
Dans son excellent ouvrage de référence sur l'altérité culturelle, Les étrangers sont nuls (Points), Pierre Desproges divisait le peuple italien en deux catégories : « les Italiens du Nord, qui vivent au nord, et les Italiens du Sud, qui meurent au sud ». Évidemment, c'est cruel, mais tel n'est pas le sujet. Et si les plaisanteries étaient fausses, on les appellerait des mensonges. De fait, le sud de l'Italie est plus pauvre, moins industrialisé, plus touché par le chômage que le nord. C'est d'ailleurs le sud qui va faire les frais de la nouvelle proposition de Giorgia Meloni.