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Europe et Union européenne - Page 438

  • Un entretien avec Vincent Vauclin, tête de liste de la Reconquête présentée par La Dissidence française, sur le site "Nous sommes partout"

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    Source cliquez ici

    La Liste de la Reconquête (cliquez ici) est officiellement validée dans la course aux Européennes. Quelle est votre réaction et celle de vos militants ?

    Vincent Vauclin : Quel que soit le score que nous ferons, c’est déjà une grande victoire. La Dissidence Française a opéré sa transformation en parti politique il y a un moins d’un an : réussir à bâtir et à déposer une liste complète, respectant la parité, dans les délais qui nous étaient imposés relève du tour de force pour une organisation comme la nôtre. Mieux : pour la première fois, c’est une liste 100% nationaliste qui sera proposée au suffrage des électeurs, sur l’ensemble du territoire national. Une liste d’union, puisqu’elle rassemble des cadres et militants de la DF, mais aussi des militants issus de plusieurs autres organisations ainsi que des élus locaux. C’est donc une occasion historique pour brusquer le politiquement correct, démasquer les imposteurs de droite comme de gauche, et imposer nos thématiques dans le débat public.
     
    Nous imaginons que vous ne pourrez pas livrer des bulletins de vote dans tous les bureaux de France; comment les personnes souhaitant voter pour vous pourront-elles agir ?
     
    En effet, compte-tenu du budget que nous souhaitons consacrer à ces élections, vous ne trouverez probablement pas le bulletin de vote de la Liste de la Reconquête dans votre bureau de vote habituel. Mais pas de panique : vous pourrez télécharger et imprimer notre bulletin depuis chez vous pour voter pour notre liste, et ce vote sera effectivement comptabilisé dans les suffrages exprimés.
     
    Autre cas de figure : certaines communes sont dotées de machines à voter électroniques, c’est le cas d’une grande ville comme Le Havre par exemple. Dans ce cas, tous les électeurs de la commune pourront normalement voter pour la Liste de la Reconquête.
     
    Suite à votre épreuve chez Hanouna (cliquez ici), avez-vous eu des retours positifs voire des adhésions ?
     
    Oui cette émission nous a permis d’accroître la notoriété de la Dissidence Française en touchant près de 400 000 téléspectateurs, dont certains nous ont rapidement contactés pour nous rejoindre ou exprimer leur soutien. Cet engouement témoigne de la recomposition du paysage politique français et de l’ouverture d’un espace électoral laissé vacant par le RN : de plus en plus de Français, notamment ceux des nouvelles générations, sont en attente d’une offre politique nouvelle qui assume une certaine radicalité et qui ne passe pas son temps à capituler devant la bien-pensance médiatique.
     
    Finalement, dans la bataille des Européennes ce qui compte le plus ce n’est pas tant le résultat mais le fait que notre famille de pensée puisse se faire entendre ?

    Si nous participons aux élections, nous y allons pour gagner et faire le score le plus haut possible. Mais au-delà de cette considération, notre objectif est d’abord et avant tout de faire émerger durablement un pôle de droite alternative, capable de défier la pensée unique et de formuler des propositions que personne d’autre que nous n’aurait le courage d’assumer : par exemple la remigration. Et pour cela, nous n’avons d’autre choix que de participer à un maximum de scrutins électoraux, car il faut bien admettre que les formes habituelles de militantisme ont aujourd’hui une portée politique très relative, d’une part à cause de la répression croissante du Système qui se saisit de la moindre occasion pour prononcer interdictions et dissolutions, et d’autre part à cause de la censure que nous subissons de plus en plus sur les réseaux sociaux, et sur internet de manière générale.
     
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    Lire aussi sur le site de France Inter (avec au passage une belle pub pour l'émission Synthèse sur Radio Libertés) cliquez là
  • Européennes : rares sont les listes qui, passant la barre des 5 %, pourront avoir des élus

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    Des 33 listes au départ, on ne sait pas encore si toutes seront présentes dans les bureaux de vote, le 26 mai, mais il est assuré que toutes n’atteindront pas la barre des 5 %, au-dessous de laquelle on ne peut avoir d’élus. Ce n’est pas grave pour les toutes petites listes qui profitent de l’élection européenne pour se faire un peu de publicité, l’espace d’une campagne. C’est plus important pour les partis et mouvements qui participent régulièrement au débat politique car leur score, malgré l’abstention prévisible, illustrera leur influence dans le corps électoral. Parmi eux, le PS et Debout la France pourraient bien n’avoir aucun élu.

    Les sondages, à trois semaines du scrutin, ne sont qu’indicatifs mais ils donnent une idée de l’ordre d’arrivée. En tête du peloton, le Rassemblement national et l’alliance LREM-MoDem-Agir-MRSL. Ils se talonnent, mais leur avance est telle sur leurs concurrents qu’ils ne seront jamais rattrapés. Viennent, ensuite, Les Républicains, qui doivent une fière chandelle à François-Xavier Bellamy, La France insoumise, Europe Écologie Les Verts : ils sont assurés d’avoir quelques élus. Mais le PS-Place publique, malgré le soutien de Christiane Taubira, Génération-s, Debout la France, sont actuellement en dessous des 5 % et risquent fort de revenir bredouilles de cette élection. Ne parlons pas des Patriotes de Florian Philippot ni du Parti communiste !

    À gauche, les voix se dispersent, le PS poursuit sa chute, apparemment irréversible : de 8 eurodéputés sortants – ce qui n’était, déjà, pas beaucoup pour un parti alors majoritaire –, il pourrait passer à 0 ! Il faut dire qu’il ne s’est pas remis de sa défaite cuisante aux présidentielles et que le mandat de François Hollande n’a pas contribué à le promouvoir. Sans compter tous les élus qui ont soutenu ou rejoint Macron et ne jurent, maintenant, que par lui – en attendant de s’en séparer, pour ne pas couler avec lui, au cas où son naufrage se confirmerait. Ce n’est pas la première fois que le PS tombe si bas : il n’avait pas fière allure avant que Mitterrand ne le redressât. Mais on ne voit, à l’horizon, aucune personnalité capable de reconstruire l’unité de la gauche.

    Du côté des souverainistes et des eurosceptiques, Florian Philippot ne décolle pas, malgré la couverture médiatique dont il dispose encore, héritée de l’époque où il était vice-président du FN : sans doute les Français n’apprécient-ils pas ceux qui crachent dans la soupe après s’en être longuement nourri. Quant à Nicolas Dupont-Aignan, qui a préféré faire cavalier seul, il n’est pas certain d’avoir des élus et aura tout le loisir, après le 26 mai, de s’interroger sur la pertinence de sa stratégie. S’il s’était allié avec Marine Le Pen, comme au second tour des présidentielles, au prix de quelques concessions réciproques, le problème ne se poserait pas de savoir qui, du RN ou de LREM, passerait en vainqueur la ligne d’arrivée.

    Finalement, qu’on le regrette ou non, l’intérêt de cette élection se résume au duel entre Macron et Marine Le Pen, respectivement représentés par Nathalie Loiseau et Jordan Bardella. Les médias sont obligés de reconnaître que le second est plus dynamique que la première. Nathalie Loiseau, si elle fait figure d’élève studieuse de l’Europe, ne brille ni par son talent oratoire, ni par l’attractivité du projet qu’elle est chargée de défendre. Le réduire à une opposition entre « progressistes » et « nationalistes », entre gentils et méchants, est trop simpliste et caricatural pour convaincre. Si sa liste arrivait en second, ce serait la juste conséquence de l’ambiguïté des options de notre Président et de son impopularité.

    https://www.bvoltaire.fr/europeennes-rares-sont-les-listes-qui-passant-la-barre-des-5-pourront-avoir-des-elus/

  • La Russie reprend la main en Ukraine

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    par Jean-Paul Baquiast

    Ex: http://www.europesolidaire.eu

    Vladimir Poutine paraît avoir compris qu'il ne fallait pas attendre du nouveau président ukrainien Volodymir Zelinsky, dit jeune et inexpérimenté qu'il fasse le moindre effort pour redonner à l'Ukraine des relations normales avec la Russie.

    Par ce terme de relations normales, nous entendons celles que par exemple les Etats de l'Union européenne, à qui l'on ne peut reprocher un excès de poutinophilie, entretiennent avec Moscou. Pour rétablir des relations normales avec l'Ukraine, la Russie doit persuader tous ceux qui dans ce pays rêvent encore d'y multiplier des provocations anti-russes, éventuellement militaires, qu'elle ne les laissera plus désormais faire.

    Sans menacer Kiev de réactions de l'armée russe dont les conséquences pourraient être nuisibles aux stratégies géopolitiques internationales de la Russie, elle vient d'annoncer une mesure qui rendra pratiquement impossibles les interventions ukrainiennes hostiles dans les républiques auto-proclamées peuplées de russophones de Donetsk et de Lugansk.

    Etant donné que l'Ukraine a bloqué ces régions, qu'elle n'a pas fourni de services administratifs à leurs populations, qu'elle n'a pas payé les pensions ou les allocations qui leur sont dues et qu'elle n'a pas permis à ses citoyens qui y vivent de voter aux élections ukrainiennes, la Russie a maintenant autorisé les résidents de ces régions à demander la citoyenneté russe, ouvrant des bureaux régionaux pour étudier et satisfaire le cas échéant celles-ci.

    Jusqu'à présent l'armée ukrainienne avait pu bombarder en toute impunité, en y faisant de milliers de victimes, les districts de Donetsk et de Lugansk en prétendant qu'elle y réprimait les rébellions sécessionniste de citoyens ukrainiens. Désormais, elle ne pourra plus le faire car ce seront des citoyens russes qu'elle bombardera. Dans ce cas, Vladimir Poutine serait légitime, conformément au droit international, s'il intervenait militairement.

    Alors l'Ukraine, malgré sa relative puissance militaire, subira le même sort que la Géorgie lorsque en 2008 ses militaires ont bombardé l'Ossétie du Sud, un territoire empli de détenteurs de passeports russes. Au cours de cette courte guerre la capacité militaire de la Géorgie a été neutralisée en moins d'une semaine, et le reste du monde en a pris acte.

    Moscou pourra prendre bien d'autres mesures pour réduire les capacités économiques et diplomatiques de l'Ukraine, si celle-ci sous la présidence de Volodymir Zelinsky ne revient pas à la raison. Nous en ferons une listé éventuellement. Tout laisse croire que Zelinsky en tiendra compte pour établir les relations normales avec la Russie auxquelles nous faisions allusion. Washington devra s'y résigner.

    Lire une excellente analyse de la française Christelle Néant, excellent connaisseuse de la région

    https://www.agoravox.fr/actualites/international/article/politologue-toute-la-puissance-de-214739
    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Jordan Bardella : “Avec l’environnement, l’immigration est sans doute l’un des deux grands défis majeurs de l’Europe au XXIe siècle”

    Jordan Bardella : “Avec l’environnement, l’immigration est sans doute l’un des deux grands défis majeurs de l’Europe au XXIe siècle”

    Extrait de l’interview accordée par Jordan Bardella à Causeur :

    “(…) Tant qu’on continuera à avoir un système de prestations sociales extrêmement attractif pour des personnes qui viennent de l’étranger, il est évident que l’immigration se poursuivra. La réponse à la question de l’immigration doit être à la fois des frontières nationales – rétablir des postes de douane alors que Sarkozy en a fermés 6500 – et une politique de dissuasion. Il faut réserver les moyens de l’Etat et la solidarité nationale aux Français tout en raccompagnant les bateaux de migrants dans les ports de départ. C’est ce que fait Salvini (…)

    Avec l’environnement, l’immigration est sans doute l’un des deux grands défis majeurs de l’Europe au XXIe siècle. D’ici 2050, la population africaine va doubler. Il faut lire le très bon livre de Stephen Smith La ruée vers l’Europe. On fait face à un continent qui est en train de devenir une bombe démographique. La population africaine est très jeune et voudra ensuite aller vers des terres plus riches qu’ils considèrent – à tort – comme un eldorado : l’Europe. La seule question à se poser est : accepte-t-on cette ruée progressive vers l’Europe qui est déjà en cours ? Cela aurait d’énormes conséquences économiques, sociales, culturelles et cultuelles. L’Italie a accueilli 700 000 migrants sur ses côtes depuis 2013. Depuis que Salvini est aux responsabilités, il a fait baisser de 95% le nombre de débarquements. Cette fermeté est aussi une forme d’humanité parce qu’il a fait baisser de moitié le nombre de morts en Méditerranée (…)

    Les belles âmes qui nous donnent des leçons portent la responsabilité des morts en Méditerranée. Ces gens font croire à des individus qui viennent parfois de très loin que notre continent est encore un eldorado, qu’ils pourront être pris en charge et s’épanouir dans des sociétés déjà touchées par le chômage, des fractures territoriales… On veut faire ce qu’a fait l’Australie depuis trois ans en envoyant ce message : « Ne venez pas, vous ne serez pas régularisés, nous ne naturaliserons pas vos enfants et nous ne prendrons pas en charge vos dépenses de santé. » Les bateaux qui viennent seront systématiquement reconduits. Des campagnes de communication dans les pays de départ l’expliqueront.

    https://www.lesalonbeige.fr/jordan-bardella-avec-lenvironnement-limmigration-est-sans-doute-lun-des-deux-grands-defis-majeurs-de-leurope-au-xxie-siecle/

  • Éric Zemmour : « Vox ou la fin du "modèle” espagnol »

    En introduction à cet intéressant article, Le Figaro écrit :Les raisons de la percée du parti Vox en Espagne sont d’une banalité confondante: d’abord et avant tout l’immigration et l’islam. (Figaro Magazine du 3.05). Éric Zemmour montre aussi que ce n'est pas que cela et c'est à lire.  LFAR 

    « Les leaders de Vox ont donc posé la question du peuple.»

    L’Espagne était la dernière à résister. Au nom de l’Europe, de l’humanisme, du traumatisme franquiste.

    La dernière à ne pas avoir de députés « d’extrême droite » ou « populiste » à l’Assemblée nationale. La dernière à « faire barrage ». La dernière à connaître une alternance d’ancien monde entre sociaux-démocrates et chrétiens-démocrates. Même l’Allemagne avait cédé.

    Depuis les dernières élections législatives du dimanche 28 avril, l’Espagne ne pourra plus se vanter de son « exception ibérique ». Le parti Vox a réalisé une percée remarquable (gagnant 24 députés d’un coup) dans une bataille électorale où les places étaient chères et la participation forte (75%).

    Les raisons d’une semblable percée sont d’une banalité confondante : d’abord et avant tout l’immigration et l’islam. Comme en Allemagne avec l’AfD, comme en Italie avec la Ligue. Comme en France avec le Front national. Il n’y a que les aveugles pour continuer à ne pas voir ce qu’ils voient et surtout dire ce qu’ils voient, selon la célèbre formule de Péguy.

    Longtemps, l’Espagne a résisté parce que sa situation était atypique. Les immigrés ne restaient pas, sauf en Catalogne, à cause des salaires trop bas et de la faiblesse des allocations. Le pays se voulait un Européen exemplaire, le meilleur élève de la Bruxelles et des juges européens. Le meilleur soutien de l’Allemagne, aussi. Quand l’Italie de Salvini a fermé ses ports aux migrants, l’Espagne a ouvert les siens. Depuis quarante ans, l’après franquisme avait viré à un antipatriotisme. Médias, universités, école déversaient un discours militant de « haine de soi ». Tout y était passé : l’empire de Charles Quint, la découverte de l’Amérique, les rois très catholiques. Même la tauromachie. Le féminisme, dominé par le lobby LGBT, attaquait et ridiculisait le « machisme » national. La Catalogne tentait de faire sécession. Interdisait la langue castillane. Et faisait venir en masse des travailleurs marocains pour mieux « déshispaniser » la « nation ». Dans ce contexte de « suicide » national, voulu par le politiquement correct d’extrême gauche, la crise de 2008 a encore aggravé la situation. Le modèle économique, qui reposait sur la spéculation immobilière, s’est effondré. Les Espagnols ont, eux, subi une réelle austérité avec des baisses de salaires de 25 %.

    La révolte vint donc de l’extrême gauche avec Podemos. Le fameux populisme de gauche tant admiré par Mélenchon et même par les plus grands esprits comme Jean-Claude Michéa. Un populisme qui se limitait au combat du bas contre le haut. Du peuple contre les élites.

    Mais quel peuple ? La question n’a pas tardé à se poser. C’est la question qui pose la limite du populisme de gauche. La question identitaire. La question qui ramène tout naturellement les prétendus populistes dans le giron d’une gauche traditionnelle.

    Les leaders de Vox ont donc posé la question du peuple. La question de l’islam et de ces militants islamistes qui veulent reconquérir l’Andalousie par « le ventre de leurs femmes ». Et toutes les questions adjacentes, celles du féminisme, de la famille, de la démographie qui s’effondre aussi en Espagne, de la place de l’homme, donc. Des traditions, de l’histoire, de la nation. Des questions qui fâchent. Et qui n’ont pas fini de fâcher.    

    Éric Zemmour

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/index-1.html

  • Européennes : Loiseau y laisse des plumes – Journal du mardi 7 mai 2019

    Européennes : Loiseau y laisse des plumes

    Alors que plusieurs sondages ont placé le Rassemblement National en tête devant la République en Marche, la tête de liste du parti présidentiel ne semble pas en mesure d’endiguer l’hémorragie… Edouard Philippe a décidé de voler à son secours…

    Les agriculteurs suspendus à l’UE

    A quelques semaines des élections européennes, les agriculteurs français s’inquiètent toujours des possibles conséquences d’un futur Parlement Européen. PAC, zones défavorisées, agriculture biologique, de nombreuses questions restent sans réponse.

    Biodiversité : l’engagement vertueux de façade

    Chamboulé sur le terrain social depuis plus de 6 mois, Emmanuel Macron n’a plus grande marge de manoeuvre. Sans surprise, les questions sociétales arrivent en grande pompe avec en priorité, la moins clivante : l’écologie.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/europeennes-loiseau-y-laisse-des-plumes-journal-du-mardi-7-mai-2019

  • Un vent de panique souffle sur le Parlement européen

    Un vent de panique souffle sur le Parlement européen

    Dans La Nef, Yves Daoudal explique :

    […] En effet, pour la première fois depuis que les parlementaires européens sont élus par les peuples (1979), la ronronnante coalition entre le centre droit (Parti populaire européen, PPE) et les sociaux-démocrates (S&D) va perdre sa majorité absolue. Pendant 40 ans on s’est partagé la présidence et les principaux postes dans le plus parfait consensus (alors qu’on s’étripait éventuellement sur les scènes nationales), et voilà que le pays de Cocagne (de confortables émoluments sans véritables responsabilités politiques) va s’effondrer sous les coups de boutoir des méchants « populistes ». (Et, pour tenter de limiter la casse, l’appareil du PPE veut garder les « populistes » hongrois de Viktor Orban que plusieurs membres veulent virer…)

    Car les sondages confirment ce que tout le monde voit venir. Depuis les dernières élections, des « populistes » et « souverainistes » sont arrivés au pouvoir, en coalition, en Italie et en Autriche, et voilà qu’ils sont encore plus populaires au pouvoir qu’ils ne l’étaient dans l’opposition. C’est spectaculaire en Italie. En France, on voit que le Rassemblement national fait quasiment jeu égal avec la liste concoctée par Emmanuel Macron. En Allemagne, l’AfD est devenu le troisième parti du pays, bien qu’aux européennes, si l’on en croit les sondages, il devrait être dépassé par les Verts effectuant une spectaculaire remontée.

    En Hongrie et en Pologne, les « populistes » règnent depuis longtemps. En Espagne est apparu le parti Vox (11 % en Andalousie). Son chef, Santiago Abascal, s’est rendu le 20 mars à Varsovie et a rencontré Jaroslaw Kaczynski, président du PiS. Le 10 janvier c’était Matteo Salvini qui était à Varsovie. Le même 20 mars, aux Pays-Bas, un parti inconnu, le Forum pour la démocratie, anti-UE, anti-immigation, anti-islam, faisait jeu égal aux sénatoriales avec le parti du Premier ministre Mark Rutte. Le 3 mars, en Estonie, le « parti populaire conservateur » (EKKRE) a bondi de 8,1 % à 17,8 % aux législatives, passant de 7 sièges à 19. Et, le 14 avril, en Finlande, les « Vrais Finlandais » sont passés de 17 à 39 sièges, talonnant les sociaux-démocrates (40).

    C’est pourquoi Emmanuel Macron a désigné les « populistes » comme les adversaires de son projet européen. Car il a aussi un projet européen : il aimerait rééditer à l’échelle de l’Europe le coup qu’il a réalisé en France. En l’occurrence, il s’agirait de créer un grand groupe de « centre vert » libéral européiste qui s’impose face au PPE comme aux sociaux-démocrates. Mais la tâche est autrement plus difficile. Emmanuel Macron a envoyé des émissaires dans divers pays pour tâter le terrain, mais ce que l’on en sait est que ce fut un flop. […]

    Mais on peut prévoir que l’effet conjugué des manœuvres d’Emmanuel Macron, du départ des Britanniques pour cause de Brexit, et de la montée des populismes, va conduire à des changements. Par exemple le groupe « Europe de la liberté et de la démocratie directe », qui reposait sur le parti italien M5S, va disparaître. Quant au groupe Conservateurs et réformistes européens (CRE), il va perdre l’un de ses deux piliers : les conservateurs britanniques laissant le PiS polonais orphelin. D’autant que deux petits partis « d’extrême droite » du CRE viennent de s’allier à la Ligue. D’ailleurs, les Britanniques partis, on ne voit pas ce qui distingue le CRE du groupe Europe des nations et des libertés réunissant le Rassemblement national, la Ligue, le FPÖ et le Vlaams Belang.

    Quelles que soient les recompositions, il demeure que, sauf surprise, les « populistes » et« souverainistes », au sens le plus large, ne constitueront ni une majorité, ni une « minorité de blocage ». Quand Matteo Salvini annonce qu’avec ses alliés il va « changer l’Europe », il se vante… D’autant que, de toute façon, le Parlement européen n’a quasiment aucun pouvoir. Sauf un pouvoir de nuisance. Puisqu’il ne peut pas vraiment peser sur la politique européenne, qui est aux mains de la Commission, il passe son temps à voter des « résolutions » kilométriques qui débitent, au mieux, le politiquement correct et, au pire, les revendications de l’immigrationnisme, de l’islamophilie, de la culture de mort et les injonctions de la décadence morale.

    C’est là qu’une forte participation de « populistes » peut être un salutaire grain de sable, surtout si l’hégémonie centre droit-centre gauche est cassée. Le Parlement européen avait été créé pour répandre l’idéologie d’une Europe politique supranationale. Si les « populistes » peuvent faire entendre un autre son de cloche, ce sera bien. Mais pour ce qui est de transformer l’Union européenne dans un sens plus respectueux des souverainetés nationales et de la liberté des peuples, ce n’est pas à ce niveau-là que ça peut se passer.

    https://www.lesalonbeige.fr/un-vent-de-panique-souffle-sur-le-parlement-europeen/

  • Danemark : un parti qui veut interdire l’islam et expulser des centaines de milliers de musulmans pourrait entrer au Parlement

    Une nouvelle formation d’extrême droite danoise appelée Stram Kurs (Ligne dure), qui veut interdire l’islam et expulser des centaines de milliers de musulmans, pourrait remporter des sièges lors des élections législatives de ce printemps, selon un sondage rendu public lundi.

    L’enquête de l’institut Voxmeter crédite Stram Kurs, fondé en 2017 par l’avocat Rasmus Paludan, de 2,4% des intentions de vote, au-dessus du seuil des 2% nécessaire pour siéger au parlement danois. Deux autres sondages parus la semaine dernière ont aussi prévu une entrée de la petite formation au parlement, avec 2,7% des voix selon une enquête et 3,9% selon l’autre.

    (…) Le Figaro

    http://www.fdesouche.com/1202587-danemark-un-parti-qui-veut-interdire-lislam-et-expulser-des-centaines-de-milliers-de-musulmans-pourrait-entrer-au-parlement

  • Européennes : secousses au sommet – Journal du lundi 6 mai 2019

     

    Européennes : secousses au sommet

    La République en Marche prend l’eau. Depuis l’annonce de Nathalie Loiseau comme tête de liste, le parti présidentiel semble sur la mauvaise pente pour les élections européennes. Les sondages plaçant le Rassemblement National en tête s’enchaînent et le Républicain, François-Xavier Bellamy, semble dans une dynamique favorable.

    Harcèlement moral : Orange sur le banc des accusés

    Sale temps pour Orange. Dix ans après une importante vague de suicides de salariés, l’opérateur téléphonique et ses anciens dirigeants doivent répondre de harcèlement moral institutionnel… Un procès qui ne devrait pas être tenu éloigné bien longtemps du contexte politique avec la crise sociale des Gilets Jaunes.

    Iran : coup de billard à trois bandes pour les Américains

    Alors que de nouvelles tensions agitent la Palestine et le Liban, les Etat-Unis déploient un porte-avions dans la région menaçant directement Téhéran. Une manoeuvre militaire en forme de provocation que nous explique le consultant international Richard Labévière.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/europeennes-secousses-au-sommet-journal-du-lundi-6-mai-2019