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entretiens et videos - Page 521

  • Julien Langella : “Academia Christiana organise des rencontres publiques pour déniaiser les jeunes catholiques !”

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    Le 26 octobre prochain, à Paris, aura lieu un colloque organisé par l’Institut Academia Christiana intitulé « Regards croisés sur notre identité ».

    Boulevard Voltaire a souhaité en savoir plus et a interrogé son vice-président, Julien Langella.

    Pouvez-vous, tout d’abord, présenter aux lecteurs de Boulevard Voltaire Academia Christiana?

    Academia Christiana est une communauté et un institut de formation catholique et identitaire qui offre une formation intellectuelle à la jeunesse pour qu’elle s’engage radicalement au service du bien commun. Nous faisons rencontrer des élus, des créateurs d’écoles libres ou de médias à nos jeunes afin de leur montrer toute la palette des domaines dans lesquels ils peuvent servir . Notre université d’été a lieu la troisième semaine d’août et les participants peuvent assister à des conférences, suivre la messe quotidienne, apprendre la boxe thaï, les danses traditionnelles ou les techniques de secourisme. Bien sûr, nous battons aussi le pavé pour défendre la vie, la famille et notre pays ; nous avons noué des liens avec diverses organisations, comme Génération identitaire ou le Rassemblement national. Nous voulons forger des âmes de croisés pour la grande croisade contre l’argent-roi et la nouvelle tour de Babel ; en un mot : le .

    Dans la liste des intervenants de la journée, on trouve Alain de Benoist et Jean-Yves Le Gallou, mais aussi Jean-Pierre Maugendre et l’abbé Nicolas Télisson. Faire asseoir autour de la même table la Nouvelle Droite et des catholiques « intransigeants », c’est donc devenu possible ? Est-ce à dire que ce qui les séparait jadis relève de la querelle surannée au regard des enjeux actuels d’identité ?

    Nous avons des oppositions de fond, indéniables, mais qui sont peu de choses, en effet, devant l’ouragan migratoire qui défigure le Vieux Continent et le tsunami consumériste qui ne laisse sur son passage, au lieu de citoyens enracinés, que des consommateurs zombies hors-sol. Comme les papes l’ont toujours écrit dans leurs encycliques de Doctrine sociale, portant sur des sujets politiques, l’Église tend la main « aux hommes de bonne volonté », selon l’expression consacrée.
    Eh bien, l’Église, c’est aussi nous, « l’Église militante », l’armée des vivants qui prie pour les morts et défend leur héritage avec tous ceux, bien qu’éloignés de Dieu, qui sont viscéralement attachés au Beau, au Vrai et au Bien, et sont déterminés à se lever contre le torrent de laideur qui menace de nous engloutir. Notre combat passe par des voies politiques, bien sûr, mais vise au fond un objectif anthropologique : « refaire un peuple » (et non seulement une « majorité électorale »), comme disait Frédéric Mistral.
    Or, pour refaire ce peuple, tous les champions de bonne volonté sont les bienvenus. Il n’y a que deux côtés sur une barricade, aujourd’hui le clivage est clair : localistes, identitaires, patriotes attachés à la justice sociale bien comprise (rendre à chacun ce qui lui est dû), à la défense de nos terroirs, des savoir-faire et de la petite propriété, en face des mondialistes, partisans du gigantisme financier ou bureaucratique, étatistes et savants fous néo-libertaires.

    À la Convention de la droite, il y a quelques semaines, Robert Ménard a mis en garde contre une hypertrophie de la réflexion et du métapolitique au détriment de l’action politique. N’est-ce pas là un énième colloque ?

    Qu’est-ce que la Convention de la droite sinon, comme vous dites, un « énième colloque » où l’on expose des idées avec force et vigueur ? L’intitulé n’est pas le même mais quelle différence, fondamentalement ?
    Academia Christiana rejette l’esprit des salons mondains où l’on discute entre nous pour le plaisir de chatouiller le sexe des anges. Ce colloque est novateur puisque de telles rencontres publiques, rassemblant catholiques et païens, sont devenues rares, comme vous le relevez. Ce genre d’initiatives est indispensable pour nourrir la pensée des acteurs politiques : il doit y avoir au sein de chaque courant des pôles de formation et de réflexion qui ne doivent pas être contaminées par les règles de la communication médiatique, forcément court-termistes dans un régime parlementaire.
    Ces pôles doivent être des sanctuaires de vérité. C’est notre modeste ambition et elle ne s’oppose pas, au contraire, au combat électoral, puisque nous avons des membres qui seront candidats aux prochaines municipales et d’autres qui sont déjà élus et agissent concrètement, nous faisant partager leur expérience.

    Academia Christiana organise des rencontres publiques pour déniaiser les jeunes catholiques, c’est tout le contraire de l’hypertrophie métapolitique. Attention, par juste souci d’éviter le fétichisme de la « doctrine », de ne pas rejeter le combat des idées : à l’heure où la droite est si mal en point, qu’elle ne cesse de reculer depuis trente ans, il est urgent de faire un travail de pédagogie pour donner aux acteurs du combat patriote et identitaire les cartouches intellectuelles nécessaires. Voilà la raison d’être de ce colloque.

    Le site d’Academia Christiana : ICI.

    Entretien réalisé par Gabrielle Cluzel

    https://www.bvoltaire.fr/julien-langella-academia-christiana-organise-des-rencontres-publiques-pour-deniaiser-les-jeunes-catholiques/

  • Eric Zemmour face à Bernard-Henri Lévy

    Avant-hier soir sur CNews, Eric Zemmour a remis BHL à sa place, tant sur l’affaire kurde, que sur son ingérence pro-islamiste ou son manichéisme entre les gentils et les méchants :

    https://www.lesalonbeige.fr/eric-zemmour-face-a-bernard-henri-levy/

  • Jean-Yves Le Gallou sur le Forum de la dissidence : « Les Français vivent dans un goulag mou. Le ‘Moulag’ »

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    Entretien avec Jean-Yves Le Gallou ♦ Le samedi 23 novembre, le Forum de la Dissidence organisé par Polémia s’annonce comme un rendez-vous incontournable pour ceux qui souhaitent lutter contre la dictature Macron. Pour présenter cet événement, Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, a répondu aux questions de Breizh-Info.

    Censure, propagande et interdits professionnels

    Breizh-info.com : Peut-on réellement parler de dictature concernant le régime Macron ? N’y allez-vous pas un peu fort ?

    Jean-Yves Le Gallou : Je vous accorde que les opposants au régime Macron ne sont pas (pas encore en tout cas) envoyés au goulag. Mais toute la population vit dans un goulag mou. Le « Moulag ».

    Breizh-info.com : Qu’est-ce que le « Moulag » ?

    Jean-Yves Le Gallou : C’est une dictature non sanglante qui s’appuie sur trois piliers :

    Le premier d’entre eux est la censure. Une censure qui opère par les poursuites et les condamnations judiciaires (et pas seulement Dieudonné, mais aussi Zemmour, Cassen, Tasin, Ménard, Camus et tant d’autres) ; une censure cynique qui joue du chantage publicitaire ; une censure sournoise par les fermetures de compte et le « shadow banning » sur les réseaux sociaux.

    Or dans tous ces domaines Macron est à la manœuvre : par les lois qu’il fait voter (Loi « Fakenews », loi Avia), les ordres qu’il donne à ses procureurs et les pressions qu’il exerce sur les GAFA.

    Breizh-info.com : Quels sont les deux autres piliers du « Moulag »?

    Jean-Yves Le Gallou : Une propagande massive, bien plus puissante que celle dont usèrent les régimes politiques totalitaires du XXe siècle. Une propagande qui ne se manifeste pas seulement à travers les (dés)informations à propos de l’actualité mais qui opère surtout dans la publicité, le sport, les séries, les films, les programmes scolaires.

    Et pour finir les interdits professionnels pour ceux qui s’écartent du troupeau et sont dénoncés par les chiens (ou chiennes) de garde du système. Et perdent leur emploi.

    Macron, pur produit de synthèse de la super-classe mondiale

    Breizh-info.com : En quoi ce régime diffère-t-il des régimes Hollande, Sarkozy, Chirac ?

    Jean-Yves Le Gallou : Il y a à la fois intensification des pratiques répressives et augmentation du volume de la propagande.

     Il y a aussi une autre différence : une meilleure adéquation entre Macron et les médias qu’entre Chirac, Sarkozy et Hollande et les médias.

    Observons d’ailleurs que Chirac et Sarkozy restaient les héritiers du RPR. Hollande du PS.

    Macron, lui, est hors sol. C’est un produit de synthèse sélectionné par la superclasse mondiale après avoir participé aux réunions du groupe de Bilderberg en 2014 et de Davos en 2016. Si Macron n’avait pas réussi ces deux « examens de passage », il ne serait pas devenu président de la République aujourd’hui !

    Ce n’est pas au peuple français que Macron rend des comptes. Il exécute la politique de ses mandants, celle des banques d’affaires, des grands cabinets d’avocats internationaux et des multinationales.

    La dictature Macron c’est aussi cela : imposer aux Français la politique de la superclasse mondiale par la censure, la propagande, les interdits professionnels et s’il le faut la répression brutale comme avec les Gilets jaunes.

    Breizh-info.com : Qui sont les principaux invités du colloque et de quoi débattront-ils ?

    Jean-Yves Le Gallou : Michel Geoffroy, de Polemia traitera : « Pourquoi la dictature ? La superclasse mondiale contre les peuples ». Philippe Bornet, auteur de Demain la dictature, parlera de « La dictature pour quoi faire ? ». Le politologue Guillaume Bernard exposera « En quoi consiste le système dictatorial de Macron ». Et Nicolas Faure, de « Sunrise », décrira « La dictature des minorités ». Voilà pour le diagnostic.

    Breizh-info.com : Après le diagnostic, les solutions : qu’en est-il ?

    Jean-Yves Le Gallou : Pour les voies de la résistance la parole sera donnée à l’avocat Frédéric Pichon : « Ne pas céder aux intimidations du pouvoir ». À Anne-Laure Blanc, présidente de « Solidarité pour tous » : « Organiser la solidarité avec les victimes de la répression. » À Vincent Badre, professeur  d’histoire, essayiste, : « La propagande à l’école : comment la combattre ? »

    François de Voyer du « Collectif Audace » montrera « Comment la Convention de la droite a déplacé les frontières du politiquement incorrect ? ». Et les Identitaires, Romain Espino et Clément Galant, reviendront sur l’opération « Defend Europe » et la manière dont ils combattent la répression dont ils sont l’objet.

    François Bousquet, directeur d’Éléments et de La Nouvelle Librairie, auteur de Courage, manuel de guérilla culturelle, rappellera qu’il n’y a « Pas de résistance sans courage ».

    Le rythme de la journée sera soutenu avec des vidéos « punchy » et deux temps forts. Avec la présentation du Libertex, indice de la liberté d’expression dans le monde, et la remise du prix du « Trouilard d’or » à une personnalité de « droite » s’étant illustrée par sa lâcheté… Nous ne manquons pas de candidat…

    La résistance au politiquement correct dans l’impasse ?

    Breizh-info.com : Polemia est un des grands acteurs de la dissidence. Toutefois, certains s’interrogent : à quoi servent les colloques qui s’enchaînent chaque année ? Au même titre que nos lecteurs nous interrogent parfois pour savoir à quoi nous servons vu que la presse alternative ne triomphe pas au final ?

    Jean-Yves Le Gallou : Nous livrons une bataille du faible au fort. Nous – la réinfosphère, les médias alternatifs – disposons de 1000 à 10 000 fois moins de moyens humains et financiers que les tenants du politiquement correct.

    Et pourtant nous pouvons faire émerger des débats – le pacte de Marrakech – par exemple. Ou la nécessité de dénoncer la tyrannie judiciaire et la Convention européenne des droits de l’homme. Ce sont des étapes, insuffisantes certes, mais nécessaires.

    Et qui portent leur fruit. Aujourd’hui les médias français sont les plus décrédibilisés du monde occidental. Moins d’un quart des Français (ce qui ne fait qu’une minorité d’imbéciles finalement) leur fait confiance. C’est un succès de la cérémonie des Bobards d’Or, de l’Observatoire des journalistes (OJIM), et de toute la réinfosphère.

    Breizh-info.com : Mais malgré tout ne sommes-nous pas dans une impasse ?

    Jean-Yves Le Gallou : Les temps sont durs c’est vrai. Les Identitaires renverseront ils la vapeur à temps ? Je n’en suis pas certain, bien sûr. Mais ce qui est certain en revanche, c’est que nous maintenons par notre combat et notre présence la possibilité d’un redressement. Nous seuls avons en magasin les armes qui peuvent le rendre possible. Notre présence sur la ligne de front est donc décisive. Nous sommes l’avant-garde.

    Et je voudrais m’adresser à ceux qui doutent ou pourraient douter. Dans un combat politique et idéologique, il faut savoir qu’il y a trois impôts à verser possibles : l’impôt du sang, l’impôt du temps, l’impôt de l’argent. J’invite tous ceux qui souhaitent que la chair de leur chair, que leurs fils ou leurs petits-fils n’aient pas à payer l’impôt du sang, versent aujourd’hui l’impôt du temps ou l’impôt d’argent. Nous avons besoin de davantage de combattants. Et ces combattants ont besoin de plus de moyens pour mieux se battre. Aidez les médias alternatifs, aidez la réinfosphère. Ne chignez pas, mobilisez-vous ! Et rendez-vous le 23 novembre à Paris.

    Propos recueillis par Yann Vallerie 18/10/2019

    Source : Breizh-Info.com

    https://www.polemia.com/jean-yves-le-gallou-forum-dissidence-francais-goulag-mou-moulag/

  • Méridien Zéro: l'émission en hommage à GUILLAUME FAYE avec PASCAL LASSALLE & ROBERT STEUCKERS

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    Méridien Zéro: l'émission en hommage à GUILLAUME FAYE avec PASCAL LASSALLE & ROBERT STEUCKERS

    Plus de deux heures en souvenir de Guillaume Faye !!

    Pour écouter: https://radiomz.org/emission-n385-pour-guillaume-faye/

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Le Samedi Politique – Syrie : Le dessous des cartes

    Après l’annonce du retrait des troupes américaines le 6 octobre dernier par Donald Trump, le président turc Recep Tayyip Erdogan lance l’opération « Source de Paix » et décide d’entrer en Syrie pour repousser les Kurdes dont il craint les velléités indépendantistes. Il réclame l’établissement d’une zone tampon à la frontière turco-syrienne. Les médias annoncent une crise humanitaire avec de nombreuses pertes civiles. Dix jours plus tard, un accord de cessez-le-feu est trouvé avec les Etats-Unis. En toile de fond, la diplomatie russe du tandem Poutine – Lavrov tient les rênes, pendant que l’Union Européenne – la France en tête – patine malgré les dangers de résurgence de l’Etat Islamique.

    Le colonel Alain Corvez, consultant en stratégie internationale et Richard Labévière, rédacteur en chef du site ProchetMoyen-Orient.ch déchiffrent les cartes de ce conflit aux multiples acteurs.

    https://www.tvlibertes.com/le-samedi-politique-syrie-le-dessous-des-cartes