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Europe et Union européenne - Page 478

  • Marine Le Pen accuse l'Union européenne de souhaiter «l'abjuration des valeurs chrétiennes»

    Marine Le Pen accuse l'Union européenne de souhaiter «l'abjuration des valeurs chrétiennes»
    © Nikolay Doychinov Source: AFP
    Marine Le Penà Sofia le 16 novembre 2018.

    En déplacement en Bulgarie, Marine Le Pen a fustigé l'Union européenne «fédéraliste et marchande, sentencieuse et autoritaire» et réitéré son souhait de la transformer en une «alliance européenne des nations», sans «big-bang institutionnel».

    L'Union européenne (UE) «tente d'imposer par la force» un projet conduisant à «l'abjuration» de valeurs fondatrices, dont les «valeurs chrétiennes qui font partie intégrante de l'identité européenne», a estimé ce 16 novembre à Sofia Marine Le Pen, la présidente du Rassemblement national (RN).

    A l'occasion d'un déplacement en Bulgarie, elle s'en est prise à «l'UE, la triste UE, fédéraliste et marchande, sentencieuse et autoritaire, [qui] n'est forte que de ses milliards».

    La période de mondialisation sauvage, qui correspondait au rêve oligarchique d'un gouvernement planétaire par la caste mondiale, se referme

    «Elle les propose en échange de la renonciation des peuples d'Europe à être eux-mêmes [...] en échange de l'abjuration de valeurs qui fondent nos civilisations, et tout particulièrement ici sur cette terre bulgare, des valeurs chrétiennes qui font partie intégrante de votre identité, de notre identité européenne», a ajouté Marine le Pen.

    Elle a rencontré à Sofia des responsables d'autres formations européennes souverainistes. Etaient ainsi représentés le parti bulgare Volya, le SPD tchèque, la Ligue italienne, le Vlaams Belang belge et le parti grec Nouvelle droite.

    Marine Le Pen donne rendez-vous en mai 2019 pour le «grand basculement politique»

    Ces partis politiques travaillent à la formation d'alliances pour les élections européennes de mai 2019, dont Marine le Pen a dit espérer «un grand basculement politique». «Nous sommes en train de vivre un moment historique, la fin d'un monde, la fin d'un cycle», a-t-elle ajouté. «La période de mondialisation sauvage, qui correspondait au rêve oligarchique d'un gouvernement planétaire par la caste mondiale, se referme», selon elle. Elle a réaffirmé sa préférence pour «une alliance européenne des nations», sans «big-bang institutionnel» où chaque pays européen pourrait «participer à cette alliance européenne des nations [...] chaque nation conserverait sa souveraineté, sa liberté, la maîtrise de ses frontières».

    Voir l'image sur Twitter
    Marine Le Pen
     
    @MLP_officiel

    "Nous sommes en train de vivre un moment historique, la fin d’un cycle et avec la révolution idéologique et politique en cours, la possibilité d’entrevoir un grand basculement politique en Europe et dans chacun de nos pays !" @menleuropa  

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    Elle a également estimé que «si l'Union européenne n'était pas ce qu'elle est, probablement la Grande-Bretagne y serait encore». «Est-ce que l'UE a souhaité punir la Grande-Bretagne ? Evidemment», a poursuivi la candidate déçue des l'élections présidentielles de 2012 et 2017. «L'idée était de faire le plus de mal à la Grande-Bretagne pour qu'aucune autre nation n'ait envie de s'élever contre l'Union européenne», a-t-elle ajouté, parlant de «conditions inadmissibles imposées» à Londres.

    «Ce chantage a été effectué par la voix d'un Français, [Michel] Barnier, qui ne s'est pas grandi, allant jusqu'à souffler sur les braises d'une guerre civile éteinte pour pouvoir arriver à ses fins», selon Marine le Pen. Le Français a été le négociateur en chef de l'UE dans les discussions avec Londres qui ont abouti ce 14 novembre à un projet d'accord sur le Brexit.

    https://francais.rt.com/international/55464-marine-pen-accuse-union-europeenne-souhaiter-abjuration-valeurs-chretiennes

  • Zoom – Fabien Bouglé contre les éoliennes en mer

  • Fake news : Débat avec François-Bernard Huyghe, directeur de recherches à l’IRIS

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    Source : Le Glob, François-Bernard Huyghe

    Impossible de leur échapper, elles sont partout ! Dans les médias, sur les réseaux sociaux où nous en avons très probablement relayé au moins une, au Parlement où elles reviennent cet automne dans un projet de loi. Qui ? Les fake news bien sûr, ces cousines des infox, fausses nouvelles et autres rumeurs. Mais qu’est-ce qu’une fake news au juste ?

    Les médiathèques d’Antony ont choisi de leur consacrer un « Monde en question », le premier de la saison 2018-2019, avec comme invité pour nous éclairer François-Bernard Huyghe, directeur de recherche à l’IRIS et auteur d’une vingtaine d’ouvrages dont deux tout récents sur la désinformation.

    En 2h d’intense réflexion, nous avons parcouru grâce à lui tout l’éventail des mots à la mode – et en anglais – pour désigner les avatars d’une désinformation aussi vieille que l’humanité. Nous nous sommes ensuite penchés sur les moyens de les repérer avant de nous demander : « Pourquoi ça marche si bien ? ». Le tout exemples à l’appui, du plus incroyable et grotesque au plus subtil.

    Retrouvez la conférence et le débat animés par Rencontres et Débats autrement en vidéo :

     http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2018/11/15/fake-news-debat-avec-francois-bernard-huyghe-6105380.html

  • Pour une politique environnementale européenne

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    Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com

    L’environnement fait partie des thèmes politiques a aborder et dont il serait dommage de s’en passer. Le rapport de l’homme européen par rapport à son environnement (son espace) dont la nature (faune et flore) en fait partie. Le Parti des Européens aborde ce thème. L’occasion d’en rappeler certains points.

    Pour la faune, l’abattage de l’animal devra se faire par un étourdissement préalable et une mise à mort par effet de surprise, dans un contexte non stressant. Les trajets trop longs pour leur transport seront interdits. Par rapport aux animaux sauvages, le LPE défendra et encouragera l’expansion de ces animaux en voie de disparition comme le loup, l’ours, le lynx, l’aigle, le hibou grand-duc, les tortues d’Hermann et de Horsfield ou encore la rainette verte. Toujours concernant la faune, un plan européen de lutte sera engagé contre les espèces invasives comme le frelon asiatique ou encore la tortue de Floride. Il sera proscrit d’ailleurs d’en importer ou en posséder.

    Pour la flore, il sera prévu un plan de reforestation du territoire avec des créations d’espaces sauvages protégés, avec une répartition équitable. Dans l’agriculture, il y aura une mise en place d’un protectionnisme agricole européen, pour décourager l’importation de produits qui sont destinés à être cultivés en Europe, favoriser localement les circuits courts, les coopératives locales et/ou régionales, les fermes en serre (hydroponique ou non), afin de produire en Europe des denrées exotiques qui nécessitent un climat adapté. Et enfin, un moratoire sur les O.G.M. pour interdire leur installation en dehors de zones géographiquement très délimitées et destinées seulement à la recherche.

    Pour étoffer un peu davantage, je montrerai plusieurs chiffres concernant la population d’animaux sauvages en Europe et qui dresse un constat pour le moins alarmiste notamment en Europe occidentale.

    Concernant le loup, c’est « Sciences et Avenir » qui publiait des chiffres le 10 décembre 2017 : 2.000 en Italie, une quarantaine en Suisse, 2.500 loups ibériques en Espagne, environ 300 au Portugal, au moins 130 adultes en Allemagne (la plupart en Saxe et dans le Brandebourg), entre 1.000 et 1.500 en Pologne (la plupart dans les monts Bieszczady, avec une chasse proscrite depuis 1998 »), environ 1.200 dans les pays baltes, 350 en Suède (courant 2017 le Riksdag, Parlement suédois, a fixé un quota de 22 pouvant être abattus), 200 en Finlande, entre 105 et 112 en Norvège, entre 2.500 et 3.000 en Roumanie et entre 800 et 1.000 en Serbie (bénéficiant de la protection en province de Voïvodine).

    Pour le lynx, le site « Espece-Menacees » du 21 mars 2017 portait une présence en Europe de cet animal entre 9.000 et 10.000.

    Pour l’ ours brun, le site « Pays de l’ours » publiait les chiffres de cet animal : entre 50.000 à 60.000, « répartis très inégalement sur l’ensemble du territoire » où « les populations les plus menacées se trouvent à l’ouest (Autriche, France, Espagne, Italie) mais la situation est fragile également en Serbie, au Monténégro, en Macédoine, en Albanie, en Ukraine, en Lettonie et en Biélorussie ». Dans le cas de l’Autriche particulièrement, « on est en train d’assister à la disparition, peut-être définitive, de l’espèce », a contrario des effectifs plus importants en Russie d’Europe, en Roumanie, et en Suède sont notables.

    Pour le renard roux par exemple, « Boulevard Voltaire » en faisait mention le 04 octobre 2018. Plusieurs pays le protègent, comme l’Angleterre (depuis 2004), le Luxembourg (depuis 2015), en Suisse dans certains cantons dont celui de Genève, où la chasse est interdite (depuis 1974), en France aussi où il est protégé en Savoie, en Haute-Corse et dans la région francilienne.

    Au niveau institutionnel, il existe actuellement en Europe, la MCPFE (Ministerial Conference on the Protection of Forests in Europe), qui réunit 40 États européens membres du Conseil de l’Europe (sur un total de 47), avec des États membres et d’autres pas, de l’UE (comme la Russie et pour être complet, incluant l’Albanie, Andorre, l’Arménie, la Bosnie-Herzégovine, la Géorgie, l’Islande, le Liechtenstein, la Macédoine, la Moldavie, Monaco, le Monténégro, la Norvège, Saint-Marin, la Serbie, la Suisse, l’Ukraine, l’Azerbaïdjan et la Turquie). Et leur envoyait un questionnaire sur l’état des forêts européennes. Il y a eu jusqu’à présent, 4 conférences : 1990 à Strasbourg, 1993 à Helsinki, 1998 à Lisbonne et la dernière, en 2003 à Vienne.

    Au niveau concret pour la flore, comme l’indique François-Michel Le Tourneau dans une interview consacrée au site « Atlantico » du 1er avril 2018, l’UE « subventionne les agriculteurs pour ne plus exploiter certaines de leurs terres » et concernant cette reforestation, « si l’objectif est une préservation de l’environnement, en particulier pour défendre la biodiversité, mieux vaut laisser les forêts se régénérer toutes seules. Avec ce que cela implique en termes de modification des paysages auxquelles nous sommes habitués, et avec éventuellement quelques interventions sur quelques espèces ou essences invasives qui peuvent gêner cette reconstruction ». Aussi, peut-on s’intéresser au niveau des eaux dans les espaces aquatiques.

    Concernant la Mer Caspienne, entre 1995 et 2017, son niveau à diminué de 1,5 mètre, portant sa profondeur à 184 mètres en moyenne. La cause principale ? Le réchauffement climatique. Au sujet de cette notion qui donne souvent lieu à des débats passionnés, je pense que la vérité est au milieu et que d’un côté il ne sert à rien d’être climatosceptique car cette notion est bien réelle et qu'il y aura des conséquences écologiques sur le long terme, tout comme le "grand remplacement", qui sont deux notions sur le long terme voire presque liées, dont les arguments ne sont pas infondés. Mais d’un autre côté, les réponses données par les (bobos-)écologistes ne sont pas non plus les bonnes. Cela mériterait une réelle réflexion sur le rapport de l’homme européen avec son espace, le gérer efficacement en trouvant des solutions équitables, sans tomber dans les travers de la culpabilisation de l’homme qui est tenu pour responsable de tout et doit se renier.

    Afin que demain un État européen puisse voir le jour, il est important de prendre en compte l’aspect environnemental de son territoire et donc de gérer à la fois la faune et la flore. Si des solutions ont déjà été entreprises au niveau européen concernant les plans de reforestation, il faudra poursuivre ces efforts et de manière intelligente. Et bien sûr aborder la question de la disparition d’animaux sauvages de manière intelligente, en les préservant et en les répartissant de manière plus équilibrée sur le territoire, on peut imaginer ré-implanter davantage les loups en France, au Portugal, en Allemagne, en Suisse, en Norvège et en Finlande, les ours bruns en Autriche.

    Eugène GUYENNE (Le Parti des Européens)

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2018/11/15/pour-une-politique-environnementale-europeenne-6105382.html

  • Non à la crise identitaire en Europe : oui à une politique nataliste, non à l’immigration de peuplement

    Depuis le Parlement européen, Marie-Christine Arnautu (RN) évoque la fracture béante qui oppose les élites européistes, partisanes du changement des peuples, à un nombre croissant de nations européennes (Hongrie, Pologne, Italie…) résolument favorables, elles, à une politique à la fois nataliste et anti-immigration.

    “À l’heure où l’ONU s’apprête à établir un Pacte mondial sur les migrations, sorte de gouvernance supranationale destinée à consacrer le droit de migrer au prétexte que la « riche » Europe devrait pallier son déficit démographique en faisant venir des millions d’immigrés, plusieurs États occidentaux adoptent une tout autre approche, fondée sur une politique nataliste forte, au nom du droit des peuples à préserver leur indépendance, leur civilisation, leur identité et leur culture.

    Le ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini, lors d’une conférence sur les migrations et la sécurité organisée par l’Autriche, le 13 septembre dernier, a parfaitement résumé la politique que tout dirigeant européen soucieux du bien de son peuple devrait suivre : « Je suis payé par les citoyens pour faire en sorte que nos jeunes aient de nouveau des enfants, comme c’était le cas il y a des années. Et non pas pour déraciner les meilleurs jeunes d’Afrique afin qu’ils viennent remplacer les Européens qui n’ont plus d’enfants […]. En Italie, notre besoin, c’est de permettre à nos enfants d’avoir des enfants, et non pas d’avoir de nouveaux esclaves pour remplacer les enfants que nous n’avons pas. » 

    Tandis que l’unité de la France, du Royaume-Uni, de l’Espagne, de l’Allemagne, etc. se disloque sous les coups de boutoir du communautarisme islamique, de la dictature des minorités imposée par les activistes LGBTIQ, du fanatisme des féministes radicales et de la culpabilisation des Européens obtenue par des décennies d’antiracisme militant, tandis que ces mêmes pays s’acharnent à détruire le socle de la famille en instaurant l’indifférenciation sexuelle et en bouleversant les règles de la filiation, des pays comme la Hongrie, la Russie, l’Italie empruntent le chemin inverse. Rejetant avec vigueur ce modèle mortifère des soi-disant « progressistes », ils proposent des alternatives qui sont la voie de la renaissance des peuples européens.”

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/non-a-la-crise-identitaire-en-europe-oui-a-une-politique-nataliste-non-a-limmigration-de-peuplement/100993/

  • Un Brexit qui n’en a plus que le nom – Journal du jeudi 15 novembre 2018

    Union Européenne / Un Brexit qui n’en a plus que le nom
    Malgré plusieurs démissions, Theresa May est parvenue à faire accepter l’accord sur le Brexit par son gouvernement. Un accord maintenant l’union douanière qui ne satisfait personne.

    Social / Marseille au bord de l’explosion ? 
    10 jours après l’effondrement de trois immeubles en plein coeur de Marseille, la colère monte dans la cité phocéenne. Des manifestations orchestrées par l’extrême gauche appellent à la démission du maire Jean-Claude gaudin. Le bilan de ce dernier à la tête de la cité phocéenne suscite à présent de sérieuses interrogations.

    Société / La Mie Caline sous le signe du croissant
    L’entreprise d’agroalimentaire La Mie Caline converti au halal !
    La polémique enfle après la publication d’une vidéo d’un consommateur mécontent de ne pas être informé…

    Économie / Télétravail et arrêt maladie : la fausse bonne idée
    Lien serveur TVL

    Lien DailyMotion :

  • Les Serbes (et les Français) ont aussi le droit au respect!

    14-18-konk-300x266.jpgJupiter-chef des armées posait  devant un Rafale sur le porte-avions Charles De Gaulle  pour s’entretenir hier soir avec Gilles Bouleau dans le cadre du JT de TF1. Mais un Emmanuel Macron dans la peau du  candidat en campagne,  qui a joué la carte de l’humilité, de la proximité,   de celui qui  veut  « aller au plus près du terrain », « décider différemment, pas tout à Paris. » Et qui a confessé  ses échecs :  « Je n’ai pas réussi à réconcilier le peuple français avec ses dirigeants. Ce divorce, on le voit dans toutes les démocraties occidentales, et il m’inquiète. » « Il y a de l’impatience et de la colère. Cette colère, je la partage(…). Nos concitoyens veulent qu’on les considère, qu’on les protège et qu’on leur apporte des solutions, pas des déclarations. » « J’entends la colère et c’est un droit fondamental de pouvoir l’exprimer », a-t-il dit aussi en direction des Français qui iront manifester le 17 novembre ou qui soutiennent le mouvement des gilets jaunes. Mais  « je dis méfiance, car il y a beaucoup de gens qui veulent récupérer cette colère», a-t-il assuré, dénonçant  le « poujadisme contemporain.  »

    Pour autant, comme le disait Vladimir Ilitch Oulianov, dit Lénine,  Les faits sont têtus  et au nombre de ceux-ci figure l’insupportable fiscalisme confiscatoire qui est aussi la marque de  laMacronie. Le mois  dernier c’était une dépêche de l’Afp qui  relayait  « le rapport parlementaire sur le projet de loi de finances 2019, publié (le) 12 octobre. » Il indiquait que « le taux de prélèvements obligatoires a atteint en 2017 son point le plus haut, à 45,3% du PIB, c’est-à-dire  1038 milliards d’euros » ! Soit  « 43,3 milliards de plus que le chiffre atteint en 2016 (994,7 milliards) ; 59,6 milliards de plus qu’en 2015 (978,4 milliards) et surtout 368,5 milliards de plus qu’en 2002, précise le rapport. »

    Toutes choses sur lesquelles  Emmanuel Macron a jeté un voile pudique, préférant  donner une leçon de maintien  à un  Donald Trump qui ne l’a pas menagé dans une rafale de tweets à son retour des cérémonies du 11 novembre:  «Tout cela n’a pas d’importance. Il fait de la politique américaine. (…) Moi, je ne fais pas de diplomatie ou de politique par des tweets. »   « À chaque moment de notre histoire, nous avons été des alliés. Entre alliés, on se doit le respect. »

    Un respect qui n’a pas été accordé par M. Macron  au président serbe Aleksandar Vučić qui, comme le rappelait Jean-Christophe Buisson  dans un article bien senti sur le site du Figaro, a été exclu de la tribune officielle du 11 novembre,  « alors que la Serbie, alliée de la France en 14-18, a perdu 1,2 million de ses enfants dans le conflit.» «Un pays   venu à Paris (sous les traits de son président) avec son cortège de souffrances, de douleurs et de sacrifices pour la cause alliée, que la France a choisi d’humilier le 11 novembre. Humilier: le mot n’est pas trop fort. On imagine ce que (le président serbe)  a pu ressentir en voyant, face à lui, tout sourire, assis entre Trump, Poutine et Macron, le sinistre Recep Erdogan, le sultan turc héritier de l’empire ottoman génocidaire, ou Hashim Thaçi, président d’un pays (la république fantoche du Kosovo, NDLR)  qu’il ne reconnaît pas et qui, en tout état de cause, était une région intégrée à la Serbie en 1914. »

    Invité d’Elise Blaise sur  TVL le 10 novembre, le colonel de la Légion  Jacques Hogard qui a brillamment servi la France sur divers  théâtres d’opérations, et notamment dans les Balkans,  grand ami de la Serbie, s’est offusqué  de ce que Hashim Thaçi ait été  reçu à l’Elysée. Thaçi est certes  à la tête de cette autoproclamée (en 2008)  république du Kosovo, mais elle est en réalité une province de la république de Serbie, comme le stipule «la résolution  1244 de l’ONU»,  et  en est même pour le peuple serbe « le   coeur historique, spirituel, identitaire.»

    Alors certes a-t-il ajouté, l’exercice du jeu  diplomatique peut permettre de comprendre la présence d’Hashim Thaçi à l’Elysée… mais pas  les embrassades  et la complicité tactile entre  Macron et Thaçi   qui   apparaissent sur les photos. Et de rappeler  encore que le drapeau du Kosovo, province où les chrétiens sont désormais persécutés par les islamistes,  a été affiché  à Notre-Dame de Paris,  à côté de ceux de nos alliés pendant la  Grande Guerre!

    « Thaçi  chef mafieux et terroriste », est une   « créature »  de la très mondialiste et  sinistre Madeleine  Albright,  triste figure du parti démocrate, secrétaire d’État des États-Unis entre 1997 et 2001 dans l‘administration   Clinton.  Le colonel Hogard a souligné à bon escient que le parti de Thaçi, celui des islamo-mafieux de l’UCK, parti de la guérilla indépendantiste kosovare albanaise aujourd’hui à la tête du Kosovo, a été accusé de crimes de guerre, au terme d’une procédure  initiée par l’Union Europèenne. Mais une procédure  qui  s’est perdue dans les sables, des témoins disparaissant  au fur et à mesure, alors qu’il y avait moyen d’inculper les auteurs de toutes ses exactions.

    Nous nous étions fait l’écho sur ce blogue de l’enquête menée sur le trafic d’organes prélevés sur des Serbes par la guérilla kosovare. Notamment du rapport du parlementaire suisse Dick Marty, adopté en janvier 2011 par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, décrivant ce trafic. M. Marty évoquait les noms dirigeants de l’UCK, dont celui d‘Hashim Thaçi.

    Nous avions fait état en avril en 2008 des investigations de Carla del Ponte, ancienne présidente du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY). Dans un livre coécrit avec Chuck Sudetic, un américain d’origine croate, elle accusait les chefs Albanais du Kosovo, d’avoir fait entre autres, un trafic d’organes prélevés sur des  centaines de prisonniers serbes, dont des femmes.

     « Ces organes, indiquait Mme del Ponte, étaient ensuite envoyés depuis l’aéroport de Tirana (Albanie) vers des cliniques à l’étranger pour être implantés sur des patients qui payaient ». « Les victimes privées d’un rein étaient de nouveau enfermées dans une baraque jusqu’au moment où elles étaient tuées pour d’autres organes. »

    « Les dirigeants d’un niveau intermédiaire et élevé de l’UCK étaient au courant et étaient impliqués de manière active dans la contrebande des organes », écrivait Carla Del Ponte qui citait outre Hashim Thaçi, le tout aussi sinistre Agim Ceku, Premier Ministre du Kosovo de mars 2006 à janvier 2008. 1500 Albanais ainsi que 500 Serbes et non albanais sont toujours officiellement portés disparus.

    Une prise de conscience tardive: au lendemain de la guerre de Yougoslavie  relevait alors Bruno Gollnisch, Mme del Ponte était « une vraie passionaria dans sa traque et sa condamnation acharnée des patriotes serbes et croates alors que demeure une impunité plus que douteuse des criminels de guerre et mafieux bosniaques ou albanais. »

    Dans l’hémicycle européen, le 22 avril 2008, Bruno s’interrogeait  aussi: « Que faut-il penser quand la Commission et plusieurs de ces mêmes États membres reconnaissent aujourd’hui le Kosovo et ses dirigeants, dont certains sont impliqués personnellement dans un trafic d’organes (…). » Une illustration, une de plus, de toutes les tares de cette Europe là…

    Lors de la   guerre livrée par l’Otan à la Serbie en 1999, le FN avait été bien isolé dans sa dénonciation de cette agression atlantiste et de ses conséquences. Une fois encore, nous ne nous étions pas trompés.  Les 120 000 serbes du Kosovo ont été  victimes d’une véritable politique de nettoyage ethnique,  soumis aux violences, intimidations et autres vexations de la majorité de la population devenue musulmane et albanaise par le biais de l’immigration albanophone… Là aussi un exemple que devrait méditer M. Macron au lieu d’embrasser chaleureusement un Hashim Thaçi… et de maintenir sur notre sol les pompes aspirantes de l’immigration de peuplement. L’avertissement de Bruno Gollnisch énoncé au pied de la basilique Saint-Denis il y a plus de huit ans  garde toute sa terrible actualité : « La Seine-Saint-Denis ne doit pas devenir pour la France ce que fut le Kosovo pour la Serbie : berceau de l’Histoire nationale progressivement submergé, puis amputé par les forces d’une coalition étrangère ! ».

     https://gollnisch.com/2018/11/15/les-serbes-et-les-francais-ont-aussi-le-droit-au-respect/

  • À défaut d'être un [méchant] populiste

    6a00d8341c715453ef022ad3bfc8bb200b-320wi.jpgLe 17 novembre, comme chacun commence à le savoir, un blocage du pays d'un type nouveau est prévu. Les automobilistes protestataires manifesteront leur exaspération face au prix de plus en plus lourd du carburant. Le public ignore de moins en moins d'ailleurs que, sur 100 euros dépensés pour un plein de super SP 95, le prix du brut représente seulement 27 %. Un peu moins de 15 euros rémunèrent le transport et la distribution.

    Mais, plus de 60 euros représentent les taxes, exactement 61 % de ce que paye le consommateur en France. Elles sont prélevées par l'État au titre de la TVA, bien sûr, mais aussi d'une fiscalité spécifique. La principale taxe pesant sur la consommation de carburants est la TICPE. En 2018, elle était fixée, hors majorations régionales, à 0,68 euros par litre pour le SP95, et 0,59 pour le gazole. L'accélération du rééquilibrage en cours entre gazole et essence a été la goutte de carburant qui a fait déborder la cuve.

    Or, la TICPE constitue la 4e recette de l’État après la TVA, l’impôt sur le revenu et l’impôt sur les sociétés.

    Son principe de celle-ci remonte à 1925, époque où nos gouvernants découvrirent les diverses facettes la dimension politique de la question du carburant. Dès le mois de décembre 1917 ils avaient été contraints de demander à l'allié américain de leur allouer 100 000 litres d'essence sans lesquels les véhicules militaires seraient tombés en panne sèche. Mais jusqu'en janvier 1920, date à laquelle Clemenceau quitta la présidence du Conseil ils n'avaient en vue que l'intention punitive à l'encontre d'une Allemagne dont paradoxalement ils allaient renforcer l'unité. L'aspect confiscatoire des réparations les amena à mettre la main d’abord sur une partie de ce que les capitaux allemands possédaient dans les pétroles roumains de la Steaua Romana, et surtout sur les 22,75 % de l'ancienne Turkish Petroleum Company détenus par la Deutsche Bank. Cette participation fut attribuée à la France non par l'intérêt de son gouvernement mais par l'entregent de Callouste Gulbenkian.

    L'exploitation des gisements de Haute Mésopotamie par cette société renommée Irak Petroleum Company allaient pourtant permettre l'édification de la Compagnie Françaises des Pétroles. Plus tard celle-ci fusionnerait avec le groupe des Pétroles d’Aquitaine pour devenir Total, l’une des plus grosses entreprises françaises.

    Mais la plupart de nos politiques ne virent jamais dans ce dossier qu’un instrument financier de l’étatisme, – en dehors sans doute du général De Gaulle qui confia en 1944 la Direction des Carburants à un ancien chef des services spéciaux de la France Libre.

    Mais aujourd'hui encore c'est beaucoup moins le rôle géopolitique de l'Or Noir que les recettes fiscales dont sa facturation, en fin de chaîne, permet de combler en partie les trous béants d'une dépense publique qu'on se refuse toujours à restreindre vraiment.

    Or, l'une des raisons avancées en faveur de la fiscalité pétrolière se revendiquant du choix que l'État prétend avoir opéré en faveur d'une transition écologique.

    Mais personne ne sait vraiment où nous mène celle-ci, sinon à plus de dépense publique.

    Dans un pays qui se dit démocratique, le pouvoir se revendique, par définition du régime comme le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple [1]. Quand Céline disait : "par la vinasse" il manifestait déjà ses mauvais penchants. À défaut de s'identifier à une quelconque vague qui serait qualifiée de "populiste" (pouah !), et dont on voit mal ce qui la sépare du principe ci-dessus énoncé, l'auteur de ces lignes se demande si les choix dits écologiques méritent même l'étiquette de technocratie. Quoique péjorative, elle nous rassurerait au moins quant à la compétence, quant aux choix scientifiques, quant au sérieux de nos dirigeants quand ils nous parlent de transition écologique, qui nous semble plutôt le cache-misère d'un étatisme prédateur renforcé.

    Ah comme on aimerait pouvoir dire à nos méchants populistes : pas la peine de bloquer nos routes le 17 novembre, n'ayez pas peur, vous êtes entre de bonnes mains. Hélas, la franchise de mon stylo se refuse à l’écrire.

    JG Malliarakis  

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    Apostilles

    [1] cf. article 2 § 4 et 5 de la constitution : "La devise de la République est « Liberté, Égalité, Fraternité ». Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple."

    https://www.insolent.fr/

  • [Vidéo] L’Europe face aux invasions – La Mémoire assiégée

    Robin Terrasse, auteur de La Mémoire assiégée, a récemment publié une vidéo, très partagée sur Facebook, traitant des tentatives multiples d’invasions du territoire européen par des envahisseurs extra-européens.

    Une vidéo qui permet notamment de mieux comprendre les positions identitaires de pays comme la Pologne ou la Hongrie.

  • L’irrésistible (?) ascension de l’Alt Right internationale