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entretiens et videos - Page 565

  • Ciao Manu ? Journal du mercredi 26 septembre 2018

    Politique / Ciao Manu ?
    La France va-t-elle se libérer de Manuel Valls ? Démonétisé en France, l’ancien premier ministre aux origines catalanes se lance à l’assaut de la mairie de Barcelone. Il démissionne de son mandat de député de l’Essonne.

    Politique / Harkis : le passé qui ne passe pas
    Alors que le président Macron a réhabilité il y a deux semaines le terroriste communiste Maurice Audin, ancien collaborateur du FLN, la présidente du Rassemblement National Marine Le Pen s’est de son côté rendue mardi aux Invalides pour rendre hommage aux harkis à l’occasion de la journée nationale qui leur est consacrée.

    Santé / les perturbateurs endocriniens contre la natalité

    International / Guerre économique US : Après la Chine, le Japon ?
    Après s’en être pris au marché chinois, Donald Trump menace son allié japonais de sanctions économiques… en cause une balance commerciale négative pour Washington dans ses échanges avec l’Archipel !

    L’actualité en bref

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  • Identité et immigration : que répondre aux catholiques pro-migrants ? (Julien Langella)

  • Alain de Benoist : « Populisme de gauche, populisme de droite, les fronts bougent… »

    En Allemagne, une femme politique d’extrême gauche, Sahra Wagenknecht, a récemment défrayé la chronique en annonçant la création d’un mouvement qui réclame un strict contrôle de l’immigration. Cette initiative a aussitôt déclenché des cris d’orfraie de ce côté-ci du Rhin. Cela vous paraît-il anecdotique ?

    Pas du tout. Je pense même que c’est un événement très important. Non seulement parce que cela se déroule en Allemagne, qui ne nous a pas habitués à ce genre d’initiative, mais aussi compte tenu de la personnalité de Sahra Wagenkencht. Née à Iéna d’un père iranien et de formation marxiste (elle est l’auteur d’une thèse sur l’interprétation de Hegel par le jeune Karl Marx), épouse depuis quatre ans du célèbre politicien d’extrême gauche Oskar Lafontaine, membre du Parlement européen, elle est aussi vice-présidente du parti Die Linke, héritier de l’ancien SED d’Allemagne de l’Est. On comprend que le lancement, au début du mois dernier, de son nouveau mouvement, Ausftehen (« Debout »), ait fait du bruit. D’autant que 100.000 adhérents de Die Linke s’y seraient déjà inscrits.

    Encore ne faut-il pas se méprendre sur ses intentions. Favorable au droit d’asile, sous réserve d’un contrôle très strict (les bénéficiaires devront revenir dans leur pays dès que les circonstances qui les ont amenés à le quitter auront disparu), elle condamne en revanche avec force toute politique laxiste en matière d’immigration, au motif notamment que les classes populaires y sont hostiles et que l’ouverture des frontières exerce sur les salaires une pression à la baisse : « Le problème de la pauvreté dans le monde ne peut être résolu par une immigration sans frontières, dont le seul effet est de fournir de la main-d’œuvre bon marché au patronat. »

    N’est-ce pas une trahison des principes de gauche, à seule fin de récupérer les votes de l’Alternative für Deutschland (AfD), qui semble s’imposer comme une force montante dans le paysage politique allemand ?

    C’est ce que tente de faire croire une analyse superficielle. Mais je pense que Sahra Wagenknecht a surtout compris que la cause première du succès de l’AfD, qui explique aussi que le Rassemblement national soit devenu le premier parti ouvrier de France, est que la gauche a trahi sa raison d’être : la défense des travailleurs et la lutte contre le capital. En se ralliant à la société de marché et à l’idéologie du « désir » individuel, la gauche s’est coupée du peuple, dont elle ne partage plus les aspirations. De ce point de vue, la naissance d’Aufstehen ne marque pas une trahison des principes de gauche, mais bien plutôt la réapparition d’un socialisme fidèle à ses origines.

    On a un peu vite oublié que Karl Marx condamnait déjà la concurrence déloyale que représentaient les travailleurs immigrés pour le prolétariat autochtone : l’immigration était, selon lui, l’« armée de réserve du capital ». Dans les années 1950, le Parti communiste, en même temps qu’il dénonçait la contraception et l’avortement comme des « vices bourgeois », ne raisonnait pas autrement : internationalisme et cosmopolitisme n’étaient pas, à ses yeux, synonymes. Jean-Claude Michéa le répète aujourd’hui : la mondialisation n’est rien d’autre que l’extension planétaire d’un capitalisme spéculatif et déterritorialisé dont les peuples font les frais. N’oubliez pas, non plus, les prises de position d’André Gérin, ancien maire communiste de Vénissieux (« L’immigration n’est pas une chance pour la France ») ni celles du syndicaliste communiste Jacques Nikonoff, ancien président d’ATTAC (« Il faut stopper l’immigration et organiser le retour sur une base volontaire ») ni, bien sûr, la lettre adressée en 1981, à une époque où le FN n’était encore qu’un groupuscule, par Georges Marchais au recteur de la mosquée de Paris : « La cote d’alerte est atteinte. Je précise bien : il faut stopper l’immigration officielle et clandestine. »

    Cela pose la question de savoir si un populisme de gauche est possible en France ?

    Un chiffré-clé à cet égard : selon un sondage IFOP de janvier dernier, 51 % des électeurs de Mélenchon trouvent que l’immigration s’effectue en France à un rythme trop élevé, contre seulement 31 % chez ceux d’Emmanuel Macron. Un sur deux ! Ce n’est, en fait, un secret pour personne que La France insoumise a deux électorats tout à fait différents. C’est ce qui explique la guerre de moins en moins feutrée que se livrent dans ses rangs les progressistes libertaires du type Danièle Obono ou Clémentine Autain, et les tenants d’un véritable populisme de gauche. Djordje Kuzmanovic, porte-parole de FI pour les questions internationales et qui se range dans la seconde catégorie (il s’est présenté comme « candidat patriote » aux dernières législatives), a récemment donné à L’Obs un entretien, qui a lui aussi fait des vagues, dans lequel il déclarait ne pas trouver tout à fait normal que, sur l’immigration, la gauche tienne le même discours que le patronat. « La bonne conscience de gauche, ajoutait-il, empêche de réfléchir concrètement à la façon de ralentir, voire d’assécher les flux migratoires. » Jean-Luc Mélenchon, dont j’ai de bonnes raisons de croire qu’il n’en pense pas moins, a cru bon de le désavouer par crainte des conséquences électorales. C’est, à mon sens, une grosse bourde stratégique.

    Il faut lire le dernier livre de Chantal Mouffe, Pour un populisme de gauche (Albin Michel), pour comprendre les enjeux de cette querelle. Chantal Mouffe était l’épouse d’Ernesto Laclau, philosophe politique argentin décédé voici quelques années, qui fut précisément le grand théoricien du populisme de gauche (ce qui lui a valu les attaques conjointes de la droite et de la gauche classique). Très marquée par la pensée de Carl Schmitt, elle a elle-même exercé une nette influence sur Mélenchon et sur certains dirigeants de Podemos en Espagne. L’initiative de Sahra Wagenkencht est à replacer dans ce cadre, tout comme le revirement des sociaux-démocrates danois, qui s’opposent désormais à l’immigration. C’est la confirmation que les fronts bougent.

    Alain de Benoist

    http://www.bvoltaire.fr/alain-de-benoist-populisme-de-gauche-populisme-de-droite-les-fronts-bougent/

  • Le comité national d’éthique dit oui à la PMA pour toutes – Journal du mardi 25 septembre 2018

    Société / Le comité national d’éthique dit oui à la PMA pour toutes
    Ce mardi matin, le comité national d’éthique a rendu son avis sur les principaux thèmes de bioéthique. Sans surprise, il a validé la procréation médicalement assistée aussi bien pour les couples de femmes que pour les femmes seules.

    Immigration / L’Aquarius prend l’eau
    Il aura défrayé la chronique tout l’été, l’Aquarius, le navire de l’association immigrationniste SOS Méditerranée continue de faire parler de lui. Alors que le Panama menace de lui retirer son pavillon, le bateau pourrait bien voir ses derniers jours arriver.

    Société / Vegan contre bouchers : ça va saigner ?

    International / L’UE veut contourner l’embargo américain sur l’Iran
    Alors que l’arrivée de Donald Trump à la tête des Etats-Unis a intensifié la mise au ban de l’Iran, l’Union Européenne envisage de créer une nouvelle entité pour continuer de commercer avec Téhéran.

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  • Les reportages d’ERTV – Yvan Benedetti et Alexandre Gabriac font le point sur le nationalisme français

    arton52079-f9d9c.jpgLe 4 juin 2018, Yvan Benedetti et Alexandre Gabriac comparaissaient à la 12ème chambre correctionnelle du TGI de Lyon pour « reconstitution de ligue dissoute ». L’occasion pour les reporters d’ERTV d’interroger ces militants de longue date à propos de la situation du nationalisme en France. 

    https://www.egaliteetreconciliation.fr/Les-reportages-d-ERTV-Yvan-Benedetti-et-Alexandre-Gabriac-font-le-point-sur-le-nationalisme-52079.html 

     

  • Jean-Yves Le Gallou : « Macron, c’est le président des Autres ! »

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    Sur Radio Courtoisie, Jean-Yves Le Gallou a tenu à rappeler qu’Emmanuel Macron n’était pas le président des Français mais plutôt celui des « Autres ».
    Un terme lumineux employé pour la première fois par Michel Geoffroy, auteur de La Super-classe mondiale contre les peuples, qui sera en conférence le 2 octobre prochain à Paris sur le thème : La stratégie du chaos, arme de la super-classe mondiale.

     https://www.polemia.com/jean-yves-le-gallou-macron-president-autres/

  • Politique & éco n°184 : Comment mener la bataille des idées ? Avec Yves-Marie Adeline

    Olivier Pichon reçoit Yves-Marie Adeline professeur, écrivain, conseiller scientifique de l’ISSEP et rédacteur en chef des cahiers de l’ISSEP.

    1) Pourquoi l’ISSEP ?
    – Institut fondé par Marion Maréchal
    – Remettre les idées à l’endroit
    – Sciences Po ou l’inculture
    – Le droit n’est plus enseigné dans l’esprit de la tradition des Européens
    – Parler de Turgot, de Constant, de Bastiat ou d’Aron est devenu impossible à Sciences PO
    – L’ISSEP ne forme pas au militantisme, il entend former les esprits

    2) Un Enjeu de civilisation : Macron et les Gaulois, le désamour ?
    – Réflexion et action
    – Critique de la réflexion, analogie avec 1453 (prise de Constantinople)
    – La réflexion et l’action, influence réciproque
    – L’exemple de la Turquie, l’ignorance des cadres politiques
    – Macron : une élection hors -sol, une élection sans peuple
    – Problèmes institutionnels, le premier ministre comme collaborateur de l’exécutif
    – Conséquence : inexistence du parlement
    – Où est le pouvoir : à l’Elysée et dans les grands corps (Conseil d’Etat, inspection des finances)
    “Les intouchables d’Etat, bienvenue en Macronie” de Vincent Jauvert

    3) Macron et la fuite en avant européenne
    – Une martingale à usage interne, casser la gauche et la droite sur la question européenne
    – La ligne de fracture entre populistes et européistes
    – Quelle alternative européenne ?
    – Et maintenant l’Italie, troisième puissance européenne
    – L’explosion de l’Europe n’est pas exclue
    – Sur la coopération européenne militaire
    – La suzeraineté américaine sur l’Europe
    – Difficulté à sortir de la vassalité
    – La rhétorique du déclin américain
    – Le Brexit fait de la France la seule puissance nucléaire de l’UE