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Europe et Union européenne - Page 480

  • Intransigeance européenne et Brexit sans concession

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    Europe. Que n’auront dit et prédit les eurocrates et les journaux français dans leur sillage ? C’était la fin de l’Angleterre, la City allait la fuir ! Elle viendrait à résipiscence. Michel Barnier lui ferait payer cher sa faute morale, politique, métaphysique ! Eh bien, Theresa May est toujours là et mène sa barque, certes à la godille, mais en gardant son cap.  

    Theresa May, la Première ministre britannique, a prévenu les Européens, lors du sommet de Salzbourg, le 19 septembre : « Que cela soit clair, il n’y aura pas de second référendum », assimilant ce dernier à une « trahison grave » de la décision du peuple britannique, qui, il y a deux ans, a choisi sa voie en toute lucidité, « les yeux ouverts ».

    Et d’ailleurs, il n’est plus temps pour cette prétendue solution. L’organisation d’un référendum demanderait neuf mois et, même en raccourcissant les délais autant que possible, le scrutin ne pourrait se dérouler avant le 28 mars, c’est-à-dire la veille du début de l’application effective du Brexit.

    La volonté et la mission de Mme May

    Mme May est depuis toujours une brexiter convaincue, même si, le 23 juin 2016, elle a voté en faveur du Remain, au nom de la solidarité et de la cohésion ministérielles. Devenue Première ministre à la suite du départ de David Cameron, elle se sent impérativement tenue de réaliser la sortie de son pays de l’Union européenne, conformément au vœu de son peuple, et ne conçoit pas de retournement possible, fût-ce par voie référendaire. Il faut d’ailleurs admettre que si cette éventualité se réalisait, la Grande-Bretagne paraîtrait passablement ridicule et un rien pitoyable. Les Britanniques, peuple fier et indomptable – on se souvient du « We’ll never surrender » de Churchill en 1940 –, en sont parfaitement conscients ; et, soit dit en passant, les Européens qui croient en une victoire assurée du Remain en cas de second référendum, feraient bien de s’aviser de ce sens anglais de la dignité.

    Ce que veulent les Européens : acculer la Première ministre à organiser ce second référendum, quitte à ajourner, pour cela les dates butoirs des négociations en cours. Lourde erreur de psychologie. Regrettable méconnaissance du peuple anglais et de l’histoire contemporaine. Les Britanniques ne se sont jamais sentis européens, et n’ont adhéré à la Communauté européenne – tardivement, en 1973 – qu’après l’échec de la solution alternative de l’AELE – Association européenne de libre-échange – qu’ils avaient conçue en 1960. Et encore, ils ont toujours eu soin de se faire accorder des dérogations les soustrayant à la règle commune, les délivrant des obligations des autres et ménageant leur souveraineté : ainsi ils refusèrent l’euro et l’espace Schengen. En clair, membre de l’UE, ils avaient un pied dedans, l’autre dehors.

    Le Brexit doux du plan de Chequers et la pertinence des objections des hard brexiters

    Au fond, c’est la pérennité de cette situation que visait le plan de Chequers de Theresa May. Son contenu le montre. Libre échange entre le Royaume-Uni et l’Europe pour les produits industriels et agricoles (avec des règles communes), arrangements ponctuels pour les services et les activités financières, fin de la libre circulation des personnes, cadre institutionnel commun pour garantir le bon fonctionnement des relations euro-britanniques avec mécanisme de résolution des conflits et instance d’arbitrage indépendante, droits de douane britanniques pour les produits destinés à la Grande-Bretagne et droits de douane européens pour ceux destinés aux pays européens. C’est le Brexit doux idéal, celui qui maintient le Royaume-Uni dans la même situation qu’auparavant avec encore plus d’indépendance. Oui, mais sans pouvoir de décision. Et c’est ce que redoutent les hards brexiters, avec Boris Johnson, Michael Gove et Jacob Rees-Mogg, en particulier. À leur esprit, Theresa May ne souhaite pas vraiment le Brexit et entend se contenter d’un contrat d’association avec l’Europe. Or, un tel contrat, s’il n’inclurait plus la Grande-Bretagne dans un ensemble supranational, la ligoterait par les obligations qu’il engendrerait tout en l’empêchant de participer à la confection de la politique européenne. Selon la formule métaphorique de Boris Johnson, « elle restera dans le taxi, mais enfermée dans le coffre, sans avoir son mot à dire sur la destination ». À cet égard, le Brexit, tel que l’envisage Theresa May ne libérerait pas le Royaume-Uni du carcan européen, mais, au contraire, l’y enserrerait davantage en le baillonnant, en le reléguant au rang d’un associé qui n’a pas voix au chapitre et doit, en revanche, exécuter les obligations découlant d’une politique arrêtée par les autres. Les négociations entre Londres et Bruxelles se concluraient ainsi par une caricature de Brexit qui aggraverait la dépendance de la première vis-à-vis de la seconde, tout en donnant l’impression d’une affirmation de souveraineté.

    L’intransigeance européenne engendrera le succès du Brexit dur

    Cette analyse n’est pas dénuée de pertinence, dans la mesure où, effectivement, suivant ce plan, le Royaume-Uni conserverait la même situation de membre à part de l’UE (un pied dedans, un pied dehors) sans toutefois participer aux prises de décisions, et pourrait, à tout moment – cela semblerait tout naturel et on ne peut plus logique – solliciter sa réadhésion à l’ensemble des traités. Les Européens et les remainers modérés devraient être relativement satisfaits de ce plan de Chequers. Or, ce plan, les uns et les autres le rejettent. Les Européens jouent l’intransigeance et demandent à la Grande-Bretagne d’accepter l’UE avec toutes ses obligations ou d’y être totalement extérieure, espérant mettre la Première ministre dans une situation impossible dont le référendum serait la seule issue.

    Leur calcul est d’autant plus aisé à deviner que, jusqu’en 2016, ils s’accommodaient du statut à part du Royaume-Uni au sein de l’UE. Toutefois, il n’entre pas que du calcul dans leur position ; il y entre aussi de la conviction. Ces Européens sont des doctrinaires. À la manière d’un Michel Barnier qui est chargé de traiter au nom de l’Union européenne et qui joue au grand-prêtre donneur de leçons et annonciateur de châtiments eschatologiques ! Il est le type même des eurocrates. L’Europe est leur credo ; et, si libéraux soient-ils en économie, ils ne veulent pas d’une Europe marchande qui laisserait subsister la souveraineté des États. À la jungle des nations qui se disputent des marchés, ils opposent l’idéal d’un monde unifié sans frontières politiques, réglementé et inspiré par une vision de l’homme et une éthique universalistes. Or, cette Europe « idéale » ne soutient pas l’épreuve du réel, lequel la transforme en un ensemble d’États qui, au sein des conseils européens et de la Commission de Bruxelles, défendent jalousement leurs intérêts propres, donnant ainsi le jour à une Europe à la mode anglo-saxonne. Cette Europe à la carte, qu’ils récusent et dont ils reprochent à Mme May de vouloir l’instituer, existe depuis déjà longtemps et est la réalité européenne actuelle. En effet, sur les 27 pays de l’Union, huit n’ont pas pu ou voulu adopter l’euro pour monnaie ; et c’était le cas de la Grande-Bretagne, et ce le resterait, même si elle réintégrait la communauté. Par ailleurs, certains pays de l’Est, comme la Pologne, la Hongrie et la Bulgarie ont opté en faveur d’un libéralisme général que l’on peut qualifier de sauvage sauf qu’il reste national, et en conséquence d’un dumping social contraires aux orientations bruxelloises ; et la Grande-Bretagne a fait de même, et continuerait à le faire si elle était demeurée membre de l’Union.

    D’autre part, ces mêmes pays se soucient comme d’une queue de cerise de la politique migratoire bruxelloise et, de la même façon, en matière de justice, des grands principes européens. Enfin, on l’a vu à maintes reprises, notamment lors de la guerre irakienne de 2003, il n’existe aucune politique étrangère commune aux pays européens : 22 de ces pays adhèrent à l’OTAN, dominée par les États-Unis, le pays qui impose au monde sa loi et celle du marché, de son marché.

    Bref, l’Europe est sans doute une réalité économique et, surtout, une réalité institutionnelle et administrative, mais elle n’est pas une réalité politique, à l’égal d’une nation. Elle n’est qu’une vaste zone de libre-échange réglementé et, en son sein, c’est le libéralisme anglo-saxon qui s’est imposé, certes tempéré par des règles et des exigences budgétaires communes. Et voilà l’autre raison pour laquelle les Européens institutionnels refusent le plan de Theresa May qui tend à permettre au Royaume-Uni d’être un partenaire conditionnel et variable, inspiré par ses seuls intérêts, prenant, de l’Europe ce qui l’arrange, refusant ce qui la contraint. Ce qu’ils appellent le cherry picking – soit la cueillette sélective des cerises ! Ce plan qui placerait la Grande-Bretagne dans une situation de partenaire privilégié – mais indépendant – de l’UE, analogue à celle de la Norvège, de l’Islande et du Liechtenstein…, trois pays membres de l’AELE, constituée autrefois par la Grande-Bretagne comme rivale de la Communauté européenne ! Ainsi s’explique leur intransigeance.

    La bascule nationale s’impose

    Or, à tenir la dragée haute à Mme May, les Européens ne vont parvenir à rien d’autre qu’à la conforter dans sa résolution brexitiste et à la jeter dans les bras des brexiters intransigeants. Il faut comprendre son discours énergique du 19 septembre, à Salzbourg(photo du sommet) . Elle déclare : « Il n’y aura pas d’adhésion partielle à l’UE, d’association avec l’UE, ni rien qui nous laisse un pied dedans et un pied dehors. Nous ne cherchons pas à adopter un modèle déjà utilisé par d’autres nations, nous ne cherchons pas à maintenir des morceaux d’adhésions ». C’est précisément ce que disent les Européens eux-mêmes. Mais eux considèrent ce type de propos comme un avertissement solennel, voire une menace à l’égard du Royaume-Uni. Mme May, elle, le considère comme à la fois l’expression de son vœu le plus cher d’antieuropéenne (ou d’eurosceptique) et le moyen de tenir de fortes paroles qui sont destinées à rasséréner les hard brexiters. Elle a joué habilement ce jeu lors du dernier congrès tory à Birmingham, début octobre, en esquissant des pas de danse chaloupée pour mieux faire comprendre son propos ! Son réalisme l’a menée à élaborer son plan de Chequers, comme il l’avait incitée, en juin 2016, à voter en faveur du Remain plutôt que pour le Brexit, c’est-à-dire à voter selon sa raison plutôt que selon son cœur.

    Mais l’intransigeance européenne dont elle attend tous les effets d’une rare stupidité, pourrait bien la conduire à, finalement, agir suivant ses convictions véritables, brexitiennes et dures, plutôt que selon sa prudence. D’autant plus que l’entrée en rébellion de Johnson et Gove la pousse déjà en ce sens.

    Et, en fin de compte, on s’achemine bien pratiquement vers un Brexit dur. Ce scénario ne serait pas l’idéal pour elle, mais aurait au moins le mérite de remettre les pendules à l’heure, de clarifier les positions, de mettre fin à la duplicité en la matière et de dissiper salutairement les équivoques et les faux-semblants. Ou une Europe simple partie du monde et zone de libre-échange à la mode anglo-saxonne, ou l’Europe technocratico-bureaucratico-libérale de Bruxelles, de Macron, des gauches européennes et des avatars centristes, bâtards de la démocratie chrétienne ! Mme May sera ainsi en plein accord avec sa conscience et ses convictions profondes, tout comme d’ailleurs le gros du peuple britannique. Et on peut tenir pour certain que, à terme, en cas d’absence d’accord, le Royaume-Uni ne paiera pas plus à l’UE le prix de sa sortie sans accord que l’Allemagne, à partir de 1931, n’a continué à payer sa dette de guerre aux Alliés !

    Une Europe sans avenir

    L’Europe n’a plus d’avenir. La Grande-Bretagne en sort, l’Allemagne en a tiré grand profit et chacun des pays membres cherche à y défendre ses seuls intérêts. Seuls s’efforcent d’y croire encore nos dirigeants français et nos « élites » hexagonales, qui ont puissamment contribué, au fil des décennies, à l’édifier comme un système jacobin à leur manière. Qu’en reste-t-il aujourd’hui ? En dehors des prébendes assurées et des contraintes insupportables qui empêchent toute politique d’intérêt national.     

    Docteur ès-lettres, écrivain, spécialiste de l'histoire de l'enseignement en France, collaborateur de la Nouvelle Revue universelle 
    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/11/09/intransigeance-europeenne-et-brexit-sans-concession-6103482.html
  • Police de l’Histoire, police de la pensée, police européiste

    drapeau-europeen-300x198.jpgDepuis qu’il s’est  fait taper sur les doigts pour avoir voulu associer le nom du vainqueur de Verdun à ceux des autres maréchaux lors des commémorations de la victoire de la Grande Guerre, Emmanuel Macron est en séance de rétropédalage. Pour tenter de sauver la face, M. Macron déclarait hier soir qu’il ne «(croyait) pas à la police de l’Histoire. » Vraiment? De la police de l’Histoire à la police de la pensée il n’y a qu’un pas et celle-ci règne en maître au sein de LREM. Dernier exemple en date, les attaques menées contre la  députée en marche de l’Oise,  Agnès Thill,  qui a eu l’audace d’émettre des réserves sur les bienfaits de l’extension de la PMA aux paires homosexuelles féminines;  une mesure défendue par le candidat Macron. Mme Thill a récidivé dans le mauvais goût réactionnaire en dénonçant hier sur twitter l’existence d’un « lobby LGBT à l’Assemblée nationale. » Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux en a frémi d’horreur qualifiant ce jugement de Mme Thill « d’absolument inacceptable. » Pas en reste,  le patron (provisoire) du parti macroniste Philippe Grangeon, et celui du groupe des députés LREM Gilles Le Gendre,  ont déclaré que les propos d’Agnès Thill « contreviennent aux valeurs » (sic) du parti. Ils ont estimé  que « les termes de lobby LGBT relèvent d’une sémantique homophobe » (sic). Faut-il en conclure que ce lobby n’existe pas ou qu’il s’agit de lui trouver une appellation plus politiquement correcte? Attendons les éclaircissements de MM. Grangeon et Le Gendre.

    Les méchants, les vilains petits canards, sont nombreux aux yeux des  progressistes macronistes. Appartiennent à cette catégorie tous ceux qui  comme le disait au mois d’octobre  Philippe de Villiers dans Valeurs  actuelles, attendaient  du président qu’il s’attelle à « une mission vitale : sauver la civilisation française.»  Or, « quand j’ai vu la fête de la Musique à l’Élysée, avec les transsexuels en résille, et le doigt d’honneur des Antilles , j’ai compris qu’il n’avait pas compris. » « Il a installé sur les marches de l’Elysée des gens qui ont insulté la fonction. Il a donc perdu sa sacralité ce soir-là  » expliquait  déjà  mois de juin dans Marianne  M. de Villiers. Notons au passage pour nous en réjouir que son très enraciné parc d’attraction du Puy-du-Fou vient de battre un nouveau record de fréquentation cette année avec 2,3 millions de visiteurs!

    « J’ai entendu notre président dénoncer la lèpre populiste »  notait encore M. De Villiers dans VA. Mais « être progressiste, aujourd’hui, c’est être pour l’enfant sans père, pour l’abolition de toute frontière, de tout État, de toute souveraineté, pour le glyphosate, le multiculturalisme qui conduit à des sociétés multidécolorés. »

     Sociétés sans âme menacées dans leur pérennité même par  leur vieillissement puisque à  l’explosion démographique africaine,  répond de manière toute  aussi préoccupante l’ implosion démographique d’une  Europe qui elle, ne fait pas assez d’enfants. Euractiv  rapportait le questionnaire  sur la  «Défense de la famille »,  les valeurs familiales envoyé dans tous les foyers  par le gouvernement hongrois. Et ce n’est pas une question secondaire dans un des pays de l’UE  connaissant un des  taux de naissance les plus bas  (1,34 enfant par femme).  « La secrétaire d’État Katalin Novak a déclaré que la Hongrie souhaitait  compter sur ses propres ressources internes  et  ne pas remplacer sa population par des immigrés»…comme le veulent pour l’Europesans le dire ou  l’affirment tranquillement un certain nombre de politiciens,  de technocrates, de structures euromondialistes.

    « Notre avenir, ce sont les enfants hongrois, a déclaré la secrétaire d’État.  L’Europe est le continent des berceaux vides, il n’y a pas assez d’enfants. » Le questionnaire demande également aux sondés «si la maternité doit être reconnue comme un emploi à plein temps, si le droit de l’enfant à un père et à une mère doit être inscrit dans la Constitution ou si le  développement intellectuel et physique des enfants  est une valeur que l’État doit défendre. »

    Un questionnaire eurosceptique dénoncé par Jean-Claude Juncker, président de la commission européenne,  même si le Fidesz, le  parti de Viktor Orban,  n’a pas non plus que des amis  au sein du Parti Populaire Européen (PPE) auquel sont affiliés  ses élus éuropéens. Euractiv  indiquait le 8 novembre   que «lors de son congrès annuel, le PPE a enjoint le Fidesz  à respecter certaines valeurs démocratiques sous peine de risquer l’exclusionLe Parlement européen a demandé en septembre au Conseil européen d’ouvrir une procédure de sanctions contre la Hongrie en raison des menaces qu’elle fait peser sur les valeurs fondamentales de l’Union. Il s’agit d’une première dans l’histoire des institutions européennes. »

    La résolution du PPE, reprenant mot pour moi les éléments de langage de la gauche et de l’extrême gauche,  souligne   que «l’extrémisme populiste et nationaliste, la désinformation, la discrimination et les menaces contre l’État de droit représentent la plus grande menace visant la liberté et la démocratie en Europe depuis la chute du Rideau de fer. »  « Nous soulignons que l’Union européenne est fondée sur les valeurs du respect de la dignité humaine, de la liberté, de la démocratie, de l’égalité, de l’État de droit (…). Nous appelons tous les membres et associations du PPE à respecter, protéger et promouvoir ces principes   (…). Le texte insiste aussi sur  la « liberté de l’université , référence au refus du gouvernement hongrois de signer un accord avec l’Université d’Europe centrale fondée par le milliardaire américain d’origine hongroise George Soros(…).»

    Cette mention  indirecte dans ce texte du PPE  à l‘université Soros,  enjoignant le gouvernement hongrois au laisser-faire laisser-passer, à accepter sur son sol les agissements de ce trouble personnage, est très révélatrice. Elle  en dit long au mieux sur la lâcheté, au pire sur l’idéologie antipatriotique qui  minent le PPE. Si nous voulions fâcher MM.  Le Gendre et Grangeon cités plus haut,  nous pourrions même dire qu’il existe certainement un lobby antinational au sein de ce  groupe.

    Nous l’avions dit ,   M. Soros n’est pas le   « philanthrope »  qu’il prétend être. C’est  un idéologue planétarien qui poursuit des objectifs politiques proprement détestables qui ne vont pas dans le sens de la paix, du bien être en Europe et plus largement encore de la concorde entre les peuples.   M. Soros défend l’avènement de sociétés post nationales en finançant tout ce qui contribue à affaiblir et détruire l’identité européenne, tout enracinement civilisationnel. Espérons avec Bruno Gollnisch  que les élections de mai prochain verront  un entrée massive d’élus nationaux, populistes, souverainistes.  Ce qui devrait   dissiper  les ambiguïtés entretenues par certains groupes,   séparer le bon grain de l’ivraie,   rebattre les cartes dans un sens plus favorable à l’Europe des patries et  aux  peuples européens.

    https://gollnisch.com/2018/11/09/police-de-lhistoire-police-de-la-pensee-police-europeiste/

  • La Commission européenne soutient la reprise des négociations d’adhésion de la Turquie

    La Commission européenne soutient la reprise des négociations d’adhésion de la Turquie

    Voilà qui devrait faire croître les suffrages en faveur des partis euro sceptiques :

    La Commission européenne, présidée par Jean-Claude Juncker, vient en effet de prendre le contre-pied du Conseil des ministres et du Parlement européen, en se prononçant pour la reprise du processus d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, actuellement au point mort, et en déclarant seule habilitée à en décider.

    Porte-parole de la Commission européenne, le Grec Margaritis Schinas, qui fut député au Parlement européen sous les couleurs de la Nouvelle Démocratie (démocrate-chrétien), a en effet déclaré mercredi : « La Commission européenne soutient la reprise des négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. »

    « La décision collégiale est que les négociations d’adhésion doivent avoir lieu », a-t-il ajouté, précisant : « Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, est la partie officielle qui représente ce dossier, et il soutient la reprise des négociations. »

    Ces propos interviennent quelques jours après que Johannes Hahn, le commissaire européen à la politique européenne de voisinage et aux négociations d’élargissement, avait estimé dans une interview au quotidien Die Welt qu’« à long terme, il serait plus honnête que la Turquie et l’UE s’engagent dans une nouvelle direction et mettent fin aux négociations d’adhésion », ajoutant : « La décision appartient bien évidemment aux Etats membres, mais l’adhésion de la Turquie n’est pas raisonnable dans un avenir proche. »

    Johannes Hahn, membre de l’ÖVP, le parti du chancelier autrichien Sebastian Kurz qui préside actuellement le Conseil de l’Union européenne, avait même expliqué :

    « En outre, […] le maintien des négociations d’adhésion a bloqué la mise en place d’un partenariat stratégique réaliste.Nous devrions viser un nouveau partenariat stratégique avec notre voisin, la Turquie, dans un intérêt mutuel. »

    La position affirmée mercredi par le porte-parole de la Commission européenne n’est donc pas celle de la totalité de ses membres, ni celle de la présidence autrichienne de l’UE, ni celle de l’ensemble des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE, ni même celle du Parlement européen. Fin octobre, celui avait diminué de 213,5 millions d’euros l’enveloppe proposée par la Commission pour « l’aide de préadhésion » à la Turquie, « compte tenu de la dégradation permanente de l’État de droit, de la démocratie et des droits de l’homme dans le pays ». L’argument avancé par le Parlement depuis 2016 pour exiger que les négociations restent gelées.

    La Commission européenne a l’art de s’asseoir sur les décisions de toutes les autres instances de l’Union européenne. Comme d’habitude.

    https://www.lesalonbeige.fr/la-commission-europeenne-soutient-la-reprise-des-negociations-dadhesion-de-la-turquie/

  • LOI SUR LE COPYRIGHT - EURODÉPUTÉS INCONSCIENTS (ou idiots) ?

  • Thomas Ferrier: "Pourquoi faut-il sauver l'Europe ?"

    Conférence Suavelos Thomas Ferrier:

    "Pourquoi faut-il sauver l'Europe ?" Octobre 2018 

    Pour suivre Thomas Ferrier, visitez son twitterhttps://twitter.com/ThFerrier
    Le programme de son parti, le Parti Des Européenshttps://drive.google.com/file/d/1KDrQ...
    Le site de l'équipe Suaveloshttps://www.suavelos.eu/
  • Hongrie : soutien aux familles, pas à l’immigration

    Hongrie : soutien aux familles, pas à l’immigration

    Katalin Novák, secrétaire d’Etat à la Famille au sein du « ministère des capacités humaines », a dévoilé le nouveau questionnaire de Consultation Nationale qui va être envoyé aux foyers hongrois. Le titre : « Défense de la famille ». Chaque question est précédée d’un bref argumentaire donnant la position du gouvernement.

    La première des dix questions a immédiatement suscité la colère de Bruxelles :

    « Etes-vous d’accord qu’on ne doit pas remédier au déclin de la population par l’immigration, mais par un soutien accru aux familles ? »

    L’argumentaire souligne que « les bureaucrates de Bruxelles » veulent résoudre le problème du déclin démographique par l’immigration, un « mécanisme permanent d’installation » et une « Agence européenne d’immigration ».

    Parmi les autres questions :

    • la maternité doit-elle être reconnue comme un emploi à plein temps pour les femmes élevant au moins quatre enfants,
    • le droit de l’enfant à un père et à une mère doit-il être inscrit dans la Constitution,
    • les jeunes qui fondent une famille, et les membres de la famille qui s’occupent de leur enfant malade, doivent-ils être davantage soutenus,
    • la protection du développement intellectuel et physique des enfants est-elle une valeur que l’État doit défendre.

    L’argumentaire de la dixième question dénonce les coupes du soutien aux familles par la coalition socialiste-libérale de 2002 et la question demande s’il faut garantir une « protection des deux tiers », à savoir inscrire dans la Constitution le soutien aux familles.

    https://www.lesalonbeige.fr/hongrie-soutien-aux-familles-pas-a-limmigration/

  • Éric Zemmour : “Salvini n’est pas Mussolini. Orban n’est pas Hitler”

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    Dans une interview donnée au journal Ouest-France, publiée mercredi 31 octobre, le président de la République s’est dit frappé par la ressemblance “entre le moment que nous vivons et celui de l’entre-deux-guerres”.

    Quand j’ai entendu ça, j’ai hésité entre deux réactions : d’abord, le côté dubitatif devant un coup tactique, que je voyais venir gros comme une maison, et en même temps, l’effarement devant tant d’ignorance“, explique Éric Zemmour.

    Il n’y a pas les méchants et il n’y a pas les gentils“, martèle Éric Zemmour.

    Salvini n’est pas Mussolini. Orban n’est pas Hitler. On sait très bien ce que veut viser Macron. C’est faux. Ils sont élus démocratiquement. Hitler a fait 30% aux élections de 1932. Si la gauche s’était alliée, Hitler n’aurait pas été appelé chancelier par le président Hindenbourg. Mussolini non plus. Staline encore moins. Je ne vois pas la comparaison. Il y a d’autres problèmes, qui peuvent se référer à d’autres situations historiques mais pas aux années 30.

    https://fr.novopress.info/212489/eric-zemmour-salvini-nest-pas-mussolini-orban-nest-pas-hitler/

  • L’Europe de Macron n’est pas celle de la paix, mais celle de la guerre qui vient

    L’Europe de Macron n’est pas celle de la paix, mais celle de la guerre qui vient

    Emmanuel Macron veut faire campagne sur une intox :

    L’Europe ou le « populisme » ! L’Europe ou la guerre. Voilà la cage dans laquelle Macron souhaite enfermer le débat de ces prochains mois. La méthode n’est pas de lui. Elle a l’âge de la construction européenne. Robert Schuman, un de ses « pères », déclarait alors : « Nous avons eu la guerre car nous n’avions pas fait l’Europe. » Quelques décennies plus tard, François Mitterrand ne disait pas autre chose que le jeune Macron ou le vieux Schuman lorsqu’il accusait les « nationalismes » de porter la guerre comme la nuée porte l’orage.

    Pourtant, à bien y réfléchir, rien n’est plus faux que ces axiomes de bazar intellectuel. Ce n’est pas l’Europe et sa « construction » qui ont chassé la guerre, ce sont les guerres civiles européennes qui, ayant épuisé biologiquement l’Europe, l’ont amenée à être incapable d’en mener d’autres. Ce n’est pas l’Union européenne qui a permis que le continent vive en paix mais, dans un premier temps, l’équilibre entre la force américaine et la force soviétique, puis la sujétion de l’Europe à la pax americana. On peut s’en féliciter ou le déplorer, mais tels sont les faits.

    Autre point fondamental : de quelle Europe parle Emmanuel Macron ? Dans son discours de la Sorbonne du 27 septembre 2017, il le dit clairement : « L’Europe est une idée. » Laquelle ? Celle d’un « équilibre de valeur, (d’un) rapport à la liberté, aux Droits de l’Homme, à la justice (qui) est inédit sur la planète. (Un) attachement à une économie de marché et à la justice sociale. » Il s’agit donc d’une conception clairement de gauche qui vient de loin, au moins du XVIIIe siècle. Les « populistes », quant à eux, voient et entendent défendre des choses concrètes, construites, définissables, bref, des déterminismes.

    A ces réalités, Emmanuel Macron, comme la gauche, oppose « une idée », c’est-à-dire la capacité à masquer le réel et à inverser le rapport des êtres avec celui-ci. La question identitaire en est la première victime. Fonder l’Europe sur une « idée », celle de la prospérité grâce à un grand marché mondial, c’est méconnaître les fondements de la vie des nations et des hommes, c’est, refusant le réel, livrer les Européens pieds et poings liés aux appétits des peuples du sud ou d’Orient.

    L’Europe de Macron n’est donc pas celle de la paix, mais celle de la guerre qui vient et dont les tensions ethniques actuelles ne sont que les premières secousses. L’Europe de Macron est l’exact contraire de ce qu’a été l’Europe en 40 000 ans d’histoire. Cette Europe macronienne se caractérise par son refus de l’élan vital, par sa perte de substance biologique. C’est une Europe du grand suicide. Voilà donc l’enjeu de l’élection de mai 2019. Savoir quelle conception de l’Europe va (temporairement) gagner. Celle du réel, celle des peuples, ou bien celle du mondialisme affairiste et de l’utopie de gauche ?

    https://www.lesalonbeige.fr/leurope-de-macron-nest-pas-celle-de-la-paix-mais-celle-de-la-guerre-qui-vient/

  • Viols à Huddersfield : après l’omerta, le silence des médias imposé par la justice

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    Connaissez-vous Huddersfield ? Cette ville du nord de l’Angleterre fait plus parler d’elle par les résultats de son club de football que par des viols en série qui y ont eu lieu. Pourtant, l’affaire en question a défrayé la chronique outre-Manche. Tant en raison des faits eux-mêmes que de la censure qui a été exercée sur les médias.

    À Huddersfield comme ailleurs

    Ce qui s’est passé à Huddersfield n’est pas un cas isolé en Grande Bretagne. Comme le rappelle la chaine publique anglaise de radio-télévision BBC, les villes de Rotherham, Oxford, Rochdale, Derby, Banbury, Telford, Peterborough, Aylesbury, Bristol, Halifax, Keighley et Newcastle ont été le théâtre de viols en série. Les caractéristiques en sont communes : les victimes sont très majoritairement des jeunes femmes blanches de milieu populaire, les agresseurs sont des « asiatiques », terme utilisé en Grande Bretagne pour désigner des Pakistanais. La particularité des événements qui ont eu lieu à Huddersfield tient au fait que l’omerta, la loi du silence, a été imposée aux médias par décision de justice pendant le procès des agresseurs.

    Dans des affaires similaires, de nombreux obstacles ont contribué à différer la révélation des faits. Valeurs actuelles présente ainsi en mars 2018 quelques éléments de l’enquête menée par le journal The Mirror concernant des viols de jeunes femmes blanches. Il en ressort en particulier à Telford et Rotherham que « les autorités locales étaient au courant, des médecins, des policiers, des assistantes sociales ainsi que des professeurs également. Et personne pour agir ou réagir. Pire encore, les journalistes précisent que certaines autorités « ont tenté d’entraver notre enquête ». Le journal anglais évalue à un millier le nombre de jeunes femmes victimes d’agressions sexuelles, sur une durée de …40 ans. La loi du silence a ainsi non seulement différé la révélation des faits, mais a également permis que les agressions se perpétuent et se multiplient.

    Les faits à Huddersfield

    L’Examiner nous informait en mars 2017 que l’enquête à Huddersfield a commencé à la fin de l’année 2013 quand une mère a accompagné sa fille à un commissariat de Police pour dénoncer les abus sexuels dont elle a été victime. A la suite de l’enquête de la Police, pas moins de 31 personnes ont selon l’Independant été inculpées pour viols et abus sexuels. Les trois procès qui ont été organisés à partir de la fin de l’année 2017 auront permis d’établir l’abus et le viol de 15 jeunes femmes entre 2005 et 2012, dont la plus jeune était âgée de 11 ans au moment des faits. Les agresseurs identifiés et condamnés sont au final au nombre de 20.

    Loi du silence

    À partir de novembre 2017, les autorités judiciaires ont interdit toute couverture par les médias du procès des violeurs présumés, afin d’« éviter tout préjudice et de protéger les auditions présentes et à venir », nous apprend le site de la BBC. Cette mesure, peu courante, a été prise en vertu d’une Loi adoptée en 1981 (« Contempt of Court Act »). Elle a fait l’objet de nombreuses critiques outre-Manche.

    Bravant le black-out imposé aux médias, le leader de l’English Defence League a diffusé une vidéo en direct de l’extérieur du tribunal sur un compte Facebook, ce qui lui vaudra d’être incarcéré, incarcération elle-même sous le coup d’une censure imposée aux mêmes médias par la justice anglaise. Le site de Breitbart Europe nous apprend qu’il aura fallu qu’un groupe de médias anglais mène une action judiciaire pour que la censure soit enfin levée.

    150 viols moins importants qu’une main sur un genou

    Ce n’est que le 19 octobre 2018 que le juge Guy Kearl a selon The Independent autorisé les médias à évoquer l’affaire. Ce qui leur a permis de divulguer non seulement les identités des personnes condamnées, le quantum des peines, mais également le nombre d’agressions, 150, le nombre de victimes, 15, et le total des peines de prisons, 220 ans.

    Ce qui ressort de cette affaire, c’est que la censure des médias anglais révèle une fois de plus l’incapacité d’une frange de la société anglaise à évoquer le moindre fait qui puisse ternir le multiculturalisme, qui est un véritable dogme en Grande Bretagne comme sur le continent. Les autorités ont ainsi été tétanisées à l’idée de mentionner des facteurs culturels – le patriarcat, la faible considération de femmes blanches – ayant favorisé les agressions. Le site d’information en ligne Spiked souligne que la main qu’un secrétaire d’État anglais a posée sur le genou de Kate Melby, une jeune femme issue de la classe moyenne, a causé plus d’émoi dans l’opinion publique que l’abus sexuel de jeunes femmes de la classe ouvrière par des hommes d’origine pakistanaise.

    Selon l’éditorialiste de Spiked, le verdict confirme l’incapacité de la classe politique anglaise à se confronter au problème des gangs d’origine pakistanaise. A la censure des médias mise en place lors du procès des violeurs, s’ajoutent certaines réactions révélatrices : le secrétaire d’État à l’Intérieur a été vertement critiqué pour avoir mentionné l’origine des violeurs. On peut citer également une parlementaire travailliste écartée du « cabinet fantôme » de son parti pour avoir écrit un article dans le journal The Sun sur le problème des gangs d’hommes d’origine pakistanaise. Dans les articles des journaux comme dans l’expression publique, la liberté d’expression a ses limites.

    Article paru sur le site OJIM daté du 5 novembre 2018

    https://fr.novopress.info/

  • Européennes 2019 : Macron en marche arrière

    La question n’était pas « si » mais « quand ». Nous y sommes : le sondage de La Lettre de l’Expansion rendue publique via tweeter aujourd’hui montre pour la première fois le Rassemblement National passer devant LREM dans les intentions de votes.

    Extrême gauche : 15 %

    – Lutte Ouvrière / Nouveau Parti Anticapitaliste : 2 %

    – Parti communiste « français » : 2 %

    – France Insoumise : 11 %

    Gauche : 17 %

    – Génération.s : 2,5 %

    – Parti socialiste : 7,5 %

    – Les Verts : 7 %

    Centre : 22 %

    – La République En Marche : 19 %

    – Agir : 3 %

    Droite : 13 %

    – Les Républicains : 13 %

    Droite eurosceptique : 29 %

    – Debout la France : 7 %

    – Les Patriotes : 1 %

    – Rassemblement National : 21 %

    Divers : 4 %

    – Union Populaire Républicaine : 1 %

    – Autres candidats : 3 %

    Tendance :

    – A la hausse : Parti socialiste, Agir, Debout la France, Rassemblement National, Union Populaire Républicaine

    – Stable : Lutte Ouvrière / Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti communiste « français », Les Patriotes

    – A la baisse : France Insoumise, Génération.s, Les Verts, La République En Marche, Les Républicains.

    Hristo XIEP

    https://www.medias-presse.info/europeennes-2019-macron-en-marche-arriere/100497/