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Lors d’un récent sommet de l’Union européenne, la gynécologue en chef, Mme Leyen, a exigé 800 milliards d’euros pour un plan de réarmement de l’UE sur quatre ans. Seulement 150 milliards d’euros de cette somme proviendraient d’euro-obligations nouvellement émises ; les 650 milliards d’euros restants seraient récupérés par les États membres de l’UE en augmentant leur dette souveraine déjà très élevée. Pour faciliter le processus de récupération, la règle de la limite de déficit budgétaire de 3 % serait levée. Tous ces fonds seraient consacrés au réarmement, et à un rythme effréné.
Depuis trois ans les Occidentaux, sous l’impulsion des Américains jusqu’à l’arrivée de Trump, sont entrés dans une logique de belligérance avec la Russie. Ils ont d’abord profité de la disparition de l’URSS pour étendre les frontières de l’Otan. Depuis l’invasion russe, ils financent les Ukrainiens, leur accordent des aides diverses, leur fournissent des armes, forment leurs soldats. Ils ont positionné des troupes dans les pays limitrophes de la Russie. Dans le même temps ils ont multiplié les sanctions envers la Russie, ayant même déclaré qu’ils entendaient « mettre à genoux » son économie. Alors que les Etats-Unis de Trump opèrent un changement complet de stratégie, les Européens, eux, poursuivent leur politique de soutien total à l’Ukraine. Ils veulent augmenter leur aide afin de remplacer celle des Américains et permettre à l’Ukraine de poursuivre la guerre. Ils reprennent à leur compte l’intégralité des positions de l’Ukraine, refusant en particulier toute paix incluant des compromis territoriaux. Ils veulent enfin édifier une défense européenne afin de prévenir la menace que fait, selon eux, peser la Russie.
Dans un élan martial et patriotique quelque peu grandiloquent, le gouvernement, la totalité de la classe dirigeante et leurs médias viennent déclarer solennellement que la Russie constitue une menace pour la France et pour les autres pays européens. « Menace existentielle » a même osé E. Macron. Il s’agit là bien entendu d’un grossier mensonge. La Russie n’a aucune raison de s’en prendre aux pays européens, en tout cas à la partie occidentale de l’Europe, et elle n’en a de toute façon pas les moyens. La réalité est exactement inverse, c’est la France qui mène depuis trois ans une guerre à la Russie : avec les autres européens, elle arme et aide financièrement l’Ukraine ; avec eux elle a décidé de différentes sanctions à l’égard de la Russie et se proposait même, on s’en souvient, de la « mettre à genoux » économiquement ; elle a saisi les avoirs russes en France ; elle multiplie les injures et les menaces pénales contre les dirigeants russes. Aujourd’hui elle annonce sa volonté de donner à l’Ukraine les moyens de poursuivre la guerre en dépit du désengagement américain.
« Notre pays a été pillé, saccagé, violé et dévasté », assène Donald Trump. Pour certains, ces mots sont excessifs. Pour d’autres, ils sonnent comme une douloureuse vérité. Car le XXe siècle finissant et le XXIe naissant ont vu l’Occident — États-Unis en tête — sacrifier ses classes moyennes, ses ouvriers, son tissu industriel, sur l’autel d’un libre-échange absolu, dérégulé et aveugle. Aujourd’hui, Trump réagit. Il frappe fort. Il referme les frontières douanières. Et il a raison.
Washington négocie, Moscou parle - et l'Europe s'indigne en s'imaginant être une "coalition des volontaires" au sommet sur l'Ukraine à Paris, tel un végétalien offusqué lors d'un barbecue.
Imaginez : la Russie et les États-Unis négocient sur Nord Stream - sans les Européens. Et à Bruxelles, c'est le choc collectif. Comment osent-ils ? Après tout, nous sommes censés être des "partenaires".
Les responsables américains s’opposent à la volonté européenne d’acheter des armes localement.
«Des responsables américains ont déclaré à leurs alliés européens qu’ils souhaitaient qu’ils continuent d’acheter des armes de fabrication américaine», stipuleReuters.
On peut tortiller les choses de mille et une façon mais à la fin, la réalité reste là, impérieuse aux gesticulations et l’évidence s’impose : l’Union Européenne, c’est d’abord et avant tout l’Allemagne.
Ce n’est pas trop étonnant : la plus grosse économie européenne dicte en effet la plupart des politiques de l’Union. Cela lui a relativement bien servi, surtout lorsque la rigueur allemande a contrebalancé les prurits dépensiers de la France, par exemple, mais ce n’est plus le cas depuis quelques années…
Les partis allemands — les conservateurs de Friedrich Merz et le SPD de Lars Klingbeil — négocient actuellement la formation d’une coalition
Roumanie, Moldavie, France, maintenant Hongrie : après Georgescu, Le Pen, c’est au tour d’Orban d’être, à nouveau, dans l’œil de l’Union Européenne. Il faut punir Orban est le mot d’ordre bruxellois.
« Il faut régler le problème Orban »
L’UE fait face au Premier ministre hongrois : « Il faut régler le problème Orban » est le mot d’ordre de von der Leyen & Co. Le nouveau chancelier allemand, ancien de Black Rock, sera l’agent batailleur.
La bagarre sur la suppression des zones à faibles émissions illustre à merveille le processus à cliquets de la machine européenne dont la fonction principale ces dernières années est celui de la contrainte maximum, par la norme, des populations européennes, jusqu’à l’établissement d’une forme de codage permanent des comportements tenant de la dictature rouge/verte. Ces zones rappelons le, sous couvert de tri des voitures polluantes, sont en réalité un tri des populations avec deux objectifs, l’un de gentrification des hypercentres urbains, qui vont rester à ceux qui ont les moyens de se payer une voiture, laquelle a pris en moyenne 12 000 euros d’augmentation sur les dix dernières années. L’autre de rejet des populations moyennes dans les zones périurbaines, avec obligation de mixité sociale, en réalité mixité ethnique et rationnement de la place, le tout aux titres écologiques, celui du carbone et l’autre des espaces naturels préservés. Sauf que le carbone n’a jamais été un polluant et en plus, les particules issues des pneus et des freins sont au moins aussi nombreuses que celles des pots d’échappement, quelles que soit le mode de propulsion. Les premières conclusions ne montrent en plus pas d’améliorations très significatives dans les zones déjà mises en place.
«La cause fondamentale du problème est que dans le monde moderne, les stupides sont sûrs d’eux tandis que les intelligents sont pleins de doute» ~ Bertrand Russel
«L’intelligence d’un individu se mesure à la quantité d’incertitudes qu’il est capable de supporter». Kant, «Critique de la raison pure»
Philosofrite : Pourquoi les gens stupides ne doutent jamais d’eux-mêmes ? Découvrez l’effet Dunning-Kruger
Les personnes incompétentes manquent souvent de la compétence nécessaire pour reconnaître leur propre incompétence. Elles n’ont pas assez de connaissances pour comprendre ce qui leur échappe.