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Europe et Union européenne - Page 442

  • Affronter le Grand Épuisement par Georges FELTIN-TRACOL

    Leucate-211x300.jpgChroniqueur vedette de l’émission hebdomadaire « Synthèse » diffusée sur la Web-radio de TVLibertés, auteur d’un Carl Schmitt très remarqué aux éditions Pardès et collaborateur régulier de Livr’Arbitres, de Réfléchir & Agir et d’Éléments, Aristide Leucate publie un recueil d’articles organisé en dictionnaire, ce qui permet une approche thématique intéressante, en particulier autour du concept novateur de « Grand Épuisement » qui répond à cette réalité vérifiable à chaque rentrée scolaire de septembre en consultant la liste des élèves de chaque classe de France et de Navarre, de la Petite Section à la Terminale, le « Grand Remplacement ».

    Par « Grand Épuisement », Aristide Leucate annonce un grand dérangement pour les habitants de notre continent, terme historique désignant déjà la déportation ethnocidaire des Acadiens par les Anglais entre 1755 et 1763. Pessimiste, il estime que les peuples autochtones d’Europe s’étiolent, s’affaiblissent et sombrent dans la dépression psychologique collective, l’acéphalie historique et l’énervement (dans son acception initiale correcte) politique. Sinon comment expliquer l’élection d’Emmanuel Macron et avant lui de François Hollande et de Nicolas Sarközy, voire d’un Jacques Chirac ? Ils sont des exemples idoines qu’« il est désormais accessible à n’importe qui de briguer la charge suprême de l’État (p. 27) ». Cette nouveauté lamentable coïncide avec la fin du militantisme actif. Avant même l’irruption politico-sociale des Gilets Jaunes, l’auteur voyait dans l’échec complet de La Manif pour Tous « le rendez-vous manqué d’un peuple aboulique (p. 20) ».

    Il n’hésite pas à frapper notre société hexagonale malade là où ça fait le plus mal. S’il juge que « le réveil populiste est, en effet, la condition d’une insurrection conservatrice (p. 23) », pure spéculation politique dont les quelques rares tentatives ont surtout montré l’impossibilité des conservateurs à encadrer réellement une population fort en colère, il avance néanmoins avec audace et à l’encontre de bien des certitudes que « le populisme est impolitique par son orgueilleuse propension à se percevoir comme l’éther de la souveraineté pure, lors même que toute politique conséquente s’ancre sur le réel, c’est-à-dire sa capacité à décider en fonction données dudit réel et au regard des intérêts du bien commun et non des désidératas du peuple (p. 286) ».

    Aristide Leucate reste cependant marqué par l’enseignement de Charles Maurras. Il fait un sympathique aveu, ce qui lui vaudra bientôt un long séjour au bagne rétabli de Cayenne : « Nous sommes anti-républicain forcené, viscéral, rabique (p. 315). » Il se justifie par le fait que « l’État a subi une quasi-transsubstantiation, la République (avec la majuscule), s’étant parfaitement identifiée à l’État au point de s’être confondue avec lui (p. 24) ». Le sordide régime ripoublicain en prend donc pour son grade. Preuves historiques à l’appui, l’auteur rappelle que « la République, née dans le sang, s’est toujours complu dans une anthropologie de la destruction – transformation de l’homme (p. 316) ». La Ire République se construit sur le meurtre de Louis XVI et le génocide vendéen. L’éphémère IIe République se bâtit sur le massacre des ouvriers parisiens en juin 1848. L’ignoble IIIeRépublique commence par la trahison et le renversement du Second Empire en 1870, puis par le consentement de la défaite et l’extermination de la Commune l’année suivante. La IVe République s’édifie sur l’inacceptable Épuration. Quant à la Ve, malgré toutes ses qualités polémogènes, elle se fonde sur le sanglant mensonge algérien. Mais n’est-ce pas propre au politique, terrain de chasse préféré du Loup et du Renard ?

    De nos jours, « cette République divinisée va même jusqu’à générer son propre diable, jadis le lepéniste, aujourd’hui l’islamophobe ou le populiste, toute critique adressée à ses prêtres étant considérée, par surcroît, comme sacrilège ou blasphématoire. Les communions antiracistes, holocaustiques et autres processions citoyennes du type “ Je suis Charlie ” s’agrègent aux canonisations panthéoniques et autres indulgences que l’on ose encore qualifier de légion d’honneur. Et pendant ce temps, la masse de fidèles que représente le peuple doit adhérer au catéchisme Républicain (p. 26) ». La lamentable loi Avia contre une évanescente « haine » sur Internet renforce l’embrigadement légal et circonstancié de la pensée. Le pire est cependant atteint avec les propositions liberticides de la tristement célèbre Commission Ressiguier d’enquête parlementaire contre les groupuscules d’extrême droite. Parmi les nombreuses recommandations législatives, on y trouve la pénalisation de certaines idées (ce qui rendrait la publication de ce dictionnaire infaisable et qui enverrait l’auteur et l’éditeur en cellule de haute-sécurité tandis que les prisons les plus confortables reviendraient aux trafiquants de drogue, aux tueurs de personnes âgées et aux assassins d’enfants…).

    L’engagement monarchiste d’Aristide Leucate ne l’empêche toutefois pas d’asséner que « nous sommes Européens, parce que royalistes, donc nationalistes, c’est-à-dire attaché à la souveraineté (donc aux libertés) de nos pays (p. 164) ». Que l’Europe impériale soit un jour couronnée, pourquoi pas ? L’auteur oublie toutefois deux points qui faussent sa réflexion. D’une part, le nationalisme est le digne rejeton de la Révolution de 1789. Qu’il (re)lise donc Les deux patries de Jean de Viguerie ! D’autre part, on reste dubitatif devant la complaisance, voire la compromission des dynasties régnantes envers la Modernité. Tous les souverains européens ont entériné les divers traités soi-disant européens (Maastricht, Amsterdam, Nice, Lisbonne, etc.) et validé les régressions sociétales comme l’homoconjugalité, l’avortement (exclu cependant comme moyen de régulation eugénique), l’euthanasie ou l’abolition de la peine de mort. À l’exception de certains princes Capétiens et Habsbourg et de la famille princière souveraine de Liechtenstein, les anciennes noblesse et aristocratie ont capitulé devant la Modernité tardive.

    Aristide Leucate devrait prendre connaissance des écrits de feu Rodolphe Crevelle. Outre un intérêt marqué pour la décroissance, sujet que Leucate ne mentionne pas bien qu’il la suive avec attention, le fondateur et principal animateur du mythique mouvement activiste Le Lys Noir théorisa l’« anarcho-royalisme » et salua la résistance typique du souverain Hans-Adam II de cette principauté alpine germanophone. Il considérait l’organisation institutionnelle de Vaduz comme une remarquable complémentarité entre le droit divin et la souveraineté populaire, combinaison complexe qui existe aussi dans un contexte très différent en République islamique d’Iran. On ne peut qu’inviter l’Ami Leucate à se pencher sur le Liechtenstein, il en reviendra probablement enthousiasmé !

    Si son Europe demeure bien nébuleuse, on se doit de réprouver son interprétation sur l’européisme identitaire de Dominique Venner. « L’analyse de l’historien était gouvernée par l’axiomatique ethno-fédéraliste de l’Europe des régions, occultant arbitrairement les génies nationaux sans lesquels, précisément, cette Europe aux “ cent drapeaux ” n’eut vraisemblablement jamais éclose dans l’esprit fertile des sectateurs de l’Europe charnelle (p. 362). » Il confond ici, volontairement ou non, Dominique Venner et Jean Mabire. Le premier ne souscrivait pas à la vision ethno-régionaliste paneuropéenne du second. En précurseurs du « gallovacantisme » ou du « francovacantisme », ces deux grandes figures savaient dissocier la France par essence albo-européenne d’un État républicain sans pour autant vouloir fondre le peuple-noyau gallo-français dans un quelconque magma cosmopolite. Leur réponse respective dépassait de loin la théorie plus que bancale du « nationalisme blanc » promu dans l’espace francophone par quelques hurluberlus guère futés.

    Aristide Leucate est lui aussi dubitatif à propos de cette idée d’origine anglo-saxonne. « Inopérant à une époque, pas si lointaine, où l’Europe était à peu près racialement et ethniquement homogène, le concept de “ nationalisme blanc ” n’est, toutefois, guère plus recevable aujourd’hui, même à l’heure blafarde du turbo-remplacisme ethnocidaire. Nous considérons, en effet, qu’il est atteint d’un vice rédhibitoire, celui d’avoir été forgé par les héritiers de ceux-là mêmes qui, au nom de la “ Destinée manifeste ”, n’eurent aucun scrupule à massacrer les autochtones, ces premiers natives dont les descendants, convertis au consumérisme de masse de la société liquide (selon l’expression chère à Zygmunt Bauman), commencent à peine à s’extraire de leurs réserves muséales pour aller s’entasser dans les tentaculaires villes-dortoirs de la côte Ouest des États-Unis (p. 259). » Pas sûr que les contributeurs d’un site favorable à un espace continental hyper-super-méga blanc apprécient cette réponse…

    En dépit de quelques critiques et divergences réelles, ce Dictionnaire du Grand Épuisement français et européen constitue un ouvrage de combat. Il démontre pleinement que loin d’être épuisé, Aristide Leucate assume à la perfection la belle fonction de professeur d’énergie nationale.

    Georges Feltin-Tracol

    • Aristide Leucate, Dictionnaire du Grand Épuisement français et européen, préface de Pierre Le Vigan, Dualpha, coll. « Patrimoine des héritages », 2018, 393 p., 33 €.

    http://www.europemaxima.com/affronter-le-grand-epuisement-par-georges-feltin-tracol/

  • L’Europe prête à céder au chantage de la Turquie ?

    Publié par Manuel Gomez le 11 août 2019

    Le plus grand tort des dirigeants de l’Union Européenne est de ne pas avoir lu les romans de Mary Higgins Clark, car ils auraient appris qu’avec les « maîtres-chanteurs » il n’y a pas 36 solutions : il n’y a que la bonne et la mauvaise.

    Quand on commence à payer, et à accepter le chantage, cela ne cesse jamais. Il faudra toujours continuer à payer et toujours accepter les conditions imposées par le maître-chanteur. L’une des bonnes solutions est de refuser tout chantage dès le début, ce qui n’a pas été fait, hélas !

    Dès lors l’issue est inévitable : si vous arrêtez les paiements, il met en pratique ses menaces et vous êtes foutu. L’autre bonne solution est de l’abattre sans pitié, d’une manière ou d’une autre, c’est-à-dire physiquement ou économiquement.  Cette dernière solution n’étant pas la plus rapide, ni la meilleure !
    Qui est le maître-chanteur qui fait « banquer » l’Union Européenne depuis 2016 ? « Mais bien sûr » (comme s’écriait Raymond Souplex), Recep Tayyip Erdogan, bien évidemment, ce dictateur sanguinaire qui domine la Turquie.
    Quel a été le marché des dupes, en mars 2016 ? 
    La Turquie bloquait sur son territoire un peu plus de 3,5 millions de migrants, principalement des Syriens, des Irakiens et des Afghans qui tous choisiraient de rejoindre l’Europe centrale et d’échapper aux Turcs le plus vite possible.
    De son côté, l’Union Européenne s’engageait à verser 6 milliards d’euros par an à Erdogan et d’exonérer de visa, pour traverser l’Europe, les 85 millions d’habitants de la Turquie et, enfin, de relancer les négociations en vue de l’adhésion de la Turquie à l’Union Européenne.
    Les négociations ont été interrompues lors du coup d’état manqué contre Erdogan, le 15 juillet 2016, et que plus de 100.000 citoyens avaient été emprisonnés et environ 160.000 fonctionnaires, policiers, journaliste et soldats étaient licenciés ou suspendus.
    Face à cette épuration de masse, spécialité turque comme on le sait, le parlement européen avait appelé, en date du 13 mars 2019, à suspendre les négociations d’adhésion de la Turquie.
    Et c’est cette décision qui provoque la colère d’Erdogan et de la Turquie et ses menaces « même pas voilées ».
    Tout d’abord celles du ministre des Affaires Etrangères : « Ou vous mettez en pratique notre accord, permettre aux citoyens turcs de traverser l’espace Schengen sans visa et, bien sûr, vous continuez à nous verser les indemnités que vous nous devez, ou nous ouvrons les vannes de l’immigration et aucun gouvernement européen ne pourra survivre plus de six mois. »
    Et ensuite, celles du ministre de l’intérieur, Suleyman Soylu, plus précises puisqu’elles accusent l’Union Européenne : « Nous n’allons pas patienter plus longtemps à la porte de l’Union Européenne. Nous sommes confrontés à la plus grande vague d’immigration de l’histoire et vous laissez notre pays isolé face à cette migration qui menace l’Europe. Nous vous conseillons de ne pas tester notre patience et de ne pas la mettre à l’épreuve. »
    Examinons, à présent, les conséquences plus que néfastes de ce chantage.
    Si la Turquie entrait dans l’Europe, elle serait l’Etat le plus important au niveau de la population, devant l’Allemagne.
    Donc le principal état serait un état musulman et cela entraînerait le risque fatal d’une islamisation de l’Europe, ce qui est d’ailleurs l’objectif recherché, ou alors d’une implosion de l’UE ?
    Or, il est une évidence : la Turquie n’est pas en Europe.
    Le président actuel, Emmanuel Macron, en est conscient et il l’a affirmé, prudemment certes, mais affirmé tout de même, quant à Nicolas Sarkozy, il en avait fait le constat en 2016 : « La Turquie est en Asie mineure, c’est un pont entre l’Asie et l’Europe, mais si un jour on explique aux écoliers que la Turquie est en Europe, il faudra également leur faire comprendre que la frontière européenne est en Syrie. 
    Il y a une rive du Bosphore en Europe mais la Turquie n’est, en aucun cas, un pays européen, ou alors ce sera la mort de l’Europe ! » »
    Il nous faut examiner avec lucidité ce problème qui devient un risque majeur, même mortel, pour l’Union Européenne.
    La Turquie d’Erdogan a les cartes en mains pour provoquer un chaos inextricable en Europe. D’autant plus que, en plus des 3,5 millions de migrants actuellement « stationnés » en Turquie, ce pays compte plus de 10 millions de turcs en-dessous du seuil de pauvreté.
    Dix millions qui ne rêvent que de s’installer en Europe.
    Egalement le grave problème qui oppose les Turcs aux Kurdes depuis des décennies. 
    Ces derniers tenteront d’échapper aux persécutions et aux massacres d’Erdogan en rejoignant l’Europe centrale, ce qui déplacerait ce conflit interne de la Turquie vers l’Europe.
    Voilà donc le chantage auquel l’Europe est confrontée et il est impossible d’imaginer quel en sera l’issue, comment se jouera le final, car, si l’Union Européenne refuse l’adhésion de la Turquie, la suppression des visas pour les turcs et le versement des milliards, ce sera inévitablement l’invasion migratoire du côté des frontières turques et, de l’autre, la reprise intensive de la migration de centaines de milliers de migrants d’Afrique.
    En conclusion : Nous sommes « foutus », l’Europe « est foutue », car la Turquie sera européenne et cela malgré notre ferme volonté et notre farouche opposition : Il ne peut en être autrement ! 
    Je ne vois pas une autre alternative ?
    Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.http://by-jipp.blogspot.com/2019/08/leurope-prete-ceder-au-chantage-de-la.html#more

  • Des jeunes femmes allemandes témoignent...

    «Nous ne sommes pas des esclaves» ou «des proies faciles» : plusieurs voix s’élèvent actuellement en Allemagne contre les violences émanant des migrants illégaux que subissent les femmes.

    Se considérant comme des victimes de la politique migratoire, dans le cadre du mouvement #120dB les femmes en accusent les autorités européennes.Pas certain que la bien-pensance aime ce genre d'initiative.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/08/05/x-6168506.html

  • Matteo Salvini se moque de Richard Gere pour son ingérence dans la crise migratoire

    Open Arms.jpgAlors que l’Italie ne lâche pas prise dans sa lutte contre la migration clandestine, le ministre de l'Intérieur Matteo Salvini s’est moqué de l’acteur Richard Gere qui était monté à bord du navire humanitaire Open Arms, où 160 migrants sont bloqués, en lui conseillant... de les accueillir dans ses villas à Hollywood.
    Depuis une semaine, le navire humanitaire Open Arms se trouve au large de l'île italienne de Lampedusa avec 121 migrants à bord.Ceux-ci ont reçu le 9 août la visite de la star de «Pretty Woman», Richard Gere. L’acteur a pris la défense des ONG et des migrants samedi lors d'une conférence de presse à Lampedusa.

    «Étant donné que ses amis de l’ONG comptent 180 immigrants à bord, je suis convaincu que le généreux millionnaire les accueillera tous dans ses villas. Ai-je tort?», a twitté M.Salvini.

    «Sachant que ce généreux millionnaire exprime son inquiétude pour le sort des migrants d’Open Arms, nous le remercions. Il peut les ramener à Hollywood, dans son avion privé, avec toutes les personnes à bord et les soutenir dans ses villas. Merci, Richard!», a-t-il encore commenté.[...]
    En savoir plus sur sputniknews.com
    Sur le même thème lire aussi: 
    ➜ 251 migrants désormais à bord de l'Ocean Viking
    ➜ L'Italie durcit ses mesures contre les navires des ONG humanitaires

    https://www.peupledefrance.com/2019/08/matteo-salvini-se-moque-de-richard-gere.html

  • Salvini entraînera-t-il l’Italie «hors de l’UE»?

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    Selon un ancien Premier ministre italien de gauche, interrogé par l’AFP, le chef de la Ligue Matteo Salvini pourrait avoir «une majorité absolue» au parlement lors d’élections anticipées «assez probables» et pourrait «entraîner l’Italie hors de l’UE».

    L’ancien Premier ministre italien Enrico Letta a jugé nécessaire d’arrêter l’ascension de Matteo Salvini, le vice-président du Conseil des ministres, qui «pourrait entraîner l’Italie hors d’Europe». Rencontré par une équipe de l’AFP, il s’est dit «très préoccupé» face «au chaos politique» en Italie.

    Enrico Letta, ancien numéro deux du Parti démocrate (centre gauche, PD), a été le chef du gouvernement d’avril 2013 à février 2014 et vit actuellement à Paris.

    L’actuel ministre de l’Intérieur et chef de la Ligue Matteo Salvini a fait exploser jeudi la coalition formée avec le Mouvement 5 étoiles (M5S), au pouvoir depuis 14 mois, et réclame la fin du gouvernement de Giuseppe Conte et des élections anticipées.

    «Cette majorité n’avait aucune chance de durer, c’étaient deux partis incompatibles», a constaté Enrico Letta, soulignant que Matteo Salvini, «en grand opportuniste, cherche à tirer les bénéfices» de la crise.

    «Ce serait un grand danger pour le pays»

    Pour Enrico Letta, aujourd’hui doyen de l’école des affaires internationales de Sciences Po Paris, «les élections sont assez probables», puisqu’il sera «très compliqué de mettre ensemble des partis aussi différents que le PD et le M5S» pour former une nouvelle coalition.

    Des élections offriraient à Matteo Salvini, crédité de 36 à 38% des voix dans les sondages, «un résultat important», voire «une majorité absolue» au parlement. «Ce serait un grand danger pour le pays», affirme-t-il. «Matteo Salvini et ses idées souverainistes pourraient entraîner le pays hors de l’Europe».

    Si le leader de la Ligue a toujours assuré vouloir rester dans l’UE, Enrico Letta juge néanmoins qu’«avec Matteo Salvini, un Brexit italien n’est pas impossible».

    Le bilan des européennes

    Le score de la Ligue aux élections européennes du 26 mai a dépassé les 34% alors qu’il avait atteint 17% aux législatives de mars 2018. Le Mouvement 5 étoiles (M5S), formant la coalition gouvernementale avec la Ligue, a obtenu moins de 17%.

    D’autres partis membres du groupe Europe des nations et des libertés (ENL) au sein du Parlement européen ont aussi renforcé leurs positions à la suite des européennes. Il s’agit notamment du Rassemblement national qui est arrivé en tête du vote en France en devançant de 0,9 point la liste de La République en marche.

    En Belgique, le parti Vlaams Belang a atteint 12% en triplant sa représentation au Parlement européen.

    Alternative pour l’Allemagne (AfD) a aussi amélioré son score des élections européennes de 2014. Mais avec ses 11%, ce parti ne se classe que quatrième dans le pays.

    Sputnik

    https://www.alterinfo.ch/2019/08/12/salvini-entrainera-t-il-litalie-hors-de-lue/

  • Salvini et la nouvelle crise italienne

    6a00d8341c715453ef0240a4745aca200c-320wi.jpgLe 4 août encore, le Corriere della Sera publiait une enquête Ipsos tendant à démontrer que 63 % des Italiens étaient encore convaincus que le gouvernement resterait en place, ceci en dépit des désaccords de plus en plus évidents entre Matteo Salvini et Luigi Di Maio. Et puis, quatre jours plus tard, le 8 août, la nouvelle de la rupture tombait. Il s'agit pour un quotidien tel que Le Monde, d'une "d'une crise gouvernementale surprise".

    Les rédacteurs de cet organe officiel, toujours si bien informés, ne l'avaient pas ressentie comme inévitable.

    Bien entendu les commentateurs agréés s'emploient à nous en distiller les motifs, au point que l'on ne comprend plus les faits.

    En fait, la première cause de la décision de Matteo Salvini, de dissoudre de son alliance contre nature avec Cinq Étoiles et de provoquer des élections anticipées tient, d'abord, à une analyse de la volatilité de l'électorat italien en regard du désir non assouvi d'une force de gouvernement.

    Rappelons en effet qu'en 2014, le sauveur de la gauche et de la démocratie, peut-être même de toute la social-démocratie du Vieux Continent, Matteo Renzi avait obtenu 40,8 % des voix aux élections européennes. Un triomphe. Mais quatre ans plus tard son parti démocrate est réduit à 22,9 % des voix et il perd 201 sièges.

    À l'inverse, depuis cette date, la droite italienne, car c'est de cela qu'il s'agit, s’est progressivement regroupée autour de Salvini et sur la base d'une volonté d'enrayer l'immigration. Aux européennes de mai 2019, sa liste obtient 34 % des voix et les sondages le créditent de 36 à 38 % : or, c'est exactement le score qu'il avait obtenu en 2018, mais à l'époque sa Ligue se présentait dans le cadre d'une coalition, laquelle incluait Forza Italia, le parti de Berlusconi. Il s'est donc passé que celui-ci, aujourd'hui âge de 83 ans, apparu sur la scène politique de la Péninsule du fait la crise de mani pulite, devenu président du conseil en 1994 a désormais fait son temps. Une fenêtre est ouverte pour son remplacement, Salvini s'y est engouffré.

    Pour mieux unifier son camp, celui-ci s'est emparé du mécontentement des classes moyennes devant l'hyper fiscalité. Le 7 août, veille de sa rupture officielle, c'est sur le slogan d'une "flat tax" habilement vantée comme une mesure d'efficacité favorable aux travailleurs italiens, qu'il redéployait sa propagande, s'opposant au président du Conseil Giuseppe Conte.

    Désormais de futures batailles parlementaires puis électorales se dessinent dans la Péninsule.

    La droite a trouvé son chef de file, et son programme ressemble fort à celui de tous les nationalistes italiens, depuis toujours[1] : gouverner ce pays disparate, dont l'unité ne remonte guère en deçà de 1861.

    La gauche semble, dès aujourd'hui, en train de se regrouper sur la base du refus de ce pouvoir naissant, avec des arguments et des réseaux qui ressemblent à ceux de nos radicaux-socialistes de la première moitié du XXe siècle. Elle cherche même en ce moment à construire une alliance alternative englobant certains débris de Forza Italia, mais elle retrouvera difficilement les électeurs de Berlusconi. En revanche, avec l'appui discret du président de la république, de la technocratie bruxelloise et même du Vatican, elle s'emploie à récupérer les restes du "populisme", c'est-à-dire ceux du mouvement Cinq Étoiles en déconfiture.

    Retournant à un choix entre la droite et la gauche, l'intermède dégagiste et populiste, semble avoir fait long feu.

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    [1] cf. la recension par Romano Ruggiero des livres de P. Guichonnet "L'Unité italienne" et de M. Vaussard, "De Pétrarque à Mussolini, Évolution du sentiment nationaliste italien".

    https://www.insolent.fr/

  • Choses vues : en Sicile, et à l'occasion de la visite de Salvini dans l'île, à Baghéria...

    Un couple d'amis, fidèles lecteurs de lafautearousseau, nous conte ses impressions à propos de son récent séjour en Sicile, l'humeur et la vie quotidienne de ses habitants, la venue récente surprise mais brève de Matteo Salvini dans cette région de l'Italie, plus précisément à Baghéria, à la place Via Greco, par une belle fin d'après midi ensoleillée, et les impressions que cela leur a laissé...

    Il n'y a pas (ou pas encore) de photos du récent passage de Salvini à Baghéria, mais celle-ci montre le succès qu'il y avait connu lors de sa précédente visite, il y a quelques années...

    La Sicile émerveille par ses paysages splendides (fleurs, agrumes, plantes grasses, etc), son patrimoine culturel, son volcan majestueux, sa gastronomie savoureuse, sa vie locale si vivante et chantante.

    Les siciliens sont sympathiques et très serviables, fiers de leurs origines, de leurs racines, de leur terre.

    Par contre, la Sicile a un grand problème avec la gestion des ordures, mal viral dans les pays du Sud, et ce depuis la naissance de la consommation à outrance.

    Dans la grande majorité, les siciliens se sentent abandonnés, méprisés par le pouvoir à Rome du fait de leur pauvreté, d'une économie sinistrée qui rejaillit sur cette jeunesse, certes belle et vivante, mais gangrénée par le chomage.

    Dans un récent passé, les siciliens percevaient le parti de Salvini comme celui des fascistes, d'extrémistes, d'homophobes. Mais de nos jours, vu le public croissant, enthousiaste, composé d'une forte majorité de personnes représentant cette jeunesse actuelle sicilienne l'accueillant à bras ouverts lors de ses visites - et de celle ci, toute récente : nous pouvons estimer à 10.000 le nombre de participants... - nous pouvons dire que LA REVOLUTION DU BON SENS est en marche.

    Les siciliens veulent du changement et considèrent le parti populiste de Salvini comme celui des "extrémistes", mais extrémistes de la normalité et du bon sens...

    Ils voient en ce chef de file charismatique une vraie écoute à leurs problèmes, une main enfin tendue vers eux.

    Lorsque que l'on discute simplement avec les habitants, on s'aperçoit que son discours anti-immigration fait mouche. Il est donc normal qu'il soit applaudi à tout rompre lors de ses réunions militantes dont les affluences sont exponentielles car les résultats concrets ne se font pas attendre. L'opposition à Salvini a du mal à se faire entendre, s'essoufle, perd du terrain et surtout devient de plus en plus invisible...

    Oui, en Sicile, LA REVOLUTION DU BON SENS est en marche...

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/08/12/choses-vues-en-sicile-et-a-l-occasion-de-la-visite-de-salvin-6169489.html#more

  • Les preuves de la réalité du Grand Remplacement

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    Dès lors, si la réalité administrative ne change pas (la proportion d’étrangers) il est une autre réalité qui change considérablement : la réalité culturelle, politique, sentimentale, civilisationnelle. Aujourd’hui le terme « Français » a perdu beaucoup de son contenu, car on peut avoir la nationalité française sans avoir le moindre attachement à la France, en tous cas en ne participant guère à sa civilisation.

    On peut évaluer à 20 %, la part de la population qui n’est pas originaire de France ou d’Europe. Chiffre que plusieurs sources viennent confirmer. Ainsi, le CSA a reproché aux médias de ne faire apparaître dans les émissions de télévision « la diversité » que pour 18,5%, preuve qu’il considère qu’en réalité son poids démographique est bien supérieur !

    De même l’INED et l’INSEE chiffrent à 19,5 % les étrangers et descendants d’étrangers.
    Certes, ces chiffres prennent en compte les descendants d’européens parfaitement assimilés et donc ce chiffre devrait, dans une certaine mesure, être revu à la baisse. En fait, pour l’essentiel, c’est à la hausse qu’il doit être revu !
    D’abord parce que l’étude en question remonte à la période 2008-2011 et que depuis la situation s’est aggravée.
    Ensuite parce que la population d’origine extra européenne est mal connue. Un rapport parlementaire admet qu’à 30 % près, on ne connaît pas la population de Seine-Saint-Denis !
    Enfin parce que cette étude ne prend en compte que trois générations : les parents, les enfants et les petits enfants d’immigrés, supposant qu’après l’assimilation est complète. Cela était assurément vrai dans le contexte d’une immigration européenne, cela l’est beaucoup moins s’agissant d’une immigration extra-européenne.

    On prétend également que les entrées sont stables alors qu’en 2008 on a recensé 210 000 entrées et en 2018 410 000[3] entrées soit près du double !

    Ce chiffre de 20 % que j’évoquais plus haut est également corroboré par Jérôme Fourquet dans son dernier livre au titre d’ailleurs très révélateur : L’Archipel français – Naissance d’une nation multiple et divisée[4].
    Le directeur du département Opinion et Stratégies d’Entreprise de l’institut de sondages IFOP constate que 18,5 % des nouveau-nés de sexe masculin ont un prénom musulman. Ce chiffre, il faut le souligner, ne tient pas compte des prénoms ambigus et ne donne une idée que de l’immigration musulmane et non pas extra-européenne dans son ensemble, tant il est vrai que celle-ci n’est pas exclusivement musulmane.

    Autre indicateur : le test de la drépanocytose intéressant parce qu’il est effectué à la naissance et qu’il s’agit d’une maladie concernant essentiellement les extra-européens.
    Ce chiffre assurément est à prendre avec prudence car nos compatriotes antillais et une petite minorité de nouveau-nés européens peuvent être concernés, mais à l’inverse les Chinois par exemple ne le sont pas.  Ce qu’il faut retenir, c’est que ce test qui était positif pour 20 % des nouveau-nés en 2001 en concerne 38 % en 2017.

    Toutefois les chiffres de la démographie, assurément très révélateurs, sont loin de dire toute la réalité du grand remplacement. Ce n’est pas seulement une partie de la population qui change, c’est notre civilisation : la part croissante du ramadan dans la société, la charia qui devient la loi dans certains quartiers, la progression du port du voile, la généralisation du halal (50 % des animaux de boucherie qui sont abattus selon ce rite).

    II – « Le grand remplacement n’est pas voulu »

    Les médias, tout en niant l’existence du grand remplacement, affirment que l’immigration massive n’est pas la conséquence d’une volonté politique, ce qui serait une vision « complotiste ».

    Cette question mérite assurément le débat, même s’il existe des indices difficilement contestables. En premier lieu, chacun peut constater que, à rebours de l’opinion publique (ainsi que le révèlent tous les sondages), le pays légal est infiniment plus favorable aux partisans de l’immigration qu’à ses adversaires. Ces derniers n’auront pas beaucoup accès aux principaux médias ni aux grands éditeurs. En revanche, ils seront souvent accueillis devant les juridictions notamment la fameuse XVII° chambre correctionnelle !
    L’actualité fourmille d’exemples révélateurs. Ainsi, récemment, des identitaires se retrouvent 48 heures en garde à vue pour avoir manifesté pacifiquement. À l’inverse, pour un militant favorisant des entrées illégale sur le territoire, le Conseil constitutionnel fait obstacle à la loi pénale en donnant valeur constitutionnelle au principe de fraternité !

    La comparaison des moyens dont disposent les différents acteurs est également très révélatrice. L’agence européenne Frontex, en charge de la protection des frontières de l’Europe se voit attribuer moins de 500 millions d’euros, somme inférieure à celle dont disposent les associations immigrationnistes subventionnées par des milliardaires comme Soros mais aussi par des institutions publiques, comme l’Union européenne, des États et des régions.

    Alors, qui veut ce grand remplacement ? Il est vrai que de plus en plus de responsables politiques affirment publiquement vouloir limiter l’immigration mais, en la matière, le droit est pour l’essentiel de nature jurisprudentielle. Il relève donc de la Cour européenne des droits de l’homme, du Conseil constitutionnel, du Conseil d’État, de la Cour de cassation ou encore de la Cour nationale du droit d’asile.
    Cette supériorité des juridictions sur le pouvoir politique a été particulièrement bien illustrée par la question du regroupement familial : instauré par le gouvernement Chirac en 1976, le gouvernement suivant a tenté de l’abroger ; en vain, car le nouveau décret a été annulé par le Conseil d’État. Ainsi, depuis quarante ans, le regroupement familial continue de s’appliquer. De même concernant le droit d’asile prévu à l’origine pour protéger des petites minorités persécutées dans leurs pays. Il est devenu un moyen commode pour s’installer en France car les juridictions construisent, décision après décision, un droit extrêmement favorable aux étrangers. C’est ainsi que contrairement au droit commun, ils n’ont pas à faire la preuve de leurs allégations que ce soit concernant leur identité, ou pour établir la réalité des persécutions dont ils se prétendent victimes dans leurs pays d’origine.

    Est-ce à dire que les pouvoirs politiques sont impuissants ?
    En réalité, sur la question de l’immigration des mesures énergiques sont indispensables : il faut privilégier non plus les droits individuels de l’homme, mais le droit des peuples à leur continuité historique et à leur civilisation ; l’État doit cesser de subventionner les associations immigrationnistes et abroger les lois Pleven et autres qui empêchent le libre débat sur une question aussi vitale pour l’avenir de notre peuple.

    En refusant de prendre de telles mesures, gouvernement et parlement permettent, qu’ils le veuillent ou non, la poursuite du Grand Remplacement.

    Jean-Yves Le Gallou 11/08/2019

    [1] Histoire de la population française, Paris, PUF, 4 volumes, 1988

    [2] Jacques Dupâquier, (1922 – 2010) est un historien français et membre de l’Institut (Académie des sciences morales et politiques), spécialiste de l’histoire des populations et de démographie historique.

    [3] 240.000 titres de séjour délivrés, 120 000 demandes d’asile et 50 000 « mineurs isolés ».

    [4] Éditions du Seuil, Février 2019

    Crédit photo :  Irish Defence Forces [CC BY-SA 2.0] via Flickr

    https://www.polemia.com/preuves-realite-grand-remplacement-rediff/

  • En Italie, la Ligue veut et peut gouverner seule

    En Italie, la Ligue veut et peut gouverner seule

    De Gabriel Robin dans L’Incorrect :

    La coalition gouvernementale italienne n’aura finalement pas tenu. Fort de sondages impressionnants et des résultats des élections européennes de mai, l’intenable Matteo Salvini se rêve seul maître à bord. Il peut le faire.

    […] L’entente ne pouvait pas durer entre cet homme ambitieux venu de la droite, et désormais leader de facto du « centre-droit » unissant son parti à Forza Italia et à Fratelli d’Italia dans de nombreux exécutifs locaux, et les tenants de l’antipolitique du Mouvement Cinq Etoiles aux nombreuses factions (dont la plupart ont plus de rapport avec la gauche idéologique qu’avec la droite).

    Dont acte. En déposant sa motion de défiance envers le chef du gouvernement, Matteo Salvini tente un coup de poker bien calculé. L’objectif est de faire tomber l’exécutif en capitalisant sur son immense popularité, acquise et consolidée grâce à ses fonctions de ministre de l’Intérieur ultra-médiatique. Ancien journaliste, le Lombard a été extrêmement habile, jouant des codes qui plaisent à ses concitoyens et se montrant ferme sur le sujet qui l’a porté au sommet de la vie politique du pays de Machiavel : l’immigration. Il a aussi su apparaître « proche du peuple » à plusieurs reprises, doué pour les accolades et les sorties sur les plages. De quoi rappeler – au moins sur la forme -, un certain … Silvio Berlusconi. Prototype du dirigeant « populiste » moderne dans sa manière de communiquer, le Milanais était en quelque sorte une anticipation de ce qu’est aujourd’hui Donald Trump. Comme toujours dans son histoire, l’Italie fait donc figure de laboratoire des idées politiques en Occident.

    La place de ministre de l’Intérieur était trop étroite pour Matteo Salvini. Il a fait ses calculs et sait qu’il peut gagner de nouvelles élections et gouverner avec le centre-droit pour mener son programme. Quel est-il ? En premier lieu, poursuivre et intensifier la lutte contre l’immigration. Dans un second temps, baisser de manière drastique la fiscalité. On s’en doute, l’Italie de Salvini devra encore batailler avec Bruxelles.  « Si vous nous en donnez la force, nous voterons un budget qui mettra au centre le travail des Italiens et la baisse des impôts, et si cela ne convient pas à l’Europe nous le ferons quand même », a ainsi dit Matteo Salvini lors d’un meeting. Pour y parvenir, il devra battre ses anciens amis du M5S, lesquels chercheront peut-être à s’allier avec le Parti Démocrate ou avec des dissidents de Forza Italia. Certains seraient même enclins à chercher une solution qui leur éviterait de retourner aux urnes, à l’image du député sicilien Stanislao Di Piazza qui a proposé un « gouvernement du bien commun » …

    Du côté du Parti Démocrate, on attise la peur des « marchés » et des « spreads » bancaires pour décrédibiliser la volonté de conquête de la Ligue. De quoi effrayer les Italiens ? Rien n’est moins sûr. Les prochains mois risquent d’être fort agités de l’autre côté des Alpes…

    https://www.lesalonbeige.fr/en-italie-la-ligue-veut-et-peut-gouverner-seule/