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élections - Page 708

  • L'acharnement croissant à l'encontre du Front National: "Les milieux autorisés"

    Chacun sait ce que sont les caractéristiques du monde de la politique politicienne. Ce n’est certes pas dans cette contrée là que la pensée, l’objectivité et l’intégrité sont célébrées. C’est ainsi qu’à peine un nouveau gouvernement nommé, que l’opposition commence à décocher ses flèches. Le fait est d’autant plus ridicule que quelquefois, on ne sait que sur le très long terme si les lois votées au présent, seront effectivement nuisibles ou pas à long terme pour le pays. Autre forme de ridicule, bien souvent l’opposition s’oppose à un projet de loi gouvernemental alors même que si elle avait été au pouvoir, elle eut proposé puis voté ce même projet de loi. Ce jeu de rôle que pratiquent droite et gauche depuis des décennies, les Français, le connaissent depuis fort longtemps.
    Les exemples abondent : si François Mitterrand s’est fait réélire en 1988 en utilisant le slogan « ni, ni » (ni privatisation, ni nationalisation), il n’en a pas moins dès sa réélection, signé des ordonnances de privatisation. Jacques Chirac, surnommé en son temps le bulldozer et très longtemps qualifié de « fasciste » (extrême droite ?), nous a offert une douzaine d’années d’immobilisme selon Nicolas Sarkozy. A l’évidence, on avait omis de faire le plein du bulldozer, et ci le fascisme c’est Jacques Chirac, force est de constater que ça ne casse pas trois pattes à un canard et que ça n’est pas bien méchant. Pour Nicolas Sarkozy, que l’on a coutume de classer à droite – encore faudrait-il spécifier laquelle – il n’était pas bien pertinent de mettre sa candidature lors des élections présidentielles de 2007 dans les pas de Jacques Chirac: d’où le fait de s’auto-qualifier de droite (afin de conserver cet électorat là) mais aussi d’affirmer haut et fort qu’en aucun cas, il ne serait le continuateur du précédent président, qualifié d’immobiliste ( l’objectif est cette fois ci de ratisser plus large que la droite ). Et l’on vit, ce que l’on vit – c'est-à-dire presque rien - une fois le grand homme élu. Après tout, le choix occidentaliste (le fait de rattacher le wagon France à la locomotive américaine), est une option parmi tant d’autres que l’on peut étudier sans préjugés. Et Nicolas Sarkozy, devant le Congrès américain, en langue américaine (on est occidentaliste où on ne l’est pas), de gratifier ses auditeurs d’un discours américanolâtre. Et d’effectuer un parallèle : « Sarkozy like Schwartzenegger ». Mis à part au sujet du gabarit, je ne vois que peu de ressemblance. Peut être une volonté de montrer que l’un et l’autre sont des immigrés de fraîche date, ayant « réussi ». Mais alors pourquoi donc fustiger autant durant la campagne électorale de 2007 la communauté immigrée vivant en France, au point d’évoquer un karcher dont depuis, personne n’a vu la couleur ? Plus grave, il ne fallut pas bien longtemps à Nicolas Sarkozy après ce discours, pour constater que par exemple, dans l’espace sub-saharien, nos amis américains nous envoyaient missiles et peaux de banane. Si d’aventure, le nouveau président avait pris la peine de lire durant les cinq premières décennies de sa vie – un peu – les écrits du général de Gaulle, il eut appris « qu’un Etat digne de ce nom n’a pas d’amis ».
    Il en fut de même au sujet de la crise économique et financière, d’origine américaine (délicieux amis) qui finit par balayer l’Europe. Et le nouveau président élu, très inspiré à l’origine par les thèses atrocement libérales de Gérard Longuet et d’Alain Madelin, de constater que si la France résistait si bien à la tempête, c’était – il y a d’autres raisons – parce qu’il y avait chez nous beaucoup de fonctionnaires : on reconnaitra que pour un libéral autoproclamé, c’est assez… tarte.
    Ainsi va donc va la politique politicienne avec la mauvaise foi ou les stupidités qui la caractérisent. En revanche, on pourrait croire, que dans les secteurs où, de façon ostentatoire, on se réclame de la pensée souveraine, il en est différemment. Malheureusement, c’est bien loin d’être le cas.
    C’est ainsi que sur le site « fragments des temps présents », bêtise et mauvaise foi se conjuguent. Puisque l’objet de ce site est l’étude du monde politique, on y évoque fatalement gauche et droite. Je n’ai jamais compris pourquoi les non-scientifiques de formation agissent de telle sorte que l’on est contraint de constater qu’ils pensent comme si ils n’avaient eu de prédécesseurs ? Qu’est ce donc que la gauche ? Et la droite ? Pourquoi donc continuer d’évoquer ces deux termes au singulier alors que depuis bien longtemps les spécialistes ont, preuve à l’appui, montré qu’on ne pouvait les utiliser qu’au pluriel, sauf à ajouter à chacun des deux termes un adjectif ? On sait pourtant, pour ceux tout au moins qui ont du respect pour le lourd travail réalisé par les anciens, qu’il existe historiquement trois droites et trois gauches ? Encore plus grave – décidément ! – René Rémond que l’on ne peut que considérer au XXX ème siècle que comme le plus grand spécialiste des droites françaises, d’insister dans sa dernière actualisation de son ouvrage majeur, sur le fait que le référentiel gauche-droite n’est aujourd’hui plus opérant. Et aussi que le Front National n’est pas un mouvement d’extrême droite. Comment se fait-il donc qu’ils sont de plus en plus nombreux les Français, sans connaissances livresques d’ailleurs sur le sujet, à le percevoir, alors que les spécialistes semblent en raison de leurs écrits, l’ignorer ? Bêtise ou mensonge ?
    Se voit donc mis en ligne sur le site « fragments des temps présents », un article publié à l’origine en date du 7 octobre et intitulé "FN, un national-populisme", signé Nicolas Lebourg, Joël Gombin, Stéphane François, Alexandre Dézé, Jean-Yves Camus et Gaël Brustier. Avec autant de signataires, on peut s’attendre à un article brillant. Tel n’est malheureusement pas le cas.
    A ceux qui – « avec des cédilles » – se prennent pour des cérébraux, je ferai savoir que dans le monde du football, dont on m’accordera bien volontiers qu’il n’est pas celui des intellectuels, on a au moins le minimum d’intelligence de nommer un arbitre qui n’est pas de la même nationalité que celle d’une des deux équipes présentes sur le terrain, ce afin d’éviter les choix partisans. Or, force est de constater que les contributeurs du site « fragments sur les temps présents », sont viscéralement opposés au Front National. Si c’est bien entendu leur droit, ils ne peuvent plus dès lors se réclamer de l’objectivité ou de la neutralité. Quant à la notion de spectateur engagé – oxymorique – elle contredit tous les travaux et progrès dans des disciplines cette fois ci vraiment SCIENTIFIQUES, effectués aussi bien en neurobiologie qu’en éthologie. Ce que les footeux ont le courage et l’intelligence de faire, des autoproclamés cérébraux, ne le font même pas. La distinction entre juge et partie, quelqu’un ? La notion de conflit d’intérêt, quelqu’un ? La distinction gramscienne entre les deux types d’intellectuels, quelqu’un ?
    L’introduction de l’article donne le ton : « Marine Le Pen a fait savoir qu’elle souhaitait intenter des procès à ceux qui diraient de sa personne ou de son parti qu’il sont d’extrême droite. Elle a, entre autres, prétendu que cette étiquette constituait à ses yeux un fourre-tout, servant à amalgamer le Front national (FN) avec les mouvements radicaux. Cette position implique quelques clarifications de la part de chercheurs en sciences humaines et sociales qui travaillent sur les extrêmes droites et considèrent que le FN fait partie de cet espace. »
    Chacun jugera : le terme « prétendu » n’est-il pas déjà en lui-même péjoratif ? Au sujet de Marine le Pen qui, pourtant nullement chercheur en science politique, est bien plus pertinente dans ses analyses que les « spécialistes », il est écrit: « Elle a, entre autres, prétendu que cette étiquette constituait à ses yeux un fourre-tout, servant à amalgamer le Front national (FN) avec les mouvements radicaux. ».
    Le problème est donc posé. Oui ou non, l’expression « extrême droite » a-t-elle un contenu péjoratif donc partisan ? Un peu ou beaucoup péjoratif ? Chacun jugera. Et si d’aventure l’expression est insultante aux yeux de beaucoup pour ne pas dire de la grande majorité (vrai ou faux ? Chacun jugera), pourquoi donc être surpris que Marine le Pen puisse vouloir déposer plainte parce qu’insultée ? Il va de soi que, là encore et décidément, l’expression « extrême droite » ne peut à la fois être un singulier et un pluriel : cela s’appelle le principe de tiers exclu mes seigneurs ! Question : Peut-on mettre un signe d’égalité entre Mussolini, Franco, Hitler, Pétain, Codreanu, les chouans, ce que semble indiquer le singulier de l’expression « extême droite » ?
    S’il en est pour postuler que Mussolini et Hitler appartiennent à la même famille politique (extrême droite) tout en sachant que le second et nullement le premier est le responsable de la Shoah, force est de constater que ceux là considèrent alors que Shoah ou pas, ça n’est pas essentiel tout en martelant dans le même temps que ça en a : la bêtise, l’incohérence, vous la voyez ?
    Que peut-on dire de quelqu’un qui rassemble sous le même terme païens et chrétiens ? régionalistes et Nationalistes ? Nationalistes hexagonaux et européens ? Cléricaux et anticléricaux ? Racistes et non racistes ? Thuriféraires du processus révolutionnaire entamé en France dès 1787 et opposants forcenés à ce même processus ? Capitalistes et socialistes ?
    Les bras m’en tombent…. Si tous ces gens là sont, malgré la haine qui bien souvent les sépare, sont rassemblés sous le même vocable, c’est que ce dernier est bel et bien – dixit Marine le Pen – un fourre-tout….
    Le fait n’est pas nouveau. Les communistes au pouvoir en leur temps de splendeur faisaient de même. Deux tendances. La bonne – c'est-à-dire la communiste – et la mauvaise accusée de tous les maux et assimilées au capitalisme abominablement réactionnaire, théocratique et féodaliste. Ou on se trouve dans la ligne – la seule qui vaille – ou c’est l’insulte qui prévaut. Que disait-on à Moscou à l’époque à l’époque du pourtant communiste Tito ? : déviationniste ! Sous ce vocable, combien d’hommes aux idées réellement différentes voire opposés furent réunis ? Ce que l’on appelait naguère outre mur « déviationnisme », se nomme depuis bien longtemps de l’autre côté « extrême droite ». Combien de fois fut le général de Gaulle, dont je crois savoir qu’il ne fut pas totalement étranger à la Résistance, accusé de fascisme ou d’appartenance à l’extrême droite ?
    Et puis d’ailleurs (1), puisqu’il faut bien conclure mais aussi imager et justifier, ce n’est nullement moi qui ai mis en ligne sur le site « fragments des temps présents » une video intitulée « quels antidotes au Front National ? » : Juge et partie. Conflit d’intérêt. Ce que L’on dit du Front National dans les milieux autorisés (2) ? Déviationniste !

    Alain Rebours

    http://www.voxnr.com/cc/a_la_une/EFluEApAyEiPXWjfGR.shtml

    Notes :

    (1)http://tempspresents.com/2013/11/01/radiographie-du-front-national/

    (2) http://www.youtube.com/watch?v=M-OpqsgZq2s

  • Huées : le président de la République porte sa large part de responsabilité

    D'Ivan Rioufol :

    "La France déchirée? Elle était aussi, ce lundi matin, sur les Champs Elysées. Le chef de l’Etat, venu commémorer le 11-novembre devant la tombe du Soldat inconnu, y a été hué comme aucun président dans un tel moment symbolique d’unité nationale. Le pacte républicain, qui préservait ces recueillements collectifs, n’a pas résisté à la pression d’une colère populaire dont il est difficile, pour l’instant, de faire la part entre la spontanéité et la démonstration concertée. Cette exaspération contre Hollande est-elle pour autant illégitime ? C’est ce que Manuels Valls a tenté immédiatement de soutenir, en accusant l’extrême droite, le Printemps français et le Renouveau français - cités comme acteurs de cette manifestation antigouvernementale - de "s’en prendre aux valeurs de la république". Le ministre de l’Intérieur a également assuré : "Il n’y avait pas de Bretons", en dépit de personnes arborant des bonnets rouges en signe de solidarité avec la contestation sociale née dans le Finistère. L’erreur de Valls serait de sous-estimer un "sentiment pré-insurrectionnel" (Hervé Morin, ce matin), en se contenant d’accuser le FN des turpitudes habituelles. Il y a, derrière ces incidents, une part de réalité dont la gauche ferait mieux de s’inquiéter. A noter que le député-maire UMP de Chateaurenard (Bouches-du-Rhône) et deux autres personnes ont été blessées à coups de couteau, au cours d’une même cérémonie locale, par un individu présenté comme déséquilibré.

    Il est bien sûr regrettable, triste même, que la mémoire de la Grande Guerre ne suffise plus à rassembler le pays. Mais le président de la République porte sa large part de responsabilité dans l’aggravation de l’éclatement de la nation qu’il prétendait apaiser. L’autisme du hollandisme, qui se comporte comme s’il n’entendait rien des souffrances des gens et des difficultés du pays, conduit à des exaspérations inédites et de plus en plus spectaculaires. Elles ne peuvent sérieusement se résumer à des instrumentalisations menées par l’extrême droite. Ce qui s’est laissé voir sur les Champs Elysées est une des expressions de l’insurrection civique qui vient. Et Hollande aurait tort, à son tour, de chercher à récupérer "la grande dynamique mémorielle" autour de la guerre de 14-18, dont il commence à célébrer le centenaire avec un an d’avance. Le chef de l’Etat à tout à perdre à vouloir forcer le parallèle sensé l’identifier en Chef de guerre, mobilisé pour la défense de la patrie et soutenu par une union sacrée. Hollande, l’anti-héros, n’est rien de tout cela. Ce que les Français lui demandent, y compris dans son propre camp, c’est de changer de politique et de reconnaître ses erreurs. Or il se comporte comme ces généraux entêtés qui firent de la "Der des der" une boucherie. S’il veut le bonheur de la France, qu’il le prouve…"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Demain ce sera bonnets rouges pour tous…

    Notre site a parlé des événements survenus hier en Bretagne. Les manifestants arboraient un bonnet rouge en souvenir de la révolution antifiscale de 1675 face à la hausse des taxes dont celle du papier timbré. En l’espace de quelques heures, il est déjà devenu un symbole pour les internautes français face aux agissements du gouvernement socialiste qui réprime encore une fois par l’intermédiaire de CRS et de gendarmes mobiles. Dès le soir, certaines Sentinelles avaient déjà leur bonnet rouge. Nul doute que le rapprochement est définitivement fait avec le fameux sweat de la Manif Pour Tous.  On remarque que les positions se rapprochent entre les opposants à la Loi Taubira et les mécontents de la politique fiscale du gouvernement.  Il n’y a pour l’instant aucune alliance mais le gouvernement devrait prendre garde…

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  • "Hollande Dégage" sur le périphérique


    Le 1er portique écotaxe visé sur Paris par actuclip

    3 personnes ont été placées en garde à vue suite à cette action.

    DLe collectif Hollande Dégage a annoncé sa manifestation du 26 Janvier 2014. Une vingtaine de membres de ce collectif ont accroché sur le portique écotaxe une banderole qui surplombait le périphérique parisien au niveau de la porte Dauphine.Habitué des actions coup de poing, Hollande Dégage s'oppose au gouvernement qui, jour après jour, coule le pays un peu plus. Hollande Dégage s'oppose à l'augmentation incessante des taxes. Hollande Dégage s'oppose à Hollande qui ment depuis des mois. Hollande Dégage propose que tous unis, nous mettions dehors ce président fantoche et son simulacre de gouvernement. Hollande Dégage est un collectif qui rassemble les français de tous les horizons, afin de demander la démission de l'actuel président François Hollande. Hollande Dégage appelle tous les français qui partagent son combat, à s'unir, et se joindre à lui lors de la grande manifestation nationale du 26 Janvier 2014 qui réunira tous les français en colère au sein du collectif Jour de Colère.
  • Sémantiquement correct : les inquisiteurs sont de retour

    Notre vie politique présente un étrange paradoxe. Si tel ou tel acte répréhensible donne souvent droit à une extrême compassion, a contrario, et comme par une sorte de compensation, un mot, une phrase peuvent susciter immédiatement un déferlement de réactions haineuses, indignations outrées, procès et autres condamnations définitives aux feux de l’enfer. Tournez votre langue sept fois dans votre bouche avant de parler, citoyens de notre République ! La Sainte Inquisition politique et médiatique veille : les moindres maladresse verbale, ambiguïté, double sens supposé peuvent vous précipiter dans les flammes ! Et comme jadis, vous n’aurez plus d’autre solution que d’avouer votre crime, et de faire entière repentance, sous les huées…

    Lors de la fameuse affaire Strauss-Kahn, Jean-François Kahn, au détour d’une phrase, laisse échapper l’expression « troussage de jupons« . Il devient l’objet d’un torrent d’accusations de machisme, sexisme et un quasi-apologue du viol… Lui qui avait laissé sa place de député européen à une femme (mais c’est un acte, ce n’est pas un mot !) est traîné dans la boue et la honte de la pire des machitudes ! Plus récemment, un juge ose dire à des Roms, coupables d’avoir dérobé le cuivre de lignes téléphoniques ou SNCF, qu’ils ne pilleront pas la France. Les réactions indignées pleuvent, des syndicats aux associations : honte à ce mécréant ! Un sénateur utilise en métaphore, et au sens figuré, ce qui est tout à fait courant, le verbe « tirer sur » le gouvernement, et un autre reprend en plaisantant qu’il fournira les Kalachnikov.

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  • PACA : mobilisation socialo-maçonnique contre le Front National

    Le 5 novembre 2013, le Cercle Ramadier organisait à Marseille une « réunion de mobilisation d’élus francs-maçons contre le FN ». Le Cercle Ramadier est une «Fraternelle des élus de gauche ». Son président régional pour la région PACA n’est autre que René Olméta, vice-président (PS) du Conseil régional et sonseiller municipal de Marseille. Cet ex-député socialiste est « initié » au Grand Orient de France (GODF).

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  • 11 novembre, Hollande ne doit rien célébrer… Il doit dégager !

    Le discours pathétique qu’a fait hier François Hollande pour lancer les commémorations de la Grande Guerre constitue la énième provocation d’un président totalement déconnecté de son peuple et des réalités.

    11 novembre, Hollande ne doit rien célébrer... Il doit dégager !

    Tellement obsédé par son idéologie fondée sur la culpabilisation des Français, François Hollande en est même arrivé à confondre la première et la seconde guerre mondiale.

    Alors qu’on voit déjà poindre un hommage démesuré aux soldats (minoritaires) des colonies, allons-nous laisser Hollande représenter nos 1 300 000 aïeux morts pour la France ?

    Mariage homo, régularisations massives de clandestins, humiliation dans la grotesque affaire “Leonarda”, attitude belliqueuse insensée à l’encontre de la Syrie, la liste n’en finit plus de s’allonger… Alors qu’il s’acharne à détruire tout ce qui a fait la grandeur de notre pays, Hollande n’a plus qu’une seule alternative : dégager !

    La commémoration de la Grande Guerre appartient au peuple et pas à cettte clique d’idéologues qui ne représentent plus personne. C’est pourquoi nous appelons tous les Français à rejoindre ce lundi 11 novembre sur les Champs Élysées la manifestation organisée par le collectif “Hollande-Démission”

    Tous ensemble, au delà des attaches partisanes, venez récupérer un bonnet rouge et lui dire de partir, maintenant. Rendez-vous sur les Champs Élysées le 11 Novembre à 11h11, vers la place de l’Étoile.

    Collectif PAS MON PRESIDENT

    http://www.pasmonpresident.org/2013/11/11-novembre-hollande-ne-doit-rien-celebrer-il-doit-degager/

  • Vincent Peillon, ce grand démocrate

    Le ministre de la Rééducation antinationale a précisé ce matin qu'il se présentait bien aux élections européennes comme tête de liste socialiste dans le grand Sud-Est... mais pour démissioner aussitôt de son mandat d'élu et rester au gouvernement. Une pratique à la fois démocratique...

    "Vous ne voulez pas d'homme politique qui n'ait pas le suffrage universel !"

    ... et républicaine :

    "qui est candidat dans le Sud-Est ? C'est Jean-Marie Le Pen en face de moi. Où sera l'élection la plus dure ? Où le Front national, que je considère comme un parti anti-républicain, mène la campagne ? C'est là-bas".

    Vous avez bien compris : se faire élire pour renoncer à être élu, c'est défendre la démocratie et la République. Et éventuellement s'assurer un siège au cas où la gronde contre la réforme des rythmes scolaires s'amplifiait ?

    Louise Tudy

  • Encore 9 % de Français satisfaits ? Vite, des noms !

     

    Encore 9 % de Français satisfaits ? Vite, des noms !
    Ce qu’il y a d’étonnant dans le sondage du Journal du Dimanche réalisé par l’IFOP, c’est moins le chiffre de 91 % de Français réclamant un changement – de politique et de méthode avant même tout remaniement ministériel – que les 9 % de sondés estimant que tout va bien et que le Président ne doit rien changer.

    9 %, encore ! Mais qui peuvent-ils bien être, ceux qui trouvent ainsi leur compte dans l’augmentation inexorable du chômage, de l’insécurité, de la paupérisation chaque jour plus visible, de la vision chaque heure plus angoissante de l’avenir ?

    Qui aurait cru, tout de même, que les fabricants de bonnets rouges étaient si nombreux ? On ne parle pas de ceux qui les ont coiffés samedi dernier, ceux-là étaient mécontents, forcément… Non, seuls ceux qui les vendaient ont pu légitimement estimer que le changement promis par le candidat Hollande avait bel et bien porté ses fruits sonnants et trébuchants. Pour eux, en tout cas.

    Mais qui d’autre ? Quelques milliers de crapules libérées de prison par Christiane Taubira, peut-être, et quelques dizaines de milliers d’autres qui, grâce à ce fameux changement assumé de la Hollandie, peuvent espérer éviter plus tôt que tard la case prison…

    Ce ne sont pas les homosexuels – femmes, hommes ou sans opinion – qui peuvent en tout cas ainsi grossir cette armée de joyeux sondés pour qui tout va si bien. Outre qu’à peine 6 % de la population est concernée, on a bien vu qu’une grande partie ne goûte guère l’idée de passer un jour devant le maire.

    À gauche, ça renâcle de toutes parts… Les derniers communistes mendient au Parti socialiste une alliance chaque fois plus humiliante pour conserver quelques mairies rémunératrices, tandis que leur chef en CDD, Jean-Luc Mélenchon, tente par tous les moyens de les en empêcher…

    Au Parti socialiste, on ne parle plus de courants, mais plutôt de vents contraires qui font échouer tous leurs candidats sur les récifs du premier tour de chaque élection partielle. À droite, l’UMP n’en finit pas d’attendre, à chaque fois qu’un non-lieu est prononcé en sa faveur, le retour de Nicolas Sarkozy, alors que Nestor (l’ex-majordome de Matignon cinq ans durant) n’en finit plus de se disputer avec Jean-François Copé dont on ne peut s’empêcher de penser qu’il ferait mieux de postuler pour un rôle dans « La Vérité si je mens ! IV » plutôt que de s’obstiner à vouloir faire président.

    Par charité, oublions les malheureux qui ont cru un jour dans Europe Écologie Les Verts, et les partisans de Jean-Louis Borloo et de François Bayrou que les doigts d’une main suffisent amplement à compter…

    Le Front national ? Mais n’importe quel sondage, même le plus défavorable, estime ses électeurs à près de 20 %… Ce n’est pas eux non plus !

    Mais par Belzébuth, Jaurès et Mitterrand, qui sont donc ces 9 % de ravis de la politique de François Hollande ? C’est sans doute ce qui doit le plus dérouter le Président, dans son bureau de l’Élysée. À moins qu’il ne lise Nietzsche, pourquoi pas ! Il pourrait y découvrir que « l’absurdité d’une chose n’est pas une raison contre son existence, c’en est plutôt une condition ».
  • Jacqueries, rébellions, révolution : quelle forme finira par prendre la révolte des Français ?

    Par Serge Federbusch

    C’est une révolte ? Non sire, c’est une ralbolution !“. Si l’écotaxe cristallise tous les mécontentements, les vraies raisons de la révolte grandissante des Français sont plus profondes.

    1 – C’est une révolte ? Non sire, c’est une ralbolution !

    L’écotaxe n’est évidemment qu’un abcès de fixation. Les vraies raisons de la révolte grandissante des Français ont pour noms récents la Redoute, Fagor, Cristal d’Arques, Alcatel, Michelin, Fralib, Electrolux et Gad. Altares, société spécialisée dans la collecte d’informations sur les entreprises, a recensé au troisième trimestre 13 140 procédures collectives (sauvegardes, redressements et liquidations judiciaires d’entreprises) avec 52.700 emplois directs menacés.

    Mieux vaut ne pas parler de leur impact indirect, sur le commerce, les revenus des familles, etc. Et il s’agit de vrais emplois, pas des cataplasmes dont Mou-Président espère une cosmétique et purement transitoire “inversion de la courbe du chômage“. Cette incantation a du reste tendance à se faire discrète ces derniers temps dans les services de communication du pouvoir. Les jobs bidons et subventionnés ne sont même pas capables de faire illusion quelques semaines !

    La vraie question est donc : quel chemin prendra la rébellion qui vient ?

    Les échauffourées bretonnes font pour le moment penser aux jacqueries médiévales qui perdurèrent jusqu’au 18ème siècle. Elles ont un caractère régional, sont plutôt ancrées dans les zones rurales et dirigées contre la cherté de la vie, la difficulté à joindre les deux bouts, la noblesse protégée – sous sa forme actuelle c’est à dire la fonction publique et les élus à vie – et, surtout, les impôts et octrois mis en place par l’État.

    L’écotaxe est le nouveau nom de la gabelle. Les foules défilantes en ont d’ailleurs conscience lorsqu’elles revêtent le bonnet rouge qu’arborèrent leurs lointains prédécesseurs. La France que l’Enfumeur(*) nous prédisait apaisée est en pleine régression historique et sociale, conséquence de son déclin économique.

    Pour que la jacquerie devienne révolte, il faut qu’elle se “nationalise”, qu’elle se transforme en contestation générale du pouvoir.

    Des premiers bonnets rouges ont été signalés en région parisienne, signe d’un début de contagion. Les portiques d’Ecomouv risquent de devenir les portes d’entrée de la maladie, comme on dit en épidémiologie. Un d’entre eux a été incendié dans les Landes. La révolte en progression doit également, pour peser, fédérer des intérêts divers, ne pas se limiter aux agriculteurs, éleveurs, pêcheurs et autres petits entrepreneurs.

    Elle se nourrira quoi qu’il arrive du discrédit de la classe dirigeante. La grande jacquerie de 1358 fut attisée par les déboires de la noblesse d’épée, après les défaites de Crécy en 1346 et de Poitiers en 1356. La sourde colère actuelle est le fruit des défaites de Maastricht (1992) et Lisbonne (2007) qui ont ouvert les marchés français au grand vent de la concurrence internationale tout en leur imposant une monnaie, l’euro, qui les handicape gravement par sa surévaluation. La classe dirigeante française a failli à ces deux occasions. Elle commence à en payer le prix.

    Mais ces accès de brutalité populaire, qui voient les équipements publics vandalisés et les représentants locaux du pouvoir malmenés, peuvent-ils se transformer en une révolution en bonne et due forme ?

    Ce qui caractérise le processus révolutionnaire, par rapport aux jacqueries et révoltes ordinaires, est d’abord qu’il est précédé d’un travail idéologique, d’un soubassement théorique dont l’ambition est d’offrir une véritable alternative au pouvoir en place, un ordre nouveau en quelque sorte. Ce fut le rôle des philosophes des Lumières dans la France du 18ème siècle ou des marxistes cent ans plus tard.

    L’opposition est encore aux balbutiements de cette entreprise intellectuelle. Elle est tiraillée entre critiques libérales de l’État, mots d’ordre protectionnistes et réflexes conservateurs. Que l’économie française ne puisse s’abriter plus de deux ou trois ans derrière de nouvelles barrières sans sombrer dans la sous productivité et l’inflation galopante est certes problématique. Mais l’essentiel n’est pas d’être convaincant, c’est d’être fédérateur. Les victimes de l’ordre européen sont en passe d’être majoritaires en France. D’une manière ou d’une autre, ce mouvement trouvera sa traduction idéologique, probablement dans la contestation de la représentation politique et l’exigence de démocratie directe.

    Il manquera alors un dernier ingrédient, indispensable à toute révolution : que les forces protestataires se fédèrent, d’où qu’elles viennent, contre les maîtres du moment. Que, comme sur la barricade peinte par Delacroix, le peuple, l’étudiant, l’artisan se retrouvent. C’est là que le bât révolutionnaire blesse encore.

    Pour l’heure, la “ralbolution” progresse en ordre dispersé. Le meilleur allié du pouvoir s’appelle Jean-Luc Mélenchon. Il ne peut s’empêcher de ressortir le préchi-précha gauchiste sur le fait que la révolte bretonne serait téléguidée par un petit patronat revanchard. Il défile dans son coin, fustigeant les chouans et leurs croyances. Il est isolé mais il divise, jouant le rôle d’idiot utile du hollandisme qu’il avait déjà incarné lors de la dernière élection présidentielle. On peut également faire confiance à Sa Normalité élyséenne pour tenter d’affaiblir le mouvement de contestation en le noyant dans les méandres des tables rondes et autres processus de concertation, usines à parlote dont le parti socialiste détient les brevets.

    Cependant, la persistance de la crise économique et des difficultés budgétaires peut finalement coaliser les forces de contestation, comme elles le firent sous Louis XVI et Necker. Le pouvoir n’ayant plus la moindre marge de manœuvre pour augmenter les impôts et n’ayant pas le courage de s’attaquer aux dépenses, est frappé de tétanie. Après l’écotaxe, dans quelques semaines, quelques mois, un prétexte quelconque, une mesure vénielle mettra à nouveau le feu aux poudres. Si ce n’est, à plus long terme, l’euro qui ne finisse par s’effondrer, semant le chaos dans l’économie.

    Faisons confiance à François Hollande : il finira bien par trouver l’équivalent de la convocation des États généraux pour précipiter la fin du nouvel ancien régime…

    2 – L’horizon fuyant du déficit

    La Commission de Bruxelles, qui préfère ne pas voir que la hausse actuelle de l’euro va anéantir le timide début de reprise en Europe, est en tout cas pessimiste sur les chances de la France de passer en dessous des 3% de déficit public en 2015. Il sera selon elle d’au moins 4,1% du PIB cette année, 3,8% l’an prochain et 3,7% en 2015, très éloigné donc du chant des sirènes entendu depuis le pédalo présidentiel.

    Dans ces conditions, la remontée des taux d’intérêt deviendra insupportable et la croissance de la dette publique ingérable. Tout ce qu’il faut pour justifier que la Commission, forte des nouveaux pouvoirs qui lui ont été conférés, demande au gouvernement français de réécrire son budget. Le grand problème de cette forme d’Europe est qu’elle ne parvient à étendre son pouvoir que sur les décombres des États membres.

    3 – Senatus Consulte

    100 % des sénateurs ont voté contre un projet de loi du gouvernement socialiste et pas le moindre puisqu’il s’agit de la réforme des retraites ! Comment disait-il déjà ? Une démarche d’écoute, consensuelle et apaisante.

    Après tout, l’unanimité contre soi, c’est une façon de faire consensus. Il faut dire qu’au Sénat, on prend sa retraite très tard.

    Atlantico.fr

    (*) Titre du livre de Serge Federbusch (Ixelles éditions, 2013).

    http://fortune.fdesouche.com/332163-jacqueries-rebellions-revolution-quelle-forme-finira-par-prendre-la-revolte-des-francais