En France, le fatal démantèlement de notre tissu industriel et agricole se poursuit donc inexorablement.
Ainsi, un plan de discontinuité a été négocié entre l’État français et la Commission européenne. Cela fait suite à l’ouverture d’une enquête sur des aides de la France versées au leader du transport ferroviaire dans notre pays, Fret SNCF, et jugées illégales – car, selon l’Union européenne, il est devenu illégal pour une nation d’aider ses entreprises ! Ce plan va provoquer la destruction du fret en France, remplacé par deux sociétés : Hexafret, pour le transport de marchandises et Technis, pour la maintenance des locomotives. 10 % des emplois – 500 – dans ce secteur sont menacés, même si la SNCF promet qu’il n’y aura pas de licenciement, sachant, selon le cynique, lâche et incompétent Jacques Chirac, que « les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent ».