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entretiens et videos - Page 507

  • Fréquence Occident 2.02: Daniel Conversano, Timothé Vorgenss, Alex Levayer, Julien De Lorraine

  • 7 (BONNES) RAISONS DE SIGNER POUR UN RÉFÉRENDUM SUR ADP

  • Les Gilets jaunes face à la répression

  • Russie – Ukraine : vers le début de la détente ? – Journal du lundi 9 septembre 2019

     

    Russie – Ukraine : vers le début de la détente ?

    Samedi la libération d’otages réciproque entre la Russie et l’Ukraine a probablement marqué le début d’une nouvelle séquence dans les relations entre Moscou et Kiev.
    Une détente qui serait la bienvenue pour les deux pays et qui permet au nouveau chef d’Etat ukrainien d’emporter un premier succès devant l’opinion.

    Vers le réchauffement des relations franco-russes?

    Florence Parly et Jean-Yves le Drian en visite à Moscou. 3 semaines après l’entrevue entre Vladimir Poutine et Emmanuel Macron, les deux ministres ont rencontré leurs homologues russes, ce lundi. Une première réunion depuis 2014 qui pourrait relancer l’entente franco-russe.

    Reconnaissance vocale : Big brother est dans le salon

    Parlez, vous êtes sur écoute. Depuis plusieurs mois, les géants du numérique proposant des appareils de reconnaissance vocale ont avoué que des techniciens écoutaient les conversations des utilisateurs. Un véritable scandale aux multiples implications.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/russie-ukraine-vers-le-debut-de-la-detente-journal-du-lundi-9-septembre-2019

  • Philosophie : Alain de Benoist à propos du libéralisme

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    Le philosophe Alain de Benoist accordait en mars dernier un entretien conséquent au webmagazine Philitt à propos de son dernier livre, Contre le libéralisme, paru aux éditions du Rocher. Nous publions un extrait de cet entretien, disponible en intégralité ici.

    Vous distinguez la « liberté libérale », que vous critiquez vivement, de la liberté tout court dont vous êtes partisan. Pouvez-vous développer cette distinction ?

    Le libéralisme n’est pas l’idéologie de la liberté, mais l’idéologie qui met la liberté au service du seul individu. La seule liberté que proclame le libéralisme est la liberté individuelle, conçue comme affranchissement vis-à-vis de tout ce qui excède cet individu. Le principe d’égale liberté se fonde lui aussi sur le primat de l’individu, dans la mesure où celui-ci n’est plus considéré comme un être politique et social, mais comme un atome qui n’est par nature intrinsèquement lié à aucun autre. La liberté libérale se pose ainsi de manière abstraite, indépendamment de toute appartenance ou ancrage historique.

    Fort heureusement, la liberté libérale n’est pas la seule façon possible de concevoir la liberté. On sait déjà, depuis Benjamin Constant, tout ce qui oppose la liberté des Anciens, comprise comme faculté de pouvoir participer à la vie publique, et la liberté des Modernes, définie comme le droit de s’en affranchir. Une autre manière de comprendre la liberté est la manière républicaine ou néorépublicaine, ce terme désignant ici la tradition politique qui va de Tite-Live et Machiavel (Discours sur la première décade de Tite-Live) jusqu’à James Harrington (Oceana, 1656), pour aboutir à des auteurs comme Quentin Skinner et John Pocock. Si pour les libéraux la liberté se définit comme ce qui échappe à toute interférence susceptible d’entraver les choix individuels, pour les républicains la liberté se définit comme « non-domination » et ne se restreint jamais, par principe, à la sphère individuelle : je ne peux être libre si la communauté politique à laquelle j’appartiens ne l’est pas. Cette conception, qui conçoit la société comme un champ de forces dont le cours n’est jamais donné à l’avance, implique évidemment le primat du politique, seul capable d’imposer et de garantir la liberté d’un peuple ou d’un pays. La liberté républicaine a le souci de la société en tant que telle, tandis que la liberté libérale l’ignore superbement. (…)cxxcvb

    https://fr.novopress.info/215409/philosophie-alain-de-benoist-a-propos-du-liberalisme/

  • Travailler à une union à droite a-t-il encore un sens ?

    Travailler à une union à droite a-t-il encore un sens ?

    Interrogée dans Le Figaro, Marion Maréchal déclare :

    Travailler à une union à droite a-t-il encore un sens vu son état?

    Ce qui m’intéresse en premier lieu, c’est ancrer dans un avenir commun des Français issus de courants variés: des souverainistes, des populistes, des libéraux-conservateurs, la droite nationale… C’est une approche saine, d’autant plus que je ne comprends pas ce qui continue de justifier ces barrières aussi radicales entre nous. Tout ce qui a contribué à désunir les familles de droite jusqu’alors n’a plus cours. Le clivage gaullistes et antigaullistes, structurant après la guerre d’Algérie, relève de la nécrologie politique. Comme, en matière économique, la dérégulation et le libre-échange total, prônés par la droite dans les années 1980. Fleurissent à droite, depuis plusieurs années, tant une critique du néolibéralisme qu’une défense du protectionnisme face aux conséquences désastreuses, en termes écologiques et sociaux, du libre-échange effréné. L’effondrement de LR aux dernières européennes est une opportunité. Cela contraint cette droite à sortir de l’auberge espagnole dans laquelle elle s’est perdue avec le centre depuis des années. Je ne crois pas à une union entre LR et le RN. LR reste un parti extrêmement ambigu dans son contenu, dans ses ambitions comme dans les personnalités qui le composent. Je crois en revanche aux coalitions comme on a pu en voir à l’étranger. Des coalitions de gouvernement qui, malgré les différences, arrivent à faire front commun pour défendre les intérêts de la France. C’est ce vers quoi je tends.

    Patrick Buisson, qui a longtemps été le chantre d’une union à droite, la trouve désormais «obsolète» et préfère œuvrer à une alliance populiste au sein d’un grand camp antilibéral face à Emmanuel Macron. Que lui répondez-vous?

    La Cause du peuple est l’un des essais contemporains les plus admirables que j’ai lus. Il a été important dans mon cheminement politique. Il y a le monde des idées, dans lequel foisonnent les analyses très intéressantes sur de nouveaux clivages comme celui opposant libéraux et antilibéraux, ou mondialistes et antimondialistes. Et puis il y a le monde électoral où des clivages, même s’ils paraissent très satisfaisants sur le plan intellectuel, se révèlent inopérants sur le plan politique. Personne ne s’entend sur le contenu du mot «libéral» pour la raison simple qu’il recoupe des réalités différentes s’il s’agit de libéralisme philosophique ou de libéralisme économique. Ce qui me gêne également dans ces clivages, c’est qu’ils ont été mis en place par les progressistes à leur seul bénéfice. Ils ont pour effet de cantonner les votes à des contingences matérielles en divisant la société en deux blocs. D’une part, les gagnants de la mondialisation, habitants des grandes métropoles, plus âgés que la moyenne et relativement homogènes en termes de vote. Et d’autre part, un bloc regroupant les perdants de la mondialisation, les défavorisés, qui forment, eux, un groupe beaucoup plus hétérogène et donc très difficile à réunir, notamment dans les urnes. C’est de plus une façon de jeter les Français des villes contre les Français des champs, d’alimenter un vote de classe. Je refuse cette approche marxisante de la société. Je continue de croire que la nation est encore suffisamment vivace pour que le vote ne soit pas exclusivement mû par des contingences matérielles. Par ailleurs, force est de constater que le dialogue est compliqué avec les antilibéraux de gauche qui sont le plus souvent internationalistes, multiculturalistes et socialistes sur le plan économique […]

    Marion Maréchal participera à la Convention de la droite à Paris le 28 septembre.

    https://www.lesalonbeige.fr/travailler-a-une-union-a-droite-a-t-il-encore-un-sens/