
avec Caroline Galactéros
La guerre ouverte en Ukraine avance vers son deuxième anniversaire. Sur le terrain militaire, c’est une déroute terrible qui devrait se poursuivre avec les combats à Avdiivka, à l’image de Bakhmout il y a un an.
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avec Caroline Galactéros
La guerre ouverte en Ukraine avance vers son deuxième anniversaire. Sur le terrain militaire, c’est une déroute terrible qui devrait se poursuivre avec les combats à Avdiivka, à l’image de Bakhmout il y a un an.
Un d’entre eux – le patriarcat – est tout à fait emblématique de cela. C’est LE mot à la mode. En se déclarant “contre” on passe automatiquement dans le camp du bien, celui des gens cools, celui de l’avant-garde autoproclamée qui “fait bouger les lignes” (sic). Or, il n’est qu’une vaste fumisterie.
Anne Trewby, présidente des Antigones et co-auteur de « Femmes, réveillez-vous… » (1), nous explique magistralement pourquoi.
C’est le gros coup du RN. Placé en troisième position sur la liste, cet ancien haut fonctionnaire est un atout de plus pour la crédibilité du mouvement sur l’immigration. Dans le JDD, Fabrice Leggeri dénonce l’Europe d’Ursula von der Leyen et justifie son ralliement à Jordan Bardella.
Certains ralliements pèsent lourd dans une campagne électorale. À l’approche de son premier meeting à Marseille le 3 mars, Jordan Bardella dévoile le nom de son troisième de liste aux européennes : l’ancien directeur de Frontex, l’agence de l’Union européenne chargée du contrôle des frontières. Les deux hommes se rendront d’ailleurs dès lundi à la frontière franco-italienne, à Menton.
par Angélique Bouchard
Caroline Galactéros est géopolitologue. Docteur en sciences politiques, colonel dans la réserve opérationnelle des Armées et ancienne directrice de séminaire à l’École de guerre (Paris), elle a créé et dirige le think tank GEOPRAGMA – Pôle français de géopolitique réaliste (Paris). Elle anime également une chaîne YouTube Paix et Guerre.
Caroline Galactéros a livré pour la chaîne du Dialogue une analyse sur la guerre en Ukraine, l’état des forces en présence les perspectives à l’aune des prochaines élections européennes en juin 2024. Décryptage…
Quatrième et dernière patrie de notre entretien exceptionnel avec le philosophe Éric Werner, qui nous conduit au cœur de notre sujet : pourquoi « prendre le maquis », pour reprendre le titre de son essai paru à la Nouvelle Librairie, et pourquoi le prendre avec Ernst Jünger ? D’abord parce que le grand auteur allemand a consacré au sujet un indispensable « Traité du rebelle ou le recours aux forêts ». Le rebelle, c’est pour Jünger le « Waldgänger », soit « celui qui marche en forêt ». Il y a en lui du maquisard, nous dit Éric Werner. Si un tel homme prend le maquis, c’est qu’il a face à lui un État total tout-puissant. Impossible de le défier frontalement. En revanche, on peut lui livrer une guerre défensive. De ce point de vue, le recours aux forêts relève du calcul stratégique. C’est une manière de renouer avec le politique, quand, précisément, le politique a déserté la cité. La forêt n’est pas une fin en soi, ni non plus seulement une retraite ; elle ouvre un nouveau front, celui des libertés, qu’il s’agit de sauvegarder… avant de les réintroduire dans la cité.