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élections - Page 710

  • LES PIEDS-NOIRS, CES PELES, CES GALEUX… – Mais une communauté que l’on courtise !

    Roger Vétillard*

    Coïncidences? En moins de 4 mois, sont apparus des libellés critiquant voire, pour reprendre un mot à la mode, stigmatisant les pieds-noirs. Imaginons les réactions que de tels faits auraient entraîné si d’aventure un autre groupe humain avait subi le même traitement.

    Reprenons tout cela

    1. Le lundi 8 juillet 2013 dans le journal de France Inter, le journaliste Frédéric Météseau demande à Thomas Guénolé – politologue – de commenter une déclaration de Christian Estrosi, maire de Nice, qui avait dit le même jour sur I Télé et Europe 1 que « les Roms sont souvent des étrangers en situation irrégulière et… qu’à partir du moment où ils envahissent sans droit ni titre et par effraction des terrains de football comme la semaine dernière, je considère que ce sont des délinquants »…
    Réponse de Thomas Guénolé : « C’est un fait que, culturellement, le racisme est quand même plus développé dans le Sud de la France. Cela s’explique en partie, faut dire les choses, par le fait qu’il y a une très forte communauté pied-noir, dans le sud de la France. »
    Et quand des correspondants lui demandent de s’expliquer, il dit tout simplement : » Le présentateur du journal m’a demandé pourquoi le racisme semblait plus présent dans le sud de la France. J’ai avancé comme élément d’explication la présence beaucoup plus forte des Pieds-Noirs dans cette partie du pays. Si le journaliste m’avait invité à expliciter mon propos sur ce point, j’aurais signalé le constat historique à l’appui de cette analyse : à savoir que dans la vie politique française, le vote d’extrême-droite est surreprésenté dans l’électorat pied-noir. Pour autant, je n’ai pas dit une ânerie de type » Tous les Pieds-Noirs sont racistes » : ç’aurait été une pure sottise. En effet les contre-exemples sont faciles à trouver : je pense ainsi à Albert Camus. »

    2. Le mercredi 16 octobre, Eva Joly, ancien magistrat, ex-candidate à la présidence de la République, déclare sur I Télé « Si nous ne sommes pas capables d’intégrer quelques dizaines de milliers de Roms alors que nous avons intégré, en 1962-63, un million de pieds-noirs…». Cela entraîne des réactions indignées d’associations de Français d’Algérie, des partis politiques de droite et aussi de responsables socialistes tels Julien Dray.
    Et puis, sur le site de la LDH (Ligue des droits de l’homme), un bref article non signé écrit qu’il est difficile de trouver à redire dans ces paroles et conclut que ces déclarations n’ont rien d’un amalgame.

    3. Le jeudi 17 octobre 2013, Michel Delarche sur son blog publie un article sous le titre « je ne suis pas raciste, mais… ». Bien sûr cela se veut du second degré, mais écrire que « cela fait plus de cinquante ans que ces gens-là [les pieds-noirs] sont arrivés chez nous et ils ne se comportent toujours pas comme des vrais français. Les vieux, ils n’arrêtent jamais de parler de « comme c’était bien là-bas ». Mais si c’était mieux « là-bas, ils n’ont qu’à y retourner « là-bas », (il y a 40 lignes du même style), n’est pas complètement candide. Et cela a suscité des réactions dont beaucoup restent au premier degré.

    4. Faut-il adjoindre à cette liste l’amendement à l’article 33 de la loi de programmation militaire, présenté le 21 octobre 2013 au Sénat par Mme Joëlle Garriaud-Maylam, (née le 20 mars 1955 à Marnia en Algérie, membre du groupe UMP au Sénat) qui exclut les harkis de souche européenne (dont la plupart étaient pieds-noirs) du bénéfice de l’allocation de reconnaissance ?

    Que penser de tout cela ?

    Chacune des déclarations peut faire penser à une expression maladroite. Mais ce qui attire l’attention, c’est la répétition récente d’expressions sans bienveillance et la référence politique insidieuse.

    Thomas Guénolé se réfère explicitement à l’enquête du CEVIPOF. Cet organisme a publié en Mars 2012, avant les élections présidentielles une étude sur le vote pied-noir. Au premier tour, 28% des pieds-noirs et 24% de leurs descendants, auraient voté pour la présidente du Front national alors qu’Ils seraient 26% (pieds-noirs) et 31% (descendants) à se prononcer pour François Hollande et 26% (pieds-noirs) auraient voté pour Nicolas Sarkozy au premier tour, alors que les intentions de vote de leurs descendants en faveur du président sortant plafonnent à 15%. Le total des candidats centristes recueillerait 9% du vote des rapatriés et 14% des voix de leurs descendants.

    Marine Le Pen a obtenu 17,9% des voix, Nicolas Sarkozy 27,18% et François Hollande 28,63% des voix au 1er tour des dernières élections présidentielles. Ce que l’on peut noter, c’est que les pieds-noirs voteraient proportionnellement comme le reste de la communauté nationale pour Hollande, Sarkozy et les centristes, ce qui indique donc que ce sont les autres candidats d’extrême-gauche qui ne bénéficient pas de leurs voix. Il existerait donc une discrète surreprésentation du vote Fn dans la communauté « pied-noir » aux dépens de l’extrême-gauche, mais est-elle liée comme le pense le politologue à du racisme ?

    D’une part, cette surreprésentation n’est pas bien grande, d’autre part il faut intégrer l’histoire et la mémoire de cette communauté qui a eu à souffrir de la responsabilité des gaullistes dans leur exil en 1961-1962, des positions des groupes gauchistes lors de la guerre d’Algérie et à leur arrivée en France, de l’absence de compassion des ONG habituellement promptes à s’émouvoir, alors que Jean-Marie Le Pen et ses amis ont été plus proches d’eux.

    Les PN sont-ils plus racistes que leurs compatriotes français ?

    Dans une telle affirmation, il y a une part d’ignorance, une part de lieux communs et aussi sinon de mauvaise foi, du moins de raisonnement commode. Il y a pêle-mêle dans cette conception erronée de la vie dans l’Algérie d’avant 1962 un anachronisme évident, une mauvaise connaissance des rapports intercommunautaires, de la vie politique française au siècle dernier et de l’histoire de l’Algérie de 1830 à 1962.

    On pourrait faire un cours d’histoire à ce sujet, mais rappelons simplement qu’en 1830, le comte Louis de Bourmont et le dey d’Alger Hussein Pacha ont signé une convention reconnaissant la souveraineté de la France sur l’Algérie. L’article 5 de cet accord garantissait le libre exercice des religions et notamment de la religion musulmane dont les fidèles conservaient leur statut juridique et social, c’est-à-dire qu’ils continuaient à être soumis à la « charia ». Dès lors il y avait inévitablement 2 communautés dans le pays, celle qui relevait du droit français (dont la communauté juive à partir de 1871) et l’autre. Et c’est la IIIème République, qui a refusé d’accorder une pleine citoyenneté aux musulmans.

    La cohabitation des communautés était moins conflictuelle que celle que nous vivons dans certains quartiers de la France d’aujourd’hui. Les fêtes chrétiennes, juives et musulmanes étaient célébrées par tous. Personne ne s’offusquait de voir des femmes voilées dans les espaces publics. En rappelant cela, je veux simplement dire qu’il y avait une tolérance réciproque qu’il est difficile de retrouver aujourd’hui.

    Il n’y avait pas, comme le confirme Mohammed Harbi – historien nationaliste algérien – un système social qui aurait pu s’apparenter à l’apartheid sud-africain. Bien sûr les uns parlaient des « bougnoules » ou des « bicots » et les autres de « gaouri », de « roumi » ou de « youdi », mais à Bab El Oued, à la Casbah, et dans la plupart des villes de l’intérieur, Européens et indigènes vivaient côte à côte. Les choses étaient autres dans le bled ou dans les grandes villes, là où une communauté était bien plus nombreuse que l’autre.

    Pourquoi donc les pieds-noirs qui retournent en Algérie sont-ils accueillis avec autant de chaleur? Pourquoi donc les Algériens qui ont vécu en Algérie française recherchent-ils en France le contact avec les Français qui ont traversé la Méditerranée? Les pieds-noirs ont du mal à pardonner à ceux qui les ont chassés de leur pays natal, au FLN et aux dirigeants algériens qui sont toujours au pouvoir. iIs n’en veulent pas au peuple algérien. Ce n’est pas du racisme, c’est plutôt de la rancune.

    Quant aux propos d’Eva Joly, reconnaissons que comparaison n’est pas raison. Elle qui postulait à la présidence de la République Française, méconnaît l’histoire de son pays d’accueil. Les pieds-noirs sont des Français de souche ou issus de Français naturalisés depuis plusieurs générations. Ils ont montré leur patriotisme au cours des Guerres Mondiales. Ils coulaient rester Français sur leur terre natale. Les circonstances historiques les conduits à se réfugier en France métropolitaine. Ils ont réussi à s’y intégrer en quelques années, même s’ils gardent une nostalgie de leurs jeunes années.

    Les Roms sont une population venue de l’Inde il y a plus de 9 siècles. Ils sont plus de 10 millions en Europe (Bohémiens, Tziganes, Gypsies, Gitans, Romanichels, Manouches). Ils ont conservé leur langue, leur culture, leur mode de vie. Ils ne connaissent pas les frontières et se définissent comme des « voyageurs » ou des « gens du voyage ». Dans les pays où ils sont nombreux, ils ont créé des partis ethniques. Dans plusieurs pays de l’est européen, il y a ou il y a eu dans un passé très récent des ministères chargés des affaires tziganes ou bohémiennes. Pendant la période communiste de ces pays, les Roms furent interdits de bouger, de partir à l’aventure sur les routes et les chemins ; tous à l’usine, aux champs et sur les chantiers. Gare au «parasitisme» qui les conduisait tout droit dans les «camps de rééducation à régime sévère». Pendant un demi-siècle on n’entendit plus parler des Roms de derrière le « Rideau de fer». Et pourtant, 2 générations plus tard, après un demi-siècle de régime soviétique, ils sont revenus à leurs traditions.

    Vouloir comparer des Français d’Algérie venus ou revenus dans la mère patrie où ils se sont rapidement intégrés n’est pas pertinent. De la part d’un ancien magistrat qui avait pour profession de tenter de faire la part des choses, cette analyse superficielle et simpliste est inquiétante. Madame Joly prouve une nouvelle fois qu’elle n’est pas encore tout à fait intégrée à la culture et à l’histoire de la France.

    Lorsque la LDH lui emboite le pas, elle ne fait pas une analyse subtile et laisse apparaître tout le parti-pris qui est le sien. Elle démontre qu’elle n’est qu’une entreprise politique nullement préoccupée des droits de l’homme, toute entière tournée dans une dialectique unilatérale et en dépit de sa profession de foi, sans aucune empathie pour un groupe humain déraciné dans la violence.

    Le texte de Michel Delarge et les réactions suscitées sur son blog, suggèrent plusieurs remarques : se serait-il permis de stigmatiser une autre population, même en employant le second degré ? Sans parler des Roms, des Juifs ou des Arméniens, mais des Portugais ou des Vietnamiens ? Il est trop facile de se réfugier derrière la dérision et l’humour.

    Les pieds-noirs, quel poids électoral ?

    Au terme de cette réflexion, on peut identifier la cause de cette nouvelle mode qui met les Pieds-Noirs au centre de l’actualité. L’étude du CEVIPOF est importante : elle met en évidence le poids de l’électorat pied-noir, évalué à 3200 000 personnes, soit 7,3% des votants potentiels. Dans certaines régions ce poids est encore plus important : 15% en Languedoc-Roussillon, 13% en PACA, 11% en Midi-Pyrénées. Et le vote pour le Fn est légèrement surreprésenté. Mais si l’on compare le vote des pieds-noirs dans les régions du sud à ceux des « non pieds-noirs » le différentiel est moins significatif. Et dans les régions du nord ou de l’est le vote pied-noir est peu différent de celui des « non pieds-noirs ».

    Ainsi derrière des remarques en apparence rationnelles, apparaît une préoccupation politique qui compte-tenu de la montée du Fn en 2013 dans les sondages va devoir être révisée.

    * Roger Vétillard, notre collaborateur, spécialiste de la guerre d’Algérie est l’auteur de deux ouvrages faisant référence, « Sétif, Mai 1945, Massacres en Algérie » Ed de Paris et « 20 Août 1955, un tournant dans la guerre d’Algérie » Ed Riveneuve. Un nouvel ouvrage sur un des autres aspects importants de la Guerre d’Algérie est en cours de publication.

    http://www.metamag.fr/metamag-1648-LES-PIEDS-NOIRS-CES-PELES-CES-GALEUX%E2%80%A6.html

    via http://www.altermedia.info/france-belgique/ethnomasochisme/les-pieds-noirs_87925.html#more-87925

  • Un gouvernement girouette et un peuple qui gronde

    Par Julien Rochedy, directeur national du FNJ

    Il est déplorable de devoir constater à quel point le gouvernement qui préside aux destinées de la France ne sait plus du tout où il va. Nous avions déjà connu un peu cela sous Nicolas Sarkozy, lui qui avait débuté son quinquennat par une politique semi-keynésienne (surtout en faveur du pouvoir d’achat des aisés) pour le terminer sur une politique d’austérité aggravée, au point (rappelez-vous) qu’une boutade sous l’ère Sarkozy était : « Le Président a passé la seconde étape de son mandat à défaire ce qu’il avait fait dans la première ».

    Mais si c’était déjà ridicule sous Sarkozy, on dépasse toutes les bornes avec Hollande. Les palinodies de son gouvernement, notamment en matière fiscale, vont devenir un vrai cas d’école. On ne compte plus les mesures annoncées qui finalement sont supprimées sous la pression ou modifiées au dernier moment, au point que les Français n’y comprennent plus rien du tout. La seule chose qu’ils voient et qu’ils ressentent en revanche, c’est que ce gouvernement cherche par tous les moyens à leur faire les poches, sans cohérence et, surtout, sans justification.

    Cela nous oblige tout de même à répéter la vérité aux Français à propos du racket fiscal qui ne finit plus d’augmenter depuis l’été 2011 : si nous sommes tous touchés aujourd’hui par une hausse aberrante des prélèvements obligatoires, c’est pour satisfaire à la fois l’Union européenne, qui demande toujours plus d’austérité pour sauver son euro qui lui est si cher ; c’est pour le plus grand bonheur des banques qui se gavent avec les intérêts qu’elles prennent lorsqu’elles prêtent aux États à 3, 4, 5 %, alors que la BCE leur prête gratuitement à 1 % ; et c’est enfin pour financer nos acquis sociaux qui, un jour ou l’autre, deviendront OBLIGATOIREMENT infinançables à cause du chômage qui explose et à cause de l’immigration massive.

    Alors, les Français grondent, et ça se voit et s’entend de plus en plus. La colère, cette semaine, est venue de la Bretagne rebelle, celle qui ne veut pas crever, qui ne veut plus payer toujours plus de taxes et d’impôts alors que ses emplois disparaissent à cause de la concurrence déloyale que permet l’Union européenne. C’est pourquoi nous, au Front National, nous avons soutenu et soutenons les bonnets rouges. Ils ont le droit de laisser exploser leur colère, car effectivement cette situation est devenue insupportable.

    Mais nous avons aussi, en tant qu’hommes politiques, à appuyer là où ça fait mal (donc dire la vérité) et à proposer des solutions. Celles-ci sont claires comme de l’eau de roche : tant que nous resterons dans cette Union européenne sans protection et avec son euro cher, tant que nous nous ne protégerons pas nos emplois, tant qu’à nouveau l’État stratège en France ne pourra pas relancer l’économie et tant que nous accepterons sur notre territoire des milliers d’immigrés chômeurs qui coûtent une fortune à nos comptes sociaux, alors oui, nous continuerons à toujours payer plus d’impôts.

    Il faut donc dire aux Français, qui grondent avec raison : « la voie qu’ont empruntée l’UMP et le PS amène obligatoirement à l’étouffement de notre économie. Vous en doutiez ? Regardez à présent. Si vous voulez respirer à nouveau et ne payer que ce qui est raisonnable, il va falloir que vous vous rangiez à nos opinions, les seules qui peuvent changer véritablement la donne. »
    En attendant, difficile d’imaginer que la colère populaire va cesser. Jusqu’où va-t-elle aller ? Allons-nous assister à de nouvelles jacqueries, peut-être même à quelque chose de plus grave ? Nous ne savons pas. Ce que nous savons en revanche, c’est qu’il va falloir changer, et vite. Et ce changement, il s’appelle Marine Le Pen et rien d’autre.

    Source Article  http://www.nationspresse.info/libres-propos/un-gouvernement-girouette-et-un-peuple-qui-gronde

    http://www.altermedia.info/france-belgique/nationspresse/un-gouvernement-girouette-et-un-peuple-qui-gronde_87955.html#more-87955

  • Amiens aux Français ! Le Parti de la France a décidé de descendre dans la rue.


    Amiens aux Français ! par ThomasJoly60

  • Méthode Coué

    Selon un récent sondage, plus de neuf Français sur dix attendent du changement de la part de François Hollande, qu'il s'agisse de sa politique (43%), de sa méthode (30%) ou de son équipe gouvernementale (18%). Réaction de Najat Vallaud-Belkacem, aujourd'hui, sur BFM :
    "Ne changeons surtout pas de cap ! C’est au contraire avec la persévérance et la détermination qui sont celles du président de la République que nous arriverons à obtenir des résultats. Je pense par exemple à cette obsession [de M. Hollande] à l’égard de l’inversion de la courbe du chômage : et bien je suis persuadée que c’est la façon dont nous avons tenu et agi depuis 18 mois qui va nous permettre d’arriver à cette inversion d’ici la fin de l’année, car j’y crois et de façon durable."
    C'est ce qu'on appelle un ministre à l'écoute des Français.

    Louise Tudy
    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/11/m%C3%A9thode-cou%C3%A9.html

  • Le vote ethnique c’est maintenant : lancement du Parti de la banlieue

    PARIS (NOVOpress) – Le lancement de cette nouvelle formation politique s’est effectué dans un lieu symbolique et emblématique du Grand Remplacement. A Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), le 31 octobre dernier, est ainsi né le Parti de la banlieue, qui milite pour le multiculturalisme. Dirigé par Abdel-Malik Djermoune, ce parti milite notamment pour la promotion encore plus forte du multiculturalisme – comme si ce n’était déjà pas la politique mise en oeuvre au quotidien par François Hollande et Jean-Marc Ayrault, pour l’instauration du droit de vote des étrangers et pour la légalisation du cannabis.

    Reconnaissant qu’un Français sur 4 est d’origine étrangère, le Parti de la banlieue souhaite incarner cette société multiculturelle et lui donner une expression politique loin des émeutes ou de la récupération par les grands partis. Un avant-goût de cette représentation politique du multiculturalisme – en somme le vote ethnique – a été donné lors de la primaire socialiste pour l’élection municipale à Marseille…

    Disposant de quelques sections en Ile-de-France et en Martinique, ce parti compte présenter quelques candidats lors des prochaines élections municipales et être présent sur l’ensemble du territoire français d’ici un an.

    http://www.youtube.com/watch?v=-4V54n248ZY

    http://fr.novopress.info/143826/le-vote-ethnique-cest-maintenant-lancement-du-parti-de-la-banlieue/#more-143826

  • Les « potes » du PS devraient bientôt prendre la porte…

    Il se dit de plus en plus que les jours d’Harlem Désir dans son fauteuil de premier secrétaire du PS sont comptés. Celui qui fut toujours placé, jamais élu, est parvenu à faire la quasi unanimité des parlementaires socialistes contre lui ! Ses propos dans l’affaire Leonarda n’ont fait qu’attiser le mécontentement des élus socialistes à son encontre. En effet, ceux qui songent à se faire réélire et doivent pour cela arpenter le terrain se rendent bien compte que leur électorat affiche de plus en plus ouvertement son ras-le-bol d’une immigration envahissante. Autant dire que le numéro de soutien d’Harlem Désir à une Leonarda qui déclare à la télé qu’un jour elle reviendra en France et que c’est elle alors « qui fera la loi » passe très mal. Le 22 octobre dernier, lors d’une réunion de groupe des élus socialistes, Harlem Désir a même été obligé de renoncer à prendre la parole en entendant les chahuts provoqués par l’évocation de son nom.

    C’est grâce au soutien de la « bande des quatre » comme dit Jean-Marc Ayrault, c’est-à-dire Peillon, Valls, Moscovici et Le Foll, qu’il avait obtenu le poste de premier secrétaire du parti. Il ne devrait pas y rester au-delà des élections européennes.

    En attendant, un de ses proches vient d’être averti qu’il prenait la porte. Mehdi Ouraoui était le directeur de cabinet du premier secrétaire du PS. Un choix personnel de l’ancien président de SOS Racisme. Or, de l’ensemble des secrétaires nationaux jusqu’au plus petit personnel de la rue de Solferino, tout le monde s’accorde pour détester Mehdi Ouraoui et son arrogance légendaire. Sur recommandation explicite de l’Elysée, le petit Mehdi a donc appris qu’il pouvait préparer ses cartons et vider son bureau.

    La suite ici => http://medias-presse.info/les-potes-du-ps-devraient-bientot-prendre-la-porte/

  • Du P.S. par Georges FELTIN-TRACOL



    Le thème principal du n° 44 (été 2013) de la revue quadrimestrielle Réfléchir et Agir porte sur le socialisme identitaire. À côté de diverses contributions, on peut lire un bref débat sur le mot même de socialisme entre l’ami Eugène Krampon et l’auteur de ces lignes. Eugène soutient la nécessité d’en conserver le terme parce qu’il demeure compréhensible, en dépit de tous les dévoiements imaginables, alors que le solidarisme et le justicialisme restent obscurs pour les populations européennes.

    La question sémantique garde toute son importance dans la guerre des idées. Si le socialisme devient identitaire ou « européen » comme l’écrivait régulièrement Jean Mabire, il importe néanmoins d’en redéfinir le concept et de lui redonner un sens révolutionnaire, novateur et rebelle, quitte éventuellement à le reformuler à l’aune de la quatrième théorie politique conceptualisée par Alexandre Douguine. Ce travail lexical exige en priorité une claire distinction du Parti socialiste (P.S.) de Flamby, de Jean-Marc (Z)Ayrault et d’Harlem Désir ainsi que de leurs pitoyables homologues sociaux-démocrates.

    La tâche semble impossible. En réalité, elle est fort simple grâce du fait des reniements successifs des dirigeants du P.S. Lui-même ancien responsable de la formation de Léon Blum, de Guy Mollet et de François Mitterrand, le co-président du Parti de Gauche, Jean-Luc Mélenchon, assène de rudes coups à ses anciens camarades. Favorable à l’« éco-socialisme » dans une perspective développementaliste et industrialiste, Mélenchon s’estime seul véritable héritier de Jean Jaurès et des ténors du socialisme institutionnalisé. Avec la virulence qu’on lui connaît, il ose dénier au P.S. – aujourd’hui au pouvoir – de se qualifier de « socialiste » et préfère le nommer avec un mépris superbe de « solférinien », de la célèbre adresse parisienne de son siège national du P.S., rue de Solférino.

    Pour une fois, le camarade Mélenchon a raison de contester à son ancien parti l’emploi du mot « socialiste ». Depuis le tournant de la rigueur en 1983, le P.S. s’est plié au Diktat des marchés mondiaux, de la finance planétaire et de l’Oligarchie transnationale. Sa soumission au mondialisme après avoir célébré pendant des décennies un internationalisme éthéré a été récompensée par la nomination à la direction générale de l’O.M.C. et du F.M.I. de Pascal Lamy et de Dominique Strauss-Kahn. Les « solfériniens » ont tué leur socialisme au nom du financiarisme le plus débridé.

    Cette trahison, en germe dès la naissance de la S.F.I.O. en 1905 avec les possibilistes et les partisans de l’action parlementaire, s’accompagne d’un changement profond de l’électorat « socialiste ». Si les ouvriers, les employés et le gros des catégories populaires et moyennes l’ont délaissé, une compensation s’effectue avec de nouveaux électeurs issus des couches intermédiaires aisées, des catégories sociales à haut revenu et des effets d’une immigration de peuplement massive. Dompté et désormais laquais du fric sans frontières (pléonasme !), le P.S. détourne son désir de révolution en s’attaquant aux normes culturelles traditionnelles européennes.

    Hantant les coulisses d’un pouvoir légal mais illégitime, les « solfériniens » propagent par différents canaux des thèmes homosexualistes (le mariage inverti), relativistes (réformes judiciaires qui livrent l’Hexagone à la délinquance), libertaires (dépénalisation du cannabis, voire de toutes les drogues) et extrême-féministes (pénalisation des clients de prostituées, interdiction de la fessée et de la gifle adressées aux enfants par leurs parents) qui ne répondent pas aux attentes de la population. Qu’il est loin le temps où les députés socialistes comptaient parmi eux Alfred Gérault-Richard (1860 – 1911) ! D’abord élu du XIIIe arrondissement de Paris entre 1895 et 1898, il sera ensuite le représentant de la Guadeloupe de 1902 jusqu’à sa mort. Cet ami de Jaurès et d’Aristide Briand conviendrait certainement à la fort prude Najat Vallaud-Belkacem, Pasionaria à la petite semaine du néo-puritanisme gauchard. Auteur d’une courte biographie, Bruno Fuligni le qualifie d’« ouvrier tapissier, maquereau, poète, spadassin, maître chanteur, industriel, séparatiste montmartrois… (1) ». Outre qu’on a l’impression qu’il décrit une formation politique particulière, Bruno Fuligni ne cache pas que Alfred Gérault-Richard vécut un temps grâce aux charmes de sa petite amie… On a enfin dénicher la figure tutélaire d’Osez le féminisme et des FemHaine ! Au moins, cet homme-là n’escroquait pas ses électeurs… La volonté effrénée des nouveaux « gardes roses » de sanctionner des comportements ataviques accompagne la mutation anthropologique hyper-individualiste à l’œuvre.

    En acceptant le « bougisme », le P.S. a récusé le socialisme pour devenir un Parti sociétaliste. Qu’est-ce que le sociétalisme ? C’est une idéologie post-moderniste qui privilégie le sociétal. Expression venue d’outre-Atlantique, « sociétal » se distingue du « social ». Son « emploi correspond à un déplacement des idées au sein de la gauche », indique Chantal Delsol (2). Selon la philosophe libérale-conservatrice, « le social relève de l’organisation et de la distribution de la production. Il est clairement lié à l’économie, aux biens quantifiables et monnayables, et à leur répartition. Tandis que le terme sociétal est employé pour désigner ce qui a trait aux comportements de l’individu et à l’évolution des mœurs – il s’agit des normes et non plus de la redistribution des biens; cela concerne la famille, le couple, la liberté individuelle, la vie privée, le sens de la vie, et non plus le niveau de vie, le confort, la sécurité (3) ». Elle ne saisit toutefois pas que la perception sociétale convient parfaitement à l’essence liquide de l’ultra-modernité libérale.

    Bénéficiaires de la mondialisation globale, les sociétalistes ont entamé la démolition des dernières résistances à l’indifférenciation mortifère de la vie et du monde. Après avoir rejeté le spirituel, occulté le politique, hypertrophié l’économique et perverti le culturel, les voilà en train de s’affranchir du social afin de privilégier un sociétal compris comme d’une morale universaliste dissolvante. La félonie est donc totale.

    Face à cette tendance inquiétante, il est temps de redécouvrir le social, cette dimension réelle, concrète, tangible du politique. Contre les métastases du sociétalisme présentes tant chez les « solfériniens » qu’au sein de la fumeuse U.M.P., la nécessité impose de relever un socialisme véritable, de relancer le solidarisme et d’encourager le justicialisme. Les peuples ne vivent pas en société, mais constituent des ensembles complexes de communautés qui perdurent malgré tout sous les gravats individualistes et médiatiques du sociétal délétère.

    Georges Feltin-Tracol http://www.europemaxima.com/?p=3421

    Notes

    1 : Bruno Fuligni, La Chambre ardente. Aventuriers, utopistes, excentriques du Palais-Bourbon, les Éditions de Paris – Max Chaleil, 2001, p. 213.

    2 : Chantal Delsol, « La gauche préfère le “ sociétal ” au “ social ” », Le Figaro, 12 août 2013.

    3 : art. cit.

  • Que font encore les Verts au gouvernement de la France ?

    Les Verts s’opposent frontalement à la politique de défense de François Hollande

    Par opposition au nucléaire et par antimilitarisme, ils votent contre le budget et la loi de programmation militaire

    (Article paru jeudi 31 octobre sur lopinion.fr pour les abonnés et le 3 novembre sur le site Secret Défense)

    Ils sont au gouvernement mais désapprouvent radicalement la politique de défense de ce même gouvernement. Pour Europe Ecologie - Les Verts (EELV), le grand écart continue. Mercredi soir, à l’Assemblée nationale, le groupe écologiste a voté contre le projet de budget de la Défense pour 2014. Leur porte-parole, le député François de Rugy (Loire-Atlantique), a justifié ce choix par l’opposition de son parti à la dissuasion nucléaire. S’adressant au ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, il lui a reproché d’avoir « reconduit, au nom du dogme dépassé de l’assurance-vie , la posture de vos prédécesseurs en matière de dissuasion. (...) Que nos points de vue divergent est une chose. Que le débat n’ait pas lieu, sur des décisions d’une telle portée financière et stratégique, en est une autre ».

    Le 21 octobre, au Sénat, le groupe écologiste avait déjà voté contre la Loi de programmation militaire 2014-19, qui fixe les grandes orientations de la défense à la suite des conclusions du Livre blanc approuvé, au printemps, par le président François Hollande. « L’attitude des écologistes est cohérente, mais elle pose problème. Ils incarnent une tradition pacifiste et antimilitariste, mais ils sont au gouvernement... » assure un responsable socialiste. [...]

    La suite ici => http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/verts-s-opposent-frontalement-a-politique-defense-francois-hollande-5694

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Que-font-encore-les-Verts-au

  • Le retour de l'UDF

    Jean-Louis Borloo, patron de l'UDI, et François Bayrou, président du Modem, viennent d'annoncer (1) une conférence de presse, mardi 5 novembre à partir de 17h15. Ce rassemblement sera l'occasion d'acter l'union des deux formations et de présenter leur charte.

    Jean-Christophe Fromantin, député maire de Neuilly-sur-Seine, n'est pas favorable à cette alliance.

    "Les arrangements, les deals, les accords sont hors du temps et des préoccupations des Français. (...) un quiproquo, une confusion entre une vision géographique du centre et une vision politique du centre.

    Concernant la charte d'union, le député Fromantin est sévère :

    "Elles ne sont qu'un cache-misère qui trahit une manoeuvre politicienne plutôt qu'un véritable projet d'alternance."

    Sur son blog (2), il ajoute :

    "Le sujet des valeurs amène à s’interroger sur ce qui fonde le « centre » dans le champ politique. Force est de constater qu’il y a deux manières de le considérer : soit on parle d’un « centre géographique » à mi-chemin entre la droite et la gauche dans l’utopie d’une union nationale ou d’un opportunisme politique digne de la IVème République ; soit on évoque le « centre-droit » comme une force politique singulière, attachée à la liberté d’entreprendre, à la subsidiarité et à une action de l’Etat concentrée sur ses missions régaliennes. Le « centre » vu par le MODEM n’est pas le « centre » qui a rassemblé les fondateurs de l’UDI ; les hésitations et les positions prises par le Président du MODEM en 2007 et 2012 en sont la preuve très concrète. Bâtir cette alliance sur un quiproquo aura des conséquences qui risquent fort d’affaiblir nos idées et notre projet et, par voie de conséquence, de nous éloigner des partenaires naturels avec lesquels nous sommes amenés à préparer l’avenir. Cette alliance UDI-MODEM me paraît ainsi totalement inopportune. Contrairement à ce qu’indique le projet de charte, ce n’est pas un tel attelage qui aura la capacité de régénérer notre pays autour d’une vision et d’un projet d’avenir. Or je continue à croire que l’UDI doit refuser les tactiques d’appareil et qu’elle pourrait, si elle prenait le soin de clarifier ses valeurs et de mobiliser de nouvelles compétences, proposer un vrai projet à la France et aux Français. C’est le sens de ma participation à l’UDI."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/11/le-retour-de-ludf.html

    1) http://lelab.europe1.fr/t/borloo-et-bayrou-annonce-leur-mariage-par-un-double-tweet-11698
    2) http://www.fromantin.com/2013/11/udi-modem-lalliance-improbable/

  • Entretien avec Romain Lechant, conseiller fédéral de Génération identitaire

    Entretien avec Romain Lechant, conseiller fédéral de Génération identitaire


    PARIS (NOVOpress) – Un an après leur coup d’éclat sur le toit d’un chantier de mosquée à Poitiers qui leur a valu une couverture médiatique sans précédent pour un mouvement de jeunesse “dissident”, Novopress a souhaité faire le point avec Génération identitaire à l’occasion de la conférence de presse qu’ils ont tenue samedi 2 novembre à Paris.

    Un an après l’opération à la mosquée de Poitiers, où en êtes-vous ?

    Comme à notre habitude, nous avons consacré beaucoup de temps à la formation, notamment à travers l’Université d’été identitaire, qui s’est tenue cette année dans le Dauphiné et à la structuration du mouvement. Autant le secrétariat, la logistique de notre boutique que la trésorerie ont du être développés pour suivre une croissance continue. Il y avait des moments où nous avions vraiment de la peine à suivre la demande. Après quelques travaux et séances de travail, nous disposons maintenant des outils nécessaires et nous sommes prêts à relever tous les défis !

    D’un point de vue militant, nous avons mené la campagne Génération Solidaire pour venir en aide à nos sdf de souche lors de l’hiver passé. Campagne qui va être reconduite cet hiver. Nous avons bien sûr occupé le siège du Parti socialiste le 26 mai à l’occasion de la grande manifestation contre le mariage homosexuel. Depuis la rentrée, nos militants ont été tracter devant des dizaines de lycées et de facultés en attendant le démarrage de notre nouvelle campagne “Génération anti-racailles” que nous avons lancée le 2 novembre, axée sur la prévention et l’autodéfense.

    Quels sont les objectifs à moyen et long terme ?

    Nous voulons développer des groupes militants dans toutes les régions de France et cet objectif est prêt d’être rempli puisque nous recevons de nombreuses demandes et comptons des adhérents dans tous les départements. A plus long terme, nous voulons former des militants qui seront capables de prendre des responsabilités dans le mouvement identitaire, mais aussi en dehors afin d’étendre notre influence, d’agrandir notre réseau et d’être le point de ralliement et le bastion de ceux qui refusent le Grand Remplacement et qui sont prêts à engager la reconquête.

    Des membres de Génération identitaire participent-ils aux futures élections municipales ?

    Bien entendu, nous voulons être présents partout y compris sur le terrain électoral. Les compétences et l’activité débordante dont font preuve les militants identitaires sont convoitées par de nombreuses listes à travers la France. Ceux d’entre eux qui disposent du temps nécessaire à une campagne électorale municipale sont encouragés à y participer que ce soit au RBM ou ailleurs.

    Avez-vous noué depuis l’opération de Poitiers, il y a un an, des partenariats avec d’autres structures à l’échelon national ou européen ?

    Des groupes ont vu le jour dans toute l’Europe et particulièrement en Autriche et en Allemagne, inspirés par Génération Identitaire grâce notamment à la vidéo de la déclaration de guerre, qui a été traduite dans près d’un vingtaine de langues européennes. Nous sommes également en contact avec des militants de Flandre, des Pays-Bas, de Scandinavie, d’Angleterre, d’Italie, de Tchéquie, de Slovaquie, d’Espagne et du Portugal. Tous ensembles, nous démontrerons qu’une autre Europe que celle des technocrates de Bruxelles existe et combat.

    Entretien réalisé le 2 novembre 2013 à Paris – Novopress

    http://fr.novopress.info/143660/entretien-avec-romain-lechant-conseiller-federal-de-generation-identitaire/#more-143660