononce pas : 1,37%

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Maréchal-Le Pen molestée, local parisien ciblé... Campagne sous tension au FN

    Les candidats têtes de liste du Front national en Paca et en Île-de-France ont tous deux été visés, plus ou moins directement, dans la journée de jeudi. Des plaintes ont d'ores et déjà été déposées.

    La campagne vient de franchir un nouveau palier. Tandis que les régionales approchent à grand pas et que le ton se muscle entre les différents candidats, les têtes de liste du Front national en Île-de-France et en Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca) ont tous deux été visés dans la journée de jeudi. Le trésorier du parti, Wallerand de Saint-Just, a vu sa permanence parisienne prise pour cible en plein après-midi, tandis que la députée du Vaucluse, Marion Maréchal-Le Pen, a été molestée dans la soirée à Guillestre (Hautes-Alpes).

    À Paris, dans le XIIIe arrondissement, le local du candidat francilien été pris pour cible: de l'essence et des menaces ont été déposées dans une boîte aux lettres. «Insécurité à son comble», a immédiatement dénoncé Wallerand de Saint-Just sur Twitter. «Je pense que cet acte est révélateur d'une extrême-gauche qui instrumentalise les clandestins et qui veut réagir par la violence à des prises de position politiques. Évidemment, je le regrette», déplore-t-il auprès du Scan. «On a déposé plainte, mais on les attend de pied ferme», lance-t-il.

    Le service d'ordre «frappé, griffé, mordu et poussé à terre», selon Maréchal-Le Pen

    Un peu plus tard, c'est dans le sud de la France qu'une autre tête d'affiche du FN a été la cible de violences. Marion Maréchal-Le Pen a été prise à partie à la sortie d'une réunion. «Crachats, insultes, jets d'eau et de projectiles»... La parlementaire, qui s'est fendue d'une lettre ouverte à Bernard Cazeneuve, a dû essuyer l'assaut d'une quinzaine d'opposants tandis qu'elle regagnait son véhicule. La séquence d'un peu plus d'une minute, captée par les caméras de D!CI TV, est à retrouver en vidéo.

    Dans son courrier au ministre de l'Intérieur, la benjamine de l'Assemblée rapporte que certains membres de son service d'ordre ont été «frappés, griffés, mordus et poussés à terre. (...) Nos voitures ont également été dégradées», ajoute-t-elle. Avant de pointer la responsabilité de la municipalité écologiste locale, à l'origine selon elle du contre-rassemblement. «Comptez-vous dorénavant vous assurer de la sécurité de nos responsables politiques ou allez-vous laisser vos amis politiques pratiquer l'intimidation dans l'impunité la plus totale?»

    «J'ai déposé plainte contre X pour menace de mort et dégradations de biens privés ainsi que pour manquement grave aux responsabilités d'ordre public de sécurité et de salubrité à l'encontre du maire», a annoncé à l'AFP Amaury Navarranne, tête de liste FN aux élections régionales dans les Hautes-Alpes. L'édile, elle, évoque une «bousculade» dans Libération .«Mais aucun crachat, pas de coups ni de blessures, encore moins de barre de fer», se défend-t-elle encore.

    Arthur Berdah

    source : Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuukVAuyVEJSkonJpA.shtml

  • Les tollés de la gauche face au FN

    Les socialistes sont aux abois. Leur hantise est de voir une ou plusieurs régions tomber aux mains du Front national en décembre, ce qui serait pour eux, si l’on peut dire, la consécration suprême de leur échec.

    On l’avait compris depuis les charges de policiers sur les poussettes de la Manif pour tous en 2013 : l’État, lorsqu’il est aux mains des socialistes, atteint un degré de partialité et de déchaînement de haine qui nous ramène vite – pour reprendre justement les phrases toutes faites de la gauche – aux heures les plus sombres de notre histoire. Je veux parler de celles de la Terreur. Cette partialité, ce déchaînement de haine s’accentuent, se développent de façon débridée, au fur et à mesure que la gauche perd pied, perd la main sur la réalité – du reste, l’a-t-elle jamais eue ? -, et que son échec est désormais flagrant, définitif, à 18 mois de l’échéance.

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  • La droite et les migrants : la recomposition est en marche

    Et nous, électeurs et militants de droite, combien de temps encore allons-nous accepter d'être les complices de ceux qui nous trahissent ?

    Le politologue Jérôme Sainte-Marie a parfaitement éclairé l’impact de la crise des migrants sur la situation politique française.

    Incontestablement, l’opinion, malgré la vague émotionnelle orchestrée par les médias et les élites, reste sur ses positions : plus de 55 % des Français sont opposés à l’accueil obligatoire des migrants.

    Mais cette opinion divisée en deux blocs nettement identifiés va devoir choisir, aux prochaines élections de décembre, puis à la présidentielle, entre trois options, car notre système est devenu, depuis deux ans, un tripartisme. Or, face à la crise migratoire, deux partis seulement ont une position claire : la gauche se retrouve quasi unanimement dans l’idéologie de l’accueil à tout va, retrouvant une unité de façade permettant de masquer ses échecs économiques et sociaux ; et le Front national et ses alliés y sont opposés, continuant à agréger les électeurs hostiles à cette immigration incontrôlée et encouragée par Bruxelles, M. Hollande et Mme Merkel.

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  • Les pires stéréotypes sur les femmes

    Explication de vote de Bruno Gollnisch sur le Rapport Rodrigues (14/09/15))

    L’émancipation des jeunes filles dans l’Union européenne

    Pas une session sans son rapport « gender ». Le pire, cette fois-ci, est le rapport Rodrigues. J’ai eu l’occasion de le dire des centaines de fois ici : ni la famille ni les programmes éducatifs ne sont du ressort de l’Union européenne. Encore moins quand il s’agit d’organiser propagande et bourrage de crâne de nos enfants dès le plus jeune âge, au nom de théories fumeuses et sous la pression de lobbies ultra-minoritaires.

    Comme ses prédécesseurs, le rapport Rodrigues véhicule lui-même les pires stéréotypes sur les femmes, éternelles victimes, éternelles dominées, éternelles discriminées d’une société machiste perpétuant des schémas surannées. Parle-t-on du sort des femmes dans les zones dominées par Daech ? En Arabie Saoudite ? Non, on parle de l’Union européenne dans sa globalité, en 2015.

    Je conseille à Mme Rodrigues, pour avoir une vue claire des véritables causes des situations éducatives les plus problématiques en Europe, d’aller elle-même tenter un cours sur la dimension de genre et la tolérance dans un collège d’un quartier sensible de France. A défaut de la laisser intacte psychiquement et physiquement, peut-être cela la remettrait-elle en contact avec la réalité que vivent hélas, au quotidien, des milliers de professeurs et de leurs élèves féminins.

    http://gollnisch.com/2015/09/18/les-pires-stereotypes-sur-les-femmes/

  • 3 ex-Républicains : "Nous aurions préféré des alliances avec le FN qu'avec les socialistes"

    Le député Gilbert Collard a annoncé mardi que 3 élus du parti « Les Républicains » rejoignent le « Rassemblement Bleu Marine » : Laurent Milesi, vice-président de la communauté de commune de Vers-Pont-du-Gard, Mélanie Dufour, conseillère municipale d’opposition à Redessan et Joffrey Léon, élu d’opposition à Uchaud. Ils expliquent :

    R"Joffrey Léon : Quand je me suis engagé en politique, il y avait le RPR de Pasqua notamment. Les programmes de l’époque sont dans la même ligne que ceux du Rassemblement Bleu Marine d’aujourd’hui. Le problème, c’est qu’on ne s’y retrouvait plus chez Les Républicains.

    Laurent Milesi : Oh que oui ! On n’est plus sur la même ligne idéologique.

    Joffrey Léon : Allez, je vous donne un exemple. Pendant les élections départementales en mars dernier, sur ma zone de Vauvert, on me demande de dire que Jean Denat est l’homme à abattre, l’ennemi public numéro un. Et au deuxième tour, on me dit d’appeler à voter pour lui. Faut savoir ! Moi, j’ai maintenu ma ligne de conduite."

    Votre principale raison de quitter Les Républicains était le "Front Républicain" de Jean-Paul Fournier aux Départementales, contre l'avis de Nicolas Sarkozy. Pourtant, n'est-ce pas là que l'on reconnaît un leader ? Un homme capable de s'opposer à la ligne du parti pour respecter ses convictions ?

    Mélanie Dufour : Nous aurions préféré des alliances avec le Front National qu'avec les socialistes."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Élections régionales 2015 : le parti des Républicains divisé sur la stratégie à adopter face au FN

    La politique du "ni PS ni FN" prônée par Nicolas Sarkozy pendant les dernières élections départementales ne fédère pas les candidats Les Républicains dans les régions où le Front national a des chances de s'imposer.

    "Ni-ni" ou front républicain ? Après de premières crispations au sein de l'ex-UMP dans l'entre-deux tours des élections départementales en mars dernier, la question revient déjà sur le tapis chez Les Républicains à quelques mois des élections de régionales des 6 et 13 décembre prochains. Entre la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie et la région PACA, où le Front national a de réelles chances de l'emporter, Les Républicains (LR) ont du mal à accorder leurs violons.

    Dans la nouvelle région Nord Pas-de-Calais-Picardie, la liste du FN emmenée par sa présidente Marine Le Pen risque de faire un score bien supérieur au 18,3% remportés en 2010. Jean-René Lecerf, le président LR du Conseil départemental du Nord, a déjà suggéré une fusion des listes LR et PS si le FN réalise un score important au premier tour. Alors que la liste socialiste emmenée par Pierre de Saintignon est à la peine et que les sondages ne donnent qu'une maigre avance à Xavier Bertrand (LR) sur la présidente du FN, la victoire de Marine Le Pen est un scénario "non seulement envisageable mais probable", selon Jean-René Lecerf, contacté par RTL.fr.

    Xavier Bertrand tente de rattraper son retard sur Marine Le Pen

    Si la droite est sortie victorieuse des élections départementales dans le Nord, l'affaire s'annonce beaucoup plus compliquée en décembre prochain face à un poids lourd comme la présidente du FN. "Au deuxième tour, il est plus que possible que Xavier Bertrand ait besoin des voix de la gauche ou que Pierre de Saintignon ait besoin des voix de la droite. Ensemble, nous pourrons ramener les électeurs dans le giron républicain", espère l'élu LR. De son côté, Xavier Bertrand reconnait que celle qu'il se plait à appeler "la fille de Jean Marie Le Pen" fait la course en tête. Mais il refuse toute main tendue vers les représentants d'un pouvoir "qui fait grossir le Front national". Face aux positions du candidat LR, Jean-René Lecerf philosophe : "C'est ce qu'on dit à quelques mois des échéances, ce qu'on fait sur le moment est souvent différent".

    A gauche, Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du parti socialiste, accuse Xavier Bertrand et Christian Estrosi (candidat LR en PACA) d'avoir franchi un point de non-retour en "droitisant" leur discours pour faire jeu égal avec le FN. Dans un entretien à Libération, il dénonce des "déclarations extrémistes sur les réfugiés qui empêchent désormais le front républicain". La liste Front national menée par Marion Maréchal-Le Pen est pourtant au coude-à-coude avec Les Républicains dans le Sud-Est. La petite-fille de Jean-Marie Le Pen pourrait même arriver en tête au premier tour avec 32% des votes. Les Républicains ne possèdent qu'une infime avance au second tour avec 35% des voix contre 33% pour le FN, selon un sondage Ifop du mois d'août.

    "Christian Estrosi a été très clair, il n'y aura pas d'alliance avec la gauche ou le FN", prévient Renaud Muselier, tête de listes des Républicains dans les Bouches-du-Rhône. L'ancien secrétaire d'état aux Affaires étrangères est persuadé que le soutien du MoDem et de l'UDI permettra à la liste de Christian Estrosi de l'emporter en décembre. Mais si le candidat assure que la droite est unie dans la perspective des élections régionales, les ralliements de certains membres des Républicains vers l'extrême droite pourraient rebattre les cartes.

    Dans les Bouches-du-Rhône, l'influent maire des Saintes-Marie-de-la Mer, Roland Chassain, n'a pas été retenu sur la liste LR en raison de ses vues trop conciliantes avec le Front national. En 2012, il s'était d'ailleurs désisté au second tour des élections législatives pour provoquer la défaite du PS dans sa circonscription au profit du FN. Malgré l'annonce de sa suspension après le scrutin, le maire des Saintes-Marie est toujours présent dans l’organigramme des Républicains et soutient, pour l'instant, Renaud Muselier dans son département. "Je ne vais pas empêcher des personnes qui ont fait des bêtises de me soutenir", tempère le candidat LR lorsque l'on évoque l'homme qui avait appelé à créer "des passerelles avec le FN" dans un entretien à Minute en 2012.

    Renaud Muselier se félicite même d'avoir rallié certains élus du FN sous sa bannière depuis le lancement de sa campagne pour les régionales. Les véritables adversaires de la droite en PACA, selon lui ? Le "système Guérini" et l'équipe sortante du président du Conseil régional, Michel Vauzelle (PS). "Ici le ni-ni, c'est ni ostracisme, ni angélisme.", conclut Renaud Muselier.

    source : rtl.fr :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuukullVkupclkEjpN.shtml