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Aujourd’hui, je parle avec Pietro Shakarian et Lasha Kasradze. Mes deux collègues viennent de la région du Caucase du Sud, Pietro d’Arménie et Lasha de Géorgie. Ils vivent tous deux à l’étranger, Pietro est historien à la Higher School of Economics à Saint-Pétersbourg, en Russie, et Lasha est analyste en relations internationales travaillant aux États-Unis en tant qu’officier de liaison pour l’Université d’État de Sokhumi en Géorgie.
Transformer l’UE en une association d’états souverains unis par des coopérations commerciales, techniques ou diplomatiques, au gré des intérêts de chacun, ou la quitter. C’est en substance le nouveau discours de Nicolas Dupont-Aignan, qui voit avec juste raison, dans l’UE actuelle, une simple machine totalitaire destinée à broyer les États et les libertés. L’évolution du président de Debout la France est notable sur ce sujet, il a hélas, perdu en visibilité depuis la fin de son mandat de député. Il ajoute, sur les ondes de la radio Tocsin, qu’il ne faut pas compter sur la classe politique actuellement représentée, inféodée au système et prête à vendre la France. Constat accablant que nous avons fait depuis longtemps au RPF, et qu’il souligne lui-même en rajoutant il y a toujours eu sur notre sol des collaborateurs zélés prêts à trahir notre pays. Ce changement de discours, que nous saluons comme il se doit, est-il un premier pas vers une alliance plus large réunissant tous les vrais souverainistes et ennemis des mondialistes et macronistes ? Nous l’appelons de nos vœux, nous l’avons d’ailleurs déjà fait récemment dans une lettre ouverte.
Ce qu’il y a d’extraordinaire, c’est que ceux qui depuis des années tirent la sonnette d’alarme contre la vente à la découpe de nos industries de défense en particulier aux Américains, sont accusés aujourd’hui de reprendre la “mots du Kremlin”.
Je ne suis pas plus pro-russe que je ne suis anti-russe, et ce qui est certain c’est que je suis anti-mensonges et anti-abrutis qui nous dirigent et qui pensent avoir raison en criant plus fort.
Le futur chancelier allemand, Friedrich Merz, va demander l'extension du « parapluie nucléaire » de la France et de la Grande-Bretagne à l'Allemagne en raison du retrait des États-Unis d’Europe et du conflit en Ukraine. Dans le même temps, Berlin veut préserver le bouclier américain.
« Friedrich Merz préconise l’extension du parapluie nucléaire français et britannique à l’Allemagne », stipuleEuractiv. Selon le responsable politique, il s'agira d'un ajout au bouclier nucléaire américain que Berlin — bien sûr — veut préserver.
«Nous entrons dans une nouvelle ère !» C’est par ces mots qu’Emmanuel Macron a ouvert son allocution du 5 mars dernier. Un discours d’une extrême gravité qui n’est pas sans rappeler celui du 12 juillet 2021 sur le Covid «Nous sommes en guerre». Ce souhait à peine avoué à l’époque d’Emmanuel Macron se concrétise aujourd’hui par une attitude qui met la France en danger. Une France dont le peuple refuse totalement de prendre le chemin de la guerre et de la dévastation.
Le 24 novembre dernier, Călin Georgescu est arrivé en tête du premier tour lors de l’élection présidentielle en Roumanie. Il a été aussitôt qualifié de « candidat d’extrême droite » et de « candidat pro-russe » – les médias dominants ayant même déclaré que l’intéressé ne devrait son succès qu’au soutien russe qu’il aurait obtenu sur TikTok. Le complotisme des anti-complotistes est véritablement fascinant. Pour ma part, je n’arrive pas à imaginer comment TikTok pourrait suffire à faire émerger un candidat victorieux dans une élection majeure – ni, moins encore, comment il serait possible qu’un candidat bénéficie du soutien russe, tandis que son adversaire n’aurait aucun soutien d’aucun autre pays, pas même de l’UE. Ce « narratif » a « justifié » alors la suspension du processus électoral. Avouons que cela ne manque pas de sel: suspendre la démocratie pour sauver la démocratie est un procédé assez inattendu.
La Roumanie traverse actuellement une crise politique majeure après l’exclusion controversée du candidat nationaliste Călin Georgescu de la course à la présidentielle de mai prochain. Cette décision, prise dimanche soir par le Bureau électoral central (BEC), a provoqué de violentes émeutes à Bucarest, faisant craindre une profonde fracture démocratique dans le pays et suscitant des inquiétudes en matière de répression policière, déjà violente.
Ursula von der Leyen vient d’annoncer la création d’un « collège sécurité » au niveau de l’Union européenne. Elle donnera la première date de convocation dans les prochains jours. Cette nouvelle intervient au moment où la question d’une défense européenne (quel que soit le sens que l’on donne à cette formule) est au cœur des préoccupations des États membres, tandis que la Russie et les États-Unis sont en train de négocier, par-dessus la tête des plus proches voisins de l’Ukraine, un probable traité de paix.
Alors que les États-Unis et la Russie, deux superpuissances historiquement antagonistes, parviennent à s’asseoir à la même table à Riyad pour négocier une issue au conflit ukrainien, l’Europe, réunie à Paris, ensuite à Londres, s’enferme dans une posture belliqueuse et déconnectée.
La candidature de Calin Georgescu, en Roumanie, a été rejetée. L’ensemble des démocraties devrait s’unir pour dénoncer cette atteinte à la liberté de choix. Le candidat présent au premier tour de l’élection présidentielle avait obtenu un franc succès. Sous la pression de l’UE le résultat a été annulé. Voilà que c’est à présent la candidature du postulant qui est refusée. Pour quel motif, si ce n’est qu’il est donné gagnant ? Qu’est-ce qui a bien pu faire qu’en quelques semaines il ne puisse plus se présenter ?