
Voilà ces femmes, les sourcils en accent circonflexe, expliquer qu’on les brime, qu’elles ne peuvent pas porter leur voile religieux pendant les épreuves en compétition et les entraînements et qu’ainsi elles sont discriminées, le tout selon un processus toujours identique qui consiste à hurler à la mort, chaque fois que les sociétés occidentales ne plient pas sans broncher devant leur religion, exogène rappelons-le. On a envie de leur dire, comme toujours, que ce soit à l’université, dans le sport ou lors d’un entretien d’embauche : « Puisque ce voile pose problème, vous n’avez qu’à l’enlever ». Non, ce serait trop simple, elles se discriminent elles mêmes et accusent les autres de les discriminer. Il n’est pas rare en Europe, qu’il y ait un « dress-code » en entreprise, on n’occupe pas n’importe quel poste dans n’importe quelle tenue et cela ne choque personne, s’applique à tout le monde, sauf à elles.