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entretiens et videos - Page 448

  • Jean-Marie Le Pen : « Cette espèce de grève générale volontaire me paraît suicidaire »

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    Source Causeur  cliquez ici

    Il y a quelques jours, une méchante rumeur a couru au sujet de Jean-Marie Le Pen : il aurait été infecté par le Covid-19. Démentant ce bruit malveillant, le fondateur du Front national répond aux questions de Causeur. Confinement, causes de la pandémie, monde d’après : le Menhir, 92 ans, bon pied bon oeil, déplore notre impréparation et notre sujétion à la Chine mais récuse tout parallèle avec la guerre de 40. Entretien.

    Jean-Marie Le Pen bonjour. Je commencerai par une question des plus simples : comment allez-vous en ces temps de pandémie ?

    Jean-Marie Le Pen. Une fake news a annoncé que j’avais été touché par le coronavirus mais le cadavre bouge encore ! (rires) C’est inexact, je suis comme tout le monde obligé de rester chez moi mais cela ne me prive pas et me débarrasse d’un certain nombre de fâcheux.

    Enfant, vous avez vécu la débâcle de 1940. Comme Emmanuel Macron, dressez-vous un parallèle entre cette guerre bien réelle et la « guerre sanitaire » en cours ?

    Non, il n’y a rien de comparable. À part le terme de guerre, je ne vois aucune comparaison raisonnable entre la situation créée par la pandémie et un conflit de la dimension de la Seconde guerre mondiale ou peut-être de la future.

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  • Marion Marechal - Ce gouvernement, comme ceux qui l’ont précédé, a peur

    Ce gouvernement, comme ceux qui l’ont précédé, a peur

    Marion Maréchal a été longuement interrogée dans Valeurs Actuelles. Extraits :

    […]

    Après avoir alourdi les sanctions contre ceux qui ne respectent pas le confinement, le gouvernement a annoncé par la voix de Laurent Nunez qu’appliquer cette consigne dans les banlieues n’était « pas une priorité ». Le gouvernement a-t-il entériné la partition de fait de notre pays, où l’autorité de l’Etat ne s’applique plus de la même manière dans tous les “territoires” – comme on dit désormais ?

    Soljenitsyne, dans son discours d’Harvard, décrivait brillamment le déclin du courage dans le monde occidental. « Ce déclin du courage, disait-il, est particulièrement sensible dans la couche dirigeante et dans la couche intellectuelle dominante, d’où l’impression que le courage a déserté la société tout entière ». 

    Ce gouvernement, comme ceux qui l’ont précédé, a peur. Il a peur de devoir faire face à la réédition des émeutes de 2005. Il a peur de subir les conséquences politiques d’un embrasement des banlieues dont il achète soigneusement la paix sociale à coups de subventions, en fermant les yeux sur les trafics en tout genre ou en déléguant l’ordre public aux salafistes. Il a peur d’une tension diplomatique en luttant contre la subversion organisée de la communauté musulmane française par des réseaux et des pays étrangers. Le séparatisme dont parlait Emmanuel Macron est combattu dans les mots mais il est accepté, et même alimenté, dans les faits. Ces quartiers sont exemptés de la solidarité nationale sauf quand il s’agit de bénéficier de notre système social ou de notre système de santé.

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  • CORONAVIRUS : Entretien avec Pierre-Yves Rougeyron (par le Club du Mercredi) - 2/2

  • Laurent Obertone : « Pour nos dirigeants, rétablir les frontières n’est qu’une question de communication, et dès que ça se calmera, ils s’empresseront de les abolir de nouveau ! »

    Laurent Obertone rappelle que d’un point de vue progressiste, toute frontière est un scandale permanent. Elle symbolise la cellule d’un organisme à part entière… Il rappelle donc que le rétablissement des frontières n’est qu’une question de communication. Et dès que ça se calmera, les dirigeants actuels s’empresseront de les abolir de nouveau.
    Découvrez cet entretien publié sur le site Boulevard Voltaire.

    Un clandestin « déséquilibré » soudanais poignarde au hasard dans les rues, il fallait s’y attendre ?

    Pour une fois, il n’est pas présenté comme un « déséquilibré ». On ne lui connaît pas d’antécédents psychiatriques. Il s’agit simplement d’un brave réfugié qui, n’écoutant que son courage, a fui la guerre pour venir la faire ici. Il est installé depuis 2017 et se plaignait, selon le parquet antiterroriste, de « vivre dans un pays de mécréants ». Il semble qu’il n’ait pas eu la présence d’esprit, durant sa longue fuite, de privilégier une terre d’islam.

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  • La droite et l'identité nationale Entretien avec Paul François Paoli

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    Écrivain et journaliste au Figaro, Paul François Paoli a beaucoup écrit sur la droite et sur l'identité nationale, depuis Comment peut-on être de droite ? (1999) jusqu'à La France sans identité, pourquoi la République ne s'aime plus ?(2008). Il appelle à une union des droites, sans exclusive, seule façon de replacer l'identité au cœur des débats.

    Le Choc du mois : Votre dernier livre traitait de la question de l'identité nationale avant même que le débat fût initié par Nicolas Sarkozy. Comment avez-vous jugé celui-ci ?

    Paul François Paoli : Je ne pouvais pas être contre cette initiative puisqu'elle corrobore l'idée que je défends dans mon livre. A savoir que la France souffre d'un déficit symbolique d'identité. Sarkozy a essayé d'y répondre par l'organisation de ce débat. C'était une bonne idée. Son issue a malheureusement étayé ma thèse les Français ne semblent plus guère capables de savoir qui ils sont.

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  • « L'Europe ne sera sauvée que par une remise en cause du dogme libre-échangiste »

    L'Europe ne sera sauvée que par une remise en cause du dogme libre-échangiste.jpegEntretien avec Jean-Luc Gréau

    Jean-Luc Gréau n est pas vraiment un agité altermondialiste. Cadre au CNPF puis au MEDEF pendant trente-cinq ans, c'est un économiste iconoclaste qui nourrit sa réflexion aux meilleures sources Smith, Schumpeter et Keynes. À la différence de bon nombre de ses pairs, il a vu venir la crise, comme il la voit aujourd'hui se poursuivre. Un économiste avisé. L’espèce est rare.

    Le Choc du mois : Quelles sont selon vous les nouveautés radicales qui caractérisent la globalisation économique mise en place dans les années 1980-1990, et dont vous dites qu'elles ont changé la nature même du libéralisme économique ?

    Jean-Luc  Gréau : Nous percevons maintenant avec netteté les deux orientations cruciales qui ont ouvert la voie à la transformation économique et financière de ces trente dernières années. Une première orientation est donnée par la subordination de l'entreprise aux volontés expresses de ces actionnaires puissants que sont les fonds de placement. La personne morale « entreprise » a été instrumentalisée et abaissée au rang de machine à faire du profit (money maker). Le phénomène est manifeste pour les sociétés cotées qui ne sont pas protégées par un capital familial ou par des actionnaires de référence, mais il affecte aussi beaucoup de sociétés non cotées, contrôlées par des fonds dits de « private equity » qui ont les mêmes exigences que les actionnaires boursiers.

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  • Entretien avec Anatoly Livry, docteur ès lettres, critique de l'université française - Vive l'Europe