Jean-Luc Mélenchon a construit une grande partie de sa stratégie électorale pour l’élection présidentielle sur la séduction des quartiers abusivement appelés « populaires », qui sont en réalité les cités de l’immigration. Et pour capter cet électorat des néo-Français et des musulmans de France, il n’a pas épargné ses efforts : éloge passionné de la « créolisation » de la société, promotion du droit du sol intégral, défense du voile islamique, attaques contre la police toujours suspecte de « racisme », et promesse de revenir sur la pourtant bien timide loi macronienne « contre le séparatisme ». Indiscutablement, ses exercices de danse du ventre ont porté leurs fruits puisque le candidat de l’extrême gauche est arrivé en tête des suffrages dans nombre de ces zones que certains appellent « les territoires perdus de la République ». Pas perdus pour tout le monde en l’occurrence. En fin de compte, 69 % des électeurs musulmans ont voté pour le chef de file des « insoumis » au premier tour de la présidentielle 2022.
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Vote communautaire : une menace à peine voilée – Mélenchon dépassé par un parti musulman
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Reconquête et le RN soutiennent ensemble la candidate Ligue du Sud dans la 4ème circonscription du Vaucluse
L’union est possible entre Reconquête et le RN. La preuve dans le Vaucluse où ils soutiendront la candidate de la Ligue du Sud, Marie-France Lohro. Le travail d’intermédiaire de Jacques Bompard a payé :
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Législatives : 51% des Français ne veulent pas que le prochain Premier ministre soit de gauche, selon un sondage
Selon un sondage Ifop pour le JDD, 51 % des Français ne souhaitent pas que le futur Premier ministre soit de gauche, 49% le souhaitent.
« Si ce partage semble quasiment parfaitement égal au premier abord, de fortes disparités apparaissent. Ainsi, seulement un tiers des plus aisés souhaitent que cela soit le cas contre 59 % des plus pauvres. Les plus jeunes aussi sont plus enclins que les plus âgés à vouloir que le successeur de Jean Castex soit de gauche (64 % chez les 18-24 ans et 42 % des plus de 65 ans) », révèle le sondage pour le JDD.
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Une candidate NUPES, Leïla Ivorra, investie en dépit de son mensonge
Leïla Ivorra, qui a avoué avoir menti après avoir annoncé un blessé grave sur le campus parisien lors du blocage des facs de mai 2018, est investie par NUPES pour les législatives dans le Val-d’Oise.
Leïla Ivorra est investie par NUPES pour la première circonscription du Val-d’Oise. Elle est connue pour avoir témoigné, en mai 2018, dans le journal Le Média, dans le contexte du blocage de la faculté de Tolbiac, pour raconter qu’elle avait vu du sang sortir des oreilles d’un étudiant qui aurait chuté avant de tomber dans le coma.
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Législatives : Marine Le Pen va au charbon, par Franck Deletraz
Alors que les grands médias de la Macronie nous serinaient depuis des jours avec son prétendu « abattement » et évoquaient même sa possible « non-participation » aux élections législatives du mois de juin prochain, Marine Le Pen est revenue dimanche matin au-devant de la scène politique nationale plus combative et plus offensive que jamais. En effet, en visite dans son « fief » d’Hénin-Beaumont, dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais, où elle est candidate à sa réélection, la députée du Rassemblement national, après avoir rappelé très justement que « le combat n’est pas terminé », a entamé sa campagne électorale par de féroces – mais justes – attaques contre Macron et son « bouffon » Mélenchon.
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Premiers vagissements de Renaissance : « Tous à la gamelle ! »
La République en marche est repassée par les fonts baptismaux : elle s’appelle dorénavant Renaissance. Pour mieux absorber les Horizons d’Édouard Philippe et faire la nique à Reconquête, assurément. On n’est pas passé loin de Résurrection… Ce sera sans doute pour la prochaine fois, quand Emmanuel Macron, comme Poutine, aura passé un tour avant de nous revenir en sauveur du monde ?
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Dans nos institutions, il est compliqué de gagner seul et l’isolement du RN a certainement joué dans cette défaite.
Marion Maréchal ne sera pas candidate aux législatives en raison de son accouchement prévu le 18 juin entre les deux tours. Cela ne l’empêche pas de s’engager dans la campagne auprès des 550 candidats Reconquêtes! le week-end dernier et dans cet entretien accordé à la version PACA de Valeurs actuelles :
Vous avez rejoint Éric Zemmour en mars dernier, estimant que Marine Le Pen ne pouvait pas gagner l’élection présidentielle. Sa défaite vous donne-t-elle finalement raison ?
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VERT SUR ROUGE, RIEN NE BOUGE
Des écolos en proie à la mélenchonie
Ça se complique pour les deux grandes coalitions
Mélenchon pensait avoir trouvé la martingale qui le propulserait au poste de Premier ministre, ou pour le moins lui permettrait de faire élire deux cents députés et plus de sa coalition. Son coup de force, appuyé sur ses résultats de premier tour et l’effondrement des autres partis de gauche, a permis au grand timonier de LFI d’imposer l’union. Mais l’affaire se complique déjà : les Verts ont du vague à l’âme, la coalition tangue.
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Trois fondateurs d’EELV : Daniel Cohn-Bendit, José Bové et Jean-Paul Besset attaquent la Nouvelle Union Populaire Sociale et Écologiste (NUPES)
Législatives : pour Daniel Cohn-Bendit, José Bové et Jean-Paul Besset, l’accord EELV-LFI est une « escroquerie ».
« Accord indigne », « colère », « dégoût », « compromission déshonorante » : samedi 7 mai, dans les colonnes du Monde, trois anciens députés européens membres fondateurs d’EELV, Daniel Cohn-Bendit, José Bové et Jean-Paul Besset, ont attaqué frontalement la nouvelle union populaire sociale et écologiste (Nupes) inaugurée samedi 7 mai à Aubervilliers. « N’avez-vous pas honte, camarades d’Europe Ecologie-Les Verts ? Passer un pacte avec les souverainistes de La France insoumise […] revient, à nos yeux, à sacrifier l’essentiel : le principe démocratique […] Vous avez consacré une infamie sans nom […] C’est une histoire collective que vous immolez ainsi. […] Qui vous a donné le droit de disposer de nos consciences, au nom d’obscures tractations électorales ? […] C’est la part la plus précieuse de nous-mêmes que vous piétinez. Nous ne pouvons que vous exprimer notre colère et notre dégoût. »
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Le parti islamique UDMF des « Démocrates Musulmans » présente une centaine de candidats aux législatives 2022
L’Union des Démocrates Musulmans Français (UDMF) aura au moins le mérite d’annoncer la couleur sur ses affiches de campagne pour les législatives : une femme voilée !