A peine les deux protagonistes du second tour connus, alors même que le dépouillement des votes n’était pas terminé, le premier réflexe de la quasi-totalité des candidats éliminés a été, dans un bel ensemble, d’appeler à « faire barrage à l’extrême droite » en votant pour Emmanuel Macron le 24 avril. S’il fallait encore une preuve de l’affolement apeuré qui s’empare du système des copains et des coquins à la perspective de l’élection d’un président patriote, celle-ci suffirait amplement.
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Vingt ans après : vers un « front républicain » des traîtres et des cocus
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Madame « 20 h 02 » a frappé !
Dès l’annonce des résultats de l’élection présidentielle, l’inénarrable Valérie Pécresse a révélé son ignominie.
Après avoir clamé son rejet d’Emmanuel Macron tout au long de la campagne, après avoir fait croire à ses électeurs cocus qu’elle pensait pis que pendre du président sortant et après s’être pitoyablement fracassée dans cette élection perdue d’avance, voici qu’elle nous annonce « honteuse et confuse« … qu’elle se rallie au plus grand imposteur que notre histoire ait connu depuis bien longtemps !
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Lyon, Rennes, Nancy : violences au soir du premier tour. Mais le danger n’est pas là…
L'affiche du second tour Emmanuel Macron-Marine Le Pen est loin de séduire les 49 % de Français restants, et notamment les 7.714.949 électeurs de Jean-Luc Mélenchon. Comme en 2002, comme en 2017, des électeurs frustrés sont sortis dans la rue pour exprimer leur déception. Vingt ans plus tard, on retrouve les mêmes mécontents, Jean-Luc Mélenchon et Christiane Taubira s’étant déjà illustrés par leur présence en 2002 lors de la grande marche du 1er mai qui avait rassemblé 400.000 personnes à Paris - et 1,3 million sur toute la France - pour « faire barrage à l’extrême droite ». Et vingt ans plus tard, « l’extrême droite » remporte toujours un succès certain chez les Français, malgré le travail de sape entrepris par la gauche.
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VOTER, ÇA SERT VRAIMENT À QUELQUE CHOSE ?
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Rennes : enquête ouverte après les violences et les dégradations survenues dans le centre-ville par des centaines de militants d’extrême-gauche à la suite des résultats du 1er tour
Le parquet de Rennes a annoncé ce lundi avoir ouvert une enquête après les violences et les dégradations survenues la veille au soir dans le centre-ville, après l’annonce des résultats électoraux. Elle “vise les chefs de dégradations graves portant sur des biens d’intérêt public et biens privés lors de manifestation sur la voie publique”.
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Elections présidentielles, pourquoi Marine Le Pen peut battre Macron malgré le « front républicain »
Les données réelles du vote en France confirment celles renvoyées par la sortie des urnes : Emmanuel Macron et Marine Le Pen se disputeront le second tour des élections présidentielles, qui se déroulera le 24 avril. Ils y arrivent avec respectivement 27,6% et 23,4% des voix, alors que Jean-Luc Mélenchon clôture à 21,95%, Eric Zemmour à 7,05%, Valérie Pécresse à 4,79%, Yannick Jadot à 4,58%, Jean Lassalle à 3,16%, Fabien Roussel à 2,31%, Anne Hidalgo à 1,74 %. Les deux grandes familles politiques françaises, les gaullistes représentés par Pécresse, et les socialistes représentés par Hidalgo, sont fermement repoussées.
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Le vote communautaire, arbitre du second tour
Il s’en est fallu de peu que Jean-Luc Mélenchon, le candidat des banlieues séparatistes, n’accède au second tour face à Emmanuel Macron (27,6%). En effet, seules 500.000 voix séparent le leader de la France Insoumise (22%) de Marine Le Pen (23,4%). Elle-même n’est éloignée du président sortant, qu’elle affrontera le 24 avril, que de 1,4 million de voix. En choisissant le vote utile dès le premier tour, au détriment d’Eric Zemmour (7,1%), cet électorat de droite a donc eu la sagesse d’éviter de propulser le communautarisme en première ligne.
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Sans les retraités, Emmanuel Macron ne serait pas au second tour
Gabrielle Cluzel sur BVoltaire
Quel paradoxe ! Le candidat le plus jeune, qui promettait le « nouveau monde », a été porté, dans cette présidentielle… par les Français les plus âgés.
41 % des plus de 70 ans ont voté pour lui, 30 % des plus de 60 ans. « Si les plus de 65 ans n’avaient pas participé à l’élection, note sur Twitter le jeune journaliste Ariel Guez, qui aime manier les chiffres, on aurait un second tour Le Pen versus Mélenchon. » Et d’insister un peu plus loin : « C’est pas pour casser l’ambiance dès le matin, mais je sais pas si vous vous rendez compte à quel point Macron ne tient que par les retraités (69 % pour lui). »
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La candidature de Zemmour a présenté un triple avantage pour Marine Le Pen
De Jean-Yves le Gallou :
La candidature de Zemmour a présenté un triple avantage pour Marine Le Pen :
- Le candidat de Reconquête lui a servi de paratonnerre à la diabolisation (lui permettant même d’échapper au procès en « poutinisme »).
- Il a recentré le débat électoral sur deux fondamentaux désertés par le rassemblement national : l’immigration et la sécurité (lui permettant ainsi de baguenauder tranquillement sur le pouvoir d’achat).
- Il a convaincu des électeurs sociologiquement rétifs au populisme jugé démagogique de Marine Le Pen.
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Sacond tour : TOUT SAUF MACRON !
Un communiqué de Pierre Vial, président de Terre et peuple
Les choses sont claires car les masques tombent : Jean-Luc Mélenchon, le « révolutionnaire » en peau de lapin, Valérie Pécresse, la représentante de la droite bourgeoise, friquée, versaillaise, les débris de la gauche et de l’extrême-gauche (Anne Hidalgo, Fabien Roussel, Yannick Jadot, Philippe Poutou) appellent à « faire barrage à l’extrême-droite » - donc, toute honte bue, à voter Macron. C’est la grande coalition de l’Anti-France, le Système à visage découvert.