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entretiens et videos - Page 569

  • Europe à deux vitesses ? Ou, carrément, deux en Une ? [1]

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    L’Union européenne n’est pas au mieux de sa forme ! À l’évidence, certains – &, là, pensons très fort au président américain, Donald J. Teflon Trump (lui, plutôt en pleine forme) – s’en réjouiront certainement. Quant aux Européens eux-mêmes, la belle usine à gaz bruxelloises pourrait avoir de plus en plus de mal à fonctionner en l’état. Question : l’édifice squatté, de si longtemps, par nos Vieillesses  junckeriennes aboutira-t-il à une Europe à deux vitesses ? Ou, carrément, à deux en Une ? Quant au pire… Épisode 1

    « Soros veut remplir l’Europe de migrants parce qu’il aime les esclaves ».
    Matteo Salvini, vice-président du Conseil & ministre italien de l’Intérieur.

    | Q. Quelques chose sur la France en finale de la Coupe du monde ?

    Jacques Borde. (Soupir) Oui, mais très vite et, par politesse !

    Primo. Ces quelques mots d’un ami : « Comme le précise la correspondante de Sputnik sur place, les policiers ont dû intervenir après que des fans se sont mis à jeter des bouteilles et à lancer pétards. Des pierres ont également volé. C’est marrant, j’ai rien vu de tel sur BFM. Ils sont terribles les Russes avec leurs Fake News… ».

    Secundo. Chris Froome au Tour de France (si, si) et les ‘Bleus’ en finale. Voilà, voilà. Heureusement, les Croates sont là pour nous amener un peu de vraie sportivité et d’authenticité ! Restons-en là…

    | Q. Alors, revenons à l’Europe : pourquoi un tel flou après l’accord de dernière minute entre les 28 ?

    Jacques Borde. Parce que c’est, et cela restera pendant longtemps encore, un invraisemblable foutoir, pardi !

    Même si comparaison, n’est pas raison : c’est du même registre que les Accord d’Oslo, où pour satisfaire l’ego de Clinton1, son administration fera signer un traité géopolitiquement vide, laissant aux parties (Israël et l’OLP) la responsabilité de s’entendre après coup. Gageure évidemment impossible à atteindre, les agendas respectifs des deux étant opposés en quasiment tout.

    Là, c’est à peu près la même cuisine, les 28 se sont mis d’accord sur un canevas vide, que chacun est libre de remplir à sa guise et d’agir comme il l’entend en matière migratoire. Accueillir ou pas, cotiser au pot commun ou pas, patin-couffin et tutti quanti !

    Sommet de cette joute picrocholine, Emmanuel Macron, qui, après avoir menacé de son jovien courroux, ceux des méchants Européens refusant d’ouvrir affectueusement leurs bras aux migrants (sic) a affirmé qu’il était hors de question que – de par sa position géographique, la belle défausse que voilà – que la France ouvre sur son sol un des nouveaux hotspot.2 évoqués dans le communiqué final.

    | Q. Les Européens en dessous de tout ?

    Jacques Borde. Plus ou moins. Mais dans cette affaire, ils sont loin d’être les seuls.

    | Q. Et, là, vous pensez à qui ?

    Jacques Borde. Je note que ni l’Algérie, ni le Maroc, ni la Tunisie, pourtant aussi méditerranéens que la France, l’Espagne, l’Italie, la Grèce, etc., n’ont l’intention d’accueillir qui que ce soit de ce flot migratoire interrompu. À commencer, par leurs propres ressortissants. Ce qui est tout de même un comble. Idem pour nos amis des pétromonarchies suintant le pétrodollar. Par ailleurs responsables de l’essor de groupes nazislamistes comme Al-Dawla al-Islāmiyya fi al-Irāq wa al-Chām(ISIS/DA’ECH)2Jabhat an-Nusrah li-Ahl ach-Chām3Jamā’at Anṣār al-Furqān in Bilād as-Chām (JAFBS)4, etc. !

    Encore une fois, la solidarité c’est pour les niaiseux d’Européens que nous sommes. Et, bien sûr, toujours dans le même sens.

    | Q. Et, bien sûr cela ne vous convient pas ?

    Jacques Borde. Non, absolument pas. Pourquoi serait-ce à l’Europe d’éponger le trop-plein démographique d’un Sud incapable de se gouverner ?

    | Q. Y pouvons-nous seulement quelque-chose ?

    Jacques Borde. Oui et non. C’est une question de volonté politique. N’en ayant guère, les pays vautrés dans la doxa immigrationniste, eux, se coucheront.

    Oui. Face à nos amis maghrébins, puisque nous parlons d’eux, nous ne sommes pas complètement désarmés.

    Primo, l’Algérie. Si tous les pays rétifs à la coucherie migratoire de Bruxelles mettaient leurs achats de gaz dans la balance, Alger y perdrait de sa superbe, croyez-moi…

    Secundo, le Maroc. Cessons d’y délocaliser, comme nous le faisons, une partie de nos activités. C’est donc assez simple : remettons en cause quelques accords et appliquons une saine réciprocité dans nos rapports avec ces pays, cela devrait les pousser à revoir leur feuille de route à notre endroit.

    | Q. Mais ces pays ne sont-ils pas aussi nos amis ?

    Jacques Borde. Oui. Mais :

    1- de quelle amitié parle-t-on ici ?
    2- l’amitié est une chose. Mais la réciprocité entre États souverains reste la base des relations bilatérales, que je sache.

    Alors, cessons, enfin, de prendre en mains les souffrances des autres. Que se soucient-ils des nôtres ? Alors, commençons pas résoudre nos propres problèmes.

    | Q. Mais, est-ce raisonnable d’aller au clash avec eux ?

    Jacques Borde. Qui vous parle d’aller au clash ? Je vous dis simplement que négocier veut dire, parfois, passer par des périodes plus ou moins tendues. Ce qui compte, c’est le résultat final. Voyez donc le président américain, Donald J. Trump, et son homologue de la Chosŏn Minjujuŭi Inmin Konghwaguk5, Kim Jong-un : leur dialogue est, encore maintenant, fait de hauts et de bas. Mais les choses n’ont jamais autant avancé entre les adversaires de la Guerre de Corée.

    | Q. Mais qui, à parler de positions extrêmes entre locuteurs, de Rome ou de Paris a raison dans l’approche à adopter vis-à-vis du phénomène migratoire ?

    Jacques Borde. Intéressante question. Mais désolé pour les certitudes (sic) affichés par le président français, Emmanuel Macron, face au Congrès, nous n’en sommes déjà plus là !

    | Q. Comment ça ?

    Jacques Borde. Oh, c’est assez simple ! Rencontrant le 9 juillet 2018, le chef duGouvernement libyen d’union nationale (GNA), le Premier ministre Fayez al-Sarraj, le président du Parlement européen, Antonio Tajani, a insisté sur la nécessité d’établir une « liste noire » des passeurs de migrants entre l’Afrique et l’Europe. Car, Ces passeurs « sont des terroristes, des trafiquants d’armes et d’être humains. Si nous n’arrivons pas à anéantir ces organisations criminelles, il sera très difficile de lutter contre l’immigration clandestine »6, a déclaré, sans tourner autour du pot, Tajani.

    Au mot près ce ne que ne cessent de nous répéter, pour ne parler que de ces deux-là, le vice-président du Conseil & ministre italien du Développement économique, du Travail & des Politiques sociales, Luigi Di Maio, et le vice-président du Conseil & ministre italien de l’Intérieur, Matteo Salvini7.

    | Q. Puisqu’on parle de lui : quid du débat autour du racisme de Salvini ?

    Jacques Borde. C’est une des tartes-à-la-crème de la gôôôôche des deux côtés de l’Atlantique.

    Or, typer racialement les migrants (sic) est surtout le fait des intelligentsia de gauche qui, de l’autre, réclament à corps et à cri que l’usage du mot race soit proscrit.

    | Q. Pas très logique ?

    Jacques Borde. Si au contraire, il y a une logique d’airain dans leur approche. Ce que ces gens veulent, c’est que l’utilisation du mot race leur soit réservé comme arme de destruction médiatique massive contre tous ceux qu’ils prennent à partie.

    Leur problème par rapport au ministre italien de l’Intérieur, c’est que Salvini a complètement inversé des codes et bousculé la doxa en vigueur. Matteo Salvini accuse clairement le cloaque immigrationniste – ONG, groupuscules, vice-passeurs et proxies de Al-Dawla al-Islāmiyya fi al-Irāq wa al-Chām (ISIS/DA’ECH), etc. – d’être un acteur de la traite négrière.2 qui sévit en Méditerranée.

    | Q. Bon. Mais accuser Salvini de racisme c’est crédible ?

    Jacques Borde. À vous de juger ! Le premier sénateur noir de l’histoire de l’Italie est l’Onorevole Toni Iwobi !!! Né le 26 avril 1955 à Gusau (Nigeria), il milite à la Legadepuis 1993. Je pense l’avoir croisé une fois, mais il y a très longtemps…

    Iwobi a, notamment, déclaré qu’« En ce qui me concerne, Matteo Salvini et la Ligue représentent une barrière importante contre le racisme (…). La discrimination naît justement quand prolifère l’immigration clandestine, qui est l’antichambre de l’injustice sociale et de l’insécurité ».

    Récemment, les gauches italiennes ont tenté de surfer sur la victoire d’athlètes italiennes lors des Jeux de la Méditerranée en raison de leur origine. Salvini, leur a vite retourné le compliment en tweetant c’est « l’Italie qui gagne, mes applaudissements vont à tous ceux qui ont gagné aux Jeux de la Méditerranée plus de 150 médailles avec le maillot bleu ».

    Et d’ajouter qu’« Il ne reste plus qu’un pauvre bougre de gauche qui distingue les êtres humains en fonction de la couleur de la peau, j’espère que les filles du relais peuvent être avec nous l’année prochaine à Pontida8 ».

    Drôle de discours pour un odieux raciste, convenons-en…

    Notes

    1 William J. Clinton, le président.
    Ou ÉIIL pour Émirat islamique en Irak & au Levant.
    3 Ou Front pour la victoire du peuple du Levant, ou de manière abrégée Front al-Nosra.
    4 Ou Groupe des Partisans du discernement au pays du Levant, la branche d’Al-Qaïdaen Syrie. Très théoriquement placée sous l’autorité de Hamza Bin-Lāden, le fils cadet du fondateur du Al-Jabhah al-Islamiyah al-Alamiyah li-Qital al-Yahud wal-Salibiyyin, feu Oussāma Bin-Mohammed Bin-Awad Bin-Lāden.
    5 Ou République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord).
    6 Europe-1 (9 juillet 2018).
    Par ailleurs, vice-président du groupe Europe des nations & des libertés.
    8 Le Raduno de Pontida est la rencontre annuelle organisée par la Lega.

    https://voxnr.com/49574/europe-a-deux-vitesses-ou-carrement-deux-en-une-1

  • Aquarius, LifeLine, etc. : Qui & quoi derrière le (juteux) business des ONG ?

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    On n’en sort pas. Les mêmes causes produisant les mêmes effets : les vice-passeurs (sic) de l’Aquarius ont vite été remplacés par ceux du LifeLine, dans la folle passion que leur portent des media plus caniveau que d’investigation & soucieux de nous vendre leur soupe indigeste sur les migrants (sic). Sur ces entrefaites, le très vilain (si, si) Salvini s’est envolé pour la Libye afin de s’entretenir avec les premiers concernés : ces Libyens dont les frontière & le sol sont violés de manière continue par de si gentils (si, si) migrants, tous fort dépourvus en papiers d’identités – mais, dans la vie, faut savoir faire des choix – fort bien équipés en portables de marque. Comme quoi…

    « Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker dit que la Commission européenne veillera à ce que le prochain gouvernement italien respecte les droits des Africains en Italie. Juncker, bois un peu moins ! (…)..  L’Italie doit respecter ses propres lois. Quels sont les droits que nous devrions respecter ? Ceux des personnes qui entrent en Italie sans respecter nos lois ? En Italie on n’entre pas illégalement. Si tu entres illégalement tu dois être rapatrié ».
    Giorgia Meloni, présidente de Fratelli d’Italia (FdI).

    | Q. En ouverture, que vous inspire ce débat qui fait rage, outre-Atlantique, sur la question de ces migrants mineurs séparés de leurs famille ?

    Jacques Borde. En fait, en toute franchise, peu des choses en fait, tant ce débat me semble artificiel et biaisé.

    D’abord, comme l’a dit, Jon Miller, « Si vous ne voulez pas que les familles soient séparées, sécurisez la frontière pour que les immigrants illégaux n’aient pas à être capturés par la patrouille des frontières et séparés de leur famille ».

    Ensuite, séparer des enfants de leurs parents a toujours été la règle commune dans tous les pays démocratiques du monde, lorsque ces parents s’avèrent :

    1- ne pas respecter la loi.
    2- mettent en danger leur progéniture.

    Strictement, ce que font les migrants (sic) qui se font prendre en tentant de franchir illégalement les frontières des États-Unis.

    En fait, dans bien des cas, cette séparation est aussi la meilleure protection qui sépare nombre de ces enfants d’abus et de maltraitances.

    Dois-je comprendre que certains parmi nos bien-pensants, préfèrent voir cette progéniture finir entre les mains de passeursvice-passeurs et criminels en tous genres ? Dont on sait que leurs réseaux prélèvent leur part de chair fraîche sur ces enfants perdus.

    | Q. Que pensez-vous du débat sur la corruption qu’a évoqué Nicolas Dupont-Aignan pris à partie sur les questions migratoires chez Ruquier ?

    Jacques Borde. Je le réfute ! Mais en donnant raison à Nicolas Dupont-Aignan, toutefois. Il a raison, « Les États Africains sont indépendants depuis 1960. C’est aussi aux Africains de se prendre en main, de gérer leur pays, ce n’est pas de ma faute s’il y a de la corruption en Afrique ».

    Surtout avec les montagnes de richesses sur lesquelles ils sont assis, pourrait-on ajouter. Pour le reste, en quoi la corruption serait, par elle-même, une excuse à quoi que ce soit ?

    Prenez la Corée du Sud, par exemple. Nettement moins de richesses dans leur sous-sol et, désolé, de le rappeler, une corruption qui éclabousse sa classe dirigeante avec une régularité de métronome. Cela a-t-il – en sus de l’occupation japonaise et de la Guerre de Corée, pas vraiment des temps cool ou folichons – empêché ce pays de connaître un miracle économique ?

    Colonisation et corruption sont les deux tarte-à-la-crème des intelligentsia de gôôôche pour excuser un état des lieux qui n’a que peu à voir avec les méchants hommes blancs que nous sommes mais beaucoup avec l’incurie,l’incompétencechronique et la malhonnêteté endémique d’élites locales qui, en 60 ans, ont appris à plonger leurs mains dans le pot de confiture sans que nous leurs montrions comment faire.

    | Q. Venons-en au sujet du jour : quid de la nouvelle affaire ? Celle du LifeLine, je veux dire…

    Jacques Borde. Oh, ça tient en quelques mots : bis repetita du cinoche indécent de l’Aquarius

    | Q. Parce que pour vous c’est du cinéma ?

    Jacques Borde. Vous avez raison, en fait. Excusez la modération de mes propos ! C’est plus du propaganda Staffel comme disait Goebbels1. Ou de la Psy op, pour reprendre le vocabulaire des Renseignements. Tout ce que vous voudrez sauf de l’humanitaire.

    Comme l’a souligné (décidément, je ne cite que des infréquentables ! La lèpre sans doute?) Marine Le Pen, « Il faut ramener les migrants du LifeLine à leur port de départ. Arrêtons d’inciter les passeurs, qui font de la traite d’êtres humains ! Pourquoi ces clandestins devraient-ils être amenés en Europe ? Pourquoi pas en Tunisie ? Pourquoi pas en Algérie ? Il y a une volonté idéologique d’imposer à l’Europe la charge d’accueillir une partie ingérable de la misère du monde ».

    | Q. Lourdes accusations ?

    Jacques Borde. Oui. Mais étayée, semble-t-il, par l’aveu via France-24 d’une membre de l’ONG en cause, qui, interrogée par la chaîne, a confirmé leur refus de l’offre des Gardes-côtes libyens de reconduire les migrants (sic) au port le plus proche. De facto comme de jure, comme l’a relevé, Me. Philippe Chansay-Wilmotte2, « … il ne s’agit pas de sauvetage conforme au droit maritime, mais d’une activité de passeurs ».

    Donc bien d’une activité criminelle organisée ! C’est, rappelons-le, la ligne de conduite systématique de toute cette flottille de navires-corsaires du Takfir qui grouillent en Méditerranée pour se repaître du trafic d’êtres humains qui, arrêtons de prendre des vessies pour des lanternes, est leur véritable raison d’exister. Leur fond de commerce.

    | Q. Mais pourquoi ce refus ?

    Jacques Borde. Parce que ces « ports les plus proches » (sic) sont généralement situés du mauvais côté (sic) de la Méditerranée : Tunisie, Égypte. Sans parler de la Libye qui s’est dotée d’immenses facilités portuaires liées à l’activité des hydrocarbures.

    Prétendre, comme le font nos fourriers navalisés d’Al-Dawla al-Islāmiyya fi al-Irāq wa al-Chām (ISIS/DA’ECH)3 et consorts, qu’il n’y a pas possibilité de relâche à proximité des points où ces membres à part entière du crime organisé immigrationnisteprélèvent leurs stocks de chair fraîche c’est tout simplement du foutage de g… !

    D’où, probablement, la raison de ce dernier avertissement de Matteo Salvini à ceux qui se prétendent des ONG internationales (sic)…

    | Q. De quoi parlez-vous ?

    Jacques Borde. Simplement ceci, hier (25juin 2018) le vice-président du Conseil & ministre italien de l’Intérieur, Matteo Salvini4, a sommés tout ce petit monde de se tenir à l’écart des opérations de secours en Méditerranée et de laisser les Gardes-côtes libyens se charger de cette tâche.

    « Laissez les autorités libyennes faire leur travail de secours, de récupération et de rapatriement [des migrants] vers leur pays, comme elles l’ont fait depuis quelque temps, sans que les navires des ONG avides les gênent ou causent des troubles », a solennellement averti Salvini. Et de leur rappeler que « Les ports italiens sont et seront fermés à ceux qui aident les trafiquants d’êtres humains ».

    Plus tard, dans la soirée, Salvini a exprimé sur Twitter ses « remerciements chaleureux aux autorités et aux Gardes-côtes libyens ». « Aujourd’hui », a-t-il rappelé, « ils ont sauvé et ramené en Libye 820 migrants, rendant inutile le “travail” des trafiquants et évitant des interventions erronées de navires d’ONG ».

    Plus tôt, l’ONG espagnole Proactiva Open Arms avait indiqué que l’Italie avait refusé l’aide de son navire pour secourir un millier de migrants au large de la Libye, Rome affirmant, selon elle, que les Gardes-côtes libyens s’en chargeraient bien mieux qu’eux.

    | Q. Donc, vous continuez à dire que ces ONG n’ont rien à faire en Méditerranée ?

    Jacques Borde. Oui. Il suffit d’ailleurs de relever ce que nous disent leurs (ir)responsables.

    Ainsi, se plaignant de l’attitude des autorités italiennes qui « nous ont dit qu’à ce moment-là elles n’avaient pas besoin de nous ». Et « affirmé que l’opération de secours était coordonnée par les Gardes-côtes libyens », une porte-parole de Proactiva Open Arms justement, Laura Lanuza, a mangé le morceau, soulignant que « si la coordination des secours revient aux gardes-côtes libyens, toutes ces personnes seront renvoyées immédiatement en Libye ».

    Pourquoi, empêcher les Gardes-côtes libyens de faire leur travail ?

    Preuve encore que le véritable but de ces entités controversées, et à l’opacité bien entretenue, n’est pas simplement de sauver qui que ce soit, mais bien de collaborer activement avec tous ceux qui ont fait profession d’organiser le trafic humain d’une rive à l’autre de la Méditerranée.

    Quel rapport avec le sauvetage en mer et ce qui, ô hasard, revient à fournir une main d’œuvre sous-payée, à l’économie latifundiaire espagnole si peu en accord avec les droits sociaux des travailleurs ?

    Asinus, asinum fricat, disaient les Ancien Romains. Il est plus que temps que les justices des pays riverains et, qui sait l’internationale, se penchent sur les activités de tous ces sauveteurs (sic) en eaux troubles.

    | Q. Mais, en attendant, il faut bien du concret pour résoudre ce chaos ?

    Jacques Borde. Orchestré par qui ? Au profit de qui ? Pourriez-vous ajouter.

    Pour le reste, vous avez tout à fait raison. C’est d’ailleurs pour cela que Matteo Salvini s’est envolé, lundi matin, pour la Libye pour rencontrer les autorités du pays.

    « Mission Libye, on part ! », a-t-il écrit, en postant un selfie à bord de l’avion militaire emprunté pour se rendre en Libye.

    Une attitude qui rejoint celle du vice-Premier ministre libyen, Ahmed Miitig, qui a souligné combien « La collaboration entre l’Italie et la Libye est décisive (…) Les trafiquants qui font venir les migrants en Italie sont pour nous des bandes criminelles dangereuses, qui ne permettent pas à la Libye de faire des pas en avant en direction d’une difficile normalisation (…). Nous devons arrêter ce trafic aux frontières méridionales de la Libye et toute l’Europe doit penser aux mesures structurelles à prendre dans les pays africains pour stopper les migrants »5.

    Et d’appeler les Européens que nous sommes à accorder leurs violons. Comment ne pas être d’accord avec des propos aussi raisonnables.

    Les choses avancent. Et, plus grâce à Rome qu’à Paris, encore une fois.

    Notes

    1 Joseph Goebbels, homme clé du IIIe Reich. À la tête du Reichsministerium für Volksaufklärung und Propaganda (RMVP, ou tout simplement Propagandaministerium). Soit, en français, ministère du Reich à l’Éducation du peuple & à la Propagande.
    2 Notamment président du VLC.
    3 Ou ÉIIL pour Émirat islamique en Irak & au Levant.
    4 Par ailleurs, vice-président du groupe Europe des nations & des libertés.
    5 La Repubblica (25 juin 2018).

    https://voxnr.com/49533/aquarius-lifeline-etc-qui-quoi-derriere-le-juteux-business-des-ong

  • I-Média n°211 – Affaire Benalla : Scandale d’Etat ou hystérie médiatique ?

    Une émission présentée par Hervé Grandchamp et Michel Geoffroy (absence de Jean-Yves Le Gallou)

    Affaire Benalla : Scandale d’Etat ou hystérie médiatique ?

    Affaire Benalla, Une semaine de rebondissement médiatique. Un scandale d’Etat sur fond de crise politique.

    Le Zapping d’I-Média

    Retour de la grossophobie dans les médias, en application du principe de Lagardère de Renaud Camus « si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère viendra à toi ». Le principe de grossophobie qui permet de culpabiliser les personnes non grosses, plutôt que d’incriminer la malbouffe.

    Faut-il sauver les casques blancs ?

    Les casques blancs évacués de la Syrie. Une organisation soutenue par les occidentaux et présentée par les médias comme « humanitaire », bien qu’elle comporte de nombreuses zones d’ombres.

    Les tweets d’I-Média

    Omar Sy pourrait jouer Arsène Lupin dans une prochaine série Netflix. Après le docteur Knock, l’acteur à succès pourrait interpréter le gentleman cambrioleur de Maurice Leblanc. Une certaine réécriture de l’histoire pour faire correspondre le cinéma à une vision du monde « métissé »

    Charline Vanhoenacker, l’humour au service du militantisme

    Portrait piquant de Charline Vanhoenacker, la journaliste belge qui se prend pour une humoriste.

    Pour ceux qui n’arrivent pas à lire cette vidéo, regardez là sur RuTube (juste après)

    Lien Rutube :
     
  • Nos ONG sont-elles (entre autres) la composante navale de DA’ECH ? [1]

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    Aquarius ou Cheval de Troie ? Deux thèses, désormais, s’affrontent quant à la nature de cet essaim1 de navires qu’entretiennent (comment, à quelles fins & avec quel argent ? Autant de questions sans réponse à ce jour) des ONG plus douteuses les unes que les autres. Las, Rome – Di Maio & Salvini regnante – a décidé de siffler la fin de cette récréation où s’engraissaient, passeursvice-passeurs & corsaires (sic) de ISIS/DA’ECH, dans un indécent ballet rappelant ce que que furent la traite & la piraterie barbaresques qui, alors, ravageaient notre versant de la Méditerranée. Autre rappel historique qu’il nous semble opportun de faire : en ces temps de troubles & de fureur, c’est à côté du Turc que se tint la France lors de la Bataille de Lépante. Épisode 1.

    | Q. À la fermeté de Rome (et de Vienne), les partisans de l’Union, nous opposent l’applicabilité de Dublin, qu’en pensez-vous ?

    Jacques Borde. (Éclat de rire) Vous parlez de l’Affaire de l’Aquarius. Et, en l’espèce, de l’Accord de Dublin. Sauf que l’applicabilité d’un accord :

    1- relève plus d’un principe général.
    2- est parfaitement discutable.
    3- n’est en rien automatique.
    4- que tout État signataire peut choisir de s’en retirer. Définitivement ou partiellement, le cas échéant.

    À meilleure preuve, la sémillante Bundeskanzlerin (2) Angela D. Merkel, marquée à la culotte par la composante la plus réactionnaire de son administration, a bien décidé de ne plus appliquer Dublin à propos des flots de migrants se présentant à ses bonnes frontières tudesques. Comme quoi…

    Sans, notez-le, déclencher l’émoi que provoquent les propos de bon sens de Matteo Salvini (3), le tout frais vice-président du Conseil & ministre italien de l’Intérieur.

    | Q. Mais la responsabilité de l’Italie quant aux risques encourus ?

    Jacques Borde. Concernant l’Aquarius et la foultitude d’esquifs servant d‘idiots utilesau crime migratoire organisé, et à ceux que Matteo Salvini appelle, à juste raison, ses « vice-passeurs », rappelons que :

    1- la Libye se trouve, sauf happening tectonique qui m’aurait échappé, de l’autre côté de la Méditerranée.
    2- les pays l’avoisinant, Égypte, Tunisie, pour ne citer que ceux-là, sont tout aussi concernés que l’Italie ou Malte. Les ports n’y manquent pas :
    – la Goulette, Radès, Bizerte, Sousse, Sfax, Gabès, Zarzis, etc., pour la Tunisie.
    – quant à l’Égypte : Port-Saïd (le port avec le plus grand trafic portuaire au monde), Alexandrie et le port de Dekheila, qui est l’extension naturelle du port d’Alexandrie (depuis 1986).

    Donc largement de quoi prendre en charge les passagers (sic) en difficulté de notre Aquarius. Sauf qu’en l’espèce, il s’agissait non pas de simples passagers mais des victimes du trafic d’êtres humains mis en place par les passeurs et vice-passeurs du crime migratoire organisé ad usum Da’echi !

    | Q. Parler de l’Axe n’était-il pas malheureux comme choix pour évoquer, comme cela a été fait, à propos de l’union de quelques-uns par rapport à la crise migratoire ?

    Jacques Borde. Pff ! Là, franchement, on coupe un peu les cheveux en quatre, non ?

    Un certain nombre d’intervenants, à commencer par votre serviteur, parlent aussi de l’Axe atlantique, à propos des pays de l’OTAN. Évidemment, voir Allemands, Autrichiens et Italiens se lier au sein d’un Axe n’était sans doute pas la formule la plus heureuse.

    Quant à ceux qui au sein de l’intelligentsia de gôôôôche s’en offusquent tant, je leur rappellerai que c’est la SFIO (de gauche, ô combien) qui a porté au pouvoir Pétain. Sans parler de ces magistrats (de gauche encore) qui ont acté et fait appliquer les lois raciales de Vichy qui ont conduit nos malheureux compatriotes juifs dans les camps de la mort…

    | Q. Et les migrants en perdition ?

    Jacques Borde. Quelle perdition ? De quoi parlons-nous au juste ? Une fois recueillis, les près de 700 de l’Aquarius ne risquaient absolument plus rien.

    Quant à juger de l’opportunité d’accepter tel ou tel navire, s’impose la notion de danger et de péril pour les équipages et les passagers. Or, pour qu’il y ait cette forme d’assistance à personne en danger navalisé (sic), encore faillait-il qu’il y eût péril en la demeure. Ou plutôt en l’esquif ! Ni tempête, ni grain en passe de menacer l’Aquarius. Et la perspective d’aller se réfugier à Tripoli ou Tunis. Techniquement parfaitement réalisable. Mais, comble inenvisageable pour nos vice-passeurs – et, n’en doutons guère, leurs commanditaires – grouillant en cette Méditerranée qui, ben oui, à deuxrives !

    Le reste, désolé de le dire, c’est du verbiage munichois dans la bouche d’agents et de corsaires (sic) du Takfir tentant de justifier leur infâme traite humaine.

    | Q. Quid du fait que l’Italie a d’abord autorisé l’Aquarius entrer dans ses eaux territoriales pour accoster ?

    Jacques Borde. C’est un fake, un médiamensonge répété. Mais qu’attendre d’autres des Munichois qui campent littéralement sur les plateaux TV pour y déverser leurpropaganda staffel éhonté ? En fait, Rome :

    1- a simplement laissé à l’Aquarius la liberté d’entrer dans ses eaux territoriales.
    2- envoyé deux des bâtiments de sa Guardia Costiera porter assistance à l’Aquarius.
    3- affirmé, comme c’est de son droit le plus absolu, son refus d’autoriser l’accès de ses ports, aux migrants (sic) embarqués dans des conditions discutables sur ce navire de SOS Méditerranée. Une ONG controversée à bien des égards.

    | Q. Donc vous ne croyez pas la version des faits présenté par ces ONG notamment ?

    Jacques Borde. Absolument pas. C’est du bourrage de crâne.

    Au point que Matteo Salvini, a une nouvelle fois interdit l’accès aux ports italiens à deux navires d’ONG pro-takfirî opérant au large des côtes libyennes, « en attente de leur cargaison d’êtres humains. Alors que le navire Aquarius navigue vers l’Espagne (arrivée prévue dimanche matin), deux autres navires d’ONG battant pavillon des Pays-Bas (Lifeline et Seefuchs) sont arrivés au large des côtes libyennes, en attente de leur cargaison d’être humains abandonnés par les passeurs ». Or, « Que ces messieurs sachent que l’Italie ne veut plus être complice du business de l’immigration clandestine, et ils devront donc chercher d’autres ports (non italiens) vers lesquels se diriger. En ministre et en père, je le fais pour le bien de tous ».

    Une position qui rejoint, c’est à noter, celle des gardes-côtes libyens qui avaient prévenu SOS Méditerranée que la présence de l’Aquarius favorise les passeurs : « Vous rendez service aux passeurs (…). Les passeurs savent que vous êtes là, et donc ils envoient chaque fois plus de gens en mer ».

    | Q. Qui est responsable de cet invraisemblable pataquès ?

    Jacques Borde. En cette affaire, je dirai : à peu près tout le monde sauf… l’Italie !

    Et quitte à parler de responsabilité, rappelons celle, immense, de ces flottes corsaires sillonnant la Méditerranée pour s’y approvisionner en migrants (sic). Quelque part, ne sont-elles pas de facto une composante navale de Al-Dawla al-Islāmiyya fi al-Irāq wa al-Chām (ISIS/DA’ECH) ? (4).

    Quid, donc, de ces vice-passeurs mondains qui entassent, en toute connaissance de cause et au mépris de toutes les règles de sécurité maritime, un maximum de personnes sur leurs navires ? Business is business and a passenger is a passenger, en quelque sorte.

    | Q. Mais ce sont d’Européens dont vous parlez ?

    Jacques Borde. Oui, mais comme l’étaient ces mercenaires des mers Génois, Corses, Catalans et Gascons (comme votre serviteur) qui rangeaient leurs navires et leurs équipages sous la bannière barbaresque.

    | Q. Pourquoi parler de Corsaires, plutôt de que de pirates ?

    Jacques Borde. Cela dépendait. Beaucoup d’entre eux disposaient des équivalents de l’époque de ce qu’on été nos lettres de course, ici délivrées par des (quasi) Cités-États. Alger notamment. Statutairement, de jure donc plus des corsaires que des pirates. Je vous rassure, capturés à leur tour, ils étaient généralement pendus de bonne manière. À moins d’avoir de la monnaie d’échange. Des otages réduits en servitude de l’autre côté de la Méditerranée. Là, on pouvait discuter…

    [à suivre]

    Notes

    1 Au sens militaire du terme, bien évidemment.
    2 Chancelière fédérale.
    3 Par ailleurs, vice-président du groupe Europe des nations & des libertés.
    Ou ÉIIL pour Émirat islamique en Irak & au Levant.

    https://voxnr.com/49519/nos-ong-sont-elles-entre-autres-la-composante-navale-de-daech-1

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    A l’occasion de la diffusion du Zoom avec Jean Raspail, TV Libertés vous propose de redécouvrir le premier entretien qu’il nous avait accordé en 2015. A l’époque, Alain Juppé affirmait que le roman prophétique du grand écrivain “Le camp des saints” était un fantasme. La réponse de Jean Raspail est sur TV Libertés.


  • Lettre ouverte aux racailles et de l'urgence de les éradiquer !