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élections - Page 567

  • Seulement 86 députés votent contre le projet de loi renseignement

    438 députés PS, UMP, UDI, communistes et EELV ont voté pour ce projet de loi. Dans un communiqué, Marine Le Pen a dénoncé :

    "La loi Renseignement prévoit en effet de donner au Premier ministre des pouvoirs exorbitants, hors de tout cadre judiciaire,pour surveiller les citoyens au mépris des libertés publiques élémentaires, du respect de la vie privée et des droits essentiels de l’opposition politique.

    Ces pouvoirs exceptionnels deviennent d’autant plus inquiétants que le Premier ministre se nomme Manuel Valls : un homme qui ne se contrôle plus et dont le comportement est constamment anti-républicain."

    Michel Janva

  • Sens Commun dénonce l'absence de ligne politique à l'UMP

    Madeleine Bazin de Jessey, porte-parole de Sens commun et secrétaire nationale de l’UMP aux programmes de formation, et Sébastien Pilard, président de Sens commun et délégué national de l’UMP chargé des relations avec les entrepreneurs, écrivent dans Valeurs Actuelles :

    "Les yeux rivés sur les résultats des dernières élections et l’esprit fixé sur les prochaines, embarquée dans le flux changeant de l’actualité et le rythme effréné des stratégies politiques, la droite avance en agitant le drapeau du changement de cap et de l’alternance. Mais l’alternance pour quoi faire ? À quel projet d’ensemble correspondent les réformes que nous proposons ?Quel idéal de la France nous anime ? Ces questions-là restent, pour l’heure, sans réponse.

    Or,la victoire en 2017 ne peut constituer un objectif en soi. Les militants ne s’engagent pas dans un parti pour en battre un autre : ils s’engagent pour faire gagner leurs convictions et leurs valeurs. Semaine après semaine, les militants qui viennent à l’UMP nous font les mêmes doléances :“Nous avons besoin de savoir pour quelles convictions nous nous engageons. Or, nous sommes dans le flou le plus total. Comment voulez-vous que les gens adhèrent à un parti dont on ne connaît même pas la ligne ? ” Ils n’attendent pas de notre famille politique un catalogue de propositions fourre-tout, une liste à la Prévert de mesures chocs.Ce qu’ils réclament, c’est une ligne politique claire, une vision pour la France. Et ils ne la trouvent pas.Comment s’étonner, alors, que leur motivation s’étiole et que la colère gronde ? [...]

    Donnons la parole au peuple de droite et osons l’écouter. Cessons d’opposer classe politique et société civile pour travailler, ensemble, à la construction d’un programme cohérent et ancré dans le réel. N’attendons pas de solution miracle d’un candidat providentiel : aidons plutôt nos élus à porter la France que nous voulons qu’ils portent. Il est temps d’arrêter de commenter le match pour descendre, nous aussi, sur le terrain. La France ne sera forte que de nos volontés communes."

    Michel Janva

  • Marion Maréchal-Le Pen ne souhaite plus se présenter en région PACA

    La crise au FN ne fait que commencer :

    "Choquée par la virulence de Jean-Marie Le Pen à l'encontre de sa fille Marine lors du bureau exécutif du Front national, lundi 4 mai, la jeune députée du Vaucluse a fait savoir lundi soir à ses proches qu'elle renonçait "dans ces conditions" à présenter sa candidature en région Provence-Alpes-Côte d'Azur"Nous faisons notre maximum pour la faire changer d'avis", a expliqué à RTL un responsable local du Front national.

    "Elle a 25 ans, et ne souhaite pas être l'otage de son grand-père" a expliqué à RTL l'un des ses proches. "Elle se retrouve dans une situation ingérable, tributaire des conneries de Jean-Marie Le Pen. C'est une bombe nucléaire qui peut lui exploser dans les mains à tout moment"."

    Michel Janva

  • Ce qu'on nous prépare en vue de 2017

    Les récentes manœuvres médiatiques semblent vouloir franchir une étape supplémentaire dans l'anticipation. On nous bassinait jusqu’à ces derniers jours avec les éventuelles primaires de 2016 : tout se passe maintenant comme si la campagne en vue du deuxième tour de 2017 était déjà commencée.

    Depuis plusieurs mois pourtant l'évocation des primaires en vue de 2017, puis de ces élections présidentielles elles-mêmes, ne manquait pas d'irriter. De plus en plus nombreux, en effet, sont les Français pour lesquels il existe des problèmes malheureusement plus urgents.

     Aujourd’hui on dirait que tout est construit dans le paysage médiatique pour nous préparer à un deuxième tour. On préempte ainsi l'hypothèse qu'il se réduirait à un affrontement entre le front national et le parti socialiste, c'est-à-dire malheureusement pile ou face d'un même discours étatiste. Et on imagine, peut-être à tort, de quel côté la pièce tombera.

    Le concepteur de cette manipulation n'a pas besoin d'être nommé. Ne doutons pas que les bureaux qui collaborent à son ouvrage ont créé des emplois… eux... à nos frais.

    Car on ne droit pas oublier le seul métier qu'ait jamais exercé l'actuel chef de l'État. Il fit ses premières armes au cours du règne de Mitterrand, en tant que manipulateur médiatique. La fameuse affaire, un peu oubliée, où il prête, en 1983, sa voix aux faux-Caton vrai-Bercoff le démontre suffisamment. (1)⇓

    Jamais par conséquent l'adage selon lequel "à quoi pense un élu ? il pense à être réélu !" n'a été plus intensément vérifié.

    Dans ce contexte, il lui semble essentiel d'utiliser, sur son clavier, la touche "peuple de gauche" avec l'option "union au second tour."

    Or, il reste pour cela, dans les logiciels du parti socialiste, un rouage essentiel qui repose sur les bureaucraties syndicales.

    On devrait observer à cet égard comment "on" s'est employé à présenter le défilé du premier mai, en présentant comme une catastrophe la prétendue "bouderie" de FO et de la CFDT ne participant pas à la désastreuse mascarade "unitaire" de la CGT. (1)⇓

    Déjà en 2014 et en 2013, la CGT et la CFDT avaient fêté séparément le 1er mai. Leur dernier défilé commun remonte à 2012 : c'était avant le second tour de l’élection présidentielle. Les deux centrales souhaitaient alors la victoire du candidat de la gauche et de l'extrême-gauche, unies pour cette circonstance.

    Il est vrai qu'on n'emploie plus le terme d'extrême gauche, surtout pas pour désigner le parti communiste, tout au plus le ministère de l'Intérieur utilisera-t-il cette étiquette pour parler des trotskistes, de Besancenot ou de la remplaçante de Laguillier dont j'ai oublié le nom.

    Dans la perspective d'un second tour de 2017 où le candidat Hollande souhaite apparaître comme l'homme de "la gauche", il est ainsi devenu important, sinon essentiel, de compter sur l'appui des syndicats, un peu comme aux États-Unis ou en Grande-Bretagne où les syndicats se mobilisent pour le parti démocrate ou le parti travailliste sans que, d'ailleurs, désormais les doctrinaires sachent trop pourquoi. Un défilé unitaire le 1er mai en 2016 et en tout cas en 2017 est donc dans la perspective du pouvoir, et quel que soit alors l'adversaire on le dira contaminé par les "thèses", d'un parti qui n'a jamais publié la moindre "thèse" mais auquel on prête généreusement des "théories" qu'il n'a jamais énoncées.

    Et la contamination supposée s'étendra bien sûr à n'importe quel candidat supposé "de droite", acceptant ou recherchant les voix des Français, voix réputées de seconde zone et que l'on persiste à diaboliser… Ne soyons dupes, par conséquent, d'aucune de ces manœuvres.

    JG Malliarakis      

    Apostilles

    1.  Écoutons, par exemple jusqu'au bout, pour ceux qui ne le connaîtrait pas ou l'auraient oublié le petit récit de cette aventure… 
    2.  cf. Dans la Chronique des événements courants de l'Institut d'Histoire sociale"1er mai La CGT, Le Monde et la (dés)information "

    http://www.insolent.fr/

  • Les opposants au Front national sont-ils crédibles ?

    Pour convaincre les Français de ne pas voter pour le Front national, il faudrait commencer par démontrer que ses orientations politiques et les solutions qu’il propose sont mauvaises.

    Avant les départementales, les médias ne parlaient que du danger que représentait le Front National. Depuis quelques jours, chaînes publiques en tête, ils suggèrent que Marine Le Pen pourrait ne pas être présente au second tour de l’élection présidentielle. Et d’insister sur la mise à mort du père par la fille, tandis que sortent quelques affaires financières. Le 1er mai, lors de l’hommage rendu à Jeanne d’Arc, les micros se tendaient dans l’espoir de retransmettre quelque déclaration illustrant la zizanie familiale. Peine perdue. Mais on a pointé des gestes hautement symboliques ! Voyez ! Le père et la fille déposant une gerbe séparément : la rupture est consommée ! Le père montant sur la tribune pour saluer la foule : quelle nique à sa fille ! Et cette brutalité du service d’ordre à l’égard des Femen : quelle atteinte à la liberté d’expression ! Vous rendez-vous compte ? On se rend surtout compte de la bêtise et du parti pris d’un grand nombre de commentateurs.

    Les critiques contre le Front national gagneraient peut-être en crédibilité si elles se fondaient sur des arguments de fond. Dire, pour couper court à toute discussion, que le Front national est un parti fasciste, antisémite et xénophobe tient du recours à l’amalgame, l’arme des faibles et des lâches, procédé au demeurant totalitaire. De même, reprocher à quelques militants leurs sympathies passées est tout aussi ridicule que de rappeler aujourd’hui les anciennes amitiés d’un Gérard Longuet ou d’un Patrick Devedjian. Mais ce n’est pas un parti démocratique ! Le Comité central a pourtant été directement élu par les adhérents – qui ont d’ailleurs choisi de placer en tête Marion Maréchal-Le Pen, ce qui n’était pas forcément attendu. Mais c’est un parti népotique ! Le patronyme de Le Pen est sans doute un atout pour réussir dans ce parti, mais si Marine Le Pen ou Marion Maréchal-Le Pen n’avaient été que des filles à papa, gâtées et incapables, y auraient-elles percé comme elles l’ont fait ?

    Lire la suite 

  • Dominique Reynié, candidat UMP pro-LGBT, pro-PMA et GPA

    Reçu d'un cadre de La Manif Pour Tous ce lien sur un colloque organisé en 2004par Dominique Reynié : le directeur de Fondapol avait réuni tous les acteurs de la déconstruction de la famille et de la filiation !

    Nommé en 2004 directeur de la Fondapol (Fondation pour l’innovation politique proche de l‘UMP), Dominique Reynié organise dès le 14 décembre 2004, un colloque sur « la mobilisation en faveur de l’égalité des couples (homosexuels et hétérosexuels) » avec la participation d’Act Up, LGBT, AGPL (Association des parents gays et lesbiens), Têtu, le Nouvel Obs, etc.

    Les élus et électeurs UMP du Languedoc admettront-ils que leur parti propose ce candidat comme tête de liste pour les régionales dans le Sud-Ouest ?

    Michel Janva

  • Le système des partis est ainsi devenu un système des factions

    Extraits d'une tribune intéressante de Vincent Coussedière, agrégé de philosophie et auteur d'«Eloge du populisme» (Elya éditions) dans Le Figarovox :

    "[...] Il y a beaucoup d'inconscience, d'irresponsabilité et de mensonge à prétendre sans arrêt vouloir refonder la République ou la défendre à travers la ligne Maginot d'un prétendu «front républicain». Où la ligne de «front» pourrait-elle passer, dès lors qu'il apparaît qu'il n'y a plus rien à défendre, que les lignes ont été enfoncées depuis longtemps, et que la défaite a été consommée? Mais le FN se prête aussi symétriquement à cet exercice, et joue un rôle tout aussi important dans le maintien du dispositif d'une République fictive, dont on masque aux Français le mensonge foncier. La rhétorique révolutionnaire de la rupture ou de la «table rase» s'articule parfaitement avec l'hypocrisie du «front républicain», et permet de capter l'exaspération «populiste» provoquée par l'exercice irresponsable du pouvoir depuis 40 ans. [...]

    Le FN forme en réalité un système avec les partis qu'on dit à tort «républicains» alors qu'ils sont de purs simulacres, de simples écuries présidentiellesayant réussi à vider le débat politique de tout contenu, en détournant l'attention des Français vers un péril imaginaire, à chaque fois que de véritables choix politiques étaient nécessaires.Ces partis sont en réalité des factions, c'est-à-dire non des partis au sens de la partie au service du tout, poursuivant un véritable projet politique, mais des partis inféodés à l'ambition d'un homme ou de quelques-uns.Les divisions qui structurent le système des partis ne sont plus des divisions politiques, mais des divisions quant à la possession des places et l'obtention du pouvoir personnel. Le système des partis est ainsi devenu un système des factions -selon la fameuse distinction de Burke- incapable d'exprimer une véritable politique, et ne servant plus que des ambitions personnelles.Les Français sont conscients de cette évolution, d'où leur «populisme», c'est-à-dire leur refus de cautionner ce système des partis devenu système des factions.En cela ils ne font pas preuve d'extrémisme, mais d'un véritable désespoir républicain, selon la belle expression de G. Sartori: «Au cours de l'histoire les factions émergent comme le désespoir de la politique, au moins de la politique républicaine.» (Giovanni Sartori, Parti et systèmes des partis).

    Pour sortir de l'impasse dans laquelle nous sommes, il ne suffira donc pas de choisir entre une voie FN et une voie prétendument républicaine. [...]"

    Michel Janva

  • Les nationaux au pouvoir ? Plus que jamais une nécessité

    On se pince pour le croire, l’aveu est de taille, d’une maladresse abyssale, mais il ne fait que confirmer ce que nous savions déjà : pour la Caste au pouvoir dissimuler la réalité aux Français est une condition de son maintien, car la prise de conscience de la catastrophique situation de la France conduit au vote FN, et potentiellement à son arrivée aux commandes de l’Etat.  Dans un entretien hier sur France Info, le ministre du chômage (à la tête  du ministère du Travail…), François Rebsamen, répondait à une question formulée comme suit :  « François Rebsamen, vous avez fait preuve de… allez on va dire de créativité… Pour nous faire avaler la pilule du chômage : vous avez vu un signe  encourageant  dans le record du mois de mars (la seuil des 3,5 millions de chômeurs a été dépassé son les statistiques de son ministère, NDLR). Pourquoi ne pas dire tout simplement : C’est pas bon , Ca ne va pas?». Et M. Rebsamem de répondre: «On peut toujours se complaire dans une sorte de défaitisme, de déclinisme, de pessimisme… Et faire ainsi – c’est le cas de ceux qui le font, souvent – le lit de l’extrême droite.» Bref, ce hiérarque socialiste explique doctement qu’il ne faut pas parler de sujets gênants, ne pas évoquer les chiffres officiels du nombre des demandeurs d’emploi -en réalité cinq millions. Et qu’il  est donc préférable de mentir à nos compatriotes qui pourraient être légitimement tentés de voter pour Marine, pour la seule formation politique qui n’a pas eu encore l’occasion de faite les preuves de ses capacités, de ses solutions alternatives à l’euromondialisme,  à la tête de notre nation.

    Avec le même culot, l’inénarrable ex ministre des affaires étrangères bis de Nicolas Sarkozy, Bernard-Henry Lévy,  expliquait ces dernières heures au journaliste du Parisien qui l’interrogeait que l’éradication du régime libyen en 2011 n’est pour rien dans la vague colossale d’immigration clandestine actuelle en méditerranée. En plein délire négationniste, le philosophe pipo(le)   assène que «Kadhafi c’était déjà le chaos, déjà l’absence d’Etat ». Certes la Libye n’a jamais répondu aux critères occidentaux modernes de la forme étatique –comme d’ailleurs des dizaines d’autres Etats de par le monde-, mais le régime du «guide» libyen était bien évidemment un facteur de stabilité, de prospérité  et d’ordre, qui assurait notamment l’emploi de millions d‘immigrés subsahariens.

    L’année dernière déjà, plus de 100 000 clandestins sont entrés en France par la frontière italienne entre les seuls mois de janvier et septembre. Nous savons qu’un nombre infime des immigrés arrêtés à la frontière (19 000) ont quitté réellement notre territoire.  Sur les côtes méditerranéennes orientales de l’Europe, entre l’île de Lampedusa et  l’archipel du Dodécanèse, les statistiques faisaient état en 2014 d’une progression de  +223% du nombre des arrivants clandestins. Cette même année 2014, 80 000 demandes d’asile ont été déposées en France (67 000 en 2013). En Allemagne et en Suède, destinations qui ont aussi les faveurs des immigrés quittant le continent africain, les demandes d’asile se sont montées respectivement à 200 000 et 80 000. Avant  la destruction de la Libye, elles n’étaient « que » de 50 000 en Allemagne. Faut-il également le rappeler, les déboutés du droit d’asile sont eux aussi très majoritairement  jamais expulsés.

    Jacques Borde l’affirme sur son blogue, évoquant les drames qui se multiplient en Méditerranée avec les naufrages  des malheureux embarqués sur des rafiots à destination de l’Europe, «cette tragédie n’aurait pas été possible sans la Guerre de Libye ourdie, cessons de barguigner, de Londres et de Paris. Supprimer Kadhafi fut l’erreur de la décennie. » Une erreur pour l’Afrique «parce que avec ses projets (bancaires notamment), Mouammar Kadhafi, était l’un des rares à vouloir faire bouger les choses et, plus encore, à avoir les moyens de telles ambitions. Le premier élément faisant souvent défaut aux seconds. Et MM. Cameron et Sarkozy (plus quelques autres) ont voulu lui faire la peau. Comme l’a rappelé à Jeune Afrique,  le secrétaire d’État aux Sénégalais de l’extérieur, Souleymane Jules Diop,  L’Europe a eu les capacités logistiques et militaires et a utilisé des milliards pour bombarder la Libye et, une fois le désordre installé dans le pays, a laissé les populations livrées à elles-mêmes. C’est tout à fait indigne et inacceptable ».

    Mais il serait également indigne de culpabiliser, à sens unique et  ad nauseam,  les Européens. Alors oui, « nous  sommes responsables et  plus précisément, les responsables sont ceux qui ont voulu et obtenu la peau de Kadhafi» mais «l’Afrique est indépendante depuis plusieurs dizaines d’années (…) elle est riche à milliards, de ses gisements notamment. En quoi l’Europe serait-elle davantage responsable de cet état des choses que les Africains eux-mêmes ? Pour quelle raison devrions-nous porter le fardeau d’un continent dont les masses (parlons comme les marxistes) sont incapables de se prendre en main ? Jusqu’à quand, allons-nous devoir faire de ce côté-ci de la Méditerranée, ce que les Africains sont infoutus de faire de leur côté ? Et ce depuis des décennies… ».

    Un jugement qui pourrait être nuancé penseront certains, une appréciation qui pourrait apparaître un brin lapidaire. Car l’Europe, de Bruxelles ou non,  ne trouvera pas de solutions pacifiques à une submersion migratoire qui menace son identité et sa prospérité  si l’Afrique s’enfonce plus avant dans le chaos.  Autre manière de dire qu’une politique de partenariat équilibré, de co-développement ENFIN réellement  efficace, profitant  pleinement aux populations, dont il s’agit certainement  de redéfinir les termes, les modalités, reste grandement une nécessité affirme Bruno Gollnisch.

    Jacques Borde souligne également un autre problème évoqué par nous précédemment sur ce blogue,  à savoir celui de l’infiltration possible (probable) de miliciens djihadistes au sein de la masse des immigrants clandestins arrivant en Europe,  comme l’ont annoncé «les dirigeants et porte-paroles de l’État islamique (EI)».

    Sur le blogue Métamag (article repris sur Polemia) Jean Bonnevey, estime que «le traitement de ces masses incontrôlées (les immigrés clandestins, NDLR) permet forcément à des terroristes en puissance de venir en Italie, depuis de véritables barges de débarquement. Ces migrants restent des clandestins et certains d’entre eux sont de futurs terroristes islamistes maintenant en Italie. Où est le fameux principe de précaution face au terrorisme, submergé par une compassion idéologique qui empêche de traiter le problème avec une intraitable rigueur et compatible avec le devoir d’humanité ? (…).  Quand un rescapé infiltré frappera en Sicile ou en Calabre ou ailleurs, les médias se lamenteront devant les victimes de ceux qu’ils ont présentés comme de pauvres braves gens. Certains le sont, même s’ils n’ont légalement rien à faire en Europe et aucun droit à y rester… Mais ce qui nous menace ce sont les autres… car les autres aussi sont là ».

    Dans ce climat anxiogène de danger terroriste, d’insécurité grandissante pesant sur nos sociétés goutant aux joies du multiculturalisme, cacher la réalité des menaces, comme le tente le gouvernement socialiste avec les chiffres du chômage,  n’est plus tenable. Mais il s’agit pour la Caste au pouvoir d’instrumentaliser cette peur pour maintenir son emprise sur les esprits, sachant que les périodes de troubles  ont le plus souvent pour effet de créer un réflexe «régimiste» chez les individus.

    Sur Polemia, Michel Geoffroy ne dit pas autre chose: «l’oligarchie a finalement très bien compris le caractère contre-productif de la stratégie du déni de réalité. Elle sait maintenant que plus les citoyens ont peur pour leur sécurité, leur emploi ou leurs économies, moins ils peuvent se mobiliser sur d’autres causes, a fortiori s’agissant des autochtones vieillissants. D’ailleurs, il n’y a aujourd’hui que la communauté asiatique, identitaire et dynamique, qui manifeste contre l’insécurité en France ! Les vieux Européens n’osent rien dire ».

    « Et il suffit de regarder les télévisions pour se rendre compte que l’on programme consciemment partout la mise en scène de la peur et de la violence : aux actualités sanglantes s’ajoutent les séries policières, les histoires de juges, de femmes-flics ou de femmes harcelées, les affaires criminelles, sans oublier les émissions édifiantes montrant nos forces de l’ordre en pleine action contre la délinquance. Sans parler des militaires qui patrouillent désormais dans les rues ».

    « La peur soutenait déjà un fructueux commerce sécuritaire. Elle devient aujourd’hui un puissant moyen de sidération des autochtones à qui l’on apprend ainsi très tôt à raser les murs. Rien de tel pour mâter le populisme en Europe et consolider le Système ! ».

    Alors certes,  la partie est loin d’être gagnée pour l’opposition patriotique et les nationaux qui défileront le Premier mai dans le cortège du FN ,  pour célébrer les travailleurs français,  en l’honneur  de cette immense figure de la Résistance nationale  que fut Jeanne d’Arc, sainte et héroïne, le savent  mieux que quiconque.  Comme l’écrivait le journaliste, polémiste, fin exégète de Proust et de  Hugo  Pierre-Antoine Cousteau : «je suis d’un pessimisme jovial, j’ai le moins possible d’illusions. Les bons sont généralement punis, les méchants récompensés et les imbéciles triomphants. Tout cela ne fait pas l’ombre d’une raison pour cesser la lutte ».  Renoncement et fatalisme qui ne sont pas non  plus dans les gènes frontistes!

    http://gollnisch.com/2015/04/30/les-nationaux-au-pouvoir-plus-que-jamais-une-necessite/

  • Pas de conquête politique sans un renversement d'ambiance intellectuelle

    Philippe Millau, président de TV Libertés, déclare à Présent :

    "Les indicateurs sont au vert. C’est-à-dire qu’à la fois le nombre de téléspectateurs, le nombre d’heures produites, le nombre de dons spontanés ou de signes de vie sont dans le vert. Ils sont en augmentation assez sensibles les uns et les autres. De plus, depuis quelques mois, il y a une influence sur les réseaux sociaux qui devient tout à fait significative en termes d’abonnements et de suivi. Nous sommes plutôt optimistes pour cette année.

    Vous avez permis des échanges et des débats impossibles ailleurs. Votre mot d’ordre c’est « pas d’ennemi à droite » ?

    Je ne le résumerais pas comme ça. Avec « pas d’ennemi à droite », on entre dans le scénario classique de la politique politicienne, les rapports droite-gauche, on se défend « non, non, vous savez je ne suis pas de droite » parce que ce n’est pas bien de l’être et on entre dans toute une série de considérations qui souvent obscurcissent les choses. Je dirais surtout : « pas d’ennemi pour la culture française et la civilisation européenne ». Pas d’ennemi pour ce qui constitue les substrats fondamentaux de notre être collectif. C’est plutôt la définition que je donnerais.

    [...]Je crois que nous avons affaire aux derniers assauts d’une pensée ou d’un mode d’expression qui est aux abois.Cette façon progressiste de voir le monde, cosmopolite, universelle. Cette pensée unique, formatée, obligatoire. Tout ce consensus entre gens qui finalement n’ont plus grand-chose à dire,tout ça est au bout du rouleau.Et lorsque l’on est au bout du rouleau, on réprime. On réprime jusqu’à ce que les fureurs de la liberté l’emportent.Comme cela s’est déjà passé des milliers de fois dans l’histoire. [...]

    Je vais vous donner un élément chiffré. Quand on regarde notre coût complet réel de production, nous produisons aux alentours de 1 500 euros de l’heure.Le prix de vente des producteurs de télévision classique pour les émissions les plus simples (les émissions de plateau ou d’enregistrement) se situe aux alentours de 30 000 euros. Et pour les émissions d’investigation plus complexes, on arrive à 150 000 ou 200 000 euros pour un format de 52 minutes.Nous produisons donc 20 à 100 fois moins cher que les autres.

    Mais comment y arrivez-vous ?

    Par un modèle économique mixte. C’est-à-dire que nous avons beaucoup de bénévoles. Nous avons aussi des personnes rémunérées mais pas très bien rémunérées, disons-le très clairement. [...]

    Je suis de ceux qui pensent qu’il n’y aura pas de conquête politique possible, durable et présentant un intérêt historique (parce que l’on peut toujours conquérir le pouvoir mais si l’on n’en fait rien, à quoi ça sert ?) tant que l’on n’aura pas réglé le problème de l’ambiance sociétale et de la chape médiatique. Tant que nous sommes inexistants ou petits, ce qui est le cas actuellement pour notre télévision et pour notre presse, tant que nous sommes dans cet état de deuxième division quand nos adversaires jouent en première division, ils ont beau être en fin de régime, leur illusion durera encore et tout pouvoir politique qui arriverait sera malheureusement prisonnier de cette illusion. Il nous faut donc absolument renverser les éléments de fond. Et les éléments de fond sont médiatiques, ils sont intellectuels, ils sont moraux. Ils sont dans une autre dimension que la politique et la cuisine électorale. Ce socle, ce soubassement n’est pas encore-là. Nous y travaillons. C’est cela que nous devons faire ensemble."

    Michel Janva

  • "Il faudra donc que LMPT concoure d’une façon ou d’une autre à l’expression du suffrage"

    Georges Michel, candidat FN à Bollène où il s'était désisté au profit de la Ligue du Sud, réagit à la mutation de la Manif pour Tous en parti politique :

    "Avouons-le, on a connu des fondations de partis politiques un peu plus glorieuses et porteuses de sens que l’érection de la Manif pour tous en parti pour raison « technique », qualificatif utilisé par Mme de La Rochère, sa présidente, pour justifier cette décision la semaine dernière (...)

    Et pourtant, la Constitution, en son article 4, reconnaît aux partis leur rôle dans le fonctionnement de la démocratie : « Les partis et groupements politiques concourent à l’expression du suffrage »,suffrage qui peut être direct ou indirect, comme le précise l’article 3. Ce n’est pas rien etcela justifie pleinement que l’on puisse accorder des déductions fiscales aux personnes physiques qui font des dons aux partis.La démocratie n’a pas de prix !

    Il faudra donc que LMPT concoure d’une façon ou d’une autre à l’expression du suffrage,suffrage qui ne s’exprime pas en manifestant mais en votant, s’il veut honorer le rôle que lui confère notre Constitution. Or, les responsables de ce parti flambant neuf nous annoncent qu’il n’est pas question de présenter des candidats aux élections. À voir… Si c’est une promesse, on sait ce qu’il en est en politique ! Ce serait, en tout cas, une première.

    Alors, il faudra au minimum que LMPT donne des consignes de vote à l’occasion des prochains scrutins. Par exemple, les régionales en PACA. Pour la liste de Marion Maréchal-Le Pen, qui fut pratiquement de toutes les manifs en 2013 et dont le parti est le seul (à l’exception du microscopique Parti chrétien-démocrate), en bureau politique, à s’être prononcé pour l’abrogation de la loi sur le mariage homosexuel ? Ou bien, pour la liste conduite par M. Estrosi qui, personnellement, se réjouit de marier des homosexuels à Nice et dont la formation politique reste, pour le moins, floue sur ce sujet épineux ? Pas socialiste, tout de même, non ! (...)Abstention, alors ? Tout ça pour ça, dira-t-on…

    Oui, il faudra bien que LMPT concoure d’une façon ou d’une autre à l’expression du suffrage. Sous peine de prendre le risque de voir des contribuables, un peu à cran par les temps qui courent, demander devant la justice administrative les raisons d’accorder la fameuse déduction fiscale de 66 % aux donateurs de LMPT. Mesquin ? Non, technique."

    Philippe Carhon http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html/page/2/