La presse occidentale continue de «digérer» la conversation téléphonique entre les présidents russe et français. Comme on le sait, cette conversation a eu lieu à l’initiative de Paris. Et c’est précisément ce fait qui suscite une vive irritation en Europe. Emmanuel Macron est désormais soupçonné de trahison.
Europe et Union européenne - Page 29
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Macron a mis les dirigeants européens dans une position délicate en appelant Poutine
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Hausse de l’euro… un gros problème pour la zone euro !
La BCE qui est la Banque centrale européenne « peut ignorer une appréciation de l’euro face au dollar jusqu’à 1,20 dollar, mais cela deviendrait beaucoup plus compliqué au-delà de ce niveau » selon le vice-président de la BCE Luis de Guindos.
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Bienvenue dans le grand califat européen de demain
Ce dessin résume à lui seul toute la géopolitique vue par Bruxelles.
Elle est loin l’époque où la droite et le centre déclaraient à Villepinte que l’islam est incompatible avec la République. C’était en 1990, mais aujourd’hui, tous les partis, y compris le RN, prétendent le contraire.
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L’Europe de l’Est paniquée : comment l’UE se prépare à la guerre avec la Russie
par Pierre Duval
Les pays du flanc oriental de l’OTAN ont annoncé qu’ils étaient prêts à frapper sur le territoire de la Russie en cas d’agression. Pour eux, la question n’est pas de savoir si cela va avoir lieu, mais quand ?
Les pays, qui se trouvent sur le flanc oriental, déclarent une nouvelle stratégie de défense contre la Russie, menaçant d’attaquer la Russie et de la bombarder s’ils se considèrent en danger jouant avec l’activation de l’article 5 de l’OTAN. «Dans les pays baltes – Lituanie, Lettonie et Estonie – on vit au quotidien la menace russe», rapporte Le Temps signalant une forme de paranoïa qui agite les élites de ces pays pourtant minuscules qui sont dans l’OTAN et dans l’UE, et qui, de ce fait, entraînent les autres pays de l’UE et de l’Alliance dans une escalade du conflit contre la Russie, menaçant de déboucher sur une guerre directe.
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Préserver la filière automobile française, est-ce possible ?
Dans les années cinquante-soixante-dix du vingtième siècle, les voitures ont envahi les villes occidentales avant de conquérir celles des pays du Sud dans les décennies suivantes. Longtemps, la France a paru être une nation automobile, autant pour la production que pour la qualité de celle-ci, et pour la consommation, aussi bien domestique que sportive : L’usine Renault de Boulogne-Billancourt et la course des Vingt-quatre heures du Mans appartenaient au patrimoine français, et chacun se retrouvait, selon ses centres d’intérêt ou ses problématiques personnelles, dans l’une comme dans l’autre. Boulogne-Billancourt était le symbole de la classe ouvrière moderne et combattive quand Le Mans monopolisait toutes les attentions à la veille des vacances d’été et de leurs embouteillages sur la Nationale 7… Tout le monde se souvenait des exploits de Pescarolo ou de Beltoise quand les ouvriers et la Gauche se rappelaient que c’est à Renault que la troisième et la quatrième semaines de congés payés étaient nées. La voiture était alors « la bagnole » et elle représentait, pour les jeunes, la liberté quand les adultes (et les marques automobiles en jouaient) y voyaient plutôt un moyen d’affirmation et de hiérarchisation sociale… Si Mai 68 échoua, c’est aussi parce que les émeutiers avaient osé brûler des voitures dans le Quartier Latin, et la crise pétrolière de 1973 renforça l’impression que c’est l’automobile qui était le thermomètre principal de l’économie et du moral des ménages en France. En fait, tout cela, c’était le monde « d’avant »…
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La Cour suprême polonaise valide la victoire de Karol Nawrocki à l’élection présidentielle du 1er juin
La Cour suprême polonaise a validé la victoire de Karol Nawrocki à l’élection présidentielle du 1er juin, malgré plus de 50 000 plaintes sur le déroulement du scrutin et des doutes sur la légitimité de la chambre judiciaire chargée de l’affaire. Pour rappel, Nawrocki, soutenu par le parti nationaliste PiS, a devancé son rival pro-européen Rafal Trzaskowski avec 50,89 % des voix.
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Face au traité Mercosur (1). La mondialisation contre la France ?
La guerre commerciale lancée par le président Trump il y a quelques mois n’est pas une bonne nouvelle pour la France, mais elle devrait aussi (et en cela « à quelque chose malheur est bon ») forcer notre pays à changer de stratégie et, au-delà, de modèle économique, et de repenser la mondialisation et les moyens de mieux la maîtriser à défaut de la défaire complètement.
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Même les alliés tournent le dos à Ursula von der Leyen
Des nuages noirs s'amoncellent au-dessus de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Suffisamment de voix ont été rassemblées au Parlement européen pour lancer la procédure de sa destitution. Auparavant, von der Leyen triomphait sur ses ennemis. Maintenant, les ennemis sont devenus trop nombreux, allant de Gheorghe Piperea à Emmanuel Macron. Leur résistera-t-elle ?
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Accord commercial UE / Ukraine : les agriculteurs français en grand danger
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Les 3 victoires de Giorgia Meloni
On ne saurait dire que le multi référendum italien des 8 et 9 juin ait trop focalisé l'attention des médias français. Ni avant le vote, pendant la campagne, ni après, quand les résultats officiels ont été connus, on n'aura vu nos concitoyens hexagonaux se passionner pour le dossier du débat lui-même. Il pourrait bien pourtant annoncer un tournant majeur de la vie politique européenne.