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Europe et Union européenne - Page 480

  • Thierry Mariani : « Les Républicains n’ont plus de ligne politique cohérente ! »

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    Thierry Mariani, ancien ministre, ancien membre du parti Les Républicains, figurera en troisième position sur la liste du Rassemblement national aux élections européennes. Au micro de Boulevard Voltaire, il revient sur les raisons de ce choix politique et réagit après la signature, ce mardi 22 janvier à Aix-la-Chapelle, d’un nouveau traité entre la France et l’Allemagne.

    Vous êtes n°3 sur la liste RN aux Européennes. Pouvez-vous nous rappeler pourquoi vous avez rejoint Marine Le Pen ?

    Sur les questions européennes, je suis à 100 % d’accord avec les positions du Rassemblement national. Je ne peux même pas vous dire que je suis en désaccord avec celles des Républicains, puisqu’il n’y en a plus, ou plutôt il y a toutes les positions à la fois.
    Je pense qu’on a, avec ces élections, une opportunité historique de changer le cap de l’Europe. Avec ce qui se passe en Pologne, en République tchèque, en Slovaquie, en Autriche et bien sûr en Italie, un groupe extrêmement important peut réorienter l’Europe.
    Je suis pour que l’on reste dans l’Europe, mais dans une Europe réorientée. On nous dit parfois que nous sommes contre l’Europe. Je réponds qu’il y a une autre solution que de toujours faire la politique voulue par M. Junker.
    Contrairement à la liste des Républicains que nous allons connaître dans quelques jours, celle du Rassemblement national a une position claire. Nous souhaitons réorienter l’Europe vers une Europe des nations qui respecte les traditions et rend une certaine autonomie aux États. C’est la raison pour laquelle je l’ai rejointe. Et je m’y sens parfaitement à l’aise.
    Chez Les Républicains, le meilleur exemple est ce qui s’est passé avec la Hongrie. Je rappelle que lors du vote des sanctions contre la Hongrie au parlement européen, sur 20 députés des Républicains élus au parlement européen, trois ont voté contre ces sanctions. Les autres, soit se sont abstenus, soit ont voté pour les sanctions soit encore, ont été à la buvette. C’était un peu comme à la Samaritaine, on trouvait n’importe quoi.
    La position cohérente pour les Européennes se trouve aujourd’hui au Rassemblement national.

    Que critiquez-vous le plus à votre ancien parti ? Sa ligne ou son absence de ligne ?

    Il n’y en a aucune. Quelle est la ligne ? Celle de madame Morano qui a voté, et je l’en félicite, contre les sanctions pour la Hongrie ? Celle de monsieur Juvin qui a voté pour les sanctions ? Il y a toutes les listes à la fois.
    Le drame des Républicains aujourd’hui est que sur beaucoup de sujets, il n’y a plus de ligne. C’est un club sympathique avec des gens brillants et intelligents, mais dont le seul programme est de rester ensemble. Chacun a sa petite chapelle avec de temps en temps son programme. Les Républicains d’aujourd’hui, c’est en fait le retour de l’UDF d’il y a 10 ans.
    Vous aviez vivement critiqué le Front national il y a quelques années, notamment pour sa ligne économique. Le Rassemblement national a-t-il changé sa ligne au point que vous puissiez le rallier, ou sont-ce plutôt vos idées qui ont évoluées ?

    Mes opinions sont restées les mêmes. Je crois en revanche que la situation a changé. La situation a changé à divers titres. Le Front national des années 1990 n’est pas le même parti que le Rassemblement national de 2019. Il n’y a pas qu’une question de vocabulaire. Marine Le Pen a très clairement compris qu’il fallait se rapprocher de tous ceux qui partageaient les mêmes idées. En politique, on gagne lorsqu’on applique ses idées, pas uniquement quand on fait 3 % de plus que l’élection d’avant.
    Or, aujourd’hui, je crois que Marine Le Pen a vraiment conscience qu’on peut changer les choses en France, à condition de s’ouvrir un peu et de tendre la main à tous ceux qui partagent les mêmes valeurs.
    Si vous regardez mon parcours, j’ai toujours été sur la même ligne. C’est plutôt le parti auquel j’ai adhéré, qui s’appelait à l’époque le RPR, qui s’est centrisé. Aujourd’hui, je n’ai pas pris ma carte au Rassemblement national, mais, soyons clairs, je suis entièrement sur la ligne de ce parti sur les questions européennes et de politique étrangère. J’ai quelques divergences sur le programme économique. Mais un programme économique se bâtit au moment des Présidentielles et des Législatives. Certaines choses sont intemporelles, et notamment la définition de notre civilisation et donc celle de l’immigration, de la sécurité, de l’islamisme, et de la laïcité. Sur ces points-là, je suis entièrement d’accord.
    Après, il y a des positions qui s’adaptent au moment, et notamment le programme économique. Le programme économique d’il y a cinq ans n’est pas le même, car la situation change. J’attends donc de voir comment évoluera le programme économique du Rassemblement national.
    Sur le plan de la politique étrangère, l’accord franco-allemand signé à Aix-la-Chapelle fait débat. Certains disent même que nous perdrions par ce traité l’Alsace-Lorraine et notre place au Conseil de sécurité des Nations unies. Qu’en pensez-vous ?

    Jamais personne au Rassemblement national n’a dit que nous allions perdre l’Alsace-Lorraine. Il s’agit de coopération renforcée transfrontalière. Sur ce point, il a toutefois quelques phrases surprenantes sur lesquelles je reviendrai. Mais permettez-moi tout d’abord quelques remarques sur ce traité. On le découvre depuis seulement quelques jours. Soit, c’est un traité commémoratif que Macron a demandé pour pouvoir ressembler à De Gaulle signant avec Adenauer, mais en réalité ce traité n’est rien. Soit, il y a des mesures un peu dangereuses et qu’il faut déchiffrer. Les Allemands sont des gens intelligents. Ils ne signent pas un traité pour se faire plaisir. Lorsqu’ils signent un traité, chaque mot compte.
    Quand on me dit que ce ne sont que des mots, j’ai des doutes. Ce ne sont peut-être que des mots pour les Français, mais les Allemands, eux, savent que chaque mot compte et ils ne vont pas oublier de nous le rappeler. Ce qui m’inquiète le plus concerne la politique étrangère et la politique de défense. J’ai siégé pendant cinq ans à la Commission des affaires étrangères à l’Assemblée nationale. Aussi, je sais que par moment les traités les plus anodins comportent des clauses un peu surprenantes.
    Première remarque, le titre du traité devrait mettre un peu la puce à l’oreille. Il s’appelle le ‘’traité sur la coopération et l’intégration franco-allemandes’’. Ou le titre est bidon, ou le traité comporte des mesures inquiétantes.
    Concernant la coopération transfrontalière, nous allons par exemple instaurer le bilinguisme dans les zones frontalières. Je croyais qu’il n’y avait qu’une seule langue dans la République ! Mais, excusez-moi, quand on habite dans une zone frontalière, on n’a pas besoin de l’État pour pratiquer les deux langues, notamment quand on est travailleur frontalier. Il y a aussi les eurodistricts, une coopération entre des collectivités territoriales de part et d’autre de la frontière. Certaines existent déjà. En revanche, le texte prévoit des dérogations dans ces eurodistricts. Au besoin, la loi pourra y être adaptée avec des dispositions spéciales et des lois différentes sur chaque partie du territoire. C’est aussi une possibilité donnée aux élus locaux. Ce point est particulièrement inquiétant. Il y a de vrais risques, mais je pense que les élus locaux sauront les éviter.
    Concernant votre deuxième point sur le siège au Conseil de sécurité de l’ONU, il y a un vrai et grave sujet, et il est camouflé. Ce siège au Conseil est aujourd’hui tenu par un diplomate français qui prend ses ordres du gouvernement français. On ne laisse certes pas notre siège à l’Allemagne. Je vous rappelle tout de même que l’Allemagne a demandé en décembre dernier à ce qu’on laisse le siège à l’Union européenne. Toutefois, selon l’article 4 du traité, on crée un Conseil de défense et de sécurité de politique étrangère qui devra, sur tous les dossiers importants, prendre des positions communes.
    Aussi, si ce traité est appliqué, la position défendue officiellement par la France au Conseil de sécurité sur les questions importantes sera la position franco-allemande. Très souvent, nous avons les mêmes positions, mais nous avons aussi souvent des positions divergentes, notamment sur l’Afrique ou le Moyen-Orient, parce que nous ne partageons pas la même Histoire que l’Allemagne avec les pays de ces régions du monde. Je reproche donc à ce traité l’introduction d’un vrai risque de codécision même si physiquement le siège sera toujours tenu par un diplomate français.

    Par ailleurs, on rappelle dans ce traité que l’un des objectifs primordiaux de la diplomatie allemande est l’obtention d’un siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU. Pourquoi pas, mais qu’est-ce qu’on a obtenu en échange ? On sait très bien que si un siège devait être donné aux Allemands, les Indiens, les Mexicains, les Brésiliens, les Africains du Sud demanderaient la même chose. Je suis peut-être imbécile, mais je préfère que nous représentions 20 % des membres permanents au Conseil de sécurité plutôt que 5 %. À l’heure actuelle, il n’y a que cinq membres au Conseil de sécurité. Si demain, il y en a 10 ou 12, le pouvoir de la France sera nécessairement diminué. C’est un héritage du Général De Gaulle, je ne vois pas pourquoi nous devrions le brader. Et je répète, en échange de quoi ? Par le passé, il y avait une expression qui disait : ‘’faire la guerre pour le roi de Prusse’’. On a un peu oublié, c’était pendant la guerre de succession de l’Autriche en 1740-48. les Français avaient fait la guerre et gagné des batailles. Mais au moment de négocier la paix, nos diplomates étaient tellement mauvais, et Louis XV étant occupé à autre chose, on a tout laissé à la Prusse. D’où l’expression.
    J’ai envie de dire que ce traité ne va finalement que dans un sens. Qu’avons-nous obtenu en échange ? Rien !

    http://www.bvoltaire.fr/thierry-mariani-les-republicains-nont-plus-de-ligne-politique-coherente/

  • Castaner : policiers équipés de caméras… une mesure en trompe l’oeil – Journal du mercredi 23 janvier 2019

     

    Castaner : policiers équipés de caméras… une mesure en trompe l’oeil

    Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, équipe ses policiers de caméras pour éviter les bavures… une mesure artificielle alors que le gouvernement ment ouvertement sur le nombre de blessés lors des manifestations.

    Parcoursup’, une deuxième édition qui angoisse toujours

    VO: Après une première expérience ratée en 2018, la plateforme Parcoursup a officiellement rouvert ses portes, mardi. Une nouvelle formule corrigée qui n’efface pas les inquiétudes des futurs bacheliers.

    Les GAFAs font tanguer l’UE

    Alors que Bruxelles ne parvient pas à trancher sur la question de la taxation des géants du numérique, la Commission a laissé entendre que le principe d’unanimité pour les votes concernant la fiscalité pourrait être abandonné… Un tournant qui en dit long.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/castaner-policiers-cameras-journal-du-mercredi-23-janvier-2019

  • Discours de Marine Le Pen pour le lancement de la campagne pour les élections européennes 2019.

  • Autriche : « Nous n’aurions pas cette violence contre les femmes sans la crise migratoire de 2015 », déclare la Ministre de l’Intégration

    La Ministre fédérale des Femmes, Juliane Bogner-Strauß et la Ministre de l’Intégration Karin Kneissl ont organisé une conférence de presse, le 17 janvier 2019, sur le thème de la « Violence et [de la] protection des victimes ». Elles y ont présenté les « Mesures du gouvernement fédéral autrichien pour plus de sécurité envers les femmes ». Juliane Bogner-Strauß a déclaré: « Nous avons connu un nombre croissant de meurtres de femmes depuis 2015. Ces derniers jours quatre d’entre eux […] m’ont beaucoup choquée, mais aussi beaucoup inquiétée« . La ministre fédérale a désormais décidé de faire tout ce qui est en son pouvoir pour « renforcer la sécurité des femmes autrichiennes« .

    Quatre mesures rapides sont prévues à cet effet:

    – Un numéro d’urgence à trois chiffres pour les femmes victimes de violence sera mis en place en Autriche, il sera disponible « 24 heures sur 24, 365 jours par an ».

    – Un plus grand nombre de logements de transition doit être mis en place à la suite des refuges pour femmes.

    – Mise en place à l’échelle nationale de centres de conseils pour les femmes et les filles victimes de violences sexuelles.

    – Enseignement de l’éthique dans le cadre d’une matière scolaire obligatoire à l’échelle nationale, mettant l’accent sur la « relation non-violente« . […]

    « Le meurtre commis à Wiener Neustadt a été l’acte d’un Syrien. Celui d’Amstetten, celui d’un homme d’origine turque. Le dernier en date à la gare centrale de Vienne est le fait d’un homme d’origine africaine. Je me souviens aussi du cas tragique de Steyer, en décembre 2018, où un Afghan de 17 ans a poignardé sa petite amie de 16 ans dans sa propre chambre. Mais l’affaire d’il y a deux jours (…) – un Kosovar qui a poignardé sa femme, qui voulait divorcer – en dit long et nous devons regarder très clairement ici, nous ne devons pas fermer les yeux« .

    « Les flux migratoires de ces dernières années, poursuit Karoline Edtstadler, nous ont aussi importés des opinions comme l’antisémitisme, l’islamisme radical et, associé à cela, une image des femmes que nous rejetons clairement et qui n’a rien à voir avec nos valeurs. Je dis que c’est plus que cela, c’est associé à une dévaluation complète de la femme. Une situation où la femme devient un objet sexuel, où l’homme se débarrasse d’elle et où de plus en plus de crimes violents, extrêmes et graves se produisent jusqu’aux meurtres de ces derniers temps. »

    […] « Je dis très clairement que nous devons nous opposer fermement à cette violence. Parce qu’il est évident que le respect à l’égard des femmes a diminué de manière préjudiciable pour aller jusqu’au meurtre. La raison en est une rupture culturelle que nous n’accepterons pas. » Et de poursuivre: « Je dis une chose très clairement ici : toute personne qui demande une protection et qui en a réellement besoin recevra également cette protection en Autriche. Mais quiconque rejette nos valeurs, quiconque agit contre elles, ne mérite pas notre protection et nous emploierons donc toutes les possibilités légales afin d’expulser rapidement les demandeurs d’asile qui ont commis des crimes. »

    « Depuis l’immigration de 2015, les femmes ne peuvent plus se déplacer dans l’espace public, quelque que soit l’heure du jour ou de la nuit, dans les mêmes conditions de sécurité qu’avant cette date. Le sentiment subjectif d’insécurité est désormais devenu un fait tangible. Nous vivons au milieu d’une vague de violence contre les femmes sans précédent comme nous l’indique la progression des statistiques en la matière, entre 2014 et 2018. »

    Et de poursuivre : « J’ai personnellement mis en garde dans plusieurs textes et livres depuis 2015, lorsque j’étais encore une experte du monde arabe. Et c’est un fait que sans la crise migratoire de l’été 2015, nous n’aurions pas cette forme de violence contre les femmes. (…) Cela tient à l’image complètement différente de la femme. C’est une socialisation complètement différente. Il s’agit simplement d’une approche fondamentalement différente des valeurs. (…) En Autriche, l’Etat a le monopole de l’usage de la force, ce n’est pas le frère, le père, par exemple, qui châtie la sœur, la fille, ou même la femme. »

    Karin Kneissl se souvient encore d’un cas l’année dernière où un Afghan a poignardé sa femme dans la rue, qui avait déjà demandé la protection des autorités. Un autre point important à l’ordre du jour est « l’augmentation massive des mutilations génitales en Autriche. Il s’agit d’un problème de migration: 100% de toutes les femmes qui ont subi des mutilations génitales en Autriche sont des femmes issues de l’immigration. Cela concerne 8000 personnes. »

    Le fait est qu’il s’agit de violence culturelle. « Il s’agit de femmes et de filles issues de l’immigration qui sont principalement exposées à la violence physique et psychologique. Et cela tient aux normes et aux pratiques qui résultent de l’origine et de la culture de ces personnes. »

    Dans la série de questions qui a suivi, un journaliste issu de l’immigration s’est plaint que les actes des migrants arrivés après 2014 ne soient pas statistiquement séparés du groupe de ceux qui vivent en Autriche depuis les années 1960. La ministre fédérale de la condition féminine, Juliane Bogner-Strauß, lui a répondu en prenant appui sur les chiffres de 2016 : « sur 900 viols, 44 % des auteurs, étaient des étrangers. (…) Et le groupe le plus représentatif est composé d’Afghans et de Turcs, ayant un travail ou étant demandeurs d’asile. »

    Tichys Einblick

    http://www.fdesouche.com/1145127-autriche-nous-naurions-pas-cette-violence-contre-les-femmes-sans-la-crise-migratoire-de-2015-declare-la-ministre-de-lintegration

  • La patate chaude de Mario Draghi, président de la BCE

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    Marc Rousset

    Jan Hatzius, chef économiste de Goldman Sachs, dans une interview au Figaro le 19 janvier, vient de reconnaître les difficultés pour sortir de la politique monétaire de l’assouplissement quantitatif aux États-Unis car personne n’a de recul dans le monde. Pour la simple et bonne raison que la politique non conventionnelle de création monétaire mise en place par les Japonais, imitée ensuite par la Fed aux USA et la Banque centrale européenne (BCE) en Europe, est une grande première, car contraire au bon sens de nos pères, à savoir jamais d’obligations et d’actions dont la valeur est hautement spéculative à l’actif d’une banque centrale. Seules les conséquences de la politique de variation des taux d’intérêt ont pu être longuement répertoriées et analysées historiquement au fil des siècles.

    Mario Draghi a confirmé, en octobre 2018, que les taux d’intérêt négatifs de 0,40 % pour les dépôts des banques à la BCE seraient maintenus au moins jusqu’à l’été 2019, sans même envisager pour 2019, comme aux États-Unis, une politique de réduction des actifs détenus par la BCE. Draghi quittera ses fonctions le 31 octobre 2019 alors que, suite à la récession dans l’Union européenne, à la menace de banqueroute de l’Italie et de la Grèce, à la réduction de l’excédent commercial allemand de 8 % du PIB, son successeur n’aura plus le choix qu’entre l’explosion de la zone euro ou la nécessité de réimprimer de l’argent et de fuir en avant. L’économiste Charles Gave avait, il y a quinze ans, résumé ainsi la problématique de la zone euro : « Trop de maisons en Espagne, trop de fonctionnaires en France, trop d’usines en Allemagne. » Nous ajouterions à sa formule lapidaire : « Trop de déficits en Italie, trop de mensonges d’État en Grèce. »

    Il n’est pas normal que les taux d’intérêt des obligations à 2, 3, 5 et 10 ans convergent aux États-Unis. Plus l’échéance est longue, plus le taux d’intérêt doit être élevé, suite à l’augmentation du risque. En décembre 2018, l’écart entre 2 ans/10 ans n’était plus que 0,15 %, se rapprochant de l’inversion de la courbe des rendements qui a été jusqu’à présent toujours annonciatrice des cinq dernières récessions en 1974, 1980, 1990, 2001, 2008.

    Le monde doit aussi faire face à la fragilité des pays émergents endettés en dollars, à la guerre commerciale USA/Chine, aux prédictions du gouverneur Mark Carney de la Banque d’Angleterre sur le yuan comme future monnaie de réserve, à la dédollarisation qui a déjà commencé en Chine, en Iran et en Russie, à une Union européenne libre-échangiste mondialiste sans stratégie industrielle qui connaît le déclin et le chômage accéléré. En Chine, les faillites ont bondi de 60 % en 2018 ; les exportations et les importations ont baissé en même temps que la demande intérieure ; seul a progressé de 17 % l’excédent commercial avec les États-Unis, à 323 milliards de dollars.

    Quant à la France, depuis Mitterrand jusqu’à Macron, elle ne diminue pas structurellement ses dépenses publiques, se désindustrialise, ne met pas fin à la ruineuse et suicidaire invasion migratoire et se dirige tout droit, avec 17 % des jeunes Français sans emploi ni formation, vers la situation présente de l’Italie. Sa dette publique pourrait atteindre 120 % du PIB en 2025.

    La BCE vient de mettre à nouveau en garde la banque italienne Monte dei Paschi, soi-disant déjà sauvée des eaux par le gouvernement italien, pour insuffisance de fonds propres et de provisions des créances douteuses. L’Italie décroche. À prix constants, le PIB italien a diminué de 5,4 % entre 2007 et 2017. Le taux d’activité des Italiens en âge de travailler est de 58,7 %, contre 72,2 % pour l’Union européenne. La démographie catastrophique a pour conséquence que le nombre de jeunes pour 100 seniors est passé de 236, en 2007, à 99, en 2016. Le taux de chômage de 11,4 % est encore plus élevé qu’en France (9,4 %).

    L’Irlande du Nord vient de connaître une ruée vers l’or dans les officines de Dublin par peur du Brexit et de la chute de la livre, une pâle idée de ce qui attend les Français en cas de krach ou d’explosion de la zone euro.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/01/22/la-patate-chaude-de-mario-draghi-president-de-la-bce-6122989.html

  • Les élections au Parlement européen en mai 2019 seront décisives

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     EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Selon Viktor Orban, les élections européennes à venir au mois de mai seront l’occasion pour les États membres d’évoquer leurs points de vues sur le problème de l’immigration.

    Le Premier ministre hongrois, lors d’une conférence de presse la semaine dernière, a dit que « jusqu’à présent le seul pays qui a eu la chance d’exprimer ses opinions sur le problème de l’immigration était la Hongrie. Les élections au Parlement européen en mai seront une grande occasion pour les européens d’exprimer leurs opinions ».

    Orban a dit que la Hongrie visait à former une coalition de forces anti-immigration dans les institutions européennes, d’abord au Parlement, puis à la Commission européenne et enfin au Conseil de l’Europe.

    Le Premier ministre hongrois a insisté sur le fait que la Hongrie était le premier pays à démontrer que les migrations peuvent être arrêtées pour une longue période. Il a salué au passage les efforts du ministre de l’Intérieur italien Matteo Salvini notamment les liens étroits qu’il a tissés avec le parti polonais au gouvernement récemment.

    L’immigration a profondément changé l’avenir de l’Europe. Les pays avec une forte immigration n’ont pas d’autre choix que de discuter du seul problème de coexistence.

    https://fr.novopress.info/213317/les-elections-au-parlement-europeen-en-mai-2019-seront-decisives/

  • Gilets Jaunes et grand débat : le cautère sur une jambe de bois – Journal du lundi 21 janvier 2019

     

    Gilets Jaunes et grand débat : le cautère sur une jambe de bois

    Le grand débat n’y fait rien, les mobilisations de Gilets Jaunes se sont maintenues samedi un peu partout en France. Un nouveau désaveu pour l’exécutif qui peine à se sortir de l’ornière sociale.

    Chômage : le mal “français”

    Alors que le pouvoir d’achat et le chômage sont au coeur des préoccupations, l’OCDE révèle que près de 3 millions de jeunes sont à l’écart de toute activité productive. Un mal très français.

    Le Rassemblement National mise sur la France périphérique

    C’est parti pour la campagne des élections européennes. Le Rassemblement National organisait samedi son premier meeting de campagne au Thor, un village médiéval du Vaucluse. Un rendez-vous enraciné pour réorienter le mouvement sur la droite.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/gilets-jaunes-et-grand-debat-le-cautere-sur-une-jambe-de-bois-journal-du-lundi-21-janvier-2019

  • Les gilets jaunes manifestent à Namur et chassent l’équipe de RTL TVI

    En Belgique, quelques centaines de gilets jaunes ont manifesté à Namur ce samedi 19 janvier.

    Là-aussi, les médias du système ne sont pas les bienvenus et une équipe de télévision de RTL TVI a été chassée du défilé.

  • Traité d'Aix la Chapelle : c'est la France que Macron assassine.

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    Jean-François Touzé
    Secrétaire national du Parti de la France
    Ce mardi 22 janvier à Aix la Chapelle, sans qu'aucun débat national n'ait été engagé en France, Emmanuel Macron et Angela Merkel signeront un nouveau traité de « coopération et d'intégration » France/Allemagne visant à renforcer les liens entre les deux pays et accélérer les convergences en matière de sécurité, de Défense, de fiscalité, d'industrie, de commerce, d’éducation, de recherches, d'environnement, de climat, de santé et questions sanitaires, et de relations internationales. Un renforcement basé sur le socle du traité fondateur de l’Élysée conclu en 1963 par le général De Gaulle et le chancelier Adenauer.
    En 1963, le traité était signé à Paris, capitale d'une France ambitieuse et à la manœuvre qui concevait l'Europe comme un moyen de sa grandeur. Quelles que soient, par ailleurs, les fautes commises par Charles De Gaulle, fautes que nous n’oublions pas, il savait que la question allemande devait toujours être abordée par notre pays en se souvenant de cette affirmation nationale établie depuis Philippe Auguste, affirmation structurante d'une politique que les siècles ne peuvent abolir : « Le roi de France est empereur en son royaume ».
    En 2019, le nouveau traité sera signé sur le sol allemand. On aurait tort de n'y voir qu'un symbole.
    Là où le Traité de l’Élysée créait les conditions d'une étroite coopération entre deux Nations et deux États distincts aux destinées désormais communes, celui d'Aix la Chapelle imprimera dans le marbre un processus de fusion progressive voulu comme inéluctable. Un processus qui, par la force des choses, la faiblesse de nos dirigeants et la complaisance complice de nos « élites », ferait à terme de la France un Land annexé et de l'Allemagne la puissance dominante d'une Europe de la finance, de l'immigrationnisme et de la soumission au mondialisme (cf. le préambule du Traité : France et Allemagne, fermement attachées à un ordre international fondé sur des règles et sur le multilatéralisme dont les Nations Unies constituent l’élément central).
    La partie consacrée à l'Alsace-Lorraine est, à bien des égards, édifiante. Si le Traité ne conduit pas à la « vente » de nos deux provinces comme tend à le faire croire une interprétation simpliste (peut être volontairement simpliste, au demeurant, tant il est vrai que les officines du pouvoir savent user des fausses nouvelles et de l'outrance savamment orientée pour mieux discréditer une opposition), il met, en revanche, en place les conditions d'une germanisation linguistique et juridique menant, sous couvert de faciliter la vie des transfrontaliers, à une appropriation culturelle et économique allemande. Barrès et le Daudet de La dernière classe doivent se retourner dans leurs tombes.
    Outre la formalisation d'une pratique infâme instituée par Sarkozy d'ouvrir à intervalles réguliers les Conseils des ministres à un ministre de l'autre État, plusieurs éléments particulièrement inquiétants figurent dans le traité comme la création d'un comité permanent de Défense Franco/Allemand, source de paralysie future (faudra-il l'accord du Bundestag pour engager nos troupes sur un théâtre extérieur, ou pour procéder à des exportations d’armes ?) et dont on peut penser qu'il est destiné, à moyen terme, à ressortir la vieille idée de mise en commun de l'arme nucléaire française ; ou la mise en place d’équipes mixtes bi nationales au sein de nos représentations à l'ONU qui préfigurent le partage du siège français permanent au Conseil de sécurité et la codécision en matière de véto. (Article 8 : "Les deux États coopéreront étroitement au sein de tous les organes de l'organisation des Nations Unies (...) Ils mettront tout en œuvre pour aboutir à une position unifiée dans le cadre des organisations appropriées des Nations Unies". Et, toujours dans cet article 8 riche en enseignements, une affirmation en forme d'aveux qui en dit long sur ce qui se trame entre Paris et Berlin : L’admission à un siège permanent au sein du Conseil de sécurité de l'ONU est un objectif majeur de la diplomatie franco-allemande).
    On le voit, la philosophie de ce Traité est simple : ce qui est allemand reste allemand et s'impose à la zone euro ; ce qui est à la France sera, à terme transféré à l'Allemagne.
    Dès lors que le Traité sera signé, s'engagera un lent mais strict processus qui mènera inévitablement à la mise en œuvre des fins ultimes.
    Un Traité peut toujours être déchiré. Et la droite nationale ne s'en privera pas si elle parvient au pouvoir. Mais il est urgent en attendant que soient freinés les effets de ce « partage » consenti par Macron, partage étant en l'occurrence l'autre nom de la trahison. L'enjeu des élections européennes est aussi là.
  • Ceuta (Espagne): Le nombre de migrants mineurs a explosé de 446% en 2018

    Ils tentent le passage à la sortie de l’école, la plupart à partir de Tétouan ou de Tanger, où ils se glissent parmi les journaliers qui franchissement légalement la frontière de Tarajal. Selon l’agence de presse espagnole Europa Press, Sebta enregistré 3 344 entrées de mineurs étrangers non accompagnés (MENA) en 2018. Une augmentation de 446 % par rapport à l’année précédente. Tous, ou presque, sont marocains et sont des garçons. Les jeunes filles représentent seulement 1,2 % des arrivées. 

    Rien que la semaine dernière, le centre pour mineurs La Esperanza a recueilli 295 adolescents marocains…

    […]

    TelQuel

    http://www.fdesouche.com/1144769-ceuta-espagne-le-nombre-de-migrants-mineurs-a-explose-de-446-en-2018