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élections - Page 563

  • Existe-il une place à la droite du FN ?

    Ordre-nouveau-600x879iouo Copier.jpgPour l’instant, Jean-Marie Le Pen l’affirme : il désire créer une sorte d’association, une fondation, en aucun cas « concurrente » avec le FN. L’objectif, explique l’ancien président du Front national ce 11 mai sur les ondes de Radio Courtoisie, est de « rétablir la ligne politique qui est celle qui a été suivie depuis des décennies (…). Il faut essayer de corriger les erreurs qui ont été commises dans notre propre camp. (…) recueillir tous ceux qui sont actuellement indignés de la ligne politique suivie ».

    Revenir à une sorte de FN originel, basé sur les fondamentaux lepénistes et porté essentiellement par des anciens du parti d’extrême-droite ? Il y a quelques jours encore, l’idée était difficilement concevable du fait, en partie, de la posture et de l’âge de Jean-Marie Le Pen. Aujourd’hui, ses propos rencontrent un écho. Reste à mesurer son ampleur et la réelle capacité de nuisance de l'ancien président du FN. Car si des permanences indéniables existent entre le FN du père et celui de la fille, la présidence de Marine Le Pen a évidemment entraîné un changement fondamental : ne lui en déplaise, Jean-Marie Le Pen n'est plus l'acteur principal de l'histoire du FN.

    Un remake de 1972 ?

    Le Front national est « né d’une analyse de la situation politique et de la rencontre de plusieurs volontés et bonnes volontés » peut-on lire dans une des premières publications du parti d’extrême droite (janvier 1973). Sa vocation première : le rassemblement de tous les nationaux, « sans exception ». Son ambition immédiate : présenter quelques candidats aux législatives du printemps 1973.

    À l’automne 1972, un logo - une flamme tricolore calquée sur celle du parti fasciste italien le MSI -, un sigle - FN - et quelques hommes annoncent la constitution du FNUF (Front national pour l’unité française), présidé par Jean-Marie Le Pen. Ce qui n’est encore qu’un groupuscule se présente comme l’affirmation politique de la « droite nationale, populaire et sociale ».

    Différentes sensibilités et individualités de l’extrême-droite française figurent à l’origine du mouvement, impulsé par le groupuscule néofasciste Ordre nouveau : anciens SS, anciens collaborateurs du régime de Vichy, anciens poujadistes et militants de l’Algérie française, nationalistes-révolutionnaires, royalistes, auxquels s’associent des personnalités diverses. Chacun s’adapte, en fonction de sa culture politique avec un principe phare : la « préférence nationale ».

    Les « indignés » de la ligne Marine Le Pen

    Une quarantaine d’années plus tard, une nouvelle formation, chapeautée par l’ancien président du FN, pourrait donc voir le jour. Dans quelle(s) perspective(s) ? Pourquoi pas la présidentielle de 2017 ? Un enjeu crucial pour le Front national de Marine Le Pen.

    Existe-il un espace politique à combler, à la droite du FN ? Est-il possible de créer un parti d'extrême droite d'envergure à l'extérieur du Front national ? Quoiqu'il en soit, des anciens (cadres) du FN – exclus ou partis volontairement, opposés avant tout à Marine Le Pen, se font entendre : Roger Holeindre, Carl Lang… mais aussi des anciens adhérents / militants comme Yvan Benedetti ou encore Alexandre Gabriac. Ce n’est certainement que le début d’une liste qui devrait s’allonger. Car la plupart des dissidents du FN approuvent tout bas l’initiative de Jean-Marie Le Pen… et seraient prêts à participer à cet élan. L’ancien président du FN affiche, pour l'instant, un certain optimisme. Il dit attendre des « centaines », voire des « milliers d’adhérents ». On en est tout de même loin, très loin.

    Le principe serait assez clair, même si le projet n’est pas encore défini : Jean-Marie Le Pen continuerait d’être, en quelque sorte, l’homme fédérateur, rassembleur et central de cette « formation » ; une sorte de pilier autour duquel s’agrègeraient et coopéreraient divers courants, sensibilités et individualités de l’extrême droite française. La réintroduction de marqueurs inhérents au capital idéologique du FN lepéniste sous-tend cette entreprise politique.

    Nationalistes, patriotes, négationnistes, traditionnalistes, identitaires, etc… C’est peut-être une « nouvelle droite nationale française », dixit Carl Lang qui renouerait, « pourquoi pas, avec la vieille histoire »… une histoire chaotique, parsemée de coups d’éclats, de rivalités, de scissions entre les hommes forts du parti d’extrême droite. Cette structure - qui ne dit pas encore son nom - serait une sorte de passerelle entre le passé et l'avenir ; un « parachute contre le désastre », des mots de Jean-Marie Le Pen.

    Pour l'instant, si l'idée fait son chemin, la route pourrait être longue. Les formations politiques à droite du FN restent groupusculaires. Si la majorité de leurs membres considèrent que Marine Le Pen a tué « l'opposition nationale », tous savent que leurs structures ne font guère le poids, à tous les sens du terme, face au Front national. Aussi, Jean-Marie Le Pen pourrait bien continuer à jouer un des rôles qu'il affectionne particulièrement : celui d'agitateur de la politique sachant qu'il possède quelques handicaps (dont son âge) mais aussi quelques atouts... dont un essentiel : l'argent.

    Valérie Igounet  Francetv info (Derrière le Front) :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EuFkkVEAlyZzgDfsfs.shtml

  • Manuel Valls envisagerait-il d’interdire le Front national ?

    Aucune armée ne peut arrêter l’élan d’un peuple. Dans l’Histoire, ceux qui s’y sont risqués ont toujours fini par échouer.

    Invité de la matinale de France Inter, l’avocat pénaliste à l’air perpétuellement renfrogné, Maître Éric Dupond-Moretti, avait eu ces mots à propos du Front national : « C’est un parti qui n’est pas républicain ». Puis, poursuivant sur sa lancée, il avait rajouté : « Je pense qu’il faut l’interdire, oui [le Front national]. Mais c’est compliqué car après, il y a des reconstitutions dissoutes. »

    Je ne vais pas démontrer à nouveau que les antirépublicains sont les gens comme Me Dupond-Moretti ou Jean-Christophe Cambadélis, ou bien encore que la préférence nationale est consubstantielle à la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 et, donc,  à nos institutions. Nul besoin, non plus, de s’attarder longuement sur l’idée que ces messieurs se font de la démocratie ; car lorsqu’ils s’interrogent sérieusement, et à voix haute, sur la possibilité d’interdire un parti qui rassemble un quart des électeurs, ils méprisent le principe même du pluralisme inhérent au régime politique dans lequel le « peuple commande ». Démonstration est donc faite que ces « Charlie » entendent avant tout créer, ou conserver, pour la France un mode de fonctionnement oligarchique, supranational et autoritaire.

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  • Le PS pris en FLAG de manipulation

    20/05/2015 – POLITIQUE (NOVOpress avec le Bulletin de Réinformation)
    Lors d’une interview accordée à Europe 1, des responsables PS ont affirmé vouloir lancer une enquête parlementaire sur les finances du FN afin de le déstabiliser.

    D’après les journalistes d’Europe 1, le Parti Socialiste compte « passer au laser les finances et le fonctionnement du FN » dans le but de déstabiliser le parti. Le PS veut lancer une commission d’enquête parlementaire sur l’emprunt de 9 millions contracté auprès d’une banque russe.
    Mais le minutage est précis : il s’agit de lancer l’enquête en octobre 2015 pour, selon les termes employés,

    « laisser passer le psychodrame familial et assener un second coup, plus fort ».

    La tentative de déstabilisation pourrait durer jusqu’à 6 mois. Il s’agit d’impliquer le plus de membres possible du Front National. L’enquête va notamment « feuilletonner » pendant les élections régionales. Le but final est de malmener l’entrée en campagne de Marine Le Pen. A la nouvelle de ce reportage, le Front National a répliqué par un communiqué de presse sur son site Internet. Selon la déclaration, le PS prouve son « mépris des règles les plus élémentaires de la démocratie et de notre Constitution ».
    L’auteur s’interroge finalement « quoi de plus risible que de confier une commission parlementaire sur le financement d’un parti au PS, parti politique ravagé par la corruption, le clientélisme et l’immoralité depuis des décennies ? ».
    De son côté, Marine Le Pen prend bien la chose :

    « Je vais profiter de ces heures et de ces heures d’auditions en direct pour leur dire ce que je pense d’eux et de leurs méthodes. Cela va donner au FN une tribune, à laquelle probablement le PS n’a pas pensé. Croyez-moi, je les attends avec impatience. »

    http://fr.novopress.info/187809/le-ps-pris-en-flag-de-manipulation/

  • Les "Républicains" : la synthèse parfaite de Nicolas Sarkozy

    De Renaud Dozoul dans Les 4 Vérités :

    "Les 28 et 29 mai prochains, les adhérents de l’UMP seront appelés à se prononcer sur le changement de nom du parti, pour devenir, selon le souhait de Nicolas Sarkozy, « les républicains ». Que l’on soit ou non inspiré par la République, on peut reconnaître à son ancien président le sens de la trouvaille. La gauche avait pourtant tout bien préparé. Alors qu’elle n’a plus de programme économique (le seul qu’elle ait jamais eu consistant à augmenter les impôts, ce qui devient compliqué), et bientôt plus de programme sociétal (une fois qu’elle aura marié tout le monde, encouragé le massacre des bébés dans le ventre de leur mère, et tué nos plus vieux qui coûtent si cher, il ne lui restera plus grand-chose à détruire), il lui restait « la République ».

    « L’esprit du 11 janvier », les « valeurs de la République » à toutes les sauces, la République en danger par-ci, le « front républicain » par-là, Cambadélis, qui « ne connaît pas l’identité française », mais qui « ne connaît que l’identité républicaine », etc. La défense de la République était son ultime projet, son dernier mantra. Contre les terroristes, contre « tous les extrémismes », contre les réactionnaires, contre les ennemis de la liberté, contre les ennemis de l’égalité, contre les ennemis de la fraternité… Eh bien non. Avec son sourire en coin et son épaule qui saute, Sarkozy pique le bébé sous leurs yeux sidérés.

    Alors que la droite, qui traîne depuis 70 ans les acronymes les plus lourdingues, aurait pu trouver encore plus nul que l’UMP, il ringardise tout le monde en un coup: « les républicains ». Le pluriel, en plus de créer une dynamique collective, sonne à la fois à gauche (avec les enfoirés et les verts…) et à droite (avec l’éléphant américain).

    C’est, en réalité, la synthèse parfaite de Nicolas Sarkozy. La fascination pour la gauche et pour les États-Unis.Par ailleurs, avec ce choix, il prépare méticuleusement son deuxième tour contre Marine Le Pen. Il y aura donc, d’un côté, les obscurantistes d’extrême droite et, de l’autre, « les républicains ». Après avoir passé 200 ans à menacer les républico-sceptiques d’excommunication, la gauche se retrouve ainsi prise dans son propre piège, et devra manger son chapeau, en appelant à voter pour son antéchrist Sarkozy, au deuxième tour de l’élection présidentielle. On comprend mieux qu’elle crie, qu’elle se débatte, ou qu’elle attaque en justice ! (attaque loufoque et vraiment désespérée, si l’on regarde combien de fois est utilisée la République dans les noms qui ont jalonné l’histoire de la droite depuis 1958, entre l’UNR, l’UDR, le RPR, DLR, ou le PR.)

    En face, même Marine Le Pen sourit jaune. Elle qui ressasse à l’envi le slogan UMPS aurait pu jouer de cet aveu de consanguinité. Mais, trop occupée à saper l’héritage contre-révolutionnaire au profit de celui du MRC et du laïcisme, elle risque de ne plus trop savoir sur quel pied danser.Cela dit, le principal ennemi de Sarkozy n’est sans doute ni Hollande, ni Cambadélis, ni Marine Le Pen, mais bien lui-même. Il ne faut pas oublier que, dans son élan, il est capable de se tirer une balle dans le pied tout seul, en prenant non seulement le nom, mais également les idées de la gauche.

    Pour le reste, que mes amis royalistes accablés par ce renouveau républicain se rassurent. Nicolas Sarkozy a si brillamment « désacralisé la fonction présidentielle », que je lui fais toute confiance pour définitivement dévaluer la République !"

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Régionales : Les négociations entre l'UMP et l'UDI

    Extrait d'un article de Minute :

    "«L’éternel problème avec les centristes, c’est qu’ils obtiennent beaucoup d’élus avec peu de militants », lâche quelque peu désabusé un cadre de l’UMP. Rappelons que l’UDI (présidée par Jean-Christophe Lagarde depuis le retrait de Jean-Louis Borloo) dispose de 30 députés, 40 sénateurs, 14 présidents de conseils départementaux (à comparer avec le Modem de François Bayrou qui ne dispose plus que de deux députés et trois sénateurs). Les dirigeants de l’UDI revendiquent donc trois présidences de régions: la Bourgogne- Franche-Comté, le Centre-Val-de-Loire et la Normandie.

    En Bourgogne-Franche-Comté, c’est l’ancien ministre libéral François Sauvadet, 62 ans, ancien médecin, député et président du conseil départemental de la Côte d’Or qui revendique la présidence de la future assemblée régionale. Il a trouvé sur son chemin l’ancien ministre UMP de la coopération François Joyandet, 61 ans, actuel sénateur gaulliste de la Haute-Saône où il fut longtemps patron de presse locale. [...] Le « Figaro Magazine » a publié un sondage sans appel: une liste UMP d’Alain Joyandet obtiendrait 23 % au premier tour contre 9 % seulement à une liste centriste menée par François Sauvadet. Autant dire que c’est plié…

    L’ancien ministre de la Défense et actuel député UDI de l’Eure Hervé Morin, 53 ans, brigue lui – assez mollement il faut bien le dire – la présidence de laNormandie réunifiée. Face à lui, un député UMP de Seine-Maritime proche de Nicolas Sarkozy et de Laurent Wauquiez, Françoise Guégot, 52 ans. Cette dernière a obtenu aux forceps l’investiture de son parti contre Bruno Le Maire, qui, en retour, soutient ouvertement Hervé Morin… [...] Sauf accident de dernière minute, c’est pourtant bien Hervé Morin qui devrait être désigné tête de liste[...]

    La région la plus certaine de tomber dans l’escarcelle des centristes est probablement le Centre-Val-de-Loire, aux limites demeurées inchangées. Président du groupe UDI à l’Assemblée nationale et député d’Eure-et-Loir depuis 2007, Philippe Vigier lorgne sur la place. [...] En face de Vigier, on trouve Guillaume Peltier, 38 ans, simple maire de Neung-sur-Beuvron mais ancien secrétaire général du MPF de Philippe de Villiers et ancien vice-président de l’UMP. Peltier a emporté le titre de chef de file de l’UMP sur l’ancien ministre libéral Hervé Novelli. Parmi les poids lourds de la région, seul le maire UMP de Chartres, Jean-Pierre Gorges, s’oppose à la nomination de Philippe Vigier comme tête de file UMP-UDI. [...]

    Pour céder la présidence de la Normandie et du Centre-Val-de-Loire à l’UDI, Nicolas Sarkozy exige que Chantal Jouanno retire sa liste en Ile-de-France. [...]"

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Idées, nom, « maquillage » frontistes ? Toutes les vérités sont bonnes à dire

    Le tribunal correctionnel de Rennes a relaxé hier Sébastien Gaillemin et Stéphanie Klein, les deux policiers (abusivement) poursuivis pour non-assistance à personne en danger après la mort à Clichy-sous-Bois de Zyed Benna, 17 ans, et Bouna Traoré, 15 ans. Ces deux adolescents avaient été  électrocutés dans le local EDF dans lequel  ils s’étaient cachés pour échapper à un contrôle de police. Il y a dix ans, ce drame avait été l’étincelle qui avait mis le feu aux banlieues françaises pendant plusieurs semaines. «Pas de justice, pas de paix » ont scandé à l’issue de ce verdict les membres d’une association de soutien des familles des gamins décédés. En l’espèce, la reprise du slogan entendu aux Etats-Unis dans les récentes manifestations et violentes émeutes ayant suivi des «bavures» policières dont ont été victimes des noirs américains. SOS racisme a déploré dans un communiqué «un immense sentiment de gâchis ». « Pourquoi des jeunes de quartier populaire, à la vue de la police et alors qu’ils n’avaient manifestement rien à se reprocher, ont préféré prendre la fuite et se réfugier dans un endroit où ils risquaient leur vie?». «Manifestement » indique encore l’officine socialo-trotskyste, « notre pays a une grande capacité à s’émouvoir pour ce qui se passe à Ferguson, aux Etats-Unis, et identifie avec une déconcertante facilité les mécanismes du racisme et du contrôle sécuritaire des territoires où vivent des Afro-Américains. Par contre, cette lucidité s’envole comme par magie lorsqu’il s’agit de regarder notre société en face et d’en analyser les dysfonctionnements.» Dysfonctionnements certes bien réels mais auxquels l’UMPS pas plus que SOS racisme ne peuvent apporter de réponses crédibles tant qu’ils prôneront notamment la poursuite d’une immigration de peuplement qui accroit les tensions, nuit aux immigrés déjà présents sur notre sol, en empêche  l’éventuelle assimilation.  

     La lucidité commande en effet de constater que les sociétés multiculturelles sont toutes des sociétés en opposition avec notre « modèle républicain » car  communautarisées, divisées sur des bases ethniques, religieuses. Pas un pays massivement pluriel n’échappe à une  ghettoïsation communautaire plus ou moins apaisé, confortable  et pacifique. La lucidité consiste aussi à noter ici qu’il est stupide de comparer la mort du délinquant multirécidiviste abattu par la police à Ferguson avec les décés  de Zyed et Bouna. Relevons encore, même s’il n’est pas très politiquement correct de le dire,  que la réalité des violences  aux Etats-Unis, comme l’a relevé dernièrement Laurent Obertone, est que ce sont les blancs qui sont de très loin les premières victimes de crimes commis par des délinquants afro-américains et non pas l’inverse. Une réalité qui bien sûr n’excuse en rien la haine raciale, d’où qu’elle vienne,  et les bavures.

    Il est aussi très caractéristique de cette période d’inversion des valeurs de constater que ce sont ceux qui ont, par les politiques qu’ils ont mené, ghettoïsé, babélisé des milliers de  quartiers et de communes françaises,  attenté à la sécurité, au bien être de nos compatriotes, qui font des procès en antirépublicanisme au FN !

    Le  député PS Seine-et-Marne, Edouardo Rihan-Cypel le martelait  encore le 2 mai dernier sur l’antenne de France 3 Ile-de-France. Il a de nouveau  expliqué sa  plainte contre Bruno Gollnisch qui avait osé constater qu’il était «un Français de fraîche date». Une plainte est en cours pour le punir de ce «propos ignoble» (sic), qui «insinue qu’il y a des Français de papier et des Français de souche. C’est cela la doctrine du Front-National, parti anti-républicain ». «Nous attendons que le parlement européen enlève l’immunité  parlementaire de M. Gollnisch».

    Et le lourdaud  éléphant socialiste d’affirmer encore que  «Monsieur Gollnisch est à l’image du Front National. C’est la stratégie du FN et de Marine Le Pen: garder les méchants (sic) qui tiennent encore des propos racistes et xénophobes et faire semblant de faire sa banalisation. Madame Le Pen est une esthéticienne mais le maquillage ça ne suffit pas pour convaincre les Français ».

    Si la politique obéit aussi dans nos sociétés occidentales modernes, à des règles de marketing qui commandent bien évidemment de  porter attention à  la forme autant qu’au fond, pour parler  trivialement  de  soigner l’emballage, le maquillage certes ne suffit pas. On connait aussi  la part d’irrationnel que comporte chaque élection, et notamment la reine de toute, la  présidentielle, mais en derniers recours ce sont les idées, les valeurs défendues, la manière de les incarner, qui emporteront l’adhésion des Français.

    Dans un entretien accordé au JDD, Florian Philippot était interrogé sur la forme justement, au sujet d’un éventuel changement de nom du FN.  «J’ai toujours dit que la discussion sur le nom n’était pas un sujet tabou, mais c’est vrai qu’il n’est pas aujourd’hui d’actualité ». Hier lors d’une conférence de presse sur le traité transatlantique , Marine Le Pen a confirmé «que nous ne poserons pas cette question (sur le changement de nom du FN, NDLR) dans la modification des statuts, dans les nouveaux statuts que nous allons proposer à nos adhérents d’ici (le mois de juillet) » dans le cadre d’un congrès, d’une assemblée générale extraordinaire par voie postale.

    La polémique autour du nouveau nom de l’UMP, Les Républicains, aurait  pesé sur la décision du FN d’y renoncer ont expliqué un certain nombre d’analystes politiques et Marine s’est d’ailleurs moquée des  « tortillages pitoyables» des hiérarques de l’UMP autour de l’intitulé de leur parti.

    Mais il est aussi assez évident que l’affaire  Jean-Marie Le Pen, le malaise qu’elle a pu susciter au sein de la famille nationale, a conduit aussi Marine à rassurer le « noyau dur » de son électorat, la base des fidèles, des nationaux  historiques, sur la permanence des fondamentaux frontistes. Une fidélité à des idéaux qui est  aussi symbolisé par le nom de notre Mouvement, porteur d’une histoire dont il n’a pas à rougir, qui a perduré dans l’adversité grâce au courage, aux sacrifices de ses militants. La présidente du FN l’indique notamment dans le courrier qui accompagne les demandes d’adhésion: le FN écrit-elle, est  «le seul  courant politique» «qui n’a jamais changée d’idées, qui n’a jamais eu peur de braver la pensée dominante pour préserver la France et les Français des périls qui les menacent».

    Il ne faudrait donc pas que nos amis s’imaginent, note Bruno Gollnisch, qu’un changement de nom du FN entraînerait automatiquement un bond électoral car la diabolisation du Front par la Caste découle des idées nationales qu’il défend. Autant dire qu’un  parti affublé d’un nouveau nom  susciterait la même opposition du Système… pour autant qu’il garde le « bon cap»! A cette aune, le sondage Odoxa réalisé pour i-Télé et publié vendredi 8 mai, réalisé auprès d’un échantillon de «sympathisants frontistes» indiquait qu’ils étaient 90% à juger que l’éviction de Jean-Marie Le Pen des instances du FN du père devrait «favoriser politiquement » Marine Le Pen.

    Or, le sondage publié le 10 mai par le JDD montre que ce n’est pas si simple et que la mise sur la touche du  Menhir ne change absolument rien à la perception du FN et de sa présidente, parmi les électeurs interrogés n’ayant voté ni pour Marine Le Pen  à l’élection présidentielle, ni pour le FN aux européennes. Nous l’avons dit,  les dérapages sémantiques imputés au fondateur du FN ne sont pas, de très loin, la cause première du non vote FN. Il s’agit avant toute chose de convaincre les Français du bien fondé de notre programme, notamment là ou nous apparaissons encore comme pas assez crédibles,  à savoir le volet économique de celui-ci.

    Enfin, notons  aussi que les sondages ne sont pas une science exacte, a fortiori quand les sujets abordés par ceux-ci sont sensibles et que  les citoyens interrogés sont invités à donner leur avis  selon  la grille de lecture imposée, matraquée quotidiennement par  la pensée (religion) dominante droit-de-l’hommiste, cosmopolite et mondialiste. C’est pourquoi le vote FN fut  longtemps très difficile à cerner par les enquêtes des instituts.

    Le phénomène est bien connu des sondeurs et des sociologues, un sondé répond souvent à une question non pas tant selon l’opinion qu’il s’en fait, qu’en fonction de l’idée qu’il pense que les autres en ont. Bref,  la condamnation exprimée par la personne interrogée d’une analyse, d’un  propos dissident,  car  préjugeant que ladite condamnation  est partagée par son  voisin de palier,  n’empêche pas  une  conviction intime contraire mais  qu’il ne révèle pas forcément au  sondeur.  Toutes choses  à prendre en compte pour garder une saine distance avec le bruit médiatique,  ne pas bêler avec le troupeau et décrypter les  stimuli pavloviens dont nous bombardent quotidiennement  les  grands prêtres du Système. 

    http://gollnisch.com/2015/05/19/idees-nom-maquillage-frontistes-toutes-les-verites-sont-bonnes-a-dire/

  • Le PS lancera une enquête parlementaire sur le financement du FN… juste avant les régionales !

    Le PS a décidé de lancer une enquête parlementaire sur le financement du FN à l’automne prochain. Aussi désinhibé que ses ministres socialistes en Dior et Louboutin déambulant crânement sur le tapis rouge de Cannes le week-end dernier, le Parti socialiste affiche clairement son objectif : « Marquer négativement l’entrée en précampagne présidentielle de Marine Le Pen », selon les confidences accordées à Europe 1 par des responsables dudit parti.

    On avait connu monsieur Jourdain faisant de la prose sans le savoir, on s’aperçoit qu’un mouvement politique aux manettes du pouvoir peut sciemment détourner les institutions dans le but de nuire à un rival politique !

    Il est impossible de se soustraire à une commission d’enquête parlementaire et les représentants frontistes auront donc l’obligation de se livrer à des auditions publiques en pleine campagne électorale. Voilà qui devrait assurer l’animation sous forme de feuilletons à répétition durant toute la campagne des régionales. Car, soucieux d’y voir plus clair sur le financement de son principal concurrent, le Parti socialiste met sa patience à « rude épreuve » en attendant l’automne pour lancer la procédure… Curieux mais à bon escient.

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  • Le responsable des Jeunes de la Droite Populaire du Var rejoindrait le FN

    Le responsable des Jeunes de la Droite Populaire du Var, Sébastien Ausserre, va rejoindre le FN. Durant les dernières départementales, Sébastien Ausserre n'avait pas respecté la consigne du "ni-ni" et appelé à voter FN au second tour dans le Var. Ce qui lui avait valu d'être suspendu de l'UMP.

    Sébastien Ausserre a récemment rencontré le sénateur FN David Rachline. Son ralliement au FN doit être officialisé à la fin du mois de mai.

    Michel Janva 

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Journalistes : coup de barre à droite

    Le corps des journalistes ne ressemble pas du tout à celui de la nation française. D’où cette impression de « caste à part ».

    La polémique s’amplifie : les journalistes sont-ils en majorité de gauche ? Oui : 74 % ont voté François Hollande. Tous les journaux sont-ils « vendus » au pouvoir ? Non, même si les aides d’État profitent aussi à des organes de droite : en tête, Le Figaro devant Le Monde ! 16 millions d’euros chacun.

    Selon le sondage Harris Interactive/Médias suivant la présidentielle de mai 2012, il est flagrant que, constate Harris Interactive, « les journalistes déclarent un vote beaucoup plus marqué à gauche que le corps électoral français, aussi bien au premier tour qu’au second ». En effet, les sondés – parmi les 36.000 détenteurs d’une carte de presse – ont avoué avoir voté dès le premier tour à 58 % pour « leurs » deux candidats préférés : à 39 % pour François Hollande (contre 28 % du corps électoral) et à 19 % pour Jean-Luc Mélenchon (11 % des électeurs). Nicolas Sarkozy, 3e, n’obtenait chez eux que 18 % (contre 27 % chez les électeurs). Marine Le Pen (3e pour les électeurs avec près de 18 %) n’attirait que 3 % des journalistes ! Soit le plus grand écart : 15 points de différence ! Alors que l’écolo Eva Joly (6e avec 2 %) avait les faveurs de 7 % de journalistes, soit +233 % de mieux que Marine Le Pen !

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  • Un recours contre le nom «Les Républicains» sera examiné en justice

    Des organisations et élus de gauche ont obtenu vendredi de la justice qu'elle se penche en urgence sur la légalité de l'utilisation du nom qui doit remplacer l'UMP.

    Le collectif d'avocats mené par Christophe Lèguevaques, inscrit au barreau de Paris, a fini par mettre ses menaces à exécution ce vendredi: il a déposé un recours en justice pour faire invalider l'utilisation du nom «Les Républicains» pour qualifier la nouvelle UMP.

    Les avocats étaient mandatés par les signataires d'une pétition contre «l'accaparement» du terme «républicains»: parmi eux, d'anciens ministres comme Jean-Louis Bianco, Christian Sautter ou Jean-Pierre Chevènement, et des associations comme la Fédération nationale des élus socialistes et républicains (FNESR), liée au PS, ou Génération République, un collectif proche du MRC. Le recours sera examiné par le tribunal des référés de Paris vendredi prochain à 13h30.

    Lors d'une conférence de presse, le 5 mai, le collectif d'avocats avait affirmé vouloir «empêcher l'exploitation commerciale du mot ‘républicain'». Pour Christophe Lèguevaques, «les Républicains, ce sont les Français. On ne peut pas prétendre exclure les autres Français, qui ne sont pas de droite, ou à l'UMP».

    Dans l'argumentaire, la convention de Paris et «Je Suis Charlie»

    our assurer la recevabilité de leur recours, les requérants s'appuient de plusieurs points. Selon eux, la convention de Paris, signée en 1883 et révisée depuis, interdit aux marques d'utiliser des «emblèmes d'Etat, signes officiels de contrôles et emblèmes d'organisation intergouvernementales». Cette convention interdit aussi l'utilisation de «sigles ou dénominations». Dans les logos déposés en 2014, les plaignants estiment que «l'utilisation du drapeau tricolore national est manifeste», affirme le recours, que le Scan a pu consulter.

    Le référé évoque également le cas de la marque «Je Suis Charlie», que l'Inpi avait refusé d'enregistrer «du fait de sa large utilisation par la collectivité». De plus, tous les mouvements associés au recours contiennent le mot «républicain» dans leur nom. Or, selon le texte, l'Inpi stipule que le nom d'une association «est protégé par le droit d'usage pour l'activité déclarée à la préfecture».

    L'agence de com' des Républicains également visée

    Dans le recours, il est précisé que la plainte concerne l'utilisation du mot «Républicains» par l'UMP, mais aussi l'agence de communication Aubert & Storch, qui est en charge de la communication du parti politique de droite et qui a réalisé le logo du nouveau parti.

    Akhillé Aercke Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuFEZEuklFeiGMivar.shtml