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Europe et Union européenne - Page 435

  • Un Brexit « dur » pour le 12 avril ?

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    En ce début de semaine tout restait possible en matière de Brexit alors que le Premier ministre Theresa May envisageait un quatrième vote sur son accord avec l’UE déjà rejeté trois fois par la Chambre des communes. La troisième fois, c’était le 29 mars, c’est-à-dire à la date initialement prévue pour le Brexit. Si l’écart s’est resserré avec la promesse de Mme May de démissionner après l’approbation de son accord avec les 27 par le Parlement, il reste important : 344 députés ont voté contre et 286 pour, malgré le ralliement en faveur de l’accord, pour ce troisième vote, de poids lourds pro-Brexit : l’ancien ministre des Affaires étrangères Boris Johnson, l’ancien ministre pour le Brexit Dominic Raab (tous deux démissionnaires du gouvernement de Mme May en raison de leur refus de la forme que prenait l’accord sur le Brexit) et Jacob Rees-Mogg le chef du groupe conservateur pro-Brexit European Research Group à la Chambre des communes.

    La date prévue pour le Brexit, conformément à ce qui avait été annoncé par l’UE, est donc désormais fixée au 12 avril puisque le report au 22 mai n’était valide qu’en cas d’adoption de cet accord. Après l’annonce du résultat du vote à Westminster, le président du Conseil européen Donald Tusk a convoqué un sommet urgent des 27 pour le 10 avril.

    Toutes les options restaient donc sur la table lundi, alors que la Chambre des communes s’apprêtait à procéder à une série de votes « indicatifs » pour faire connaître sa préférence au gouvernement. Une sortie sans accord reste toujours possible. L’adoption de l’accord signé en novembre par Theresa May est toujours improbable. Une autre option sur la table, qui pourrait peut-être obtenir une majorité au Parlement britannique où dominent les partisans de l’UE, c’est celle proposée depuis le début par Jeremy Corbyn, le leader du Parti travailliste : que le Royaume-Uni reste dans l’union douanière avec l’UE, comme c’est déjà le cas de la Norvège. Le problème, c’est que cela forcerait le pays à appliquer la législation européenne, à reconnaître la juridiction de la Cour de justice de l’UE et à respecter les quatre libertés du Marché unique, y compris la liberté de mouvement des travailleurs. Ce n’est de toute évidence pas ce pour quoi les Britanniques ont voté lors du référendum de juin 2016.

    Inversement, les partisans d’un deuxième référendum se demandent, si le Parlement peut voter trois fois sur le même accord, voire quatre si Mme May propose à nouveau son accord aux Communes cette semaine, pourquoi les citoyens ne pourraient pas eux aussi voter plusieurs fois sur la question du Brexit. Theresa May menaçait la semaine dernière, en cas de troisième rejet de son accord avec l’UE, d’avoir à demander un report bien plus long du Brexit. Si elle met sa menace à exécution, il faudra bien, pour que les 27 acceptent, que Londres propose une porte de sortie. Des élections anticipées sont fort possibles dans la situation actuelle, mais elles risqueraient de ne rien résoudre. Reste donc la possibilité d’un deuxième référendum, à l’issue par ailleurs certaine. Certains proposent d’annuler purement et simplement le Brexit.

    On ne sait donc même pas à ce stade si les Britanniques vont prendre part ou non aux prochaines élections européennes, ce qui veut dire qu’on ne sait pas non plus combien chaque pays aura de sièges au Parlement européen après le 26 mai.

    Olivier Bault

    Article paru dans Présent daté du 1er avril 2019

    https://fr.novopress.info/214149/un-brexit-dur-pour-le-12-avril/

  • Royaume-Uni : après avoir infiltré des agences publiques, des musulmans ont détourné des milliards dont une partie pour financer le terrorisme

    Pendant des années, un gang britannique s’est infiltré dans les agences gouvernementales et a acheminé de l’argent à Al-Qaïda. Le trésor public le savait, mais n’en a pas informé le MI5.

    Les gangsters ont volé des milliards de livres sterling d’argent des contribuables britanniques et utilisé des dizaines de millions pour financer le terrorisme, selon les rapports de la police et du renseignement.

    Un réseau de Britanniques d’origine asiatique [Note de Fdesouche : asiatique est le terme utilisé par le politiquement correct britannique pour désigner Pakistanais, Afghans etc…] basé à Londres, Buckinghamshire, Birmingham, dans le nord-ouest de l’Angleterre et en Écosse a monté des fraudes à la TVA et aux prestations sur le Trésor pendant plus de deux décennies et a également tiré profit de fraudes hypothécaires et de fraudes par carte de crédit sur des banques et des particuliers. Le gang a récupéré un montant net estimé à 8 milliards de livres sterling rien qu’en comptant les fonds publics.

    Le groupe, qui a des liens avec les attentats à la bombe qui ont fait 52 morts à Londres (7/7), aurait envoyé 1% de ses gains, soit 80 millions de livres sterling, à Al-Qaïda au Pakistan et en Afghanistan, où il a financé des madrasahs, des camps d’entraînement et autres activités terroristes, d’après les informations qui ont fuité.
    […]

    The Times

    Un gang britannique s’est infiltré dans des agences gouvernementales et a acheminé de l’argent vers Al-Qaïda, selon les rapports de la police et des services de renseignements. Voici comment ils ont récolté des millions.

    Fraude à l’identité
    1 Un membre d’un gang s’infiltre dans une agence de conseil en prestations sociales
    2 Obtient des numéros d’assurance sociale délivrés aux enfants
    3 les passe au propriétaire d’une usine pour créer des travailleurs fantômes demandant des crédits d’impôt
    4 Crée de faux contrats de location pour des travailleurs fantômes
    5 Demande des prêts hypothécaires, des cartes de crédit et des assurances.
    6 Augmente sa capacité d’emprunt, emprunte au maximum et disparaît

    Fraude hypothécaire
    1 Achète une propriété bon marché et délabrée au nom d’un fantôme

    2 Fait en sorte qu’un expert corrompu augmente sa valeur après des travaux bidons
    3 Obtient un prêt à 95 % en utilisant un agent corrompu
    4 Après que le fantôme n’a pas effectué les paiements, la propriété est reprise et mise aux enchères.
    5 Répéter l’opération

    Fraude par carte de crédit
    1 […]

    The Times

    […]
    Le niveau d’infiltration pourrait s’être étendu jusqu’au gouvernement, un rapport interne du trésor public (HMRC) affirmant que « de nombreux membres[de gangs] participaient à des think tanks et à des business forums qui les mettaient en contact avec de hauts responsables politiques britanniques ».

    « J’ai moi-même vu un membre côte à côte avec Tony Blair à au moins deux reprises après la guerre en Irak », a ajouté l’auteur – bien que le Sunday Times note qu’il n’y a « aucune indication que Blair était au courant des crimes allégués ».

    Il a été affirmé que des « milliers » de livres sterling avaient été données par ce gang au Parti travailliste, alors au pouvoir.

    Les membres du gang auraient également été associés au prédicateur de haine Abu Hamza [photo] et à Shehzad Tanweer, l’un des kamikazes 7/7.

    Les signalements d’activités suspectes et de fraudes auraient été documentés à plusieurs reprises par le trésor public, au moins quatre agents du trésor ayant imploré leurs patrons de prendre des mesures.

    Toutefois, ces questions n’auraient pas été traitées, « en raison de leur nature complexe et de leur manque de ressources ».

    Un enquêteur aurait été prêt à rencontrer les services de sécurité, mais ses supérieurs l’en ont empêché, car le trésor public ne voulait pas violer le secret fiscal des personnes soupçonnées de terrorisme , et les rapports suggèrent que ce n’est qu’après les attentats de Londres (7/7) que les hauts responsables du trésor public ont décidé d’agir.
    […]

    Breitbart

    http://www.fdesouche.com/1185183-royaume-uni-apres-avoir-infiltre-des-agences-publiques-des-musulmans-ont-detourne-des-milliards-dont-une-partie-pour-financer-le-terrorisme

  • L’intellectuel néofasciste italien Gabriele Adinolfi analyse le phénomène Salvini en Italie

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    Le Retour au sources cliquez ici

    C’est un événement, car il s’exprime rarement dans les médias : il s’agit de Gabriele Adinolfi. L’intellectuel italien était en direct de Rome, jeudi 7 mars, sur Kernews, pour commenter la popularité croissante de Matteo Salvini, qu’il connaît bien, et dont il relate le parcours dans un ouvrage.

    Gabriele Adinolfi a commencé à militer en 1968 au sein du Mouvement social italien (MSI), il a été le dirigeant de plusieurs mouvements fascistes, il a fait l’objet d’un mandat d’arrêt international qui l’a contraint à s’exiler à l’étranger, notamment à Paris, mais il a pu revenir en Italie en 2000. Alors, pour nous aider à comprendre ce qui se passe actuellement en Italie, ce proche de Matteo Salvini a accepté de répondre aux questions de Yannick Urrien. « Matteo Salvini ou l’itinéraire d’un parcours politique météorique » de Gabriele Adinolfi est publié aux Éditions Synthèse Nationale.

    Kernews : Les Français ont besoin de comprendre ce qui se passe en Italie et qui est vraiment Matteo Salvini. Les médias français évoquent des gens infréquentables qui sont au pouvoir, des populistes et des extrêmes, toutefois le contexte semble plus complexe. Vous êtes vous-même un intellectuel issu de cette mouvance, on vous présente comme un théoricien nationaliste révolutionnaire italien, ancien activiste de la mouvance néofasciste. Or, si l’on voulait comprendre la Chine de Mao, ce ne serait pas en interrogeant un intellectuel libéral, mais plutôt un intellectuel communiste… Alors, pour appréhender Italie d’aujourd’hui, je m’adresse à vous… Peut-on transposer à l’Italie ce que l’on appelle l’extrême droite en France ?

    Gabriele Adinolfi : Non, l’Italie et la France se rassemblent sur beaucoup de choses, mais ce sont des pays divisés sur beaucoup de choses aussi. Par exemple, le phénomène des Gilets jaunes remonte à une tradition française, alors qu’en Italie on ne trouverait pas quelque chose de comparable. La culture sociale et la psychologie des foules sont vraiment différentes entre les deux pays.

    Peut-on faire un parallèle entre Salvini et Berlusconi, qui avait lui aussi surpris les Français ?

    Mon livre est une enquête, j’explique le phénomène plutôt que de prendre parti, et ce phénomène populiste remonte effectivement à Silvio Berlusconi en 1994. Je reviens sur le parcours politique de Salvini, avec les différentes interventions publiques qu’il a pu avoir, son itinéraire et ses changements de posture aussi. Pour l’Europe, nous avons un Salvini anti européen, un Salvini alter européen et même un Salvini européen… C’est beaucoup plus complexe. En France, vous êtes prisonniers d’une dialectique faussée, à savoir que l’Italie est en rébellion contre l’Union européenne, mais ce n’est pas tout à fait vrai. C’est pourtant ce que Macron et Moscovici essaient de faire croire pour donner une espèce de logique politique au macronisme, mais ce n’est pas du tout comme cela dans le reste de l’Europe. Même l’Allemagne, par exemple, n’a rien contre les dirigeants italiens.

    On pourrait penser que Salvini serait l’équivalent de Marine Le Pen, mais en réalité cela n’a rien à voir… A qui pourrait-il ressembler ?

    Salvini, ce n’est pas Marine Le Pen. La France est souvent un laboratoire culturel et politique, le fascisme s’est largement inspiré de la culture de la droite révolutionnaire et de la droite réactionnaire françaises. Pourtant, Mussolini a fait des choses vraiment différentes, car en Italie il y a cette tradition politique du transformisme, à savoir la force qui se transforme sans aucun complexe, et c’est une composante importante de la culture politique italienne, alors que cela n’existe pas en France. Ce n’est même pas saisissable en France. Cette notion de transformisme se concrétise par le fait que quelqu’un part en campagne en promettant une chose et, finalement, à l’arrivée, il fait totalement autre chose, tout en gardant plus ou moins la même base sociale… Ce n’est pas négatif, cela peut être aussi positif, puisque l’on peut faire mieux que ce que l’on disait, comme on peut faire pire.

    Cela consiste-t-il en quelque sorte à ajuster son programme ?

    Il y a des choses sur lesquelles l’Italie vaut mieux que la France et des choses sur lesquelles la France vaut mieux que l’Italie… Dans ce transformisme, il y a une culture de base que l’on retrouve partout. Chez les gens qui font de la politique, mais aussi au sein de la masse qui suit la politique, tout le monde sait que c’est une comédie et ce que l’on dit n’a finalement aucune importance. Par exemple, les Français donnent beaucoup d’importance aux programmes électoraux. Or, en Italie, personne ne lit un programme électoral, pas même la personne qui l’écrit !

    En France, on donne beaucoup d’importance aux programmes électoraux, mais ils ne sont jamais respectés ! Dans les médias, on qualifie Salvini d’extrême droite ou de fasciste, des mots souvent associés à la haine de l’autre, au racisme ou à l’antisémitisme… En réalité, vous démontrez que le fascisme n’a rien à voir avec tout cela…

    Cela n’a évidemment rien à voir. Salvini a commencé à l’extrême gauche, tout comme Mussolini, d’ailleurs… Salvini ne peut pas être qualifié de raciste, puisque la Ligue du Nord gère les régions les plus importantes sur le plan économique et ce sont aussi les régions où il y a le plus d’immigrés. En plus, il y a même des personnes d’origine immigrée qui sont élues au sein de la Ligue du Nord. Donc, il n’y a pas de racisme. Il y a surtout l’absence de préjugés. Il a compris ce que les Italiens voulaient. Les Italiens en avaient marre de cette immigration excessive, de cette invasion par navires et des conditions économiques favorisant les immigrés, comme pour le logement. Une grande partie des Italiens en ont eu assez et Salvini a tout simplement repris cet élément avec un discours de bon sens, mais qui n’est pas du tout raciste. Évidemment, Salvini n’est absolument pas antisémite, il est très pro-israélien, par exemple. On ne peut pas le soupçonner d’antisémitisme.

    Est-ce une sorte de Donald Trump italien ?

    Non, Donald Trump est plus proche, dans son style de personnage, de Silvio Berlusconi. Trump est un homme d’affaires qui investit la politique, alors que Salvini est un politicien depuis toujours. En plus, Donald Trump a surpris tout le monde aux élections, alors que Salvini n’a pas surpris grand monde, puisqu’il est arrivé en tête dans la coalition de centre-droit, en étant dépassé par le mouvement 5 étoiles. C’est ensuite qu’il a gagné sa popularité, parce que c’est une vraie bête de scène, alors que Luigi Di Maio, dirigeant du mouvement 5 étoiles, garde cette mentalité consistant à voir les choses avec un prisme irréel, en prétendant avoir la solution à tout. Salvini est différent, parce qu’il fait preuve de bon sens. Tout ceci entre effectivement dans une vague que l’on qualifie de populiste et, dans cette vague, on retrouve Donald Trump, Salvini, Marine Le Pen ou Bolsonaro, mais ce sont des choses très différentes.

    Est-ce parce que Salvini est populaire dans les sondages au détriment du mouvement 5 étoiles que, pour tenter de gagner en popularité, Luigi Di Maio est allé soutenir les Gilets jaunes en France ?

    Absolument. Di Maio est entré dans le jeu de Macron sur cette idée de guerre entre la France démocratique et l’Italie souverainiste. Les deux ont besoin de cette comédie pour des questions électorales, mais ils sont complètement à côté de la plaque…

    Donc, Salvini, malgré les divergences, est prêt à coopérer avec Emmanuel Macron, alors que Luigi Di Maio se situe davantage dans la provocation ?

    Oui, mais il ne faudrait pas penser que Luigi Di Maio serait plus idéaliste pour certains, ou extrémiste pour d’autres. En réalité, il fait cela parce qu’il est en perte de vitesse. S’il avait le vent en poupe, il serait beaucoup plus raisonnable dans les relations internationales. Salvini a cette capacité assez unique, tout comme Silvio Berlusconi, qui est de tenir un discours avec le ton qu’il faut pour rassurer à la fois les extrémistes et les modérés.

    Dans cette tradition néofasciste italienne que vous incarnez, on aurait parfois pu vous cataloguer à l’extrême gauche, alors que vous avez évolué vers plus de liberté économique et de compréhension du monde moderne…

    Si l’on parle de la tradition que nous incarnons, vous pensez certainement à Che Guevara, mais ce n’est pas vraiment contradictoire. Le fascisme a été un courant nationaliste avec une logique spirituelle universelle qui consistait à faire progresser les différents peuples sur le plan social en s’opposant aux grands empires, comme l’Empire britannique. Après la guerre, il y a eu plusieurs éléments qui se sont détachés de la logique de Yalta, avec les soi-disant non-alignés, et il y avait les successeurs néofascistes, comme Juan Domingo Perón en Argentine, qui soutenait Che Guevara de son vivant. Che Guevara a fait escale en Espagne pour aller voir Franco avant d’aller en Afrique. Donc, il y avait une logique de rupture générale et il y avait des alliances stratégiques qui étaient significatives. Maintenant, les choses ont complètement évolué.

    Vous vous exprimez souvent dans les médias italiens, alors qu’en France les médias sont plus fermés aux pensées alternatives. Comment expliquez-vous cela ?

    En France, il y a une tradition jacobine du pouvoir, alors qu’en Italie il y a une tradition cléricale du pouvoir. Donc, la façon de s’y prendre est différente. Par exemple, Emmanuel Macron vient de prendre la décision de dissoudre des groupes comme Bastion social. En Italie, cela ne se fait pas comme ça mais, quand cela se fait, les gens vont en prison pour plusieurs années. Je veux dire qu’en Italie, la laisse est beaucoup plus large et plus longue mais si l’on dépasse trop le niveau, on risque de s’étrangler.

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  • Pacte de Marrakech : la fausse fake news…, par Ivan Rioufol

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    Se méfier des chasseurs de “fake news” : ils se révèlent souvent les adeptes des désinformations et des mensonges qu’ils dénoncent. “La désintox a souvent le parfum de l’intox”, note la spécialiste des médias, Ingrid Riocreux (1), exemples à l’appui. Dans son livre, elle stigmatise “le monde idéal du Journaliste, où tout le monde est favorable à l’IVG et à l’immigration, où règne un consensus universel parfait sur la question du réchauffement climatique, où tout le monde considère Donald Trump uniquement comme un histrion, (…)“. La mode est, ces temps-ci, à la “déconstruction” d’informations qui dérangent.

    L’exercice est rarement très convaincant. Les redresseurs de torts, presse écrite comme audiovisuelle, s’y adonnent néanmoins avec gourmandise. Ce sont les mêmes faux curés qui adorent depuis toujours prêcher la morale, quitte à plier les réalités à leur idéologie humanitariste. Ces pédago-justiciers appartiennent à un petit monde en quête de respectabilité : il a de lui-même une opinion si élevée qu’il juge ceux qui lui tournent le dos comme des arriérés. Dernièrement, la meute éreintait ainsi les “complotistes” qui alertaient, comme votre serviteur (bloc-notes du 14 décembre), sur la signature, le 10 décembre 2018 à Marrakech (Maroc) du “pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières”, ratifié notamment par Emmanuel Macron. Les traqueurs de “fake news” juraient que ce texte, présenté en effet comme non contraignant, n’avait aucune incidence sur les politiques migratoires pourtant promues en termes élogieux. Ce que nous y lisions n’était donc pas ce que nous y lisions…

    C’est pourtant en appui de ce pacte, également signé par le Vatican, que le pape François a argumenté son “discours aux migrants”, samedi à Rabat. Il a appelé “à passer des engagements pris” à des “actions concrètes pour considérer les migrants comme des personnes et non des numéros”. Sa position vient démentir les bobards colportés par une maréchaussée mobilisée dans l’enfumage toxique. Le pape considère, logiquement, que le texte signé l’engage et qu’il doit être suivi d’effets. La France comme Le Vatican ont ainsi accepté de “recadrer le discours sur la migration“, de faciliter le regroupement familial, de valoriser les cultures accueillies. Les signataires (160 pays) sont d’accord plus généralement pour défendre une immigration qui “contribue à la prospérité mondiale”, pour sanctionner financièrement les médias mal-pensants, pour ne pas faire de différence entre l’immigré légal et le clandestin.

    Non seulement le pacte de Marrakech offre, comme je le soulignais, un socle pour des jurisprudences et des lois futures, mais il autorise dès à présent à promouvoir une ouverture à l’immigration de peuplement. “Vous n’êtes pas des marginaux, a assuré le pape aux migrants, vous êtes au centre du cœur de l’Eglise“. Pour le Chrétien, selon le pape, un immigré est “le Christ lui-même qui frappe à nos portes”. Ceux qui ont banalisé le pacte de Marrakech en insultant les lanceurs d’alerte ont menti. Ce sont les mêmes professionnels du déni.

    (1) Les marchands de nouvelles (L’Artilleur)

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 1er avril 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/

  • La Petite Histoire : Pâques Sanglantes : l’Irlande libre face à l’Angleterre

    Le 24 avril 1916, jour de Pâques, alors que l’Angleterre (et l’Irlande) sont engagées dans la première guerre mondiale, l’Irish Republican Brotherhood et ses alliés se soulèvent pour l’indépendance de l’Irlande à Dublin. Un conflit sanglant, brutalement réprimé, qui durera 6 jours et se terminera par la reddition des indépendantistes. Néanmoins, cet échec ainsi que la dure répression anglaise marqueront solidement les esprits et deviendront l’acte fondateur de la lutte pour l’indépendance.

    https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-paques-sanglantes-lirlande-libre-face-a-langleterre

  • Le grand remplacement des élites depuis le système scolaire.

  • Affaire Donald Trump : les médias-menteurs français sans regret

    Affaire Donald Trump : les médias-menteurs français sans regret

    De Nicolas Lecaussin sur l’IREF :

    Très prompts lorsqu’il s’agit de traiter le président Trump de « menteur », les journalistes ont été beaucoup plus discrets lors de la publication du rapport du procureur Mueller le 24 mars dernier.

    Après deux ans d’enquêtes menées par 59 personnes, durant lesquelles plus de 500 témoins ont été interrogés, dont des personnes de 13 nationalités différentes, après avoir délivré plusieurs milliers de mandats, la commission dirigée par le procureur Mueller a conclu qu’il n’y avait aucune preuve d’une quelconque collusion entre le président Trump, les membres de son équipe et la Russie. C’est d’abord une très bonne nouvelle pour la démocratie américaine dont le président a été élu sans aucune influence étrangère. En revanche, le même rapport confirme que la Russie a bien essayé d’influencer les élections de 2016, ce qui est une très mauvaise nouvelle et une mise en garde concernant ce pays dirigé par l’autocrate Poutine.

    Le président Trump sort donc renforcé de ce bras de fer, c’est un fait. Analysant à froid les conclusions du rapport, on peut aussi se poser plusieurs questions. A propos d’abord des démocrates américains qui ont tout tenté pour que cette (fausse) affaire aboutisse à la destitution du président Trump. Attaques ignobles (comme ce fut le cas avec le juge Kavanaugh), accusations complètement infondées dépassant le cadre de la simple politique, voire insultes à répétition à l’adresse d’un président qui, pour eux, réunit pratiquement tous les défauts de l’espèce humaine : ce sont eux qui ont mis en danger la démocratie américaine en menant et en alimentant cette campagne contre un coupable désigné à l’avance.

    Ensuite, au moins aussi grave est le rôle joué par les médias. Les médias américains mais aussi français. Pour certains (la plupart), la culpabilité de M. Trump allait de soi. En pleine vague « fake news » (infox), ils se sont complètement décrédibilisés ! Je n’ai pas encore vu beaucoup de regrets formulés par des journalistes américains et encore moins par les français. Aux Etats-Unis, CNN, le New York Times et le Washington Post ont été le fer de lance des campagnes médiatiques sur cette affaire. Seul, le Wall Street Journal a mis en garde ses lecteurs contre les incohérences qu’elle comportait. Plus le temps passait, plus il était évident que les preuves de la culpabilité de M. Trump manquaient. En France, je ne compte même plus le nombre de correspondants et journalistes qui sont tombés dans le panneau par pure idéologie et par haine de Trump. J’ai écrit plusieurs articles sur Trump et l’économie américaine, y compris dans mon dernier livre et j’ai reçu des messages de la part de plusieurs journalistes français me mettant en garde car « convaincus » de la responsabilité de Trump et de son inévitable destitution. Drôle de façon de concevoir leur travail ! C’est une faute grave, et un échec pour ces journalistes.

    Plus encore, cette gauche et ces journalistes hystériquement anti-Trump, qui nous donnent des leçons à longueur de journée, ne font qu’alimenter la méfiance du public à l’égard des élites et des médias, contribuant à exacerber le populisme ambiant. Comment peut-on encore leur faire confiance quand ils se laissent aller au dénigrement et au mensonge, plutôt que de travailler à dégager la réalité, ce qui demande un peu plus d’efforts ? Ils ont consacré leur temps à se moquer des « tweets mensongers » de Trump. Ils ont cautionné tout et n’importe quoi, tout ce qui tirait sur lui était bon. Ils ont pataugé, en faisant plein d’éclaboussures, dans la mare aux mensonges pour débusquer LE grand mensonge. Beaux gribouilles.

    Depuis l’élection du président Trump en 2016, cette affaire a outrageusement investi la très grande majorité des émissions et des articles sur Trump. Rares ont été les medias qui ont souligné les réformes économiques et fiscales du président, la suppression des réglementations (pour une réglementation votée, 12 ont été supprimées !), les créations d’emplois et la baisse du chômage. Il est illusoire de croire que leur approche changera après cet échec. Au grand détriment de la démocratie.

    https://www.lesalonbeige.fr/affaire-donald-trump-les-medias-menteurs-francais-sans-regret/

  • Le Samedi Politique avec Éric Zemmour : « Nous devrions nous allier au groupe de Visegrád pour protéger notre identité »

     

    Le 22 mars 2019, Éric Zemmour était l’invité à Budapest d’un colloque organisé par le Mathias Corvinus Collegium intitulé « Immigration : le plus grand défi de notre époque ? »
    Ferenc Almássy, rédacteur en chef du Visegrád Post et correspondant de TV Libertés en Europe centrale l’a interrogé à cette occasion.

    https://www.tvlibertes.com/le-samedi-politique-avec-eric-zemmour-nous-devrions-nous-allier-au-groupe-de-visegrad-pour-proteger-notre-identite

  • François Hollande : «La menace vient de l’extrême droite. Je l’affirme, un jour elle arrivera au pouvoir en France»

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    Une version actualisée de son livre « Les Leçons du pouvoir » sera disponible en librairie ce mercredi. C’est à cette occasion que François Hollande a accordé un entretien au journal Le Parisien.

    Voici un extrait :

    Les élections européennes sont dans deux mois. Pensez-vous que le débat soit entre les nationalistes et les progressistes ?

    Le Brexit est le contre-exemple par excellence. D’ailleurs, aucun pays ne désire aujourd’hui sortir de la zone euro ou de l’Union. Je ne crois pas à l’implosion de l’Europe. Je crains sa paralysie. Les gouvernements d’inspiration populiste comme l’Italie de Matteo Salvini ou la Hongrie de Viktor Orban veulent que l’Europe n’avance plus. Et ils ont les moyens de bloquer toute évolution au sein du Conseil européen. C’est pourquoi dans une Europe qui restera à 27, je suis partisan d’une Europe à 2, bâtie sur le couple France-Allemagne. C’est le seul moyen d’impulser de nouvelles politiques pour la défense, l’écologie, la promotion des industries nouvelles, l’harmonisation fiscale… Une fois que cette entente sera actée par un nouveau traité, d’autres pays nous rejoindront et c’est ainsi que sera retrouvé l’esprit européen des débuts. Sinon, les nationalismes finiront par l’emporter et la flamme européenne sera définitivement éteinte.

    La France Insoumise et le Rassemblement national, c’est pareil ?

    Je ne les confonds pas. La menace vient de l’extrême droite. Je l’affirme, un jour elle arrivera au pouvoir en France. En 2022 ou plus tard… puisqu’elle prétendra que c’est la seule qui n’a pas été essayée !

    Lire la suite

  • Union des droites : Nicolas Dupont-Aignan a perdu toute crédibilité

    Union des droites : Nicolas Dupont-Aignan a perdu toute crédibilité

    Extraits de la tribune publiée par Baptiste Laroche, porte parole Jeunes PCD et Jean Servin, président des Jeunes PCD sur le site de l’Incorrect :

    Au sortir des dernières élections législatives, une partie de la droite a revu la nécessité de s’unir. Nicolas Dupont-Aignan, avait alors formulé le vœu d’être l’un des moteurs de cette union qui allie les partis au nom d’une cause commune. D’abord avec Jean-Frédéric Poisson puis avec Emmanuelle Ménard, Veronique Besse, et Julien Rochedy, ils ont donc lancé il y a plus d’un an et demi « Les Amoureux de la France » avec pour ambition de réunir toutes les bonnes volontés afin de battre Emmanuel Macron et de sortir la France de cette marche infernale qui, chaque jour, lui fait perdre sa souveraineté et son identité. Cette démarche devait insuffler un air nouveau dans la droite française, en stoppant les clivages partisans, stériles et en rassemblant les différentes sensibilités pour faire gagner la droite (…)

    Au dernier moment, contre toute attente, Jean-Frédéric Poisson a été évincé de cette liste (…) Ce mouvement transpartisan s’est forgé une légitimité par toutes les rencontres qu’ont menées Nicolas Dupont-Aignan et Jean-Frédéric Poisson partout en France depuis plus d’un an. Et nous avons tous remarqué que cette légitimité venait de la base, des électeurs eux-mêmes !

    Nicolas Dupont-Aignan, en mettant de côté Jean-Frédéric Poisson ainsi que le Parti Chrétien Démocrate, perd cette crédibilité acquise par ces mois de travail. Il se rend à nouveau complice du système partisan, qui depuis des années détruit toute vie politique. En abandonnant l’un des piliers majeurs et le co-fondateur de cette alliance, Nicolas Dupont-Aignan pèche en pensant pouvoir gagner seul. Il renonce à cette ambition d’union de droite, préférant la facilité de l’entre-soi (…)

    Quand aurons-nous le courage d’aller au bout de nos engagements ? Une alliance implique forcément de travailler avec des personnes différentes, et ce qui doit nourrir une alliance c’est la volonté commune de parvenir au bien qui était défini. Il semble aujourd’hui évident que Nicolas Dupont-Aignan n’avait pas cette même volonté.

    Après Emmanuelle Ménard, Julien Rochedy et d’autres, Jean-Frédéric Poisson est le dernier à prendre la porte.

    D’une liste de rassemblement des « Amoureux de la France » nous passons à une liste des amoureux de Nicolas Dupont-Aignan. Encore aujourd’hui, l’actualité montre le ras-le-bol des français face à ces querelles et ces clivages, qui empêchent de penser une politique à long terme (…)

    « Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin », disait Baden Powell, aujourd’hui Nicolas Dupont-Aignan a décidé d’aller vite, au détriment de sa parole mais au profit de son parti. Inconscient des attentes des Français, il a décidé de poursuivre et de devenir acteur de l’échec de la droite.

    https://www.lesalonbeige.fr/union-des-droites-nicolas-dupont-aignan-a-perdu-toute-credibilite/