
Le bénéfice de Renault a chuté de près de 70 % au premier semestre dans un environnement difficile, avec une baisse du marché pour les voitures particulières et également les utilitaires en fort repli. Idem pour Nissan, qui plonge et qui engendre une perte nette de 11,2 milliards d’euros pour Renault. Stellantis s’en sort moins mal, avec une perte de chiffres aux Etats-Unis, d’environ 25 %, mais s’en sort avec des augmentations dans plusieurs de ses autres marchés globaux, avec + 30 % au Moyen-Orient et en Afrique et + 20 % en Amérique du Sud, mais avec des modèles thermiques principalement. Finalement, une perte globale de 2.3 milliards d’euros. Même tonneau chez les Allemands où les fabricants de bolides très haut de gamme prévoient de supprimer des milliers d’emplois. Même le luxe, habituellement épargné, plonge aussi. Mercedes-Benz et Porsche affichent des résultats en chute libre. Moins 69 % pour l’étoile et 91 % chez Porsche. En cause, la contraction du marché chinois, les droits de douane aux Etats-Unis, mais le fiasco électrique.