
La décision inattendue d'organiser des négociations entre Vladimir Poutine et Donald Trump, qui plus est sur le territoire américain (dans l'État d'Alaska), a provoqué une réaction ambiguë parmi les alliés de Washington, notamment européens.
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La décision inattendue d'organiser des négociations entre Vladimir Poutine et Donald Trump, qui plus est sur le territoire américain (dans l'État d'Alaska), a provoqué une réaction ambiguë parmi les alliés de Washington, notamment européens.
L’Italie a décidé de clouer au sol pour 20 jours le Seabird 1, avion de reconnaissance et de patrouille en mer de l’ONG allemande Sea-Watch. La mesure, entrée en vigueur le 8 août, a été prise par l’ENAC (Ente Nazionale per l’Aviazione Civile) à la suite de signalements de la Garde côtière, sur la base du décret Piantedosi, déjà appliqué aux navires humanitaires et désormais étendu aux aéronefs.

par Ricardo Martins
Autrefois symbole de paix et de prospérité, l’Union européenne s’engage désormais dans une nouvelle ère de militarisation et de pénurie. Derrière la rhétorique sécuritaire se dessine un projet de plus en plus façonné par la pression américaine, les dépenses de défense, et une trahison silencieuse de ses propres citoyens.
Pendant sept décennies, le projet européen s’est présenté comme un phare de paix, de prospérité et de protection sociale. Conçue dans les cendres de la Seconde Guerre mondiale, l’Union européenne (UE) est apparue comme un mécanisme visant à lier d’anciens ennemis par le commerce, des institutions communes et la promesse qu’une interdépendance économique empêcherait le retour des guerres.
Une enquête d’opinion révèle une inquiétude croissante au Royaume-Uni : 70 % de la population redoute une explosion de violences politiques, et un cinquième des sondés se disent prêts à y participer si la situation du pays continue de se dégrader.
Un climat politique explosif

Le 6 août, Emmanuel Macron sommait François Bayrou d’« adopter une approche de plus grande fermeté » vis-à-vis de l’Algérie (où, en 2017, lui-même avait qualifié la colonisation française de « crime contre l’humanité ») en suspendant « formellement l’accord de 2013 concernant les exemptions de visa sur les passeports officiels et diplomatiques ». Trois jours plus tôt, il avait annoncé sur X avoir eu un long entretien avec Aleksandar Vučić (prononcer Voutchitch), son homologue serbe, et précisait : « Je lui ai redit ma conviction que le destin de la Serbie était européen et mon espoir qu’elle puisse progresser, dans un esprit de dialogue, sur le chemin des réformes et de l’adhésion à l’Union européenne. » Largement dépossédé du pouvoir par la dissolution de l’Assemblée où son parti ne joue plus que les utilités, rejeté par 82 % des Français selon des sondages concordants, on conçoit que le locataire de l’Élysée veuille exister sur le plan international. Quel coup de maître pour lui s’il parvenait à découpler la Serbie de sa vieille alliée, la Russie !

«Trump n’est absolument pas digne de confiance et les Américains sont incapables de respecter un accord. Peu importe l’accord que vous signez avec eux, il ne vaut même pas le papier sur lequel il est écrit».
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Dans une récente décision (452850), le Conseil d’État a fait droit à une requête de l’association Mousse, qui contestait à la SNCF le droit de demander sur sa plate-forme en ligne la civilité de ses clients (« Madame », « Monsieur »). Ladite association se définit ainsi : « Mousse, ce sont des super héros en slip vert qui utilisent des moyens juridiques pour faire avancer les droits LGBTQI + ».

Même une partie des défenseurs habituels de l’UE a exprimé sa sidération face à l’accord signé par Ursula von der Leyen avec Donald Trump. Il faut dire que c’est une reddition en rase campagne : l’UE cède à toutes les demandes des USA. L’alliance européenne ne nous a donné aucune prise dans la négociation, affaiblissant notre main, au lieu de nous aider à peser. Voilà qui en dit long sur l’UE.