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élections - Page 564

  • Crise au Front national : réaction de Pierre Vial

    La réaction de Pierre Vial :

    Le spectacle donné par le Front National est consternant. La façon dont est traité Jean-Marie Le Pen est indigne. Les roquets aboient à qui mieux mieux aux basques du vieux sanglier. Mais ils devraient avoir la prudence de ne pas trop s’en approcher car il a encore de la ressource et, contrairement à eux, une âme bien trempée…

    Cette pitoyable affaire aura eu au moins une utilité : chacun aura pu vérifier qui est qui. Carriérisme, appât du gain (voir les indemnités des élus), lâcheté, trahison… tout y est.

    J’ai, sur certains personnages qui se bousculent aujourd’hui pour cracher plus fort que le voisin sur le vieux chef, des documents d’archives (placés en lieu sûr) datant d’une époque où ils se voulaient des fascistes purs et durs. Amusant, non ?

    Mais il faut penser à l’avenir, surtout pour tous ces braves gens qui ont beaucoup donné — et parfois tout donné — pour un FN en lequel ils voyaient la seule planche de salut.

    C’est pourquoi je propose que se mette en place, avec tous ceux, sans exclusive, qui croient encore que les valeurs fondatrices de notre identité méritent d’être affirmées et promues un FRONT DES PATRIOTES. Car le sort de notre peuple exige de voir au-delà des tristes personnages qui se drapent dans un FN devenu un fromage bien crémeux pour les arrivistes de tous poils. Leur destin est de se retrouver dans les poubelles de l’Histoire.

    Laissons-les dans leur fange et battons-nous pour la seule cause qui vaille : l’avenir de nos enfants et des enfants de nos enfants. Il y a encore dans ce pays des hommes et des femmes qui refusent de se soumettre à un système qui veut tuer l’identité des individus et des peuples. Qu’ils se regroupent et s’organisent et tout deviendra possible.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2015/05/05/crise-au-front-national-reaction-de-pierre-vial-5616664.html

  • La grenouille Mélenchon veut se faire aussi grosse que le bœuf Philippot

    Cette fois ça y est : la campagne électorale pour 2017 est lancée avec pour mot d'ordre principal de démolir par tous les moyens le Front national.

    Cette fois ça y est : la campagne électorale pour 2017 est lancée avec pour mot d’ordre principal de démolir par tous les moyens le Front national. Les observateurs attentifs de la vie publique auront noté que toutes les occasions sont actuellement bonnes pour essayer de dénigrer, accrocher, stigmatiser le FN. Tout le monde se jette dans l’anathème, de la classe politique aux médias en passant par les intellectuels à l’esprit embué, faute d’arguments sur le fond à opposer au diagnostic développé depuis longtemps par le FN et aux solutions proposées. Cette démolition a déjà commencé avec la prise à partie et parfois la mise à l’écart des intellectuels ayant osé penser autrement (Éric Zemmour, Philippe Tesson, Michel Onfray, Robert Ménard, Emmanuel Todd, etc.), et cela durera et s’accentuera jusqu’à l’élection présidentielle, n’en doutons pas.

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  • Le champ libre pour Marine Le Pen

    Il reste bien des défis à Marine Le Pen.

    À une écrasante majorité de 78 %, les Français sondés approuvent la suspension de l’adhérent Jean-Marie Le Pen du parti qu’il a fondé. La manière n’a guère été élégante mais c’est le prix à payer pour un parti installé pour durer, qui doit sacrifier les caciques et les ultras de son camp préférant le confort de l’opposition aux responsabilités du pouvoir, tout en freinant les ardeurs opportunistes des pragmatiques et des ralliés.

    Jean-Marie Le Pen fut visionnaire mais il a vieilli et il n’est plus en phase avec le pays. Les Français n’ont plus rien à faire des vieilles lunes du pétainisme et de l’Algérie française, d’autant qu’il s’est fait une sorte de consensus sur le gaullisme ou la décolonisation.

    Les provocations et foucades du père ont permis au FN de continuer à exister, sur le mode tribunitien, mais ont surtout servi son ego surdimensionné, et non les causes qu’il défendait, quand la fille doit lisser son image pour progresser dans l’électorat.

    Par sa virulence, le père a bloqué son parti à 15 % de l’électorat et empêché que la droite de gouvernement ne se saisisse des problèmes, l’immigration par exemple 1. Grâce à quoi le FN est aussi plus que jamais présent dans la vie politique française, quarante ans après sa naissance, et c’est sa fille qui récolte les fruits de l’intransigeance du père.

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  • Pologne : la gauche disparaît

    Lors du 1er tour des élections présidentielles en Pologne dimanche 10 mai, 3 candidats de droite sont arrivés en tête, tandis que la gauche a été proprement éliminée :

    • 1er le candidat de Droit et Justice avec 35% (le parti du défunt Lech Kaczyński)
    • 2è Plate-forme civique avec 33% pour le président sortant (démocrate chrétien proeuropéen)
    • 3è 20% pour l'indépendant Paweł Kukiz droite nationale (il s'est fait remarqué pour son opposition à la fécondation in vitro et à l'adoption par des homosexuels).

    Magdalena Ogorek, candidate soutenue par l’Alliance de la gauche démocratique (SLD) mais qui se voulait la représentante de toute la gauche, a recueilli 2,4% des suffrages. 

    Le 2è tour aura lieu dimanche prochain entre les 2 candidats arrivés en tête.

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Nigel Farage reste à la tête de l'Ukip

    Lu ici :

    Nigel_Farage_of_UKIP"Le comité exécutif de l'Ukip, parti que Farage a cofondé en 1993, n'entendait cependant pas se passer aussi longtemps de son charismatique leader : il a refusé d'entériner la démission de Farage, qui reste donc de fait à la tête du parti.

    "Comme promis, Nigel Farage a remis officiellement sa démission en tant  que leader de l'Ukip au parti. Elle a été refusée à l'unanimité par les  membres du comité (...) Sur ces bases, Nigel Farage a retiré sa  démission et reste président de l'Ukip"

    Nigel Farage va désormais concentrer ses efforts pour que le référendum sur la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne promis par le premier ministre David Cameron pour 2017 soit organisé plus tôt, « avant Noël 2015 », réclame-t-il.

    Philippe Carhon http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Présidentielle 2017 : Manuel Valls s’y voit déjà !

    Manuel Valls, candidat de gauche ? Non, plutôt de celle d’une France d’en haut, déconnectée des réalités, France qu’une majorité de Français d’en bas tend désormais à rejeter hors des urnes.

    Il n’y a donc pas qu’au Front national que ça twiste : au Parti socialiste, ça tangue un peu aussi. Ainsi, dans Le Parisien de ce mardi, ce sondage qui évoque une hypothèse voulant que l’actuel Premier ministre puisse griller la politesse à son président, lors de l’élection présidentielle de 2017.

    « Il n’y a pas photo : pour les Français, comme pour les sympathisants de gauche, Manuel Valls est un bien meilleur candidat que… François Hollande », nous dit ce quotidien. Là où il n’y a pas photo non plus, c’est « qu’à 70 % », lesdits Français préféreraient que l’ombrageux hidalgo porte les couleurs de la gauche, plutôt que l’homme au nom de fromage à pâte molle.

    Si l’on creuse plus avant les chiffres du sondage en question, on apprend encore qu’en cas de second tour à cette fameuse échéance, Manuel Valls battrait Marine Le Pen (55 % contre 45 %), qu’il serait battu par Nicolas Sarkozy (48 % contre 52 %), et que Nicolas Sarkozy triompherait de Marine Le Pen (59 % contre 41 %). En revanche, François Hollande devrait s’incliner devant Marine Le Pen (48 % contre 52 %).

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  • 52% des Français favorables au rétablissement de la peine de mort

    C'est l'information donnée par La Monde. Floris de Bonneville commente ce sondage sur Boulevard Voltaire :

    "Il y apparaît que la peine de mort est souhaitée par 52 % d’entre nous ! Soit 15 points de plus que l’an dernier. Et cela, toutes sensibilités politiques et religieuses confondues. 

Mais quelles pourraient être les causes de ce basculement tout à fait inédit depuis des dizaines d’années, pour ne pas dire spectaculaire ? (...)

    Seule Marine Le Pen (encore elle) détonne sur la question de l’application de la peine capitale. Elle promet d’organiser un référendum proposant aux Français de choisir entre la peine de mort et la perpétuité réelle. Une peine de prison à vie, comme aux États-Unis où nombre de condamnés ont accumulé des centaines d’années de prison. L’assassin ne sortira de sa cellule que les pieds devant.

    On se demande d’ailleurs bien pourquoi la justice française a cette hypocrisie suprême de condamner un assassin à perpétuité pour le laisser sortir 22 ans après. Mais quel que puisse être le résultat d’un tel référendum, tant que la France est dépendante des instances européennes qui, il faut bien le dire, n’ont qu’une lointaine notion de la démocratie, elle ne pourra jamais être appliquée puisque la peine de mort est contraire au protocole du Conseil de l’Europe et à la charte des Nations unies sur les droits de l’homme.

    Souhaitons, tout de même, que pour les actes terroristes et les assassins violeurs d’enfants, la France puisse, un jour et très vite, appliquer cette perpétuité réelle (...)"

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    Mais que chacun se rassure, l'ancien président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, est encore là pour rappeler à quel point l'Union Européenne est démocratique :

    "Le rétablissement de la peine de mort est tout simplement impossible pour un membre de l'UE. Le débat a été clos il y a longtemps. C'est une affaire réglée pour tous les membres"

    Ce qui a été rapidement confirmé par le président en titre, Jean-Claude Juncker :

    "L'abolition de la peine de mort est une condition et un préalable pour rejoindre l'UE et pour y demeurer"

    Philippe Carhon

  • Régionales : encore une tête de liste UMP pro-LGBT

    La commission nationale d'investiture de l'UMP a désigné la première adjointe d'Alain Juppé à Bordeaux, Virginie Calmels, en Aquitaine-Poitou-Charentes-Limousin pour les régionales. 

    Dans un portrait dressé en 2012, Libération écrivait :

    "le mariage gay lui semble d’une évidence modérée".

    Après 

    • Dominique Reynié dans la région Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon 
    • Valérie Pécresse en Ile de France
    • Christian Estrosi dans le Sud-Est

    cela commence à faire beaucoup.

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La belle victoire de David Cameron

    Sans doute la rédaction du Monde et probablement l'intellocratie parisienne ne s'y attendaient-elles pas. Depuis des semaines on distillait à Paris, plus encore que dans d'autres capitales, la théorie d'une poussée à gauche. (1)⇓

    Les 329 sièges à la chambre des Communes – estimation à 12 heures ce 7 mai –  et la majorité parlemnatire absolue representent un succès fondamentalement mérité.

    Cette victoire, au fond aussi prévisible que celle de Wellington à Waterloo. Celle-ci a résulté, certes, sur l'immédiat, à l'appui des soldats prussiens de Blücher. Mais, dans la durée, elle était due, avant tout, à la force de la "cavalerie de saint Georges" : c'est-à-dire à la finance britannique victorieuse du ruineux et stupide blocus continental napoléonien organisé par le décret de Berlin de 1806.

    La victoire de David Cameron salue le courage politique avec lequel son cabinet, constitué avec les centristes douteux [pardon pour le pléonasme] "libdem", a maintenu le cap de véritables "réformes structurelles" [pardon pour le jargon technocratique].

    Wellington avait gagné contre le blocus et le protectionnisme.

    David Cameron a gagné contre le keynésianisme.

    On mesurera cette affirmation aux simples chiffres suivants : en diminuant de 100 milliards, sur 5 ans, la dépense publique, son gouvernement et sa majorité ont permis la création de 2 millions d'emplois dans le Royaume-Uni.

    Tant nos politiciens et nos privilégiés de la haute administration n'auront pas compris ce que cela implique, au plan de la théorie économique comme au plan de la pratique ministérielle, aucun espoir ne doit être entretenu d'un redressement de la France.

    Une intéressante disposition technique de la constitution monarchique empirique de la Grande Bretagne, pour laquelle mon admiration sort encore renforcée, doit aussi être soulignée : le chef du gouvernement y est maître des échéances électorales, en vertu de ce que l'on appelle encore la "prérogative royale". Tenace fils d'Albion, le Premier ministre anglais savait qu'il disposait de 5 ans. Au contraire, le non moins courageux Samaras n'a pu appliquer son programme en Grèce que pendant 2 ans. Quand, à l'automne 2014, les effets bénéfiques ont commencé à s'en manifester, par une diminution du chômage et par un retour de la croissance, une crise artificielle provoquée par la désignation du chef symbolique de l'État athénien, a imposé des élections anticipées dont on connaît le triste résultat.

    Autre fausse mesure du fait politique britannique : la défection "UKIP" qui s'était développée aux marges de l'électorat conservateur, a été très habilement déjouée par le jeune chef du vieux parti tory. Selon l'indispensable "Daily Telegraph" c'est la dissidence de UKIP, et elle seule, qui aurait éventuellement permis à la taupe gauchisante Miliband d'accéder au 10 Downing Street (2)⇓.

    Dans 26 circonscriptions le mécontentement d'une partie des électeurs de droite pouvait faire gagner la gauche… Nous connaissons ce calcul, manipulé depuis plus de 30 ans par le sérail de Mitterrand puis par son clown favori. Cette hypothèque a été levée. On peut s'en féliciter. Est-ce transposable en France ? On pourrait le souhaiter si nous disposions d'un Cameron, comme on aurait gagné à bénéficier d'un homme, ou d'une femme, faisant preuve de la détermination et du bon sens de Margaret Thatcher.

    Restera à organiser en son temps, c'est-à-dire en deux temps, le référendum promis sur les conditions de l'appartenance à l'Union européenne et qui dépendra, évidemment, de l'évolution des négociations que le gouvernement de Londres abordera en position de force.

    70 ans après la victoire alliée de 1945, qui fut d'abord celle de la pugnacité insulaire de Winston Churchill, oui nous avons, sur ce terrain, comme sur pas mal d'autres, des leçons à prendre – comme peut-être nos artistes et nos créateurs peuvent en dispenser librement sur le terrain du goût, de la cuisine, etc. Dans un très beau passage de "Coningsby" le vieux Lord l'explique à ses amis légitimistes parisiens. (3)⇓

    Jusqu'au bout on aura donc pu lire en France les contresens de notre "gauche la plus intelligente du monde".

    Dans la nuit du 7 au 8, Le Monde, en effet, avait ainsi consacré son fil direct (4)⇓aux élections législatives britanniques.

    Et au lendemain de la déroute de ses calculs, la rédaction mettait en ligne l'analyse suivante :

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    "Voici ce qu'il faut retenir à 5 heures : - le parti conservateur du premier ministre sortant David Cameron est donné largement vainqueur avec 316 sièges contre 239 aux travaillistes. Les sondages préélectoraux prédisaient un résultat ultra-serré. - le parti nationaliste écossais SNP remporterait 58 des 59 sièges dévolus à l'Ecosse, huit mois après l'échec du référendum sur l'indépendance. - les résultats définitifs seront connus vendredi dans la journée."

    Ed Miliband reconnaît la défaite des travaillistes : "ça a été une nuit très décevante pour les travaillistes."

    La capture d'écran à 6 heures du matin, sur la page d'accueil du poison quotidien dont les élites hexagonales s'abreuvent depuis 70 ans, mérite à cet égard d'être archivée. Ce qui compte, visiblement, aux yeux de cette rédaction, ce n'est jamais la défaite de la gauche.

    La vraie question dont "on" souhaitait nous intoxiquer, de ce côté-ci de la Manche, consistait à présenter le National Health Service comme l'identité même de la Grande-Bretagne, et à vanter la belle institution que constituerait cette administration quasi soviétique irréformable, structurée par le rapport du travailliste Beveridge en 1942, dans un contexte de guerre, d'alliance circonstancielle avec l'URSS et d'union nationale, dont seuls les méchants conservateurs souhaitent aujourd'hui revoir les excellents principes.

    Les admirateurs lointains de Beveridge, ceux qui défendent encore le monopole de la sécurité sociale en France, ont voulu nous faire croire que les Anglais resteraient dupes de cette nuisance. Ils se sont trompés.

    Consulté à 9 h 58 heures le site Mediapart titre : "Victoire surprise des conservateurs de David Cameron au Royaume-Un...  Les conservateurs emportent les élections législatives au Royaume-Uni, grâce à la déroute des travaillistes, défaits par le vote nationaliste écossais. David Cameron conserve donc son mandat pour cinq années supplémentaires." Et l'article commence par l'évocation d'une "Large victoire, contre tous les pronostics".

    Tous les pronostics ? Vraiment ?

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1.  cf. à ce sujet dans le Telegraph du 5 mai "The 26 seats where a vote for Ukip could make Ed Miliband prime minister." 
    2.  cf. "Coningsby ou la nouvelle génération" dans lequel Disraëli livre, au fond, les secrets du parti conservateur britannique. 
    3. La seule avancée de cette ordre qui se soit exercée Outre-Manche, lors du scrutin du 7 mai, concerne le projet d'une "dévolution" – mot incompéhensible dans la culture jacobine – renforcée de l'Écosse, revendiquée par le SNP : ce parti nationaliste écossais a balayé les travaillistes, sur la base d'un programme certes très à gauche, certes dangereux pour l'avenir du Royaume Uni, mais minoritaire et désavouée, dans son projet considéré comme le plus radical – cf. notre Insolent du 23 septembre 2014"Les Suites du référendum écossais." 
    4.  On peut les retrouver sur le fil touitteur d'Éric Albert @IciLondres. Journaliste, basé à Londres, correspondant du Monde et collaborateur de Radio-France, ce commentateur agréé est l'auteur du livre "Les Anglais dans le doute". Une assez bonne boussole pour trouver la direction du pôle sud.