La quinzaine de la haine bat son plein. Comme en 2002, comme en 2017, et malgré une campagne de premier tour active mais sereine pour Marine Le Pen, Éric Zemmour jouant le rôle de paratonnerre, le système tout entier se ligue contre elle. Dans cette deuxième phase de l’élection, elle avance à découvert et devient la cible préférée d’une haine moralement obligatoire. Presse, institutions, sportifs, médecins, philosophes et hommes d’Église, tous se lèvent, avec la violence d’un tsunami, pour repousser aux périphéries du vote la candidate souverainiste.
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La quinzaine de la haine médiatique : le pluralisme, perdu de vue
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Pourquoi le débat d’entre-deux-tours Marine Le Pen-Emmanuel Macron peut rebattre les cartes
Mercredi soir, des millions de Français seront suspendus devant le moment clé de cette campagne présidentielle. Les acteurs sont les mêmes qu’il y a cinq ans, mais le film risque d’être très différent. Le duel démarrera à 21 heures, il sera retransmis sur TF1, France 2, LCI et FranceInfoTV. On connaît les thèmes dans le désordre : le pouvoir d’achat, bien sûr, les retraites, la place de la France dans le monde, l’immigration, la sécurité, la laïcité. Emmanuel Macron et Marine Le Pen seront aussi interrogés sur leur manière de gouverner. Si le débat respecte ces chapitres et si les deux candidats se respectent tout court, ce sera déjà une première différence de taille avec le débat de 2017. Macron avait écrasé de son mépris son adversaire, coupant ses propos sans la laisser parler, injuriant la candidate et ses électeurs. Deuxième différence : les arbitres. En 2017, les journalistes Nathalie Saint-Cricq et Christophe Jakubyszyn avaient été débordés par la violence du choc entre Macron et Le Pen. Demain, Gilles Bouleau et Léa Salamé auront évidemment tiré les enseignements de ce naufrage. Les Français sont en droit d’espérer qu’ils parviennent à installer un dialogue plus équitable.
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LE DERNIER FIL D'ACTU AVANT LA FIN DU MONDE
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La Macronie fébrile !
Un vent d’inconfort souffle sur la Macronie depuis le lendemain du premier tour, si le scénario de ce dernier a très nettement tourné à l’avantage d’Emmanuel Macron le 9 avril dernier, force est de constater que le scénario du second tour n’est pas celui qu’avaient envisagé les stratèges de Jupiter.
En cause ? La réalité du terrain. Si sur le papier, l’idée d’aller dès lundi matin sur les terres de prédilection du RN à Denain dans le Nord était une bonne idée, dans les faits l’Elysée s’est aperçu qu’on ne pouvait pas prévoir les réactions spontanées des passants. Beaucoup plus complexe de paraître digne lorsque les débats ne sont pas organisés en amont dans des salles lambrissés avec des élus et « militants » triés sur le volet ! Las. Emmanuel Macron a paru fébrile, « fatigué, les yeux rouges et je dirais boosté » a témoigné sur BFM TV l’un de ceux qui l’avaient interpellé. Il faut dire qu’Emmanuel Macron a passé cinq ans dans un Elysée bunkerisé à enchaîner les affaires et les crises sociales.
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[Tribune] Électeurs LR, il faut battre Emmanuel Macron et donc voter Marine Le Pen !
Bravo aux patriotes pour la forte mobilisation au premier tour de l'élection présidentielle 2022 ! En effet, la somme des résultats obtenus par chacun des candidats du camp patriote, national, conservateur et souverainiste confirme la tendance du basculement idéologique vers la droite dite « forte » ou « dure ». On peut le dire aujourd'hui : plus que jamais, le camp patriote est installé dans le paysage politique en France. D'ailleurs, comment aurions-nous pu en douter, puisque depuis des années, toutes les enquêtes d'opinion ne font que confirmer le phénomène de droitisation de la société.
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LE DANGER N’EST PAS LE POPULISME, MAIS L’OLIGARCHIE QUE NOUS SUBISSONS !
Le Nouvel Observateur, l’OBS, pour faire “chébran” offre toujours le spectacle d’une prétention sans mesure : la gauche caviar aime à se parer de références culturelles et à s’enorgueillir de l’autorité des spécialistes reconnus. C’est ainsi que récemment Marc Lazar, professeur d’histoire et de sociologie politique qui dirige le Centre d’histoire de Sciences-Po et préside la School of Government de la Luiss (Libre Université internationale des Etudes sociales, Rome), a été brandi comme un étendard dans la guerre sainte contre Marine Le Pen. Il est l’auteur, avec Ilvo Diamanti, d’un ouvrage au titre barbare : “Peuplecratie”. En bon français, et avec l’équilibre de ses deux racines grecques, le mot est “démocratie”, mais ce néologisme moche entend justement souligner la dérive de la démocratie en France et en Europe.
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MEETING RATE ET DESERTE DE MACRON A MARSEILLE : LE 2è TOUR SE PRESENTE MAL
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Après un contact téléphonique entre Gérard Larcher et son homologue algérien et l’appel de la Grande mosquée de Paris à voter Macron, le quotidien El Watan estime que «les Français d’origine algérienne peuvent faire basculer le résultat de l’élection»
Dans un article sur l’élection présidentielle en France, intitulé « L’Algérie a choisi son camp », le quotidien algérien El Watan estime que « les deux candidats en lice pour le second tour sont conscients que, quoique minoritaires, les Français d’origine algérienne peuvent faire basculer le résultat de l’élection. » Le président Macron avait besoin de signaux d’Alger pour la communauté algérienne en France. En trois jours, il a eu deux signaux envoyés par Alger. Le premier est venu du président du Conseil de la nation (Sénat) Salah Goudjil. Mercredi, il a eu un entretien téléphonique avec son homologue français Gérard Larcher.
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Sarkozy, Jospin, MEDEF : le vieux monde au secours de Macron
Emmanuel Macron devait tout dynamiter. En poussant la France à « penser printemps », en se voulant « disruptif », en envoyant à l'Assemblée un mélange d'ambitieux de seconde zone et de vieux politicards sans convictions, il avait, disait-on, bouleversé les équilibres. Comme un vertigineux trou noir, il a fait disparaître la gauche en 2017 et la droite en 2022. Le nouveau monde, c'est donc du vide, un vide fascinant, qui absorbe tout et ne rend rien.
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Jordan Bardella dans « C à vous » : « Pourquoi ne dites-vous pas que les études utilisées pour dézinguer notre projet économique sont réalisées par des soutiens d’Emmanuel Macron ? »
Jordan Bardella sur le plateau de « C à vous » : « Pourquoi ne dites-vous pas que les études utilisées pour dézinguer notre projet économique sont réalisées par des soutiens d’Emmanuel Macron ? ».
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