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Europe et Union européenne - Page 27

  • [TRIBUNE] Agriculture : décidément, l’art de se tirer une balle dans le pied !

    © Copyright Gary Rogers
    © Copyright Gary Rogers
    Doit-on considérer comme « fake news » l’annonce par la Commission européenne qui travaillerait à une révision à la baisse des exigences environnementales imposées aux agriculteurs ? Cette étonnante inversion du courant écologiste en vogue aurait pour motivation le constat que l’effondrement de l’agriculture de la France est étroitement lié à la surtransposition des normes européennes par ses gouvernements successifs et au zèle de ses 3.000 contrôleurs de la biodiversité, soit une trentaine par département, qui ont pour mission de verbaliser les atteintes à la règle sans recours possible, car trop d’indulgence serait, de surcroît, nuisible à leur avancement, à leur carrière. C’est pourquoi l’agriculteur averti ne prend pas le risque d’une sanction qui le priverait des primes européennes représentant la moitié de ses ressources annuelles.

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  • Les «volontaires» de la guerre

    par Manlio Dinucci

    Pendant qu’États-Unis et Ukraine proposent à la Russie un cessez-le-feu de 30 jours qui n’aborde aucune des questions qui sont à l’origine de la guerre, le Groupe européen des Cinq, les dits «volontaires» – France, Grande-Bretagne, Allemagne, Italie et Pologne – se sont engagés à armer toujours plus l’Ukraine pour maintenir une belligérance continue contre la Russie. Et s’accroît en conséquence le gouffre d’argent public qui, soustrait aux dépenses sociales, se déverse dans les caisses des industries guerrières.

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  • Autriche. Le regroupement familial « immédiatement » suspendu par le gouvernement [Vidéo]

    Le gouvernement autrichien a annoncé mercredi 12 mars la suspension immédiate des procédures de regroupement familial pour les migrants, une décision justifiée par la nécessité de limiter la pression exercée sur les infrastructures publiques et le système social du pays. Cette mesure, prise par la coalition gouvernementale dirigée par le Parti populaire autrichien (ÖVP), marque un tournant significatif dans la politique migratoire du pays.

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  • Le projet de financement du réarmement de l’armée UE déjà mis en échec

    À peine l’idée lancée, le plan de réarmement de l’UE, devant être financé à hauteur de 800 milliards d’euros, se heurte à la réalité politique et économique. D’abord, l’UE n’a pas encore cette somme et un premier pays de l’UE et de l’OTAN refuse ce projet. 

    Le Parlement néerlandais vient de voter contre le plan de réarmement de l'Europe. Alors que TF1 relance la question de toucher à l'épargne des Français pour pour financer ce réarmement, le chemin sur l’économie de guerre prévoit la réalisation de grosses économies sur le dos des salariés, des travailleurs, des retraités et des chômeurs et sur les structures de santé. Bruxelles envisage un sacrifice des populations. 

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  • La Russie : vers la fin de «l’Occident collectif»

    par Igor Delanöé

    À l’occasion du troisième anniversaire du déclenchement de «l’opération spéciale», deux projets de résolution ont été soumis au vote à l’Assemblée générale des Nations unies (AGNU) le 24 février dernier. L’un, préparé par l’Ukraine et soutenu par les pays européens, condamnait la Russie et l’appelait à retirer ses troupes du pays. L’autre, proposé par les États-Unis, était d’une tonalité bien plus conciliatrice à l’égard de la Russie. Les deux textes ont été adoptés, les Américains s’abstenant lors du vote de leur propre résolution après avoir consenti à des amendements demandés par les Européens. Le texte original de la résolution américaine a cependant été adopté quelques heures plus tard par le Conseil de sécurité des Nations unies, avec 10 votes pour et 5 abstentions (Danemark, France, Grèce, Slovénie, Royaume-Uni). Pour la première fois depuis le début du conflit, la Russie a voté une résolution portant sur l’Ukraine de concert avec la Chine et, plus surprenant, avec les États-Unis. Cette séquence du 24 février 2025 a mis en évidence la fragmentation de «l’Occident collectif» et celle de la «majorité mondiale», deux récits structurants dans la politique extérieure russe.

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  • L’aveuglement des élites européistes a mis l’Union européenne hors du jeu mondial

    Dans son livre « l’État profond américain », Peter Dale Scott cite (p 41) la définition que donne l’analyste républicain Mike Lofgren de ce système : « Il existe le gouvernement visible situé autour du [National] Mall à Washington, et puis il existe un autre gouvernement plus obscur, plus indéfinissable, qui n’est pas expliqué dans les cours d’instruction civique, ni observable par les touristes à la Maison Blanche ou ou au Capitole. Le premier représente la politique partisane traditionnelle à Washington : le sommet de l’iceberg que les spectateurs de C-SPAN peuvent voir quotidiennement, et qui est théoriquement contrôlable par le biais des élections. La partie immergée de cet iceberg est ce que j’appellerais « l’État profond » qui suit son propre cap indépendamment de qui est formellement au pouvoir ».

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  • Éric Zemmour : Mon discours sur l’Europe, à Budapest au Mathias Corvinus Collegium


  • Cette Europe immature…

    Il ne faut pas être grand stratège pour savoir que la dépendance à la protection militaire des Etats-Unis, n’est pas une fin en soi, ni une situation d’avenir. Ca fait penser à un grand adolescent s’imaginant qu’on peut ne pas quitter ses parents en s’aménageant un studio dans le jardin et en venant se mettre les pieds sous la table à chaque repas. La décision de Trump d’abandonner l’Europe, s’il persiste, est salutaire, comme celle qui consisterait pour un père à virer de la maison l’ado immature en question, afin d’en faire un homme. Et l’Europe découvre effarée, que tout son parc d’engins militaires ou presque, est à la merci des actualisations informatiques américaines, donc potentiellement inutilisable. Il est toujours temps de s’en rendre compte, De-Gaulle l’avait bien compris et pas nos actuels dirigeants, ou alors, ils se complaisent dans le rôle de grands ados immatures et quand on voit certains, on s’aperçoit que c’est tout à fait ça, suivez mon regard.

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  • Moscou et Washington ont déjà décidé qui paiera pour l’aventure ukrainienne

    Avant de rentrer dans une «partie» chacun devrait savoir à quoi il joue lui et ses partenaires. Il y a des moments où on est saisi de désespoir devant le jeu de dupe imposé au peuple français, d’autres où l’on est pris par le spectacle… Dans notre livre, où trois chapitres sont consacrés à la relation Chine-URSS-Russie, essentiellement à travers l’Asie centrale avec des partenaires comme la Turquie, l’Iran, l’Afghanistan dès 1917, nous accordons une grande importance à l’analyse du très grand diplomate soviétique et post-soviétique qu’a été Primakov. Il considère que les USA qui veulent prendre le relais de la Grande-Bretagne n’ont pas assez de subtilité pour mener ce jeu. Visiblement Trump avec sa brutalité en a assez pour imposer le paiement de sa mise à ce qu’il reste de l’Ukraine, s’il en reste comme il l’a dit et surtout à l’UE. C’est bien parti enfin pas pour la France ou ce qu’il en reste de politique autonome. Ce genre d’analyse ne peut que conduire à l’impasse et donne le sentiment d’être très intelligent alors que l’on n’avance pas d’un pouce. Danielle Bleitrach

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  • Un eurodéputé italien explique les « vraies urgences » à von der Leyen

    Capture écran Parlement européen
    Capture écran Parlement européen
    Moment à grand spectacle, le 11 mars, au Parlement européen, lors du débat sur la sécurité européenne : « Madame von der Leyen. Mais où est-elle ? Monsieur Costa, elle ne se cache pas derrière vous, madame von der Leyen ? Parce que madame von der Leyen a peur de ce Parlement… » Maniant l’offensive avec humour, le général italien Roberto Vannacci vient, à sa façon, de traduire l’impression, mélange d’arrogance méprisante et de peur presque panique, qu’inspire Ursula von der Leyen à ses opposants élus à Strasbourg. Rappelons ici que si le député européen de la Liga de Matteo Salvini et membre du groupe des Patriotes (présidé par Jordan Bardella) n'est pas issu du même parti que Georgia Meloni (Fratelli d'Italia), les deux formations travaillent ensemble au sein du gouvernement italien et partagent, sur les questions européennes, une même ligne pour le moins différente de celle défendue à Bruxelles par Ursula von der Leyen.

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