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élections - Page 565

  • Sarkozy : trop fort dans l’anaphore républicaine !

    Le président de feue l'UMP adresse une lettre aux militants...

    Le président de feue l’UMP adresse une lettre aux militants. À l’instar de son concurrent de 2012 qui l’avait battu avec 15 coups de poing anaphoriques directs en direct, le candidat de 2017 tente une revanche anticipée en 9 uppercuts appuyés de 10 répliques aux pieds, façon boxe savate à la française !

    Ainsi, ce sont 19 parrains de la famille République qui tiennent le tout jeune parti « Les Républicains » sur les fonts baptismaux en faisant serment d’attention vigilante pour un avenir lumineux.

    Pour que les participants, dont certains malentendants, enregistrent bien ce joli nom très recherché, l’officiant le prononce 13 fois durant cette déclaration officielle. Comme une récurrence porte-bonheur.

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  • Union des droites : c'est fait en Finlande

    Lu dans le Monde :

    "Sauf surprise, le parti populiste d’extrême droite des Vrais Finlandais va entrer pour la première fois de son histoire au pouvoir en Finlande. Le probable futur premier ministre, le centriste Juha Sipilä, a confirmé, jeudi 7 mai, qu’il allait entamer des négociations sur un programme de coalition avec ce parti, arrivé deuxième lors des élections législatives du 19 avril. Le leader charismatique du parti, Timo Soini, devrait dès lors réaliser son rêve et devenir ministre, probablement des finances ou des affaires étrangères.

    « C’est la meilleure solution. La situation économique constitue le plus grand défi. Nous avons besoin d’une coalition forte, capable d’élaborer des réformes et de les mettre en œuvre », a expliqué Juha Sipilä lors d’une conférence de presse. Les deux partis devraient également s’associer avec les conservateurs menés par le premier ministre sortant, Alexander Stubb. Ceux-ci étaient arrivés en troisième position lors des élections législatives. Alliés, ces trois partis devraient bénéficier d’une majorité confortable de 123 sièges sur 200 et entamer dès vendredi les négociations sur le programme précis de coalition. Les sociaux-démocrates, qui faisaient partie du gouvernement sortant, resteront dans l’opposition, après avoir connu une défaite historique aux élections."

    Et en France, c'est pour quand cette union ?

    Michel Janva

  • Gauche collectivisme et copinage

    Ce 6 mai une intéressante et stimulante conférence était organisée, dans un bistrot parisien sur le thème de la soviétisation de l'immobilier, en particulier en Ile-de-France. Le sujet allait être traité par Hélène Delsol. Et, incidemment, il me semble à la fois fort dommage, et fort significatif, que cette jeune mère de famille, brillante militante de la Liberté, ait été destituée, pour cause de Manif pour tous, de la conduite de la liste UMP en 2014 dans le 2e arrondissement. Inutile de dire que sa persécutrice s'appelait Nathalie Kosciusko-Morizet.

    On reste ici dans le sujet. Car la plaie de nos politiques, y compris dans l'opposition, vient de ce que la plupart d'entre eux, ne cherchant qu'à se creuser un petit trou dans le gruyère, y parviennent le plus souvent, au prix d'un reniement qu'ils s'efforcent d'imposer autour d'eux à l'encontre des convictions les plus fortes.

    En matière de logement les chiffres parisiens mettent en évidence l’imposture du propos prétendument "social". On notera ainsi que 63 % des habitants de la Capitale seraient théoriquement éligibles à ces procédures attributives mais que 8 % seulement y postulent, et le quart de ces derniers se recrutent parmi les gens qui sont dès à présent attributaires de ces appartements qui n'ont plus de "social" que le nom.

    Les désigner par leur vrai nom amène logiquement à les appeler "nomenclaturistes".

    Autrement dit, non seulement le système repose sur le copinage, mais il ne tend à rien d'autre.

    La nouvelle équipe Hidalgo a, certes, largement écarté les néfastes écolos qui entouraient l'équipe Delanoé. Les Parisiens y ont gagné le regain du PCF, représenté par le n° 2 de la municipalité en la personne du camarade Ian Brossat, adjoint à la maire de Paris chargé du logement et de l'hébergement.

    On se trompe ainsi trop souvent en minimisant le rôle du PCF, en se basant seulement sur les scores électoraux du Front de gauche.

    L'important pour le parti de Maurice Thorez ce la fut toujours l'appareil. (1)⇓ Même vieilli, affaibli et appauvri, sa nuisance demeure. Où en sont en effet les autres ?

    Tout d'abord d'un point de vue idéologique les adversaires du marxisme semblent incapables, aujourd'hui encore de répliquer sur le simple terrain de la réalité économique. En matière de logement comme pour le reste, la réponse à la pénurie et à la rareté, qui conduisent elles-mêmes à la hausse spéculative des prix ce n'est certainement ni la contrainte ni la réglementation : c'est au contraire l'abondance de l'offre, aussi bien en matière de production de logement que de transports. L'une comme l'autre requiert avant tout l'initiative et l'entreprise privées. (2)⇓

    Confier à des communistes, ou à des étatistes de quelque nature que ce soit, des responsabilité et des pouvoirs d'intervention dans ces domaines c'est effectivement prendre Le Corbusier pour un "urbaniste" (3)⇓.

    Hélène Delsol a donc raison de rappeler ce que fut l'habitat collectif en URSS aussi bien l'effroyable "Architecture constructiviste" que les appartements partagés, tentatives malodorantes de réponses collectivistes à la pénurie. Nous n'en sommes pas là : mais nous y courons sous l'égide de la gauche la plus intelligente du monde.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1.  cf. la conclusion de L'Insolent du 8 avril : "Retour dans une France amoindrie" 
    2.  Qu'on me permette de renvoyer le lecteur aux trois articles de réflexions sur les transports publiés successivement en 2013, le 1er août "Transports et Libertés" puis le 15 août "Le transport au service des individus"> et enfin le 20 août "Concurrence dans les services". Nous n'avons pas attendu le texte très ambigu de la loi "Macron"… 
    3.  … un urbaniste qui n'imaginait pas que la ville suppose des entreprises commerciales… La polémique actuelle autour de sa prétendue filiation "fasciste" (?) passe à cet égard à côté de l'essentiel, qui est la parenté entre les totalitarismes tout particulièrement en matière architecturale et l'influence des urbanistes français et du Bauhaus. 

    http://www.insolent.fr/2015/05/gauche-collectivisme-et-copinage.html

  • Valls, le FN et la classe politique

    Lundi, manuel Valls était à Poitiers, non pas, pour y célébrer Charles Martel, on s’en doute, mais, plus prosaïquement, pour y signer le contrat de plan État région Poitou-Charentes. Dossier plus technique que politique… or, voilà que le soir, les délibérations du Bureau exécutif du Front national à peine connues, excluant temporairement Jean-Marie Le Pen, le Premier ministre a commenté à chaud la situation, à l’étonnement des observateurs. Le chef du gouvernement glosant sur les débats internes d’une formation politique, toutes affaires cessantes, la chose est singulière. Ce qui l’est encore plus, c’est son message !

    Présent 8351 Une

    Présent 8351 Une

    Il crée l’événement pour dire que ce qui se passe au sein de la droite nationale est un non-événement ! « Le FN, a-t-il affirmé, n’a en rien changé. Il y a accord plein et entier sur le fond, sur les idées et sur les thèses les plus nauséabondes ». Mais alors, si rien n’est changé, si la fille et le père c’est la même chose, sacrifiant aux mêmes thèses « nauséabondes », pourquoi cette intervention impromptue et dramatisée ? Pourquoi tant de bruit pour rien ? Cette contradiction dans laquelle se trouve le chef du gouvernement est celle de la classe politique et des médias dans leur ensemble. Les journalistes font le pied de grue pendant des heures devant le siège du FN, quêtent les confidences des participants, se bousculent pour obtenir quelques mots du président d’honneur, et, le soir, sur les chaînes d’information ou le lendemain, dans les quotidiens, les mêmes ou leurs collègues nous disent que Jean-Marie et Marine, c’est bonnet blanc et blanc bonnet ! Tout ça pour ça ! Si rien n’a changé, alors, ce n’est qu’une négligeable péripétie au sein d’un parti, à la rigueur une querelle intrafamiliale à coloration politique qui ne méritait pas le déplacement et ce tohu-bohu médiatique, pas plus que les commentaires des politiciens. Lesquels, de droite ou de gauche ont les mêmes « éléments de langage » : Marine change l’emballage, mais le produit – inévitablement « nauséabond » – est le même que celui de son père.
    Revenons un peu en arrière. Pourquoi le Front national et son président n’étaient-ils pas fréquentables, donc exclus du chœur républicain ? À cause des « petites phrases » de Jean-Marie Le Pen qui trahissaient son « antisémitisme », son négationnisme, sa nostalgie de Vichy, son soutien à l’OAS, etc. Or, voilà que sa fille, depuis un moment déjà, a renoncé à cela et a désavoué son père. Au point que le président du CRIF, Roger Cukierman, étalon-or de la vertu politique, lui a décerné un certificat de bonnes vie et mœurs civiques en la déclarant, en février dernier, « irréprochable personnellement » sur tous ces sujets. Elle devrait donc être, si ce n’est accueillie à bras ouverts au bal républicain, du moins considérée comme une partenaire normale du jeu démocratique, à l’égal des autres dirigeants. Il n’en est rien ! Lors des dernières élections, le Front national était toujours l’objet de l’ostracisme des autres formations, lui opposant, avec des bonheurs divers, le front républicain.
    La vérité est que les partis de l’établissement, gravement menacés dans leur pré carré électoral, jouent leur survie. S’ils admettaient l’évidence, à savoir que le FN de Marine Le Pen n’est pas celui de Jean-Marie, sa légitimité démocratique ainsi reconnue devant l’opinion leur serait coup de grâce. Une fois de plus, ils préfèrent, comme Valls, nier la réalité et tromper les Français pour conserver leur mangeoire un instant encore.

    http://fr.novopress.info/

  • Mauvais anniversaire Monsieur le président

    Trois ans après sa victoire, ou plus précisément après la défaite de son adversaire, l'homme de l'Élysée pourrait mesurer les désastres d'un règne jusqu'ici miteux et calamiteux : les uns auront été provoqués, sur les dossiers sérieux, par son aboulie ; les autres par sa volonté sournoise de diviser les Français.

    Il pourrait, certes, comprendre l'effet de sa misérable nullité, si seulement il partageait la vie quotidienne des gens.

    Mais ce citoyen, au succès duquel avaient concouru au second tour l'étrange attelage formé de François Bayrou, Sue Ellen Ewing et Jean-Luc Mélenchon, vit désormais dans le petit nuage des palais nationaux où tout semble aller bien, tant que les chauffeurs de maîtres y astiquent les voitures de fonction.

    Ne croyons pas cependant qu'aucune "réforme" ne serait intervenue.

    Ne parlons même pas des choses qui fâchent comme la loi Taubira.

    On a, par exemple réformé l'article 515-14 du Code civil en disposant désormais que les animaux cessent d'être considéré comme des "biens meubles”. Les voici promus au rang “d'êtres vivants doués de sensibilité”. Absente des 60 engagements du candidat Hollande cette promesse de campagne faite à la Fondation 30 millions d’amis, a bien été tenue. Et en attendant que cela se retrouve dans les urnes, elle a dû faire chaud au cœur des bénéficiaires des Restaurants du même nom.

    On est également presque revenu, grâce à une contre réforme Cuvillier, au statut Fiterman de 1982, de cette SNCF de culture monopoliste, vouée à la subvention et à la grève, en attendant le dépôt de bilan.

    On a encore rajouté quelques pages au Code du Travail. Mais cela n'a même pas créé d'emploi dans les imprimeries.

    On a voté, validé, promulgué, aggravé d'une nouvelle version, une énorme loi pétrie de démagogie, dite "Duflot Alur".

    Ce texte fleuve de plus de 300 pages se donnait pour objectif de "réguler les dysfonctionnements du marché, à protéger les propriétaires et les locataires, et à permettre l’accroissement de l’offre de logements dans des conditions respectueuses des équilibres des territoires." Ouf.

    Hélas, selon les statistiques les plus officielles, la construction de logements a persisté à stagner.

    Au cours du premier trimestre 2015, le nombre de logements autorisés à la construction a encore diminué en France de 1,3 % par rapport aux trois mois précédents.

    Le nombre de logements dont la construction a effectivement commencé s'élève à 351 400, en baisse de 8,9 % par rapport à l'année précédente.

    Observons simplement la série quantitative du nombre de logements autorisés à construire des quatre dernières années :
    - en 2011 : 516 000,
    - en 2012 : 478 000 (- 7,4 %),
    - en 2013 : 420 000 (- 12,2 %),
    - en 2014 : 375 000 (- 10,8 %).

    Tout le monde a entendu parler de la fameuse courbe du chômage. Catastrophique. Personne ou presque ne parle dans les gros moyens de désinformation des petits entrepreneurs individuels ou familiaux et autres travailleurs indépendants. Étranglés, foulés aux pieds, interdits même de contester les monopoles archaïques de leur régime prétendument "social".

    "Le peuple est roi, remarquait déjà Louis-Ferdinand Céline, mais le roi la saute."

    Le président de la république, lui, semble manger à sa faim.

    Que le parti communiste reste électoralement son allié… que le discours prononcé au nom de Jeanne d'Arc le Premier Mai, persiste à ne rajouter dans la démagogie qu'à la gloire des fonctionnaires et des services publics à d'amusants pastiches des tracts du même PCF des années 1970… la seule chose vraie dite par le chef de l'État depuis 3 ans… personne ne semble s'en offusquer au nom du bon sens.

    Le parti plagié ne proteste guère qu'au nom de la Mémoire, qu'il entretient lui-même … au nom de la Résistance, comprise comme une marque déposée… et sans doute aussi de l'honneur de Marcel Paul, le grand témoin bien connu… ou de la présomption patriotique "irréfragable" du parti de Maurice Thorez.

    On peut constater combien ces choses très contemporaines demeurent appelées à créer beaucoup d'emplois.

    Oui, Monsieur le Président, les Français vous souhaitent aujourd'hui un très mauvais anniversaire.

    http://www.insolent.fr/

  • Le nécessaire sacrifice du Menhir

    La droite nationale doit maintenant se regarder en face et se poser la seule question qui vaille : son objectif est-il réellement d'accéder au pouvoir pour appliquer ses idées ?

    Même si l’on peut regretter les conditions dans lesquelles elle a été prise, la décision du bureau exécutif du Front national de suspendre Jean-Marie Le Pen, pour douloureuse qu’elle soit, est le sacrifice que ce parti devait accomplir pour accéder au pouvoir.

    Il fait peu de doute que cette décision sera avalisée par l’assemblée générale des adhérents, étant donné que 87 % des sympathisants y sont favorables (sondage Odoxa Le Parisien/Aujourd’hui en France/i>Télé du 10 avril 2015). Plus largement, c’est le rôle même du FN qu’il convient de préciser, question que viennent nourrir les rumeurs sur le changement de nom du parti.

    « Marine Le Pen a compris ce qu’est la politique : un moyen d’accéder au pouvoir, pas une façon de “témoigner” ou de rassembler une “famille”. Je porte à son crédit d’être restée sourde aux piaillements des excités de tout poil, des anciens combattants des guerres perdues, des revenants de ceci ou de cela, des nostalgiques des régimes d’avant-hier et des époques révolues », rappelait Alain de Benoist sur Boulevard Voltaire. Ce faisant, le philosophe réaffirmait que l’objet premier d’un parti politique n’est ni la morale, l’honneur ou encore le style (on songe aux remarques hautement constructives du rédacteur en chef de Rivarol Jérôme Bourbon sur les jeans de Marine Le Pen), mais l’action concrète par la loi positive.

    La droite nationale doit maintenant se regarder en face et se poser la seule question qui vaille : son objectif est-il réellement d’accéder au pouvoir pour appliquer ses idées, ou de rejouer un énième remake du Dernier des Mohicans tout aussi fécond littérairement que politiquement stérile ? Dans le premier cas, ce dont elle a besoin n’est pas Don Quichotte ou Cyrano de Bergerac, mais des stratèges raisonnant froidement. La condamnation de Marine Le Pen au nom du Décalogue par un Jean-Claude Martinez dont la bonhomie et l’intelligence universitaire n’ont d’égale que l’inefficacité politique est à cet égard édifiante de cet esprit de bon vivant incapable dont la droite nationale doit impérativement se débarrasser si elle veut parvenir au pouvoir.

    Jean-Louis de Morcourt

    http://www.bvoltaire.fr/jeanlouisdemorcourt/le-necessaire-sacrifice-du-menhir,175061

  • Le nom "Les Patriotes" déposé par le directeur de cabinet de Florian Philippot

    Jean-Marie Le Pen vient tout juste d'être suspendu de sa qualité d'adhérent du Front national. Mais le changement est en marche depuis un peu plus longtemps au sein du parti de Marine Le Pen. Et cela ne concerne pas uniquement le rôle du probable-futur-ex président d'honneur mais bien le mouvement frontiste dans son intégralité, ou du moins son nom. 
     
    Depuis longtemps, Marine Le Pen souhaite modifier le nom du Front national. Maintenant que son mouvement s'apprête à tourner la page Jean-Marie Le Pen, l'heure semble venue pour exaucer ce souhait. Selon Le Canard Enchaîné, qui se base sur les données de l'Institut national de la propriété industrielle, le directeur de cabinet de Florian Philippot, Joffrey Bollée, a déposé le 7 avril dernier le nom "Les Patriotes". L'hebdomadaire écrit : 
    Ce jour-là [cinq jours après l'interview de Jean-Marie Le Pen à BFMTV, ndlr], Florian Philippot, le numéro 2 du FN, décide de tourner la page Jean-Marie. Non seulement le président d'honneur sera écarté, mais le FN en profitera pour faire une grande lessive. 
     
    La grande lessive, c'est donc - en partie - le changement de nom. Et Joffrey Bollée dépose le jour-même le nom auprès de l'Inpi. 
     
    Ce mardi 5 mai, le directeur de cabinet de Florian Philippot se défend d'avoir déposé le futur nom du Front national, expliquant que le nom "Les Patriotes" ne concerne que le réseau social du FN, LesPatriotes.net. 
     
    Ce réseau a été lancé le 8 mai 2014 pour fermer (temporairement) une semaine plus tard. Le nom de domaine LesPatriotes.net a été déposé le 3 avril 2014 et renouvelé le 26 mars 2015, comme le précise le site spécialisé WHOis. 
     
    Reste que le changement de nom du FN semble à nouveau être d'actualité. Interrogé par le Huffington Post à ce sujet, le trésorier du FN Wallerand de Saint-Just explique : La question du changement de nom est sur la table mais ce n'est pas encore tranché. Tout cela reste à déterminer. 
     
    En octobre 2014, France Inter affirmait que Marine Le Pen envisageait de consulter les militants sur le changement de nom du FN après le congrès du parti, fin novembre. De son côté, Jean-Marie Le Pen s'est toujours dit opposé à toute évolution sémantique. "Tant que je serai vivant, le Front national ne changera pas de nom", jurait-il par exemple en mai 2012. 
     
    Rebelote en décembre 2013. Dans son Journal de bord, le président d'honneur du FN jugeait cette hypothèse "complètement débile", "scandaleuse et indécente".
     

  • Avec des listes dissidentes « pro-Jean-Marie », le FN restera-t-il premier parti aux régionales ?

    Une fois le chef historique écarté de « son » parti, il est évident qu’il se créera dans les régions des listes dissidentes, listes qui, tout naturellement, attireront un certain pourcentage de « lepénistes purs et durs ».

    Marine Le Pen a définitivement rejeté son père et l’un des pères fondateurs du Front national. La perte d’électeurs sur sa droite à cause de listes dissidentes pro-Jean-Marie aux régionales – conséquence de la décision du bureau exécutif de lundi – sera-t-elle compensée par un gain sur sa gauche afin de permettre au FN de rester le premier parti de France en décembre ?

    Né en 1972 lors d’une réunion du mouvement Ordre nouveau, le Front national pour l’unité française, abrégé en FN, s’était donné comme premier président Jean-Marie Le Pen. Or, lundi, Jean-Marie Le Pen a été « suspendu du statut d’adhérent » du parti qu’il a conduit au second tour d’une présidentielle : il s’agit évidemment d’une exclusion déguisée entraînant sa réaction épidermique envers celle qu’il avait portée à la présidence de « son » parti. Sa quasi-« exclusion » était prévisible depuis les déclarations sans aucune circonlocution de Marine Le Pen dimanche lors du « Grand Rendez-vous » Europe 1/Le Monde/i>Télé : « J’ai le sentiment qu’il ne veut pas que le Front national continue à exister. Il outrepasse complètement les prérogatives qui sont les siennes… » Et employer le qualificatif de « malveillance » laissait présager cette décision du bureau exécutif.

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  • UMP / Les Républicains : « A quoi bon changer l’étiquette du bocal si l’on garde les mêmes cornichons ? »

    L’UMP (Union pour un Mouvement Populaire) va sans doute changer de nom pour « Les Républicains » après la consultation des militants le 28 et 29 mai prochain. Si le nouveau nom est habile car il récupère le « patriotisme » républicain pour le compte du parti, il trahit également l’américanisation de la vie politique française (Au USA c’est Républicains contre Démocrates).
    Mais pourquoi ce changement de nom ? Comme dirait une lectrice duFigaro : A quoi bon changer l’étiquette du bocal si l’on garde les mêmes cornichons ?
    Simplement pour refourguer la même marchandise avariée à la prochaine grand-messe républicaine des élections présidentielle. Habiller la mariée afin de faire oublier les scandaleuses gamelles de Sarko (Bygmalion, Kadhafi, Karachi, Bettencourt etc…), faire oublier qu’aucun programme de redressement national n’est prévu (bien au contraire) par ce parti et faire oublier que ce sont toujours les mêmes escrocs à la tête de notre pays depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
    Alors oui, ils méritent bien le nom de Républicains. Car « La République gouverne mal mais se défend bien »

    http://www.contre-info.com/

  • Vers une recomposition des lignes à l’intérieur du Front National

    Extrait de l'analyse de Bernard Antony sur l'actualité du FN :

    "[...] Jean-Marie Le Pen n’a hélas jamais voulu en finir avec ce « détail » qui n’en est pas un, avec simplement les mots de la vérité. Car les chambres à gaz ne furent certes pas le seul moyen d’extermination de l’entreprise génocidaire nazie. Mais elles constituèrent en quelque sorte la révélation d’une barbarie scientifique industrielle, celle de moyens de tuerie massive que déjà avaient demandé aux chimistes de l’époque les exterminateurs de la Vendée.

    [...] Or, avec son insupportable « détail », il a offert à la médiacratie totalitaire néo-bolchevique, une belle occasion d’amalgame pour discréditer en vrac toute la droite nationale et la pensée non gauchistement idéologisée en général. Ainsi, en évoquant par ailleurs le régime de Vichy simultanément à sa réitération du « détail », offre-t-il à l’inquisition de l’intellocratie de la gauche, l’occasion d’amplifier encore sa vigilance liberticide.

    [...] Il semble que dans le Front National l’on soit toujours méfiant, avec raison, par rapport à l’entrisme récurrent de certains individus issus de groupuscules de nostalgiques ; peut-être bien moins cependant à l’endroit d’autres formes de pénétration et de noyautage... Pour notre part nous y fûmes sans cesse très opposés à l’emprise de courants néo-païens antichrétiens et racistes. Aujourd’hui ce qui est navrant, c’est que la nostalgie gaulliste soit ardemment portée par son principal responsable médiatique et conducteur intellectuel. Florian Philippot la synthétise d’ailleurs non sans talent avec sa propre idéologie néo-chevènementiste, jacobine, étatiste et laïciste. [...]

    Encore une chose : nous avons entendu notre ami Bruno Gollnisch, exiger qu’au Front national on dise enfin aujourd’hui clairement si la ligne politique avait changé ou non. Cela nous a un peu étonnés. Bruno Gollnisch ne peut vraiment pas décemment faire semblant d’ignorer que c’est depuis des années que ça a changé ! Ça a changé très évidemment depuis l’ascension fulgurante de Marine au Front National avec l’aide de son mari Eric Iorio, c’était au début des années 2000. Elle mena alors une campagne très active de réunion et dîners-débats pour la non remise en cause de la loi Veil en faveur de l’avortement. Elle bénéficia de l’entier soutien de son père, alors vivement hostile à mes communiqués exprimant mon total désaccord. Pour Marine j’étais devenu comme un adversaire. On peut le vérifier à la lecture de son livre « À contre-flots », d’un laïcisme très agressif (mais très cahotant sur l’islam). Le titre était évidemment bien choisi pour couvrir le fait qu’en réalité elle entendait désormais nager le plus possible dans le courant. C’est dans toute la logique de sa conception jacobine et laïciste qu’elle put alors nager aisément dans le courant idéologique propre à monsieur Philippot dans les canaux de la gauche gaullo-chevènementiste.

    Face à cela on aurait mieux aimé un Jean-Marie Le Pen défendant les valeurs d’avenir, de la défense de la vie et des libertés de la droite de conviction plutôt que s’engloutissant dans les remous d’un point de détail aussi mortifère qu’indéfendable.

    Alors, que faire ? Il y a encore au sein du Front National beaucoup de militants de qualité, animés par la volonté de refus de tous les totalitarismes de non soumission à l’avancée de l’ordre islamique, de défense du respect de la vie innocente, de la famille, des libertés religieuses, scolaires, culturelles, syndicales, professionnelles, de solidarité bien sûr avec notre armée. Défense aussi de la laïcité authentique, celle de l’harmonie des domaines distincts de la religion et de la politique, celle du respect de la dignité humaine, laïcité que dévalue le laïcisme de la haine et du sacrilège étatiquement subventionnés.

    Pour l’heure, la direction du parti, au nom de la cohésion et des choix stratégiques, des hiérarchies du possible, n’exprime plus, ou de moins en moins, ces valeurs.

    Mais paradoxalement, l’éviction de Jean-Marie Le Pen va, croyons-nous, libérer la situation d’un enfermement dialectique entre le père et la fille. Lorsque l’on exprimera son désaccord avec la ligne de Philippot et de Marine, il ne sera plus possible de l’interpréter comme un alignement sur le père, donc dans l’ornière du « détail ». Notre conviction est qu’on va donc aller vers une recomposition des lignes à l’intérieur du Front National, et hors du Front National, hors des deux positions sclérosantes de Jean-Marie Le Pen et de Florian Philippot."

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html