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élections - Page 565

  • Marine Le Pen veut s’opposer à une candidature de Jean-Marie Le Pen aux régionales en PACA

    Dans une interview au Figaro publiée jeudi, Marine Le Pen assure qu’elle ne soutiendra pas la candidature de son père aux régionales en Paca :

    Je me trouve obligée, dans l’intérêt de mon pays, de prendre une décision difficile qui met en cause des liens filiaux. Mais le Front national est le seul outil d’espérance pour la France. Personne ne peut l’affaiblir et je ne laisserai personne le faire. En tout cas, pas tant que je serai présidente.

    Dans un communiqué de presse publié mercredi, Marine Le Pen avait déjà clairemement marqué ses distances avec son père :

    Jean-Marie Le Pen semble être entré dans une véritable spirale entre stratégie de la terre brûlée et suicide politique. Compte-tenu de cette situation, j’ai informé Jean-Marie Le Pen que je m’opposerai, lors du bureau politique du 17 avril prochain qui doit investir les têtes de listes pour les élections régionales, à sa candidature en Provence-Alpes-Côte d’Azur.
    Son statut de Président d’honneur ne l’autorise pas à prendre le Front National en otage, de provocations aussi grossières dont l’objectif semble être de me nuire mais qui, hélas, portent un coup très dur à tout le mouvement, à ses cadres, à ses candidats, à ses adhérents, à ses électeurs.
    C’est avec une profonde tristesse que je suis contrainte de réunir rapidement un bureau exécutif afin d’envisager avec lui les moyens de protéger au mieux les intérêts politiques du Front National.

    Pour sa part, Robert Ménard qui condamne “des propos moralement inacceptables” a réclamé une “commission de discipline” pour Jean-Marie Le Pen. Pour le maire de Béziers, “C’est peut-être l’occasion historique de mettre Jean-Marie Le Pen hors des rangs du FN”.

    Quant à Stéphane Ravier, interrogé sur les régionales ce jeudi sur les ondes d’Europe 1, il a marqué sa préférence pour Marion Maréchal-Le Pen :

    J’espère que Jean-Marie Le Pen n’ira pas jusqu’au bout et que Marion Maréchal-Le Pen sera candidate.

    pour voir les videos 

  • Choix cornélien au FN

    Dans cette affaire, plus question de finasser. Marine joue l’avenir politique de son mouvement au prix de l’unité familiale. Et sans doute l’avenir de la droite française.

    Le Front national est, pour les gens communément appelés « de droite », un objet d’étude intéressant car, en dépit des critiques légitimes que soulève telle ou telle partie de son programme, il constitue à droite un pôle d’attraction lent mais puissant. Nombreux sommes-nous à penser qu’il a vocation à être l’agrégateur des forces politiques souverainistes, patriotes, et partisanes d’une liberté économique tempérée. Aussi contestable qu’elle soit parfois, la politique de Marine Le Pen produit ses premiers fruits : des succès électoraux patents. Mais encore insuffisants, tant qu’elle n’aura pas convaincu une partie des électeurs de l’UMP effrayés tout à la fois par son euroscepticisme et par la réputation sulfureuse d’un parti fondé par Jean-Marie Le Pen, le patriarche, 87 ans cette année.

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  • La tripartition n'est pas le tripartisme...

    Depuis le premier tour des élections départementales, un terme nouveau a fait sa percée dans le vocabulaire politique et journalistique : le tripartisme, selon lequel le paysage électoral serait divisé en trois partis se partageant les électeurs et, donc, qui aurait tous la possibilité d'exercer le Pouvoir d’État, selon une cadence plus ou moins bien réglée. En fait, cela me fait sourire (tristement...) et m'apparaît comme un simple miroir aux alouettes destiné à brouiller un jeu déjà passablement ennuyeux, tout démocratique qu'il soit : le tripartisme n'existe pas, et je ne sais pas s'il faut s'en féliciter, ou non.

    Nous assistons plutôt à une tripartition du paysage politique entre trois forces principales, mais pas dominantes de la même manière : la Droite dite républicaine, la Gauche social-démocrate et le Front national. Les résultats des dernières élections infirment la thèse du tripartisme pour la simple raison que, dans une démocratie représentative (en particulier dans le système français de la Cinquième République, « majoritaire » plutôt que « proportionnel »), ce qui compte, ce n'est pas tant le nombre de suffrages exprimés pour tel ou tel parti, mais le nombre de sièges obtenus par chacun d'entre eux. Le constat est clair : la tripartition électorale ne se confirme pas en tripartisme départemental : les 25 % de suffrages exprimés pour le mouvement lepéniste n'aboutissent qu'à un maigre lot d'élus (une trentaine de binômes sur plus de deux mille cantons, soit moins de 2 % de sièges obtenus), et le bipartisme n'est nullement remis en cause, qu'on le regrette ou non. Maurras disait qu'une politique se jugeait à ses résultats, et l'on pourrait en dire de même en arithmétique électorale, évidemment avec une certaine ironie...

    Dans un système électoral fondé sur le scrutin majoritaire à deux tours, seul le résultat en terme de sièges compte, et un parti isolé n'a que peu de chances d'emporter la mise, au contraire d'un système proportionnel, sans doute plus juste quant à la représentation politique et démocratique, mais périlleux pour les capacités de décision et d'action de l’État. Certains y verront un moyen pour le « pays légal » de pérenniser son pouvoir sur les institutions et les rouages du Pouvoir, et ils n'auront pas tort, mais, en politique, il ne suffit pas d'avoir raison pour être efficace. Les élections régionales pourraient bien confirmer cette formule, une fois de plus, même si un scrutin proportionnel de liste peut favoriser une plus grande représentation des partis politiques et présenter une certaine dispersion de celle-ci dans les exécutifs locaux.

    Dans l'un ou l'autre des cas, au scrutin majoritaire ou au scrutin proportionnel, les Français se sentent de moins en moins concernés par une démocratie qui semble « faire sans eux », et le divorce entre le « pays légal » et le « pays réel » est bien consommé, même si ni l'un ni l'autre ne s'y résout complètement : se contenter de ce constat n'a d'ailleurs guère de sens ni d'intérêt au regard des défis de demain, et il s'agit bien plutôt de repenser de nouveaux modes d'accord entre les citoyens et leurs représentants, y compris au-delà de la simple représentation. La « nouvelle citoyenneté » que les monarchistes des années 1970-80 voulaient promouvoir passe aussi par le moyen institutionnel : la Monarchie, conçue comme fédérative , en renforçant la magistrature suprême de l’État et l’État tout entier (sans que celui-ci soit invasif et jacobin), permettrait de rendre de nombreux pouvoirs concrets aux familles, aux communes, aux professions, aux régions (voire aux départements, puisqu'ils existent encore...) sans, pour autant, attenter à l'unité française et à l'équilibre national, et limiterait l'influence des partis qui, aujourd'hui, résument la démocratie à une foire d'empoigne sans gloire...

    Pour en finir avec la « fatigue civique » dont l'abstention et le ressentiment électoral sont les signes tangibles, cette révolution royaliste de l’État et des pouvoirs est plus que jamais nécessaire : comme le disait Arnaud Dandieu et Robert Aron dans les revues non-conformistes des années 1930, « quand l'ordre n'est plus dans l'ordre, il est dans la révolution »...

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1210:la-tripartition-nest-pas-le-tripartisme&catid=49:2015&Itemid=60

  • Le politologue gauchiste Dominique Reynié demande l'investiture de l'UMP

    RDominique Reynié, 54 ans, politologue à la tête du cercle de réflexion Fondapol et professeur à Sciences Po, a souvent été taxé de partialité et soupçonné de soutenir l'UMP. Il sollicite, pour sa candidature dans la future région Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées l'investiture de l'UMP.

    Le FN s'indigne :

    "Que diront C dans l’Air, Mots Croisés, France Culture, Le Monde, Le Parisien, I télé, BFM TV,…à leurs téléspectateurs, auditeurs et lecteurs qui leur faisaient confiance ? Qu’ils les ont sciemment trompés pendant des années ? Continueront-ils à s’en remettre aux analyses forcément « objectives » d' »experts », « universitaires » et autres « spécialistes » ou auront-ils enfin le courage de tirer les enseignements du ratage Reynié en cessant de se faire les relais complaisants de propos presque systématiquement militants et anti-scientifiques ?"

    C'est une mauvaise nouvelle pour l'UMP. Car Reynié est un acteur de la dérive vers la gauche de l'UMP, notamment au sein de la Fondation pour l'Innovation Politique. On se souvient que ce "think tank" chiraquien a apporté dès 2005 son soutien au mariage homosexuel : Dominique Reynié avait eu une place centrale dans cette "ouverture" vers les mouvements homophiles les plus extrémistes, dont Act-Up, notamment lors d'un colloque de décembre 2004. Hostile à la Droite Populaire (une "insulte à l'intelligence"), en 2010il estimait que la France manque d'immigrés.

    Michel Janva

  • Congrès du PS: tractations et atermoiements à 4 jours du dépôt des motions

    A quatre jours du dépôt des motions (textes programmatiques) pour le congrès du parti socialiste, les tractations se multipliaient mardi au sein des différents courants du PS, les proches de Martine Aubry attendant les annonces gouvernementales de mercredi avant de se dévoiler.

    Samedi, jour d'un conseil national (parlement du parti) à Paris, toutes les motions en vue du Congrès de Poitiers (5 au 7 juin) devront avoir été déposées.

    Celle de Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire, candidat à sa succession, "sera prête en fin de semaine", selon son entourage. Il espère que sa synthèse, dont il sera le "premier signataire", fera l'objet du rassemblement le plus large possible. Lors du dépôt en février d'une "contribution" (texte préparatoire à une motion), il avait déjà le soutien de Claude Bartolone, de l'ex-Premier ministre Jean-Marc Ayrault, des hollandais dont Bruno Le Roux et au total de quelque 270 parlementaires. La signature de Manuel Valls est également attendue.

    Autre texte sur le point d'aboutir: la motion qui regroupera les deux "ailes" gauches - celle de l'eurodéputé Emmanuel Maurel, "Maintenant la gauche" d'un côté et celle de l'ex-ministre Benoît Hamon "Un monde d'avance"-, une bonne partie des "frondeurs" de Vive la Gauche dont Laurent Baumel et Christian Paul, ainsi que des amis d'Arnaud Montebourg.

    Mardi soir, à la suite d'une réunion ce week end, ces sensibilités se sont mises d'accord sur une motion commune animée par un "collectif" dont le premier signataire sera le député Christian Paul, selon des sources concordantes.

    Le nom de M. Paul a été proposé à la fois par M. Maurel et M. Hamon, et a reçu "l'assentiment" de toutes les formations en discussion depuis plusieurs semaines sur le texte de la motion, a indiqué Jérôme Guedj.

    "L'animation et la gestion" de la motion sera faite par un "collectif", a insisté la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann.

    - 'motion des non-alignés'-

    Les proches de Martine Aubry, qui mettent depuis la claque des départementales la pression sur l'exécutif pour obtenir des inflexions "de grande ampleur" sur la politique économique et sociale, ont reporté une réunion prévue initialement mardi soir. Notamment parce que Manuel Valls doit annoncer mercredi de nouvelles mesures de soutien à l'économie visant à soutenir la croissance et l'investissement.

    Les aubrystes se sont déjà félicités de premiers "signes d'écoute" vendredi avec le projet évoqué par François Hollande de "compte personnel d'activité", qui s'apparente à la "sécurité sociale professionnelle" tout au long de la vie chère à Mme Aubry.

    La décision d'une motion propre ou d'un ralliement au texte de M. Cambadélis sera prise lors d'une réunion dans les prochains jours, affirme François Lamy.

    "Martine Aubry, c'est bon", croyait toutefois savoir un hollandais, sous-entendant qu'elle rallierait la synthèse du premier secrétaire.

    L'atout de M. Cambadélis, qui avait soutenu Mme Aubry pendant la primaire de 2011, c'est qu'"il y a une complicité entre eux", estime Rémi Lefebvre, universitaire spécialiste du PS et proche de l'aile gauche. Pour lui, "si Martine Aubry ne dépose pas de motion, il n'y aura pas énormément de suspense sur l'enjeu du congrès". C'est donc elle "la clef du congrès", juge-t-il.

    Si l'aile gauche du parti et les frondeurs font des appels du pied aux aubrystes, ceux-ci n'ont jamais évoqué un rapprochement avec eux.

    De son côté, les animateurs de la sensibilité "Cohérence socialiste" - Karine Berger, Valérie Rabault, Yann Galut, Alexis Bachelay - associés notamment à l'ex-ministre Dominique Bertinotti et Arnaud Leroy, député proche d'Arnaud Montebourg, ont annoncé mardi soir qu'ils déposeraient une motion, celle des "non-alignés", celle de ceux qui refusent le "bloc contre bloc". La députée des Hautes-Alpes Karine Berger sera la première signataire.

    Enfin le pôle des Réformateurs (aile droite, avec le maire de Lyon Gérard Collomb, le député Philippe Doucet) fait entendre ses exigences pour peser sur le texte du premier secrétaire, lequel les recevra mercredi.

    "Du fait de l'alliance des courants de l'aile gauche et des frondeurs, ce ne sera pas un congrès piloté d'avance. Ce sera un congrès assez dur, avec un vrai débat politique", pronostique une source gouvernementale.

    Les militants se prononceront sur les motions dans chaque section le jeudi 21 mai.

    source : Afp via nouvel obs ::lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuklulVylpmJDMMYKQ.shtml

  • UMP : des primaires très secondaires

    Comme toujours, ces primaires ne seront que des tremplins aux ambitions personnelles de chacun, et ne serviront en rien les intérêts de la France. À l’inverse, elles parasiteront les vraies priorités.

    Inaugurées par les socialistes en 2011, les primaires se sont imposées comme le subterfuge par excellence pour monopoliser l’espace médiatique pendant d’interminables semaines, au rythme de foisonnants lieux communs d’une pétrifiante vacuité. Au terme de débats hautement soporifiques, le PS avait-il pu ainsi introniser son candidat par défaut, François Hollande, en remplacement de Dominique Strauss-Kahn, retenu, lui, à New York par des ébats bassement anatomiques.

    Se sentant obligés de se prêter à ce laborieux exercice pour désigner leur nouveau président de parti en 2012, après que leur leader naturel se fut reconverti en conférencier de luxe, les ténors de l’UMP ont orchestré un pathétique combat de coqs opposant Jean-François Copé, l’amateur de viennoiseries, à François Fillon, le Barrichello qui se rêve Schumacher mais se fait toujours avoir à la fin. Le psychodrame, qui atteignit son point d’orgue avec l’entrée en scène de l’inoubliable CONAR (Commission nationale des recours), fit les gorges chaudes des médias et le désespoir des militants.

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  • Les « ni droite ni gauche » ne gagnent jamais sans s’allier à l’une ou l’autre

    Tribune de Paul-Marie Couteaux :

    "Le scrutin à deux tours empêche tout parti isolé d’accéder à quelque responsabilité que ce soit. Ce qui vient d’être vérifié soixante et onze fois le sera lors de la présidentielle : au second tour, deux candidats s’affronteront, pas trois ; l’emportera celui qui rassemblera le mieux son camp. La Ve République, n’étant (heureusement) pas faite pour des partis mais des rassemblements, implique la bipolarisation (ou un quadripartisme transformable en deux blocs), excluant ce tripartisme très IVe que des têtes légères voient partout : FN ou parti centriste, les « ni droite ni gauche » ne gagnent jamais sans s’allier à l’une ou l’autre.

    On voit mal pourquoi Mme Le Pen et son entourage font comme si de rien n’était, et se proclament contre toute vraisemblance « aux portes du pouvoir ». Certains de ses proches sont, en privé, conscients de l’impasse, mais ne disent rien (...) Mais pourquoi, au sommet, Mme Le Pen et M. Philippot refusent de voir que la seule façon de vaincre est d’avoir au moins un partenaire, quitte à le créer ? Pendant les trois années qui suivirent l’élection au FN de sa nouvelle présidente, une UMP sans chef alla de déboire en déboire, au point qu’une moitié de ses électeurs souhaita « une entente avec Marine » : pourquoi les avoir rejetés dans les ténèbres extérieures, usant et abusant de la rengaine UMPS qui, les plongeant dans le même sac que les électeurs de gauche, était peu faite pour les attirer – comme certains points du programme, entre autres choses ? Pourquoi n’avoir pas tenté de travailler honnêtement, en respectant les différences de culture politique, avec DLF ou le SIEL ? Pourquoi s’être enfermé dans la solitude (sans doute définitive depuis que l’UMP revient au premier plan) et ruiner toute chance d’accéder au pouvoir, départemental aujourd’hui, d’État demain ?"

    Philippe Carhon http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Nicolas Sarkozy veut rapidement refermer le dossier de la primaire UMP

    Ce mardi soir, le bureau politique de l'UMP validera les règles du jeu de la primaire 2016. Quatre mois après son élection à la tête du parti, Nicolas Sarkozy souhaite passer à autre chose. Ses concurrents, Alain Juppé en tête, restent méfiants.

    La scène se passe mardi 1er avril en fin d'après-midi lors de la réunion de la commission exécutive au siège de l'UMP. Nicolas Sarkozy mène les débats. Il informe les participants des futures règles de la primaire et annonce son intention de ne pas traîner. "Comme ça, la primaire sera réglée", lance-t-il. Stupéfaction parmi les élus présents. "Les modalités de la primaire seront réglées", se reprend-il. 

    Le président de l'UMP veut rapidement passer à autre chose. Pendant la campagne pour la tête du parti à l'automne dernier, Alain Juppé, François Fillon et consorts l'ont poussé à s'engager clairement pour une primaire en 2016. Il l'a fait dès son premier meeting à Lambersart. Puis il a répété qu'il tiendrait son engagement. Ses adversaires ont continué à douter de sa parole. 

    Alors Nicolas Sarkozy veut définitivement boucler le sujet. Plus vite les règles de cette primaire seront gravées dans le marbre, plus vite on cessera de l'enquiquiner avec cette question et plus vite il pourra s'atteler au chantier qui lui tient à coeur: refonder l'UMP. 

    L'ancien chef de l'Etat a ainsi avancé d'une semaine la réunion du bureau politique pour valider les règles d'organisation de cette primaire. Ce mardi soir, l'UMP annoncera que le premier tour se tiendra le 20 novembre (le 27 en cas de second tour), qu'il faudra payer deux euros et signer une charte pour voter, que les électeurs pourront se déplacer dans 8000 bureaux de vote. 

    L'avenir d'un Sarkozy président-candidat en question

    La question des parrainages n'est pas définitivement tranchée. Le groupe de réflexion piloté par Thierry Solère, député des Hauts-de-Seine et proche de Bruno Le Maire, a fixé la barre à 25 parlementaires, 250 élus répartis sur au moins 30 départements et 2500 adhérents. Nathalie Kosciusko-Morizet et Xavier Bertrand jugent ces conditions trop contraignantes. 

    Les règles de la primaire se sont largement dévoilées. Pourtant, un point reste flou et il inquiète les partisans d'Alain Juppé et de François Fillon. "Ce n'est pas ce qui écrit dans la charte qui pose questions mais plutôt ce qui n'y est pas", juge Gilles Boyer, conseiller politique d'Alain Juppé, interrogé par Le Parisien. En l'occurrence, la question du maintien de Nicolas Sarkozy à la présidence du parti en cas de candidature à la primaire. 

    La règle en vigueur est pour l'heure inscrite noir sur blanc dans les statuts de l'UMP: "Tout membre de la direction de l'Union ayant l'intention d'être candidat à la primaire (...) est tenu de démissionner de ses fonctions dès réception de sa déclaration de candidature et au plus tard quinze jours avant la date fixée par le dépôt des déclarations de candidature." 

    Eviter de rejouer la guerre Copé-Fillon

    Problème résolu? Non. Fin mai, l'UMP se dotera de nouveaux statuts lors d'un congrès extraordinaire. Les adversaires de Nicolas Sarkozy réclament donc que cette question soit rapidement éclaircie. D'autant qu'ils gardent à l'esprit qu'en 2012, Nicolas Sarkozy avait attendu le dernier moment pour officiellement se présenter à la présidentielle. Ses proches s'étaient chargés de préparer sa campagne des mois avant. Rien ne l'empêcherait d'en faire de même lors de la primaire et ainsi de rester aux manettes du parti le plus longtemps possible. 

    Enfin, François Fillon n'a pas oublié que le duel à mort qui l'avait opposé à Jean-François Copé en novembre 2012 tirait son origine de la double position de ce dernier: candidat à la présidence du parti et numéro 1 de l'UMP. Eviter le remake de cette guerre des chefs, voilà bien une chose qui met d'accord tous les membres de l'UMP. 

    Matthieu Deprieck

    L'Express :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EukluEkVlZoXDawXhW.shtml

  • L'UMP donne le top départ de la primaire pour 2017

    La charte adoptée à l'unanimité par le groupe de travail dirigé par Thierry Solère doit être validée aujourd'hui par le bureau politique de l'UMP.

    Les rivaux de Nicolas Sarkozy qui le soupçonnaient de vouloir enterrer la primaire ont dû l'admettre: le patron de l'UMP n'a pas usé de ses prérogatives pour détourner à son profit le processus de désignation du candidat de la droite et du centre à la présidentielle de 2017. «Ceux qui réclamaient la primaire au départ ne lui trouveront peut-être pas le même charme à l'arrivée, mais elle s'imposera à tous», ironise Brice Hortefeux dans Le Journal du dimanche.

    Le projet de charte soumis cet après-midi au bureau politique a été adopté à l'unanimité par le groupe de travail animé par Thierry Solère et qui regroupe des représentants de tous les candidats déclarés ou potentiels, sauf deux: Nathalie Kosciusko-Morizet et Laurent Wauquiez, respectivement vice-présidente déléguée et secrétaire général du parti. NKM a fait savoir qu'elle jugeait trop élevé le nombre de parrainages de parlementaires demandé pour se présenter à la primaire. Il en faut au moins 25 pour valider une candidature, alors que 13 suffisaient lors de l'élection à la présidence de l'UMP.

    Fillon ne trouve rien à redire

    Invité dimanche du «Grand rendez-vous i-Télé-Le Monde-Europe 1», Thierry Solère a rappelé qu'entre les députés, les sénateurs et les eurodéputés, l'UMP comptait «près de 400 parlementaires». «Après, on peut discuter le trait du crayon, 25, 20, on verra bien», a concédé le député des Hauts-de-Seine.

    Mais pour lui, la primaire ne peut pas être «uniquement un tour de chauffe». «Si vous n'arrivez pas à convaincre 25 parlementaires de votre famille politique que vous êtes un candidat à la présidence de la République, a-t-il estimé, ce sera difficile de convaincre une majorité de Français.» Proche de Bruno Le Maire, Thierry Solère s'est par ailleurs déclaré «certain» que l'ex-ministre de l'Agriculture sera candidat à la primaire.

    Sur la question des parrainages de parlementaires, Xavier Bertrand devrait joindre sa voix à celle de NKM. Candidat déclaré à la primaire, l'ex-ministre de la Santé juge lui aussi la barre trop haute. Le député maire de Belfort, Damien Meslot, son représentant dans le groupe Solère, n'en a pas fait un casus belli. Il a préféré «préserver l'esprit de cohésion qui a prévalu pendant tous les travaux» plutôt que de «faire la guerre». «Un chiffre entre 15 et 20 serait préférable, explique-t-il au Figaro. Ce serait assez pour éviter les candidatures farfelues, et pas suffisamment élevé pour ne pas donner l'impression que la primaire est réservée à deux ou trois candidats. Mais on a décidé d'un commun accord que ce serait au bureau politique de trancher.»

    François Fillon, lui, ne trouve rien à redire aux propositions du groupe de travail. En déplacement en Jordanie, il ne participera pas au bureau politique, mais il a fait savoir que le projet de charte, «préparé de façon collective», lui convenait. Édouard Philippe, député maire du Havre et représentant d'Alain Juppé au sein du groupe, n'a pas non plus émis d'objection. Représenté par le député de la Manche Philippe Gosselin, qui a également approuvé le projet de charte, Hervé Mariton juge qu'il répond «globalement» aux conditions requises pour réussir une «primaire ouverte», mais souhaiterait des «précisions».

    Source : Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuklFukEpuCxdDyBZV.shtml

  • FRONT NATIONAL 5.108.066 VOIX...QUI DIT MIEUX ?

    Pour la première fois le ministre de l’Intérieur ne s’est pas présenté devant les médias pour officialiser les résultats définitifs du premier tour des élections du 21 mars 2015.

    Les voici, enfin, selon la source du ministère de l’Intérieur :

    Front National 5.108.066 voix 25,19 %

    Union de la Droite 4.246.149 20,94

    Parti Socialiste 2.703.751 13,34

    Union de la Gauche 1.661.516 8,20

    Divers Gauche 1.380.854 6,81

    Divers Droite 1.370.326 6,76

    Union pour un Mouvement Populaire 1.320.854 6,51

    Front de Gauche 959.832 4,73

    EELes Verts 411.031 2,03

    Divers 271.065 1,34

    UDI 262.904 1,30

    Parti Communiste 263.052 1,30

    http://magoturf.over-blog.com/2015/03/front-national-5-108-066-voix-qui-dit-mieux.html

    Debout la France 81.705 0,40

    MODEM 72.410 0,36

    PRG 62.372 0,31

    Union du Centre 58.985 0,29

    Extrême Gauche 14.723 0,07

    Extrême Droite 13.382 0,07

    Parti de Gauche 12.027 0,06

    Si les Français savent encore compter ils seront suffisamment lucides pour enregistrer, contre tout ce qui est affirmé sur les médias et par les politiciens, que le Front National est bien le premier parti de France, n’en déplaise à tous les autres !

    Fi donc de ces débats ridicules qui opposent ceux qui savent tout ce qu’il faut faire et ne font rien et ceux qui n’ont rien fait lorsqu’ils étaient au pouvoir, et qui savent à présent tout ce qu’il faudrait faire et ne le feront pas s’ils reviennent au pouvoir. (J’espère que vous m’avez suivi…)

    Débats politiciens où la seule certitude affirmée par tous est que le premier parti de France n’est pas un parti républicain !

    **Il y a donc plus de 5 millions de Français anti-républicain puisqu’ils votent pour ce parti qui, toujours d’après tous les autres partis, doit nous entraîner directement à la catastrophe si, par malheur pour la France, il arrivait un jour au pouvoir !

    **Il y a donc plus de 5 millions de Français suffisamment stupides qui souhaiteraient cette catastrophe ?

    *Pour leur éviter ce cataclysme inéluctable tous les partis de gauche seront unis sur un front républicain et vôteront pour l’UMP contre le Front National.

    *L’UDI, unie à l’UMP, vôtera également pour les Socialistes contre le Front National.

    *L’UMP ne vôtera ni pour les Socialistes ni pour le front National. Les 4.246.149 sympathisants feront donc la grasse matinée.

    Il ne nous reste plus qu’à attendre le deuxième tour du 29 mars, pour vérifier si les partis politiques sont propriétaires des voix des électeurs ou si ces derniers sont suffisamment adultes pour décider pour qui ils vôteront :

    **Pour ceux qui ne font rien ?

    **Pour ceux qui n’ont rien fait, et ne feront rien ?

    **Pour ceux qui n’ont encore rien fait puisqu’ils n’ont jamais été au pouvoir ?