Les deux belligérants, l’Allemagne et l’Italie, s’affrontaient sur un accord visant à remodeler, pour la première fois depuis des années, la manière dont l’UE accueille et relocalise les migrants. Les négociations étaient sur le point d’échouer, comme c’est le cas depuis des années. L’Italie voulait plus d’autorité pour expulser les demandeurs d’asile déboutés. L’Allemagne craignait que cela n’entraîne des violations des droits de l’homme. Mais cette fois, alors que l’Italie et les conservateurs n’ont pas bougé, l’Allemagne et la gauche ont cédé.
C’était un moment important. L’Allemagne, le pays le plus peuplé de l’UE et sa plus grande économie, obtient souvent ce qu’elle veut lorsqu’elle négocie à Bruxelles. L’Italie, dont les gouvernements changent constamment, jamais.