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élections - Page 539

  • Alors que les démocraties contemporaines sont de vastes farces pour amuser le peuple et faire oublier les gouvernements ploutocratiques qui se succèdent, les Guatémaltèques ont décidé de jouer le jeu et d’élire un saltimbanque. Le Guatemala, petit pays d

    Alors que les démocraties contemporaines sont de vastes farces pour amuser le peuple et faire oublier les gouvernements ploutocratiques qui se succèdent, les Guatémaltèques ont décidé de jouer le jeu et d’élire un saltimbanque.

    Le Guatemala, petit pays de 14 millions d’habitants situé en Amérique centrale, s’est sans doute trouvé son Coluche. L’humoriste Jimmy Morales, sans aucune expérience politique, était dimanche soir en tête du premier tour de l’élection présidentielle au Guatemala.

    Ce choix atypique reflète le ras-le-bol du pays face à la corruption. Jimmy Morales affrontera au second tour, le 25 octobre, l’avocat millionnaire Manuel Baldizon ou l’ex-Première dame Sandra Torres. Dimanche soir, les résultats partiels étaient trop serrés pour départager M. Baldizon et Mme Torres.

    Marié et père de quatre enfants, Jimmy Morales, humoriste de 46 ans, est entré dans la vie politique récemment après avoir tenté en vain de conquérir la mairie de sa ville. Cheveux bruns plaqués en arrière, cet animateur d’une émission humoristique à la télévision, acteur comique et producteur de cinéma, était devenu célèbre avec son rôle de «Neto», un cow-boy naïf qui finit par devenir président par accident.

     

    C’est justement ce qui pourrait lui arriver, alors qu’il a percé de manière spectaculaire ces derniers mois sur la scène politique nationale, avec le parti FCN-Nacion (droite), arrivant en tête du premier tour de l’élection présidentielle malgré son absence de programme concret. Maniant l’humour durant ses meetings, il est perçu par les électeurs comme une alternative aux hommes politiques traditionnels, même s’il est critiqué pour le passé militaire de son parti. «Pendant 20 ans je vous ai fait rire, je vous promets que si je deviens président, je ne vais pas vous faire pleurer», promet-il.

    Source : Le Parisien

    http://www.contre-info.com/democratie-contemporaine-au-guatemala-cest-un-comique-qui-est-en-tete-du-1er-tour-de-la-presidentielle#more-39161

  • Hollande : renouvellement de (fausses) promesses

    Qu’il est commode de faire des promesses, et de ne point les tenir, dans une République qui n’exige rien du président élu que de bien conserver le code nucléaire, passé en catimini par son prédécesseur...

    Après ses multiples promesses de campagne et celle, réitérée chaque année, de baisse du chômage, voici que François Hollande surgit de son antre estival secret avec éclat et surprise. Une vraie bombe à fragmentation des opinions : il déclare baisser de façon irrévocable l’impôt en 2016 ! L’année prochaine, n’est-ce-pas celle qui précède la suivante, terme de son mandat et très hypothétique début du suivant ?

    Qu’il est commode de faire des promesses, et de ne point les tenir, dans une République qui n’exige rien du président élu que de bien conserver le code nucléaire, passé en catimini par son prédécesseur…

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  • Les socialistes sont généreux avec notre argent

    Extrait du discours de Marion Maréchal Le Pen lors de l'Université d'été du FN :

    20150904PHOWWW01078.jpg"[L]les socialistes ont la générosité facile quand il s’agit de dépenser votre argent. 150 millions d’euros de subventions aux associations rien que sur l’année 2015. Avec des choses étonnantes comme à Forcalquier, ville du candidat socialiste Castaner, où le montant de la subvention par habitant est de 150 euros, 4 fois plus que la moyenne régionale. Ou encore les 45 000 euros accordés à l’association des familles musulmanes des Bouches-du-Rhône. 

    Et croyez-moi, le copinage n’est pas fini. Les socialistes sont actuellement en train de signer des contrats d’équilibres territoriaux à marche forcée, autrement dit de verrouiller des dépenses avec les agglomérations amies dans les années à venir

    Des embauches pléthoriques avec plus de 36% d’augmentation de dépenses de personnelsur la mandature. Sans oublier les copains puisqu’aujourd’hui la région dénombre 15 vice-présidents tous choyés aux frais du contribuable. Par ces temps de crise, ce sera à nous les élus de faire les premiers efforts ! Les voyages, les dépenses de communication, les frais de réception, les voitures et logements de fonction devront être réduits au strict nécessaire…

    Finis les projets pharaoniques censés flatter les égos de nos barons locaux comme la villa Méditerranée qui a coûté près de 60 millions d'euros d’investissement et coûte 4,4 millions d’euros en fonctionnement chaque année, alors que le conseil économique, social, environnemental régional s’interroge encore sur sa « vocation » et son « utilité ». 

    Une interrogation partagée lorsque le Conseil régional de M. Vauzelle, accompagné du Conseil départemental des bouches du Rhônefinancent à hauteur de plusieurs centaines de milliers d’euros une exposition pédo-pornographiqueà la Friche dans la quartier de la Belle de mai. Je vous épargnerai le détail de ces scènes qui livrent des corps d’enfants à la pire des obscénités. 

    Il me vient alors la citation de Saint-Augustin : "à force de tout voir, on finit par tout supporter ; à force de tout supporter on finit par tout tolérer ; à force de tout tolérer, on finit par tout accepter ; à force de tout accepter, on finit par tout approuver." [...]"

    Michel Janva

  • FN : « Prêts à gouverner »

    « Nous sommes prêts à gouverner » a lancé Marine Le Pen clôturant les Universités d’été du FN à Marseille. Un discours présenté par France Info comme particulièrement inhumain sur fond de « On est chez nous » scandé par la foule, totalement dissonant de la vaste entreprise générale, politique, médiatique, people et religieuse de soumission consentante et ravie à l’invasion migratoire.

    Une intervention de Marion Maréchal aurait dissuadé Jean-Marie Le Pen de se présenter au Parc Chanot, à la grande déception des journalistes. Le risque de voir se présenter une nouvelle liste en PACA semble également s’éloigner.
    Cette université d’été a été celle de la maturation pour le Front national. La richesse et la densité des tables rondes et des interventions cette année marquaient un saut qualitatif brusque par rapport aux années précédentes. L’autre chose qui change tout, c’est la présence d’élus locaux et de députés européens en grande quantité.

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    Marine Le Pen a joué l’implantation locale et elle a réussi. Au rez-de-chaussée du Palais des congrès, le stand ensoleillé de la ville de Fréjus a côtoyé la délégation au Parlement européen et un secrétariat général de plus en plus imposant.
    « Je sens une grande responsabilité dans le mouvement », nous déclare Philippe Martel, conseiller spécial de Marine Le Pen. « L’implantation locale est fondamentale. Nous avons des élus locaux qui se sentent responsables, qui ont des comptes à rendre à ceux qui les ont élus, le FN n’est plus du tout un parti hors-sol. Et en même temps rien n’a changé dans le discours. Marine Le Pen a fait aujourd’hui un discours d’homme d’État. Elle est passée du statut d’homme politique à celui d’homme d’État. »

    « Notre pays déclassé, humilié, écrasé »

    Après le 1er mai et Brachay, Marine Le Pen a de nouveau délivré un discours très ferme sur l’immigration : sortie de Schengen, suppression du droit du sol, mise en œuvre de la priorité nationale, renvoi des étrangers sans emploi chez eux, reconduite des clandestins, suppression de l’AME et du logement pour les demandeurs d’asile :

    On ne peut plus accueillir personne ! Nous n’avons ni les moyens de les soigner, ni de les employer. Notre pays n’a plus les moyens, ni l’envie, ni l’énergie d’être encore généreux avec la misère du monde. Oui, il est tragique que des peuples du monde soient dans la misère, mais il est aussi tragique que notre pays soit déclassé, humilié, écrasé (…) Envers et contre tous, nous voulons défendre le peuple français et faire cesser cette culpabilisation insensée favorisée par des élites qui regardent l’immigration depuis un balcon. (…) Nous n’avons pas de leçons d’humanité à recevoir de ces irresponsables politiques. Surtout quand ils vous jettent la mort d’un enfant au visage pour avancer leur politique.

    C’est sur la question de l’islam radical que la présidente du FN a été le plus applaudie. « Je mettrai l’islam radical à genoux », a promis Marine Le Pen. « Nous demandons la fermeture immédiate des mosquées radicales. (…) Nous demandons l’expulsion des immigrés fichés pour leurs liens avec l’islamisme. (…) Plus aucun arrangement, plus aucun scrupule ! », a-t-elle martelé.

    « Nous sommes prêts à gouverner », a déclaré Marine Le Pen que les sondages annoncent en tête au premier tour, « car nous avons conscience de l’enjeu, car nous nous préparons sans cesse. Avec cette université d’été, une page se tourne. Car le monde change. (…) Ce monde où il ne s’agit plus de faire vivre notre identité, mais de la défendre, délitée par l’idéologie mondialiste et multiculturaliste, ce monde où le bonheur des peuples se mesure aujourd’hui à la structure de leur consommation. »
    Santé et éducation au programme de ses priorités, Marine Le Pen a attaqué la réforme de la santé de Marisol Touraine et annoncé l’abrogation de la réforme des rythmes scolaires si le FN arrive au pouvoir. Dans une attaque ciblée contre Najat Vallaud-Belkacem, elle l’a accusé de vouloir « installer SOS Racisme » et d’autres associations du genre au sein de l’école républicaine pour « formater les futurs électeurs » :
    « Je veux une école qui enseigne l’histoire de France et la fierté nationale sans en avoir expurgé Clovis, Napoléon, Louis XIV ou Henri IV. Je veux une école qui forme à la maîtrise de la langue française. »

    Caroline Parmentier

    http://fr.novopress.info/191917/fn-prets-gouverner/

  • Municipale partielle à Pia (66) : le FN face à 2 candidats de gauche

    Le socialiste Michel Maffre est arrivé en tête (40,25 %) lors de la municipale partielle dimanche à Pia, dans les Pyrénées-Orientales. Le second tour, le 13 septembre, l'opposera au FN (24,49 %) et au maire sortant Guy Parès (DVG - 35,26 %). Il n'y avait aucun candidat des Républicains.

    Michel Janva

  • A Marseille, Marine Le Pen a exclu toute réconciliation avec son père

    Lors de l'Université d'été du Front national à Marseille, la direction du FN a essayé de mettre le co-fondateur du parti sous l'éteignoir.

    Marine Le Pen a exclu samedi toute réconciliation avec son père Jean-Marie, qui a annoncé la création d'un "Rassemblement bleu blanc rouge" aux contours peu clairs, qu'il souhaite tout à la fois distinct du FN mais associé à lui. "Chacun est libre à l'extérieur du FN de monter toutes les associations qu'il souhaite. Il fait ce qu'il veut, il est un homme libre, mais au sein du FN, il n'y a pas d'associations politiques constituées, ce qui s'apparenterait à un courant politique", a tranché sa fille lors l'Université d'été du Front national à Marseille.

    A quelques kilomètres, dans un restaurant d'un quartier cossu de Marseille, M. Le Pen a réuni une large partie de la journée quelques 300 fidèles et nombre de médias autour d'un déjeuner-débat. L'occasion de renouveler un appel à "marcher vers l'unité" et à intégrer ses proches dans les listes du FN pour les régionales, une exigence jusqu'ici insatisfaite. Mais M. Le Pen a surtout lancé un Rassemblement bleu blanc rouge, qui vise à réunir des militants qui n'ont pas ou plus leur carte du parti, mais également des membres du Front national souhaitant rester fidèles à M. Le Pen. Parmi ces amis du FN "canal historique" comme ils l'appellent, plusieurs élus frontistes de Paca en rupture de ban, des membres de petites formations d'extrême droite comme le Parti de la France, et pour assurer la sécurité, des anciens du DPS, les gardes du corps maison du FN.

    Cette formation sera selon lui "le pendant" du Rassemblement Bleu Marine, créé pour élargir la base du parti d'extrême droite, selon M. Le Pen qui semble faire peu de cas du fait que le FN interdit dans ses statuts la double appartenance "à un autre parti ou mouvement politique, quel qu'il soit". Qu'importe : son discours a été copieusement applaudi, même si à la sortie, beaucoup se montraient sceptiques. Laurence Trichet, Niçoise, a quitté très récemment le FN pour suivre le "patriarche" : "Moi, Jean-Marie, je le suivrai jusqu'au bout. Mais si c'est pour travailler avec Marine, j'irai pas." Des proches de Jean-Marie Le Pen peinaient à faire l'exégèse de cette annonce, d'autant que le "Rassemblement Bleu Blanc Rouge" est déjà une marque déposée par... Nicolas Dupont-Aignan. Interrogé par l'AFP, Carl Lang, patron de la formation d'extrême droite le Parti de la France et un temps numéro deux du FN, n'a ni avalisé ni exclu une collaboration.

    "Coup de balai" pour les régionales

    Alors que M. Le Pen faisait au sein des rangs frontistes présents à l'Université d'été figure de Godot ("Va-t-il venir?" ; "Si oui, quand?"), la direction du FN s'employait à mettre l'encombrant co-fondateur du parti sous l'éteignoir, vantant à longueur de journée l'unité d'un parti "tourné vers les Français", avec les régionales en ligne de mire. Mise en pratique tout au long de la journée, avec plusieurs tables rondes consacrées au "mondialisme" ou au "rayonnement international" ou au "communautarisme" et des discours de nombreux ténors, dont les vice-présidents Florian Philippot et Louis Aliot et la députée Marion Maréchal-Le Pen.

    M. Aliot, lui-même candidat aux régionales en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, a ainsi appelé à "un coup de balai" général en décembre pour écarter les élites "corrompues". Mais c'est surtout la présidente du FN Marine Le Pen elle-même qui a oeuvré en ce sens, mettant l'accent sur les régionales en réaffirmant ses espérances, ou parlé de la crise des migrants. Malgré l'ombre de M. Le Pen qui planait sur cette première journée "un peu parasitée", de l'aveu d'un parlementaire frontiste, le FN a pu phosphorer sans irruption du "Vieux", qui pourrait toutefois toujours s'inviter dimanche, par exemple pour le discours de sa fille, prévu en milieu d'après-midi devant plus de 2.000 personnes. "Le seul directeur de conscience, directeur de la communication, directeur de cabinet de Jean-Marie Le Pen, c'est Jean-Marie Le Pen", s'amusait un de ses proches, résumant le sentiment général : lui seul sait ce qu'il fera dimanche. "Qu'(il) ne mésestime pas la réaction des gens qui sont là pour parler politique et qui n'apprécient pas le carnaval", a mis en garde un dirigeant historique du FN.

    source : Afp via le Point ::lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuuEVplZEAxrIyfYfj.shtml

  • Le paysage politique éclaté à 18 mois de la présidentielle

    La gauche de Hollande est au plus bas dans les sondages à 18 mois de la présidentielle. Mais à droite, l'unité est fragile. 

    Une gauche au pouvoir déchirée par son échec économique, une opposition de droite à l'unité fragile, une extrême droite montante secouée par une guerre dynastique: à un an et demi de la présidentielle de 2017, le paysage politique en France est plus éclaté que jamais.

    Hollande toujours au plus bas

    Le président socialiste François Hollande, qui tient lundi une conférence de presse semestrielle, aborde la rentrée avec une cote de popularité toujours extrêmement basse. Seuls 20% des Français souhaitent sa réélection, selon un sondage publié mercredi. «Sa marge de manoeuvre est très limitée sur tous les fronts (...) Il va jouer la carte de l'international mais ça n'aura pas de retombées», prédit le politologue Philippe Braud.

    Crédité par l'opinion d'une bonne action à l'international, le chef de l'Etat espère tirer profit d'un éventuel accord sur le climat à la conférence mondiale (COP 21) de l'Onu à Paris en décembre.

    Dans la perspective de 2017, il devrait s'engager lundi sur des baisses d'impôts de l'ordre de deux milliards d'euros l'an prochain. Objectif: faire oublier les 11 milliards ponctionnés sur les ménages après son élection en 2012 pour réduire le déficit du pays.

    Mais il reste lesté par son incapacité à «inverser la courbe» du chômage, toujours campé à 10%. Depuis des mois, le président a fait d'un tel recul la condition sine qua non de sa candidature à un second mandat. «Il ne peut pas s'appuyer sur grand-chose. Il n'y a pas beaucoup de choses dont les Français lui donnent crédit», estime Jean-Daniel Lévy, de l'institut de sondages Harris-Interactiv.

    Même le PS critique

    L'opinion n'est pas seule à douter de François Hollande. Sa politique économique continue d'être jugée trop libérale par l'aile gauche du Parti socialiste (PS). Battu à tous les scrutins depuis trois ans, le PS est menacé d'une nouvelle déroute en décembre lors d'élections régionales qui seront l'ultime test dans les urnes avant 2017.

    La majorité sur laquelle s'appuie le président est de surcroît fragilisée par l'étiolement du parti Europe-Ecologie-Les Verts, lui aussi divisé et tenté de faire cavalier seul ou de se rapprocher de la gauche radicale.

    Faux calme de la droite

    Face à cette «gauche en miettes», selon les éditorialistes, le tableau plus apaisé offert par l'opposition de droite, qui vise une large victoire aux régionales, tient beaucoup du trompe-l'oeil.

    Réunis samedi, les dirigeants du parti Les Républicains de l'ancien président Nicolas Sarkozy jurent vouloir parler d'une seule voix. Mais leurs rivalités sont aiguisées à un an de la primaire appelée à désigner leur «champion» pour 2017.

    Homme politique le plus populaire du pays, l'ancien Premier ministre Alain Juppé, au profil modéré, continue de creuser son sillon face à M. Sarkozy, au discours plus à droite. «La paix armée risque de durer un certain temps. Le premier qui dégaine maintenant va affaiblir sa position. Après les régionales, ça va bouger», avance Philippe Braud.

    Contrer le FN

    Un enjeu crucial pour Les Républicains est de contrer le Front national (FN), le parti d'extrême droite europhobe et anti-immigrés qui surfe sur les crispations de la société française, majoritairement rétive à l'accueil des migrants tentant de rejoindre l'Europe. «La crise migratoire va peser. Elle fait monter le sentiment de compassion à l'égard des migrants mais en même temps, l'afflux effraie», relève M. Braud.

    «Il est intéressant de voir dans quelle mesure elle va avoir une incidence et structurer le débat dans les prochains mois», abonde Jean-Daniel Lévy. «Les Français sont tiraillés entre le regard qu'ils peuvent porter sur les migrants et l'idée que la France ne peut pas s'exonérer de ses responsabilités de +terre d'accueil+», explique-t-il.

    Le FN lorgne en décembre sur «quatre à cinq régions». Candidate dans le Nord, sa présidente Marine Le Pen, à qui tous les sondages prédisent une qualification au second tour de la présidentielle, joue gros.

    Attachée à «dédiaboliser» son parti, Marine Le Pen doit aussi s'extirper de la guerre familiale avec son père Jean-Marie, chef de file historique du FN exclu en août et qui refuse de rendre les armes.

    source : tdg.ch ::lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuuEuVkEAEAuktpCLe.shtml

  • « Démocratie : le Dieu qui a failli » par Hans Hermann Hoppe

    Le professeur d’économie Hans Hermann Hoppe est docteur de l’université de Francfort-sur-le-Main et senior fellow du Ludwig Von Mises Institute. Il a publié aux Etats-Unis « Democracy, the God that Failed » avec, en sous-titre, « The Economics and Politics of Monarchy, Democracy and Natural Order ».
    Ce livre, disponible aussi en allemand, étudie l’efficacité comparée de la monarchie et de la démocratie du point de vue de la science économique et à partir d’une analyse libertarienne.

    1/ La préférence pour l’immédiat (time preference), adversaire de la civilisation

    Tout individu préfère un bien présent à un bien futur, c’est la « préférence pour l’immédiat ». Plus elle est élevée, plus l’épargne et l’investissement seront réduits au profit de la consommation immédiate.

    Les enfants ont un taux élevé de préférence pour l’immédiat. Ce taux est d’autant plus élevé qu’ils sont moins éduqués. Selon Hoppe, les classes supérieures de la société (upper classes) sont les plus « adultes » car orientées vers le futur, l’autodiscipline, et elles sont capables de refuser une gratification immédiate au profit d’une satisfaction dans un futur lointain. Par contre, au bas de l’échelle sociale (lower classes) les individus sont souvent orientés vers le présent et l’hédonisme. Le futur n’est pas considéré comme quelque chose que l’on prépare mais comme une série d’événements extérieurs qui vous « tombent dessus ». Bref, davantage de gens impulsifs, imprévoyants, ne s’intéressant pas beaucoup à leur travail, prenant moins soin des choses, réparant moins leurs biens et souvent frappés par l’alcoolisme, la drogue et la délinquance. La cause de ces derniers phénomènes n’est pas, comme on le croit souvent, le chômage ou les faibles revenus. C’est au contraire les bas salaires et le chômage qui sont la conséquence d’un comportement déterminé par la préférence pour l’immédiat. Les non-économistes ignorent largement ce fait et expliquent la psychologie des individus par les conditions sociales, ce qui est simpliste car l’inverse est aussi vrai.

    L’épargne et l’investissement qui supposent une faible préférence pour l’immédiat sécrètent un processus de civilisation. A l’inverse, la violation des droits de propriété accroît la préférence pour l’immédiat chez la victime ; la forte préférence pour l’immédiat caractérise celui qui viole ces droits de propriété : le criminel ou l’Etat socialiste. Ce dernier peut le faire légalement grâce aux pouvoirs de légiférer et de taxer. C’est pourquoi l’Etat peut être aussi une menace pour la civilisation. Différentes sortes d’Etat mènent à différents degrés de civilisation. Naturellement, l’humanité cherche à accroître le capital et le stock de biens durables, ce qui suppose une vision à long terme (d’adulte). La décivilisation ou retour à la barbarie, c’est quand l’adulte devient enfant, le prévoyant devient le rêveur au jour le jour, le producteur devient un délinquant.

    A noter que le christianisme, avec les idées du Jugement dernier et la perspective de la vie éternelle, réduit la propension de l’homme à préférer l’immédiat. Pour cette raison, il est un facteur important de civilisation.


    2/ Qu’est ce que la monarchie ?

    Selon Hoppe, tout gouvernement commence à l’origine par être de petite taille. Or, on fait plus confiance à une personne que l’on connaît pour se protéger qu’à un anonyme : c’est pourquoi la monarchie est la forme de gouvernement originelle et la plus courante dans l’humanité historiquement parlant. Quand le gouvernement est l’objet d’une appropriation privée, on est en monarchie. Quand le gouvernement est « nationalisé » et appartient au public, on est en démocratie et le gouvernant est considéré comme un gérant au nom de tous. Comme les masses ou les majorités n’ont pas d’autorité naturelle, la démocratie ne naît pas comme la monarchie d’un processus d’émergence spontanée : elle est toujours le produit de la guerre ou de la révolution, donc de la violence.

    Le caractère essentiel de la monarchie est l’appropriation privée du gouvernement. Les ressources obtenues grâce au monopole du pouvoir sont possédées individuellement. Elles accroissent le capital du monarque et font l’objet d’héritage. Le roi peut vendre ses biens, licencier son gérant, etc. Il cherche à maximiser à la fois la valeur capitalistique de sa propriété et ses revenus courants. Il ne voudra pas accroître son revenu courant au risque de détruire son capital. La propriété privée conduit au calcul économique et développe la vision à long terme de ses intérêts. Le roi ne va pas taxer à mort ses sujets : l’Etat monarchique prélevait en moyenne 8 % de la richesse nationale du XIe au XIXe siècle. Le roi fait profiter de ses privilèges peu de gens (familles et amis) à la différence, comme nous le verrons, de la démocratie.

    Le peuple a une forte conscience d’être sujet : gouverné et gouvernants sont clairement identifiés, ce qui est une bonne chose car le roi doit donc faire attention à ne pas perdre sa légitimité par des excès. Le serment des premiers rois français disait : « Je vais honorer et protéger chacun de vous, maintenir les droits de chacun et maintenir la justice. » Le roi, en tant que propriétaire privé, ne peut détruire sans danger pour lui-même la propriété des autres ; il y a une solidarité. La monarchie modère aussi la politique étrangère : le mariage est préférable à la guerre pour accroître la propriété.

    3/ La démocratie, un régime de gestion à courte vue

    Pour Hoppe, en contraste avec la modération interne et externe de la monarchie, le gouvernement nationalisé, propriété « publique », dit « démocratie », est porté sur l’excès. Le président d’une démocratie utilise l’appareil du gouvernement à son avantage mais il n’en est pas le propriétaire. Il possède l’usage des recettes de l’Etat mais non du capital. Il va donc maximiser le revenu courant en ignorant la détérioration du capital. Ne pouvant vendre les ressources de l’Etat, le calcul économique sur le marché devient impossible. Le gérant provisoire va essayer d’utiliser les ressources le plus vite possible : consommer tout de suite. Le roi n’a aucun intérêt à réduire le capital de son pays mais pour un président la modération n’a que des inconvénients. Elle l’empêche de profiter du pouvoir et les bons résultats à long terme ne profiteront qu’à son successeur électoral qui fut avant son concurrent.

    De plus, en république, le gouverné se croit gouvernant et est donc moins vigilant. Il tolère paradoxalement plus toutes sortes d’excès de pouvoirs. Pour Hoppe, la démocratisation n’est donc pas un progrès, pas plus que la nationalisation pour une entreprise. L’Etat va taxer, s’endetter et exproprier. Le poids de l’Etat dans l’économie passera de 20 % au XVIIIe siècle à 50 % au XXe. L’endettement notamment est favorisé car il frappera le gouvernement futur : or, il n’y a pas de solidarité en démocratie entre gouvernants successifs.

    En monarchie, le gouvernement ne crée pas la loi. Le roi est privilégié dans le cadre du droit privé général qui s’applique à tous. Par contre, le gouvernement public (démocratie) fait émerger un droit public orienté vers la redistribution. Le gérant démocratique ne craint pas que la redistribution ne réduise la productivité dans le futur ; il est confronté aux élections et à l’ouverture du gouvernement à tous. Cela le pousse à créer un welfare state socialiste. La démocratie est ainsi le premier pas vers un socialisme rendu inévitable par le mécanisme électoral qui repose sur la flatterie.

    L’inflation législative crée l’insécurité du droit. On respecte moins un droit qui change sans cesse. Le crime est relativisé. La sécurité sociale empêche les gens d’être prévoyants. Dès lors, la valeur économique du mariage, de la famille et des enfants baisse : ils sont moins utiles à la vieillesse. « Depuis l’arrivée de la démocratie, tous les indicateurs de dysfonctionnement familial augmentent » : baisse du nombre d’enfants, stagnation de la population de souche, augmentation des divorces, des familles monoparentales, des avortements.

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  • La confession ratée de Nicolas Sarkozy

    Décryptée par Jean-Pierre Maugendre :

    Arton497-1ec31"Dans l’hebdomadaire Valeurs Actuelles du 6 août 2015 Nicolas Sarkozy est interrogé par les journalistes Y. de Kerdrel et G. Lejeune. On peut penser que chaque mot de cet entretien, publié sous le titre : La confession, a été soigneusement soupesé ce qui donne à ce texte une incontestable autorité pour comprendre la pensée et les projets de l’ancien président de la République. Une bonne confession, cela se prépare !

    L’aveu des péchés

    La première étape de la confession est l’aveu de ses péchés précédé d’un examen de conscience sérieux. Or Nicolas Sarkozy n’a pas conscience d’avoir commis de faute. En effet : « Je ne dirai jamais que tout a été réussi. Et il nous faudra tirer les leçons de ce qui n’a pas bien fonctionné. » Trois années après son échec l’ancien Président de la République n’a pas eu le temps de faire son examen de conscience !D’ailleurs aurait-il péché que le mari de Carla Bruni ajouterait que ce serait moins que F. Hollande : « J’aimerais qu’on compare avec le bilan de mon successeur, après trois années de mandat ». Résumons cette première étape de la « confession » sarkozyenne : « Mon père, je ne suis pas un saint mais je n’ai pas eu le temps, depuis trois ans, de prendre du recul afin de savoir si j’avais fait des bêtises. En tout cas si c’était le cas, ces bêtises seraient moins graves que celles accomplies par mon successeur. J’ai peut-être une paille dans l’œil mais lui il a certainement une poutre ! »


     

    Notons également qu’il est possible de pécher par omission. Trois mots sont « étrangement » absents de ce long entretien de six pages : Islam, France et Famille.

    Le ferme propos

    Sans reconnaissance de ses fautes le ferme propos de ne plus les renouveler devient, bien sûr, sans objet. Nous ignorerons donc si Nicolas Sarkozy renouvellerait le hold-up anti-démocratique qui consista à faire adopter par le Congrès en 2008 le traité sur la constitution européenne qui avait été refusé par référendum en 2005, s’il regrette d’avoir eu comme ministre de la culture, Frédéric Mitterrand, figure emblématique de la gauche bobo, socialiste, homosexuel et pédophile revendiqué selon son autobiographie La mauvaise vie, s’il est toujours contre ce qu’il appelait la double peine c’est-à-dire le fait qu’un délinquant étranger soit immédiatement expulsé vers son pays d’origine, s’il estime encore judicieuse l’intervention militaire de la France en Libye, si la baisse continue des crédits de nos forces armées sous son quinquennat témoignait d’une bonne anticipation des conflits à venir, etc.

    Les résolutions

    Il ressort de cette « confession » que Nicolas Sarkozy croit sincèrement que la crise que nous vivons est d’abord économique et financière. Ce sont donc des mesures économiques qu’il préconise pour sortir de l’ornière : réforme du code du travail, simplifications normatives, etc. Enfin, bien sûr, notre pénitent impénitent ne peut s’empêcher de dire du mal de son voisin, en l’occurrence le Front national. Il rappelle sans donner aucune explication qu’il a interdit tout type d’accord avec ce parti, dénonçant, en fin d’entretien, le « programme économique de Marine Le Pen (…) le même que celui de Mélenchon ». Le débat est ouvert mais chacun peut lire dans le Programme politique du Front national au chapitre sur le Redressement économique et social § Retraites et dépendance : « L’âge légal (de départ à la retraite) sera progressivement ramené à 60 ans ». C’est un fait.

    La pénitence et l’absolution

    Il est à craindre, pour lui, que monsieur Sarkozy ne puisse bénéficier d’une absolution ni de son confesseur ni du peuple français. En effet son ferme propos de ne plus renouveler les erreurs passées semble bien incertain. Ainsi concernant l’Europe Nicolas Sarkozy déclare : « Le fonctionnement de la zone Euro comme celui de l’Europe doivent être intégralement repensés car il nous faut décider vite et réagir sans délai ». Le statut de province française de l’Union Européenne dont bénéficie encore notre pays qui n’est plus maître ni de sa monnaie, ni de sa justice, ni de l’élaboration de ses lois ni de ses engagements militaires convient tout à fait à l’ancien président de la République. Ce qu’il demande c’est uniquement que les gauleiters Juncker, Merkel et Schäuble décident plus vite.

    Le futur candidat de 2017 dénonce le « déni de réalité ». Il affirme doctement « Du parler vrai naîtra la confiance ». Il discerne même : « L’inquiétude profonde des Français sur nos valeurs et notre identité » sans jamais cependant définir ces valeurs ni exposer par quoi elles pourraient bien être menacées.

    Au final tout cela paraît bien nébuleux. Nicolas Sarkozy semble n’avoir qu’un objectif : conquérir le pouvoir. Pour le reste on verra après. Alors que nous sommes, même Manuel Valls s’en est aperçu, à l’heure d’une véritable « guerre de civilisation » cet entretien-confession apparaît d’une terrifiante inconsistance face aux enjeux contemporains. Nous vivons une crise majeure : intellectuelle, morale, spirituelle, démographique et civilisationnelle. Face à cela le camelot qui a déjà fait faillite une fois demande qu’on lui fasse de nouveau confiance sur un programme… qui reste à définir. [...]"

    Michel Janva

     

  • Immigration : Sarkozy doit clarifier sa position une fois pour toutes

    L’affaire est trop grave pour que les Français se laissent prendre une fois de plus au tour du « Kärcher ».

    La Hongrie prend des mesures radicales pour protéger sa population et Laurent Fabius crie au scandale. Tout homme normalement constitué, et avec un minimum d’instruction, pourrait à raison s’interroger sur la santé mentale du chef de la diplomatie française. Seulement voilà, Fabius n’est pas un dément, c’est juste un pur idéologue et même, avec ses amis Lévy et Cohn-Bendit, le fer de lance d’une idéologie fondée sur une haine viscérale de l’idée de nation et une volonté inébranlable de couper la France de ses racines chrétiennes et populaires. Or, comme tous les idéologues, lorsque les vents sont contraires, ils perdent pied avec la réalité et ne prennent même plus le temps de réfléchir aux conséquences électorales de leur politique. Fabius, Hollande et même Valls sont en train de tuer le Parti socialiste et peu leur chaut. Sous les ors de la République, il y a en cette fin de quinquennat quelque chose qui ressemble à un bunker et qui rappelle La Chute.

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