Les Français ignoraient qu’en votant Macron, ils avaient élu… Ursula von der Leyen. Comme dans un théâtre de Guignol, la présidente de la Commission européenne surgit de plus en plus souvent à la place du Président français. Elle prend des pouvoirs de plus en plus extravagants, des décisions de plus en plus arbitraires, investit des champs de plus en plus larges et de plus en plus sensibles, le tout, rappelons-le, sans le moindre mandat du peuple français, mais avec la bénédiction empressée de l’Élysée. Une situation dramatique pour le pays.
Europe et Union européenne - Page 204
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Comment von der Leyen et Macron déchirent à belles dents la souveraineté si précieuse de la France
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[Interview] Viktor Orbán sur les sanctions contre la Russie : « L’économie européenne s’est tirée une balle dans les poumons »
Nous vous proposons de découvrir ci-dessous la traduction française de l’interview donnée par le Premier ministre de Hongrie, Viktor Orbán, lors de l’émission Good Morning Hungary, animée par Zsolt Törőcsik. L’occasion de découvrir le point de vue du dirigeant hongrois sur la crise majeure qui frappe aujourd’hui l’Union Européenne du fait de la situation en Ukraine.
Zsolt Törőcsik : La situation des prix de l’énergie en Europe occidentale devient de plus en plus intenable, et ce n’est vraiment pas une question de quantité d’énergie disponible, mais de savoir s’il y a de l’énergie tout court. Je ne pense pas que beaucoup d’entre nous aient cru que la pandémie serait suivie d’une crise encore plus grave, et que la situation là-bas toucherait également la Hongrie. Dans quelle mesure cela est-il impactant ?
Viktor Orbán : Nous assistons effectivement à une guerre des prix de en Europe. Le jeudi 24 février – si je m’en souviens bien – personne n’aurait pensé que ce qui était apparu n’était pas simplement un conflit ou une guerre entre l’Ukraine et la Russie, mais qu’une ère se terminait et que nous entrions dans une nouvelle phase de l’histoire européenne : une ère de guerres.
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Piero San Giorgio présente "Le Réveil des Européens", un livre communautaire et raffiné de Nico Merz
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Italie : la droite et le M5S font tomber Mario Draghi, le Parlement a été dissous (MàJ)
21/07/2022
20/07/2022
Trois partis issus de la coalition du Premier ministre italien Mario Draghi ont refusé de participer au vote de confiance demandé par ce dernier, signant vraisemblablement la fin pour son gouvernement. Il s’agit de Forza Italia, le parti de droite dirigé par l’ex-Premier ministre Silvio Berlusconi, la Ligue, la formation d’extrême droite de Matteo Salvini, et la formation populiste Mouvement 5 Etoiles (M5S) de l’ex-chef du gouvernement Giuseppe Conte.
« La majorité d’unité nationale qui a soutenu ce gouvernement depuis sa création n’existe plus. Le pacte de confiance fondant l’action de ce gouvernement a disparu », déplorait Mario Draghi il y a quelques jours. Le Premier ministre italien avait à ce moment-là présenté sa démission , qui a aussitôt été refusée par le président Sergio Mattarella . Ce mercredi, le gouvernement de Mario Draghi est malgré tout dans l’impasse. Au Sénat italien, trois partis ont annoncé leur non-participation au vote de confiance réclamé par le chef de l’exécutif.
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Comment la Commission européenne s’apprête à piétiner notre souveraineté énergétique
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« La BCE va accoucher d’une souris et d’une nouvelle crise de l’euro ! » L’édito de Charles SANNAT
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Toujours trop peu, toujours trop tard, cette loi observationnelle qui est valable pour l’Etat français l’est encore plus au niveau européen où l’inertie et les désaccords rendent la construction de solutions et de consensus terriblement longue. Cette lenteur n’est pas un problème par temps calme. Elle le devient lorsque les crises se déchaînent car le temps des crises et celui immédiat des marchés n’est en aucun cas le temps long politique des institutions européennes.
Alors comme à chaque fois depuis des années de crise maintenant, nous avons l’habitude. L’Union Européenne met en place des machins qui n’ont jamais le temps d’aboutir et qui sont recyclés dans la crise suivante.
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L’Italie et la France peuvent être à l’origine de l’explosion de l’euro et de l’UE
Emmanuel Macron et Mario Draghi
Marc Rousset
En Italie, le gouvernement de Mario Draghi est au bord de l’implosion. La péninsule a été longtemps à la traîne en zone euro : entre 1999 et 2019, son PIB n’a augmenté que de 7,9 % contre respectivement 30,2 %, 32,4 % et 43,6 % en Allemagne, France et Espagne. La goutte d’eau qui fait déborder le vase pour les électeurs et de nombreuses élites italiennes, ce sont les sanctions lourdes contre la Russie, avec de terribles conséquences pour l’Italie dépendante du gaz russe, qui avait besoin de tout, sauf de ce coup de poignard supplémentaire ! Depuis l’intervention russe en Ukraine, le prix de l’électricité a augmenté de 91 % et celui du gaz de 70 %. La crise énergétique pourrait jouer le rôle de détonateur dans la crise politique italienne. La dette de 2500 milliards d’euros qui dépasse celles de la Grèce, du Portugal, de l’Irlande et de l’Espagne cumulées pourrait faire exploser toute l’Europe !
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Quand l’UE finance la formation de la jeunesse islamiste à “haut potentiel” chez les Frères musulmans et fait leur promotion…
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En Allemagne, des églises et des villages entiers sont rasés au profit de la production de charbon
L’émission complète :
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Quand l'Union européenne refait l'erreur de croire au sens de l'histoire... (2008)
Les vacances scolaires sont un moment propice à la relecture de mes textes anciens, et j’en profite aussi pour les réécrire si besoin est, pour les compléter et, quoiqu’il en soit, pour les publier dans la foulée.
Au début de l’année 2008, le président de l’époque, M. Nicolas Sarkozy, évoquait une rapide ratification du traité constitutionnel qui, trois ans auparavant, avait été repoussé par les électeurs français (à 55% environ) et néerlandais (à 62%!), et la question européenne revenait sur le devant de la scène, avec nombre de propos politiciens qui peuvent faire sourire presque quinze ans après… J’avais alors remarqué l’article de Catherine Chatignoux dans Les Échos, et j’en avais repris quelques phrases pour les compléter et les valoriser (sans partager l’européisme de l’autrice) en signalant quelques éléments utiles à la réflexion politique et géopolitique. Cela tient en deux notes de ce site, désormais reproduites ci-dessous (la seconde sera mise en ligne dans quelques jours).