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élections - Page 710

  • Les 50 villes où le FN vise la tête

    Une étude de l'Ifop révèle que les candidats de Marine Le Pen pourraient sortir en tête du premier tour dans 50 villes de plus de 10.000 habitants.

    C'était en 1995. Le Front national avait conquis trois villes (Orange, Marignane et Toulon), puis une quatrième en 1997, avec Vitrolles. Pour les municipales de 2014, le parti en vise entre 5 et 10. Et pourquoi pas 15 ou 20? Selon une compilation des résultats obtenus par Marine Le Pen à la présidentielle de 2012, réalisée par l'Ifop pour le JDD, ce sont plus de 50 villes dans lesquelles le Front peut être en position de force et même arriver en tête au premier tour des municipales.

    Dans ces communes de plus de 10.000 habitants, la patronne du parti avait séduit plus de 28,2% des électeurs. Dans 29 d'entre elles, elle dépassait les 30%. À Sorgues (Vaucluse), dans son fief d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) et à Saint-Gilles (Gard), son score était même supérieur à 35%. "Au-dessus de 30%, on sait que l'on peut gagner à la faveur d'une triangulaire ou d'une quadrangulaire", assure Nicolas Bay, le responsable des élections au sein du Front.

    Ces scores sont-ils réplicables en mars prochain? "À la présidentielle, il y a une équation Marine Le Pen qui est très forte, explique Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion et stratégies d'entreprise à l'Ifop. Et le FN fait d'habitude moins bien aux élections locales que nationales", ajoute-t-il. Mais, depuis mai 2012, une forte poussée du Front a été remarquée dans les sondages, la gauche au pouvoir s'affaisse et l'UMP stagne…

    La géographie électorale frontiste reste particulière. Ces 50 communes sont en effet concentrées tout à fait au nord et au sud de l'Hexagone. Avec une légère disparité : 18 villes au-dessus de la Loire, 32 au-dessous. "Ce sont deux terreaux très différents, et où le FN a des stratégies différentes. Au nord, dans des terres ouvrières en crise, le parti est en lutte avec la gauche et la droite inexistante. Au sud-est, c'est un électorat populaire chez qui la question de l'immigration est centrale", analyse Jérôme Fourquet.

    A l'est et dans les petites villes, un sentiment de déclin

    Aucune commune n'apparaît à l'ouest d'une ligne allant de Lens à Perpignan. Et ce ne sont pas des communes importantes à l'est. La plus grande : Marignane (Bouches-du-Rhône), avec 35.000 habitants. Suivie de Liévin (Pas-de-Calais, 32.000 habitants) et Carpentras (Vaucluse, 31.000 habitants). Comme si il y avait "deux France" : celle où le FN est fort et celle où il reste faible. "C'est une géographie qui recoupe presque la carte des perdants et des gagnants de la mondialisation. À l'est, il y a ceux qui ont depuis longtemps un sentiment de déclin. Même chose entre les petites villes et les grandes villes, où le vote FN ne prend pas", abonde le sondeur.

    Le FN ne devrait donc pas récupérer un gros poisson comme Toulon (Var), prise en 1995. Sauf si le candidat à Marseille, Stéphane Ravier, parvient à conquérir la mairie du septième secteur et ses 150.000 habitants. Marine Le Pen y avait fait 25,77% des voix. Si on abaisse le seuil à 25% au premier tour de la présidentielle, ce sont 120 communes où le FN peut espérer avoir des bases très solides. Dans le lot, des noms connus : Istres (Bouches-du-Rhône), Ajaccio (Corse-du-Sud), Lens (Pas-de-Calais), Fréjus (dans le Var, une ville sur laquelle le FN fonde de grands espoirs), Saint-Dizier (Haute-Marne), Forbach (en Moselle, où Florian Philippot, le numéro 2 du parti, se présente), Calais (Pas-de-Calais), Béziers (Hérault), Florange (Moselle), Bastia (Haute-Corse), Arles (Bouches-du-Rhône)…

    Un vivier de militants réduit dans les petites villes

    Reste que le FN n'est pas sûr de réussir dans toutes ces villes : "Les municipales, qui sont avec la présidentielle les élections qui mobilisent le plus les Français, conservent une dimension locale qui joue très fortement", rappelle Jérôme Fourquet. "Le parti ne sera pas forcément capable de monter une liste complète dans chaque ville avec, comme la loi l'y oblige, une parité homme-femme sur toute la liste", ajoute-t-il. En effet, dans ces petites villes, le "vivier" de militants FN reste réduit.

    "À l'heure actuelle, nous n'avons qu'une quarantaine de listes complètes sur les 700 que nous avons. Et la parité ne nous pose pas de problème, sauf dans ces villes de 10.000 à 20.000 habitants", rappelle le frontiste Nicolas Bay. Sur les 50 villes que l'Ifop a retenues, 26 ont déjà trouvé leur tête de liste. Et nombre d'entre elles ont leur liste entièrement bouclée ou aux deux tiers. Le FN a bon espoir : "Nous sommes encore à six mois de l'échéance. Aucun parti n'a fini ses listes."
    Vivien Vergnaud http://www.voxnr.com/cc/politique/EFlFpFlAFusivkWKce.shtml

  • Les bons conseils du Père Ubu (12) : Sermon sur la chute des Roms

    François, il y a longtemps que je ne t’ai plus parlé de notre pote Manu. Ne voilà-t-il pas, Cornegidouille, qu’il vient d’atteindre un nouveau sommet ? Ce qu’il a osé déclarer sur les Roms m’arrache du fond des tripes des barrissements d’enthousiasme. C’est avec volupté que je les partage avec toi (les barrissements, pas les tripes). Ça te consolera de ne pas jouer au vengeur en Syrie. Tu vois, on peut s’amuser aussi chez soi. On peut trouver at home des vilains à punir, Cornefinance !

    La génialité de Manu, c’est de sauter d’un bond au jugement définitif et global : pas d’intégration possible. C’est d’aller d’un seul coup à la solution drastique : l’expulsion, sinon rien. Constat simple comme un slogan, verdict tranchant comme un hachoir. Du grand art. Ton quinquennat, depuis le début, ne manque pas de piquant, mais cette fois on s’élève au sublime. Je te le dis comme je le ressens, la main à l’endroit supposé de mon cœur, et si mes glandes lacrymales ne s’étaient pas atrophiées au fil des décennies (ça ne pleure pas beaucoup, les tyrans), j’aurais des larmes de joie, Cornephysique !

    Le génie, c’est la simplicité. Sinon, tout devient d’un compliqué ! S’il fallait frustrer la Mère Taubie de ses passionnantes expérimentations d’un monde post-carcéral (et il faudrait dans ce cas supporter ses colères), s’il fallait renoncer à la pause fiscale pour phynancer de nouvelles prisons, s’il fallait s’emmerdrer à sécuriser méthodiquement ces villes qui, déjà, devraient se contenter d’avoir du soleil presque toute l’année et la mer tous les jours, s’il fallait s’infliger des calculs archi-complexes pour répartir rationnellement les sbires et les argousins sur tout le territoire national, s’il fallait s’épuiser à appliquer les verdicts des magistrats arriérés qui croient encore à la justice, s’il fallait renoncer à protéger prioritairement tes valeureux ministres contre l’agression lancinante des poussettes, des mères de famille et des drapeaux rose bonbon, s’il fallait affronter la dure non-violence des veilleurs et des sentinelles à moins de six ou sept contre un, s’il fallait avoir la cruauté d’imposer à la virtuose épouse de notre Manu le spectacle des SDF de son quartier (au lieu d’envoyer ceux-ci au violon), s’il fallait se donner la migraine à faire la différence entre des Roms qui jouent de la trompette dans les rues et des Roms qui volent des téléphones mobiles dans le métro (sans parler de ceux qui jouent de la trompette dans le métro ni de ceux qui volent des téléphones dans les rues), s’il fallait se compliquer la vie à inventer une politique cohérente de l’immigration et de l’intégration, bref, s’il fallait prétendre, toi Président, qu’un semblant d’ordre régnât dans ton pays, alors Manu et toi devriez bosser jour et nuit, et vous n’auriez plus une minute pour faire des déclarations à la presse, bougre de merdre !

    Tandis qu’avec les Roms comme fusibles, comme abcès de fixation, comme boucs émissaires, tout devient simple. Solution économique : on les flanque dehors. Pas besoin de déranger des juges ni de remplir des prisons. Mieux que ça, Dictatounet : on les flanque dehors en plusieurs vagues successives, qu’on peut médiatiser selon les besoins de ta propagande. Actuellement, en France, ils sont moins de vingt mille (autre chose qu’un cortège national de La Manif Pour Tous !). C’est là une population qu’on peut maîtriser, et le plaisir de leur botter le derrière peut se répartir sur plusieurs mois. Le rêve. L’idéalitude.

    Surtout que, Jarnicoton bleu, les Roms, qui s’y intéresse ? Au grand casting mondial de la victimisation, c’est toujours eux qu’on écarte ! Excuse-moi si je ricane, François, c’est plus fort que moi. Et je trouve ça trop réjouissant, de voir comme notre Manu veut virer aujourd’hui les Roms, pendant qu’il laisse de sympathiques récidivistes courir les rues et brade votre nationalité à des gens qui réservent à vos compatriotes, pour demain et après-demain, de saisissantes surprises ! Pardon, Tyrannichou, mais c’est cornegidouillement drôle !

    Et il y a des subversifs qui en veulent au génial Manu ? « Dur avec les faibles, faible avec les durs », qu’ils disent de lui. Mais, bande de bouffres, z’avez pas encore compris ? Cette formule, ce n’est pas un reproche, c’est une sage devise. C’est comme ça que, moi Ubu, j’ai toujours fait ! C’est comme ça qu’on garde le pouvoir, Cornephysique !

    Allez, François, vas-y, expulse les Roms. Tu voleras peut-être ainsi quelques voix au FN. C’est sans danger pour tes voix islamiques. Et ça fera toujours quelques chrétiens de moins dans ton attrayant pays !

    Le Père Ubu
    http://www.printempsfrancais.fr/3641/les-bons-conseils-du-pere-ubu-12-sermon-sur-la-chute-des-roms/

  • "Le FN a une marge de progression immense dans l'ouest de la France"

    Christophe Guilluy, géographe et auteur de « Fractures françaises », analyse le potentiel électoral du Front national.

    Marine Le Pen vise à présent la Bretagne, où elle était en déplacement ce samedi. Vous pensez que son parti a une réelle possibilité de progression là-bas?

    Le FN a globalement une marge de progression immense dans tout l'ouest. Et ce parti l'a bien compris. Les représentations de la France d'hier, tout comme la géographie électorale d'hier, sont en train de s'effacer. C'est la conséquence de la reconstruction sociale mais aussi économique des territoires. Aujourd'hui, il y a deux France, celle des métropoles, en phase avec la mondialisation, qui inclut les banlieues, et celle où se redéploient les nouvelles classes populaires. Des zones rurales, des petites villes, des petits villages, certaines zones périurbaines. Cela forme la France périphérique, où progresse le vote FN. Cette fracture touche à présent toutes les régions, y compris la Bretagne.

    Sur notre carte, les villes prenables par le FN sont pourtant toutes situées dans l’Est de la France…
    C’est parce qu’il faut avant tout regarder la dynamique électorale, la poussée très importante du vote FN dans l’Ouest aux dernières cantonales et évidemment à la présidentielle. Il augmente à l’extérieur des grandes métropoles, dans des territoires à l’écart de Rennes, Nantes, Brest ou Bordeaux.

    C'est la crise qui accélère ce processus?
    Ce qui vient de se produire en Bretagne est assez représentatif. Quand une entreprise du centre de la région vient à fermer, c'est le chômage total qui arrive. Dans cette France périphérique qui pèse 60% de la population, les mobilités sociale et résidentielle sont en train de s'effondrer. Compte tenu des logiques foncières et économiques, les gens sont coincés. Et c'est ce qui génère la radicalisation. Ce ne sont pas des territoires que la droite pourra conquérir. Ces populations ne sont pas pour le libre-échange, ne souscrive pas au programme économique de l’Ump. Depuis vingt ou trente ans, elles vivent l’échec des choix de gouvernements, qu’ils soient Ps ou Ump. Le FN parle maintenant à des actifs et à des jeunes qui ne sont plus du tout dans le clivage gauche-droite. Quand les champs du possible se restreignent, le vote FN augmente.

    Il n’y a que le FN qui soit audible dans ces territoires ?
    Le programme économique et social de Jean-Luc Melenchon est le même que celui de Marine Le Pen. Mais dans ces territoires, la question d’ordre culturel et identitaire est prégnante. Ce sont des personnes qui vivent à l’écart de la vie du monde, à l’écart de l’immigration. Quand Melenchon parle de l’ouverture des frontières, cela n’a pas d’impact. Il y a un discours à la fois social et culturel qu’a entièrement capté Marine Le Pen. Dire que c’est quelque chose de protestataire et de conjoncturel, c’est d’ailleurs se tromper sur l’analyse. Cela vient de très, très loin.

    Vous avez rencontré le président il y a dix jours. Vous écoute t-il ?

    Le gros problème de la classe politique dans son ensemble, c’est la représentation qu’elle se fait de la France. Elle est encore dans la France des trente glorieuses. L’enjeu est de prendre la mesure de cette nouvelle question sociale. Le vote FN n’est qu’un symptôme. En ce sens, il a un intérêt : il permet la prise de conscience des élus. Aujourd’hui, la France qui reste un pays très riche, tourne sans ses classes populaires. Tous ces gens, cela fait du monde. Et c’est le cœur du malaise français.

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EFlkAVpFuFjUWgsRzk.shtml

  • Le réveil français est en marche…

    Roland Hélie, Directeur de Synthèse nationale

    Editorial du n°33 de Synthèse nationale

    Amis et camarades lecteurs de Synthèse nationale, c’est avec une nouvelle présentation de notre revue que nous nous retrouvons en cette rentrée 2013. Cette 33e livraison, vous pourrez le constater par vous-même, adopte une maquette sensiblement différente, rajeunie et, espérons-le, encore plus attractive. Mais, rassurez-vous, les motivations et la détermination ne changent pas. Synthèse nationale entend être plus que jamais au cœur du combat pour sauver la France française et l’Europe européenne.

    Il faut dire que si nous avons décidé de renouveler notre présentation, c’est que les lecteurs de notre revue, et ceux du blog correspondant, sont de plus en plus nombreux. Depuis le début de l’année, grâce à la multiplication des manifestations contre la loi Taubira puis, hélas, en raison du climat malsain instauré à la suite de la malheureuse affaire de la rue Caumartin, dite « affaire Méric » que nous avons largement abordée dans notre précédente livraison, l’impact de Synthèse nationale s’est élargi considérablement.

    Mais, en fait, cela n’est pas vraiment surprenant lorsqu’on fait le point sur l’année écoulée…

    Qui aurait en effet imaginé, il y a à peine un an, que des centaines de milliers de Français, voire plus d’un million, allaient, au cours du printemps 2013, descendre plusieurs fois dans les rues pour s’opposer à une décision gouvernementale qui remet en question la nature même de la famille, cellule de base de notre société ?

    Qui aurait aussi imaginé qu’en quelques semaines, entre le mois de juin et le mois de juillet, le gouvernement socialiste, prenant prétexte d’une manipulation politico médiatique digne de celle de Carpentras, au début des années 90, dévoilerait sa véritable nature liberticide en procédant à la dissolution de plusieurs mouvements et associations patriotiques et nationalistes ?

    Ces différents événements prouvent, s’il en était encore besoin, que l’instinct de survie et la combativité de notre peuple ne sont pas encore tout à fait anesthésiés. N’en déplaise à l’hyperclasse mondialiste qui aimerait tant voir la France, comme d’ailleurs toutes les autres nations, disparaître au profit d’un monde uniformisé et standardisé dans lequel les Humains ne seraient plus que des consommateurs dociles, totalement déracinés et privés de toutes identités, y compris sexuelles (avec l’intrusion de la théorie dite « du genre » à l’école), et juste bons à enrichir les comptes des actionnaires des multinationales apatrides.

    En effet, qu’il s’agisse des manifs contre la loi Taubira sur le mariage homosexuel, qu’il s’agisse des manifs qui se multiplient à la suite de telle ou telle agression de commerçants ou de simple citoyens (comme cet été à Montpellier ou à Nice…), par des racailles venues souvent d’ailleurs, qu’il s’agisse de réactions socio-professionnelles ou autres face à telle ou telle mesure, souvent accablante, contre les entreprises ou les simples contribuables, tout cela relève de la prise de conscience par bon nombre de nos compatriotes de graves problèmes qui, jusqu’à présent, les effleuraient à peine. Il reste encore beaucoup de travail à faire mais force est de reconnaître que les Français se réveillent, de plus en plus nombreux, en colère et partout les nationalistes sont à leurs côtés afin de refuser les diktats du Système et proposer les réponses alternatives qui sont les nôtres au mondialisme destructeur des peuples et des nations.

    Dans ce contexte, Synthèse nationale entend contribuer le plus possible à la radicalisation des revendications. Au-delà de la lutte légitime contre la loi Taubira, il y a le combat pour la défense de notre identité. Au-delà de la dénonciation compréhensible de la montée en flèche de l’insécurité, il y a la lutte contre l’inversion des valeurs et la nécessité de rétablir une Justice au service des honnêtes gens. Au-delà de la lutte contre le fiscalisme, il y a l’urgence de relancer une véritable politique économique au service de notre nation et non pas de la spéculation boursière mondiale. Nous sommes engagés dans un combat final. Si le mondialisme, sous toutes ses formes, triomphe, il en sera définitivement terminé de notre existence en tant que Français et Européens libres de choisir notre destin. Le grand brassage que l’on nous impose aboutira forcément à « un grand remplacement » de populations pour reprendre l’expression si chère à l’écrivain Renaud Camus,

    Chaque peuple et chaque race ont leurs particularités, bonnes ou mauvaises. Et c’est justement  parce que dans 100 ans nous voulons que nos descendants puissent encore continuer à parler de « peuples » et de races » au pluriel que nous nous battons aujourd’hui contre le rouleau compresseur mondialiste. Et cela, les tenants du pouvoir ne peuvent le tolérer. Voilà pourquoi ils multiplient les actes répressifs contre la résistance patriotique. Un jour, on jette en prison des jeunes gens dont le seul tort est de s’être défendus alors qu’ils étaient agressés par une bande de nervis intitulés pompeusement « antifas ». Le lendemain, on dissout des organisations politiques ayant pignons sur rue depuis parfois fort longtemps pour des motifs tous aussi fallacieux les uns que les autres. Un autre jour, on ferme un bar associatif parisien, Le Local, où se retrouvent régulièrement des militants nationalistes et dans lequel jamais aucun incident n’a été à déplorer. Puis, pour couronner le tout, dès le début septembre, on interdit les manifestations prévues pour défendre les libertés publiques qui on le voit, n’ont jamais été autant menacées. Pour légitimer ces interdictions, la Préfecture de Police invoque le risque de troubles de l’ordre public en raison de contremanifestations annoncées par ses supplétifs de circonstance que sont les antifas. La France socialo-mondialiste du quatuor infernal Hollande-Ayrault-Valls-Taubira n’est pas à une hypocrisie près dès lors qu’il s’agit de défendre les intérêts de Wall street . Sa conception de la « liberté » n’a rien à envier à celle des pires régimes marxistes.

    A chaque occasion, que ce soit grâce à notre revue, à notre blog d’informations quotidiennes, lors de nos colloques et réunions, par nos campagnes militantes, nos manifestations ou nos journées annuelles du 11 novembre, nous serons toujours là, aux-côtés de ceux qui se battent, pour contribuer à l’avènement d’un ordre nouveau, nationaliste, populaire, social et identitaire, seule solution salvatrice pour notre nation et pour notre civilisation. Oui le réveil français est bel et bien en marche…

    Synthèse nationale n°33 Septembre – octobre 2013

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    Source Article  http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2013/10/28/titrele-reveil-francais-est-en-marche-de-la-note-5207386.html

    http://www.altermedia.info/france-belgique/

  • "Je rappelle volontiers que le parti nazi, ça voulait dire « national socialiste », d’accord ?"

    Quand Michel Fugain défend Jean Roucas :

    "Invité mardi des Grandes Gueules de RMC, le chanteur a livré le fond de sa pensée :

    «Je le dis, il a parfaitement raison, on n’a aucune raison de lui interdire quoi que ce soit. Il a des idées, il les défend. Après, que les gens considèrent qu’elle soient bonnes ou pas, c’est le problème des gens. Mais interdire à un humoriste de travailler sous prétexte qu’il défend tel ou tel type d’idées… ».

    Bref, Michel comprend que Jean Roucas s’insurge, et ce, même si les idées qu’il défend sont celles du Front National :

    « Le Front National, il avance depuis tout le temps. Il semble qu’il réunisse des suffrages supplémentaires d’année en année. La question s’est posée il n’y a pas tellement longtemps : est-ce que c’est un parti d’extrème-droite, ou pas ? […] Je rappelle volontiers que le parti nazi, ça voulait dire « national socialiste », d’accord ? C’est-à-dire, il y avait le mot socialiste dedans. Donc c’est un parti populiste, quoi, c’est là qu’ça se situe, c’est ni à droite, ni à gauche […] C’est au milieu de la route. »

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Une gauche radicale exsangue

    Une gauche radicale sans ressources militantes : ce n’est pas nous qui le disons,...

    ...mais Sylvain Boulouque, historien de la gauche radicale, pour Le Nouvel Obs...

    " Si les gauches radicales ont pu espérer prendre en marche le train des mouvements lycéens, essentiellement issus des grands centres urbains, ces tentatives ont été vouées à l’échec, le mouvement n’est pas canalisé par des militants de la gauche radicale, en dépit de dénonciations rhétoriques utilisés par certains responsables socialistes, eux mêmes issus de mouvement de jeunesse.

    Le mouvement lycéen semble avoir été assez spontanée et la gauche radicale a cherché à y coller, les agendas des responsables de la gauche radicale étant libres à l’heure des manifestations. La gauche radicale semble exsangue, sans dynamique et sans ressources militantes. Les chiffres de votants à la fédération de Paris du PCF pour la désignation de la ligne officielle sont un indicateur (Ils sont inférieurs à 1200 votants, pour une Fédération qui comptait 4000 militants en 2009). [...]

    L’intégralité ici

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Une-gauche-radicale-exsangue

  • Montée fulgurante du FN, ce choc du réel qui laisse sans voix

    PARIS (via Nouvelles de France) – Marine Le Pen est perçue par 50 % des Français comme la personnalité politique « la plus capable de réformer en profondeur le pays ». Voici le résultat d’une enquête de l’institut CSA pour le site d’informations Atlantico, conduite en octobre 2013. La question était même plus précise, évoquant la capacité des politiques à « surmonter les blocages au sein de la société française ». Autrement dit, à faire preuve de courage face aux coteries défendant leurs privilèges ou aux communautarismes souhaitant désormais imposer leur loi. Un tel chiffre n’est pas anodin, d’autant plus qu’il contraste avec les 21 % du président en exercice, et avec les 26 % du patron de l’UMP, Jean-François Copé.

    Les chiens aboient, de plus en plus seuls…

    Ce dernier sondage succède à de nombreux autres qui ont commencé à poindre au début de l’été. Les citer tous serait aussi laborieux qu’inutile. La fissure du mur médiatique est autrement plus intéressante. Ne pouvant plus nier la triple évidence de l’impopularité croissante de François Hollande et de sa majorité, de l’absence de crédibilité de l’UMP en tant qu’opposition et de la montée des idées populistes, les médias se sont enfin saisis de la montée de Marine Le Pen et de son parti. Pour en dire quoi ? C’est là que les choses deviennent intéressantes. La très grande majorité du personnel médiatique, formaté par des décennies de conformisme idéologique et de rigoureuse autocensure, reprend les grands chants de la lutte contre les extrémismes, de la nécessité de préserver le « pacte républicain » voire de sauver la liberté, la démocratie et leur package habituel. Mais parmi le troupeau, nous pouvons trouver quelques voix, rares encore, qui ne peuvent cacher leur malaise et qui se contentent de « rendre compte » de cette incroyable mais bien réelle poussée populiste. Il faut bien le reconnaître, chaque jour de nouvelles personnalités que l’on n’attendait pas, rejoignent avec sourire et conviction, le mur des cons.

    La perplexité du camp dissident

    Pour ceux qui bataillent depuis plusieurs années voire décennies, dans le camp de la dissidence patriote et identitaire, ces sondages sont tout aussi troublants. Car être troupier dans ce camp, c’est très souvent lutter à la Don Quichotte, pour la beauté du geste plus que pour le confort du siège, c’est apprendre à avancer face aux vents contraires, à prendre les coups en serrant les dents. Or, il apparait de plus en plus que la silencieuse et héroïque résistance de quelques-uns porte peu à peu du fruit. La belle sentence de Saint-Exupéry : « Nos fidélités sont des citadelles » trouverait-elle enfin l’occasion de prendre corps ? N’allons pas trop vite. Gardons notre sûr pessimisme qui nous distingue du progressisme fou des foules de gauche. Mais sachons également reconnaître que nous avons réellement quitté nos positions défensives et que la contre-attaque donne d’excellents résultats. La défense de notre identité est loin d’être acquise, mais nous avons fait de belles prises et conquis de solides positions.

    Après la surprise, poursuivre l’offensive

    Face au rouleau compresseur du système, qui s’appuie sur l’efficacité idéologique des médias et de l’Education nationale, rien n’est acquis. Il convient donc, chaque jour, de consolider nos positions. Comment ? Le texte de Jean-Yves Le Gallou « Municipales 2014, pour quoi faire ? » résume parfaitement les principaux axes de travail, y compris les plus concrets : poursuivre et soutenir l’effort de ré-information, se réapproprier notre identité culturelle et notre plus longue mémoire, lutter sur le terrain contre la dégradation ou la privatisation communautariste de nos quartiers et de nos villages, soutenir les écoles hors-contrat et l’enseignement traditionnel avec sa beauté et son exigence, faire de nos familles et de nos communautés amicales des bastions, et au final cultiver l’esprit de résistance et de reconquête, inlassablement.

    Pierre Saint-Servant

    http://fr.novopress.info/143105/tribune-libre-montee-fulgurante-du-fn-ce-choc-du-reel-laisse-voix-pierre-saint-servant/#more-143105

  • Les Français refusent l'ouverture à gauche et ne sont pas dupes sur l'immigration

    Déjà, ils avaient été déçus par l'ouverture à gauche effectuée par Nicolas Sarkozy, qui en a payé le prix en 2012.

    Aujourd'hui, ils veulent que les Verts quittent le gouvernement. La droitisation se poursuit.

    Michel Janva


    Lu ici :

    "Si sept Français sur dix veulent une réforme du droit du sol, 76 % pensent que la proposition de Copé est une manoeuvre électoraliste."

    Michel Janva

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Parlement européen : vote symbolique et basculement de civilisation

    Ce qui vient de se passer au Parlement européen est significatif d’une évolution culturelle profonde, et il me semble important de bien saisir la portée d’un évènement dont les médias n’ont pratiquement pas parlé.

    Mardi 22 octobre 2013, arrive en discussion plénière à Strasbourg une proposition de résolution préparée de longue date par la « commission des droits de la femme et de l’égalité des genres ». Le texte vise à faire la promotion, en Europe et dans le monde, des « droits sexuels et génésiques » (au passage, ces expressions révèlent que l’Europe est déjà très imprégnée du vocabulaire « Gender » qui se déploie dans les instances internationales depuis 10 ou 15 ans).

    Au moment de passer au vote, cette proposition de résolution fait alors l’objet d’un débat court mais animé. Un député demande d’emblée le renvoi en commission, considérant qu’il n’y a pas de position majoritaire sur ce texte controversé. Il demande ainsi que le texte ne soit pas soumis au vote, mais qu’il soit retravaillé dans la commission compétente, ce qui prendra sans doute plusieurs mois. S’en suit plusieurs rebondissements de procédure : la présidente de séance refuse au départ de faire voter sur la motion de renvoi en commission, puis commence à faire voter un amendement, puis se ravise et fait voter sur cette motion de renvoi à main levée ; devant l’incertitude du résultat, elle  décide de procéder à un vote électronique, qui donne 351 voix pour le renvoi en commission et 319 voix contre. Le président de la commission concernée et la rapporteure du texte sont furieux, étant auparavant persuadés que leur résolution serait votée sans difficulté.

    Comment expliquer ce revirement ? D’abord à cause du contenu du texte, qui traitait en majorité de sujets qui ne relèvent pas de la compétence de l’Union européenne. Au sein du Parlement européen, certaines minorités actives cherchent à obtenir des prises de position en leur faveur, qui serviront ensuite pour faire pression sur les Etats et obtenir des lois qui leur conviennent. C’est le cas de la promotion systématique de l’avortement, avec le paradoxe de la condamnation par ailleurs (résolution du 8 octobre 2013 sur le généricide : les femmes manquantes ?) des pays qui pratiquent l’avortement sélectif des fœtus féminins. C’est aussi le cas  de l’ouverture de la PMA aux couples de femmes homosexuelles, question si controversée en France depuis un an : il faudrait ainsi inviter « les Etats membres à permettre également aux femmes célibataires et lesbiennes de bénéficier de traitements de fertilité et de services de procréation médicalement assistée » (§8). Autre exemple : « l’éducation sexuelle doit inclure des informations non discriminatoires et donner une image positive des personnes LGBTI, afin de soutenir et de protéger effectivement les droits des personnes LGTBI » (§53). Une majorité de parlementaires européens a valablement considéré que ce n’était pas le rôle de l’Europe d’aller dans ce sens.

    Mais il y a plus, en particulier pour la France. A mon sens, cet épisode est significatif de l’évolution culturelle qui prend de l’ampleur depuis la « réforme de civilisation » de Mme Taubira. De très nombreux citoyens refusent désormais de subir passivement des évolutions sociétales qui ne leur conviennent pas. Alertés par diverses associations, ils ont appris très tardivement le contenu de la proposition de résolution. Eux qui d’habitude se contentent de soupirer ou maugréer, pensant qu’il n’y a rien à faire, se sont alors mobilisés en quelques jours, en particulier pour écrire à leurs députés et attirer leur attention sur les dangers du texte européen. Ils leur ont dit qu’ils tiendraient compte de leur position à Strasbourg, quand il s’agira de voter pour les élections du Parlement européen le 25 mai 2014. Nul doute que des députés se sont sentis confortés pour défendre leurs convictions profondes, ou pour approfondir un sujet dont ils n’avaient peut-être pas mesuré toute l’importance !

    Le vrai « basculement de civilisation », il est sans doute là. Il mettra des années à s’affirmer pleinement, comme les idées de mai 1968 ont aussi mis une ou deux générations pour imprégner toute la société, en positif comme en négatif. Aujourd’hui, une majorité de Français ne se retrouve pas dans les excès condamnables d’une conception trop libérale-libertaire de la société. Mais ce qui a changé en un an, c’est qu’ils sont de plus en plus nombreux à ne plus vouloir rester passifs. Ils veulent promouvoir un « vivre ensemble » qui valorise mieux le respect dû à l’enfant, la complémentarité homme-femme, la solidité des familles, l’attention aux plus fragiles du début à la fin de vie, la solidarité effective avec les personnes isolées en précarité… ces valeurs qui donnent tout son sens au mot le plus oublié de notre devise républicaine, le mot fraternité.

    http://www.alliancevita.org/?p=12637&preview=true

  • Pour une vision géopolitique de l’immigration

    D’évidents motifs vilement électoralistes poussent l’UMP à exhumer soudainement les questions d’immigration qui intéressaient autrefois son devancier, le RPR chiraquien. En perte de vitesse devant le FN, le parti de Copé ressuscite fébrilement des notions, par ailleurs mal utilisées (« droit du sol », « droit du sang »),...

    ...croyant naïvement à la magie incantatoire d’une lexicologie depuis longtemps abandonnée au parti lepéniste qui s’en est fait, nolens volens, le meilleur spécialiste dans le paysage politique français.

    Rappelons que jusqu’à la Révolution, le droit des étrangers était fondé sur le jus soli, l’étranger devant satisfaire à une condition de résidence sur le territoire national. C’est dire, en d’autres termes, que le droit du sol, bien loin d’être une invention républicaine, est avant tout une institution d’origine monarchique. L’avènement du Code civil lui préférera le jus sanguinis (nationalité par filiation), voire, dans une certaine mesure, le jus voluntatis (naturalisation par déclaration) jusqu’à ce que la IIe République, par une loi du 22 mars 1849, rétablisse le jus soli, en permettant « aux enfants étrangers nés en France, et à condition qu’ils y accomplissent ou y aient accompli leur service militaire, l’acquisition par simple déclaration ». Dès lors, le droit du sang n’a rien à voir avec une racialisation fantasmée qui serait héritée de Gobineau ou Vacher de Lapouge, voire des théoriciens nazis. [...]

    Aristide Leucate - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Pour-une-vision-geopolitique-de-l