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élections - Page 569

  • Départementals : deux militants FN agressés par des élus de la Commune de Commercy (Meuse)

     

    Dans la nuit de vendredi dernier vers 23h, alors que la campagne électorale pour le second tour des départementales touche à sa fin, des militants du Front National ont encore été victimes d’une énième agression.

    Voici les faits : A Commercy (Meuse), sur l’avenue des forges, un jeune militant et sa petite amie finissent de coller les affiches du binôme Front National pour ce canton.

    C’est alors qu’un 4×4 de couleur blanche arrive à vive allure en faisant des appels de phares. En descendent 5 hommes, dont les adversaires Divers Droite de dimanche, des élus de la commune.

    Ils frappent alors, sans sommation, le jeune militant et saisissent sa petite amie à la gorge. La jeune femme se retrouve projetée au sol tout en entendant des menaces : « tu ne sais pas qui je suis, je peux te mettre en prison ! »

    Après avoir consulté un médecin, les victimes, soutenus moralement par leurs candidats, ont déposé une plainte dans la soirée du 28 mars.

    Deux des suspects ont été formellement identifiés par les victimes et plusieurs témoins, notamment grâce à leurs affiches électorales, mais aussi à la plaque d’immatriculation de leur véhicule.

    Des agresseurs – qui prônent, sur leurs tracts, des valeurs humanistes et de tolérance – n’ont donc pas hésité à violenter deux jeunes personnes dont une fille.

    cette campagne pour les élections départementale aura été marquée par de nombreuses agressions à l’encontre des militants du Front National dans un inquiétant silence tant des médias que des adversaires politiques.

    http://fr.novopress.info/184840/agression-militants-fn-les-elus-commune-commercy-meuse/

  • Vaucluse : le patron de l'UDI veut rejoindre le FN

    Corinne Païocchia, présidente de la fédération de l'UDI du Vaucluse, a averti sa direction de sa volonté de quitter l'UDI pour rejoindre le Rassemblement Bleu Marine. Elle explique que «rien en Vaucluse ne peut se faire sans le RBM» et elle a appelé à voter Front national.

    «Si demain je dois me présenter à une élection en Vaucluse, je souhaite le faire avec le Rassemblement Bleu Marine. Je suis disponible». «Les électeurs ne comprennent plus. On se fait insulter sur les marchés par nos propres troupes». «La volonté de notre direction nationale de faire barrage au FN pour le deuxième tour des départementales, quitte à voter pour des socialistes et des communistes, est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Je ne suis plus du tout d'accord avec cette ligne. Moi, j'appelle à voter pour le FN».

    Michel Janva 

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Départementales: la droite veut évincer la gauche, le FN rêve de victoires

    Plus de 40 millions d'électeurs sont convoqués aux urnes dimanche pour le second tour des élections départementales, où la droite espère infliger une lourde défaite à la gauche sur la lancée du premier tour et reléguer à l'arrière-plan la forte poussée du Front national.
    Après un dimanche marqué par une abstention importante (49,83%, soit un électeur sur deux), la mobilisation de l'électorat sera le premier enjeu du scrutin. La gauche table sur un sursaut de ses électeurs pour éviter une débâcle, ce qui serait le cas si elle perdait la moitié ou plus des départements (61) qu'elle administre.
    Les conseils départementaux, dont les présidents seront tous élus jeudi, gèrent un budget annuel supérieur à 70 milliards d'euros, près de trois fois plus que celui des régions, allant des aides sociales à l'entretien des routes et des collèges en passant par le développement économique.
    149 cantons ayant été pourvus dimanche dernier, le scrutin ne concerne plus que 1.905 des 2.054 cantons. La gauche aligne 1.334 binômes (homme/femme), la "droite républicaine" 1.602, et le Front national 1.107. Ces binômes s'affronteront dans 1.614 duels et 278 triangulaires.
    Au premier tour, avec un score de 25,2% et un bond de dix points par rapport à 2011, le Front national est arrivé en tête dans 43 départements, taillant des croupières à la droite (36,6%) comme à la gauche (38,1%), qui ont atteint chacune un niveau très bas.
    Mais, grâce à l'alliance entre l'UMP et l'UDI, la droite (28,75%) a creusé l'écart sur le PS (21,47%). Par l'effet mécanique du scrutin majoritaire et le report des votes "divers droite" du premier tour (6,81%), une trentaine au moins de départements peuvent tomber dans son escarcelle.
    Après la vague bleue des municipales, la droite ambitionne notamment de conquérir les Bouches-du-Rhône, détenues par le PS depuis plusieurs décennies, l'Isère, l'Allier, les Pyrénées-Orientales, sans compter la très symbolique Corrèze, terre d'élection de François Hollande.
    - Pour Valls, 'rien n'est joué' -

    A l'inverse, faute d'alliés, le FN aura du mal à franchir la barre des 50% synonyme de victoire en cas de duel. Il peut davantage s'imposer dans les triangulaires. D'autant que, en vertu du "ni-ni" martelé par Nicolas Sarkozy, l'UMP s'est maintenue dans l'écrasante majorité des cas. Au contraire, dans 26 cantons où il estimait ne pas pouvoir gagner face à la droite et au FN, le PS s'est retiré pour barrer la route à l'extrême droite.
    Le FN croit à sa victoire dans le Vaucluse, terre élective de Marion Maréchal-Le Pen où le parti d'extrême droite est arrivé en tête dans 11 des 17 cantons. Les ambitions du FN se portent également sur l'Aisne, voire le Pas-de-Calais et le Gard.
    Pour enrayer la mécanique du scrutin majoritaire, le Premier ministre Manuel Valls a cherché toute la semaine à mobiliser les électeurs de gauche. "Rien n'est joué", a-t-il dit, rappelant qu'au premier tour déjà, la participation a été plus importante que ne le prévoyaient les sondages, ce qui a permis à la gauche de ne pas sombrer.
    M. Valls s'est félicité des démonstrations de "rassemblement" d'une gauche éclatée au premier tour, tel ce meeting jeudi en Seine-Saint-Denis réunissant Claude Bartolone (PS), Pierre Laurent PCF) et Emmanuelle Cosse (Europe Ecologie-Les Verts).
    Un sérieux accroc toutefois: le Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon n'a donné aucune consigne de vote.
    A droite, Nicolas Sarkozy n'a pas esquivé le combat contre Manuel Valls, brocardant les "leçons de morale" d'un PS accusé de double langage. Selon Gérald Darmanin, député-maire UMP de Tourcoing, "la gauche est en 3e position dans 89 triangulaires. Elle se maintient dans 68. Quelle différence entre les discours et les faits!"
    La campagne devait s'achever samedi à minuit, mais la distribution des documents électoraux est interdite depuis vendredi soir minuit.
    Les bureaux de vote seront ouverts de 8H00 à 18H00. Jusqu'à 19H00 dans beaucoup de villes moyennes (Brest, Dijon, Chambéry, Toulon, Tours..), jusqu'à 20H00 à Bordeaux, Marseille, Nantes, Toulouse et en région parisienne.

    SourceAfp via nouvel obs :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EukZVAkpEunkhlYnMI.shtml

  • Le résultat des départementales en graphiques (50 % des ouvriers votent FN…)

    Éloquent, non ?

    la catégorie qui vote le plus PS : les cadres supérieurs !!! (pauvre Jaurès…)

    la catégorie qui vote le plus UMP : les vieux (les cadres supérieurs votent à peine plus pour l’UMP que pour le PS !)

    la catégorie qui vote le plus FN : les ouvriers, et à 49 % !

    Je pense que ça résume terriblement bien notre situation politique…

    (pour mémoire, voici la répartition des salariés en 2013 selon l’INSEE : Ouvriers : 20 % / Employés : 28% / Professions intermédiaires : 25% / Cadres sup et prof libérales : 17% / Artisans et chef entreprises : 6%)

    Bien entendu, comme il y a une énorme corrélation entre le niveau d’étude et la catégorie sociale, certains se sont amusés à présenter les choses ainsi, avec des commentaires de “qualité”, comme ici avec SOS racisme (pensez aussi à lutter contre le racisme social, les gars…) :

    http://www.les-crises.fr/le-resultat-des-departementales-en-1-graphique-50-des-ouvriers-votent-fn/

  • Scandale chez Estrosi et Ciotti ? Des subventions versées à une association pour financer les retraites des élus


    27/03/2015 – GRASSE (NOVOpress) - Dans un débat sur la chaîne locale Azur TV, le candidat FN dans le canton de Grasse 2 (Alpes-Maritimes) Domenico Cotrone a déstabilisé la conseillère générale sortante Marie-Louise Gourdon (PS) en évoquant les 490 000 € de subventions versées par le Conseil Général à l’association versant les retraites des anciens conseillers. L’élue socialiste a été incapable d’apporter une réponse franche et claire… Dimanche, elle est opposée au FN dans un duel à risques.

    Scandale socialiste : une association pour financer les retraites des élus

    Scandale socialiste : une association pour financer les retraites des élus

    Après les révélations du Point sur les retraites des conseillers généraux de l’Yonne, le même type de systèmes ont été mis à jour dans les Alpes-Maritimes et en Lorraine.

    Le FN s’est engagé à supprimer les subventions de ses caisses de prévoyance dans les départements qu’il serait amené à diriger.

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  • Lutte contre le chômage ou contre le FN ? Les priorités de Manuel Valls

    Pour un Espagnol fraîchement naturalisé français, le cochon de votant aurait été en droit de s’attendre à d’autres priorités en matière de patriotisme.

    Laisse aller, Manu, c’est une valse… Impayable hidalgo de Matignon… Qui décidément ne sait plus quoi faire pour se rendre intéressant… Qui se ridiculise à l’Assemblée en insultant Marion Maréchal-Le Pen, la plus jeune députée jamais élue en France de toute l’histoire de la Cinquième République, devant une Ségolène Royal consternée face au tremblotant spectacle d’une main gauche agitée d’une invraisemblable danse de Saint-Guy…

    Manuel Valls, en tournée à Fresnes, donc. Parti en croisade contre le Front national et à qui quelques journalistes ont l’outrecuidance de lui demander de commenter les forts mauvais chiffres du chômage, récemment tombés. Et qui rétorque : « Je suis en campagne. Je ne fais pas deux choses à la fois. Il faudra vous y habituer. » Fort bien.

    Ainsi, la lutte contre le chômage n’a-t-elle manifestement rien d’une priorité gouvernementale. Car la priorité manifeste, ce sont ces élections départementales dont le but final devrait, tôt ou tard, consister en la disparition programmée de ces mêmes départements. Et, surtout, le péril lepéniste qui, comme chacun sait, menace de dévaster la planète. Après l’État islamique, l’État lepéniste, somme toute. À l’heure où tant de monde se veut plus ou moins Charlie ; Manuel Valls serait plutôt du genre Hara-Kiri.

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  • La désillusion de Sens Commun en Gironde

    Edouard du Parc, ancien coordinateur de la Manif pour Tous en Gironde, a faitle pari de l'entrisme au sein de la majorité municipale d'Alain Juppé en étant élu sur sa liste en 2014 à Bordeaux. Pour les élections départementales, il a regretté que Sens Commun et le PCD soient exclus des listes de l'union de la droite (UMP, UDI, Modem) :

    "Le rassemblement ou l'union à droite, semble être du bon sens. Toutefois, en ce qui concerne les élections départementales en Gironde, je note que le PCD et Sens Commun, alors membre à part entière de l'UMP, pour ce dernier, en ont été exclus. Il y a donc un simulacre de rassemblement ou un rassemblement orienté, ce qui est inacceptable (...)Cette absence de vigueur et d'identité de l'UMP contribue à l'affaiblir, et par voie de conséquence, à anesthésier le débat et la démocratie locale."

    Bien que son positionnement vis-à-vis du FN soit sans équivoque, il vient de publier un communiqué appelant " à faire barrage à la gauche" :

    "Edouard du Parc, responsable de la province Sud-Ouest de Sens Commun, regrette que son parti politique, ait été exclu de la liste "Gironde Positive", à l'occasion de ces élections départementales.  La promotion de la famille, de la liberté d'entreprendre, de la culture française sont pourtant clairement à mettre au centre des priorités. Ces trois volets se retrouvent dans les compétences départementales. En sa qualité de conseiller municipal délégué de Bordeaux, il invite néanmoins, tous ceux qui se reconnaissent dans ces valeurs, à faire barrage à la gauche dimanche prochain."

    Dans un département où le FN sera présent au second tour dans 14 cantons sur 33, ce n'est pas tout à fait la ligne d'Alain Juppé... 

    Philippe Carhon  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le 2e tour des départementales s’annonce bien pour l’ensemble de la droite

     En dépit des turbulences sociétales qui surgissent durant l’entre-deux-tours des élections départementales, un pilote d’Airbus aux graves antécédents psychiatriques auteur d’un meurtre collectif, un directeur d’école soupçonné de pédophilie, nommé il y a peu alors qu’il avait déjà été condamné pour des faits similaires, un ancien président de la République qui se livre en public à de grossières injures lancées contre la personne d’un chef de parti concurrent etc., il y a heureusement à court terme une perspective sympathique : le 2e tour des départementales s’annonce bien pour l’ensemble de la droite.

    Polémia

    Le bulletin de réinformation en rendait compte dès lundi : contrairement à la présentation tronquée qui en a été faite par les médias de propagande, le 1er tour a été un succès à la fois pour le centre‑droit et pour la droite nationale. Reprenons quelques chiffres : le Front national dépasse les 25 % des suffrages, soit un résultat très comparable à celui des européennes de l’an dernier. Tous partis confondus, la gauche et le centre‑droit font jeu égal, avec environ 37 % des voix pour chaque camp.

    Au total, la droite au sens large atteint 62 % des suffrages : le 1er tour est donc bien une défaite sévère pour la gauche.

    Cette défaite devrait s’accentuer au 2e tour. En effet, la gauche est partie divisée au combat et se trouve par conséquent en mauvaise posture : dans plus de 500 cantons sur environ 2000, la gauche a été éliminée. Les socialistes et les communistes comptent néanmoins sur la stratégie du « cordon sanitaire » pour conserver des départements : l’UMP et l’UDI refusant tout accord avec le Front national, la droite est divisée en deux blocs.

    En définitive, sur la soixantaine de départements que gère actuellement la gauche, il ne devrait pas en rester la moitié.

    Selon le « Cantoscope » d’Opinonway, 63 départements seraient au centre‑droit, 25 resteraient à gauche et 5 se retrouveraient sans majorité absolue. Quelques départements, comme les Pyrénées‑Orientales, devraient être « sauvés » par le camp socialiste, qui profiterait de la division entre UMP et FN.

    Le Front national peut‑il remporter des départements ?

    Le parti de Marine Le Pen n’est pas assuré d’emporter la majorité absolue des sièges d’un conseil départemental. Mais il en est proche dans le Vaucluse et l’Aisne, voire dans le Gard et le Pas‑de‑Calais. A défaut de majorité absolue, il pourrait diriger des départements avec une majorité relative. Dans cette situation malcommode, les exécutifs départementaux FN seraient contraints de trouver des arrangements avec les élus UMP ou divers‑droite.

     Dans le Vaucluse, une alliance FN‑Ligue du Sud se profile.

    Dans le Vaucluse, le Front national pourrait diriger le département avec l’appoint de la Ligue du Sud ?

    Le FN a atteint 37,5 % des suffrages au 1er tour. De leur côté, les trois candidats de la Ligue du Sud, le parti localiste de Jacques Bompard, ont récolté 3,5 % des voix des Vauclusiens. Avec 41 % des voix au total, les deux partis de la droite nationale devancent largement la gauche — 32 % des voix — et encore davantage le centre‑droit — 27 %.

    En analysant la situation canton par canton, le FN peut raisonnablement espérer battre la gauche et remporter au moins une majorité relative des sièges au conseil départemental.

    Pour « faire barrage à la gauche », le Front national a accepté de se désister au profit de la Ligue du Sud dans le canton de Bollène

    Oui, c’est Marine Le Pen en personne qui a annoncé hier ce désistement. Elle a précisé qu’il s’agissait du seul désistement du FN dans toute la France. Il permettra à Marie‑Claude Bompard de se faire réélire confortablement face au PS. En contrepartie, la Ligue du Sud appellera à voter pour le Front National dans les cantons où elle n’est pas candidate. En revanche, Yann Bompard maintient sa candidature à Orange, où il affrontera le Front national en duel !

    Quoi qu’il en soit, les fondements d’une alliance objective pour diriger demain ensemble le département semblent posés

    Il faut dire que, dans le Vaucluse, le Front national tendance Marion Maréchal‑Le Pen et la Ligue du Sud partagent la même ligne politique droitière : identitaire et conservatrice. En outre, le clan Bompard bénéficie d’un ancrage croissant dans le Vaucluse, et peut même compter sur des soutiens au centre-droit : c’est avec le soutien de la Ligue du Sud qu’un maire « divers droite » a été élu président de la communauté de communes d’Orange

    Est‑ce à dire que la stratégie du Front républicain ne fonctionne pas dans le « 84 » ?

    Cette stratégie sera en tout cas mise en œuvre par le parti socialiste et même par l’UMP. Selon L’Express, deux binômes de gauche et un binôme UMP se retirent pour éviter une triangulaire. Cette manœuvre pourrait coûter au moins un siège à la droite nationale, dans le canton de Cheval‑Blanc. Résultats à suivre dimanche !

    Pour clôturer, une évaluation du vote musulman.

    Selon une étude Opinion Way pour le journal l’Opinion, le vote FN musulman apparaît comme un mythe. Moins de la moitié des citoyens musulmans se seraient exprimés au 1er tour des départementales dimanche dernier. Parmi eux, seuls 3 % ont voté Front National.

    http://www.polemia.com/le-2e-tour-des-departementales-sannonce-bien-pour-lensemble-de-la-droite/

  • Bernard Antony appelle à voter pour les candidats du Front National

    Communiqué de Bernard Antony  (photo : Bernard Antony commente les élections françaises à la télévision polonaise):

    Bernard_antony_elections"L’institut du Pays Libre considère comme un fait très positif pour la France la défaite électorale de la gauche au premier tour des élections locales. Il faut l’amplifier au deuxième tour. 

    Dans la campagne électorale le premier ministre Manuel Valls s’est totalement disqualifié par ses discours incendiaires contre le Front National relevant d’un fanatisme de propagateur néo-bolchévique de guerre civile. On avait déjà observé cela avec sa politique de répression dictatoriale des pourtant très paisibles foules de la Manif pour tous. À l’évidence, les attitudes et les mots de Manuel Valls ne relèvent pas que de postures calculées mais de graves phobies d’ordre psycho-idéologiques. 

    Hélas, l’attitude de Nicolas Sarkozy s’inscrit aussi dans le même registre de hargne démesurée quoique sans doute plus calculée avec d’ailleurs des effets dialectiques allant à l’inverse du but recherché. Peut-être Nicolas Sarkozy cherche-t-il  à faire oublier qu’il est le responsable majeur, sous influence de Bernard-Henri Lévy,  de la situation en Libye dont on peut craindre de plus terribles conséquences encore ?

    L’Institut du Pays Libre est loin d’être inconditionnel de la politique du Front National. Il est même en divergence constante avec certaines de ses positions telles que son refus de toucher à la loi Veil. Mais l’hystérie antidémocratique contre ce parti est indigne. L’Institut du Pays Libre appelle donc à voter dimanche dans le refus de ce fanatisme et selon les principes suivants : 

    -         Aucune voix de patriote et de chrétien ne saurait se porter sur des candidats ayant professé le slogan du grégarisme totalitaire : « je suis Charlie ».

    -         On ne votera donc que pour des candidats dont on sait ou dont on peut penser qu’ils adhèrent à notre devise expressive des nécessaires combats aujourd’hui pour les valeurs de notre civilisation : « ni charia ni Charlie ».On peut penser qu’il en est heureusement ainsi de la plupart des candidats du Front National. 

    -         On sait bien sûr que les dirigeants de ce parti le maintiennent dans une stratégie de « ni droite ni gauche » et pour certains dans une affirmation véritablement de gauche, jacobine, laïciste, crypto-socialiste. Mais ce n’est pas le cas de beaucoup de candidats constituant ce que l’on peut appeler le « pays réel » de ce parti. Ceux-ci défendent toujours les valeurs les valeurs et les idées de la droite de conviction, celles de la partie de notre peuple non soumise à la domination de l’idéologie du déracinement et de la culture de mort. Ils les défendent notamment sur le respect de la vie innocente et de l’écologie humaine contre les lois antisociales et antifamiliales dites « sociétales » concoctées par les officines de manipulation idéologique  de la gauche dont l’influence s’étend loin hélas dans la droite déliquescente. 

    Exception faite de quelques cas légitimant une objection de conscience idéologique ou morale, l’Institut du Pays Libre appelle donc à voter dimanche pour les candidats du Front National."

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html