
L’insupportable situation actuelle, entre guerre en Ukraine, politique européenne contraignante et opaque, explosion de la délinquance et autres fléaux, semble devoir générer quelques récriminations et prises de conscience. Ursula Von-der-Leyen, toujours critiquée, réélue sur la base d’un « changement », est arrivée au bout de la confiance. Elle n’a pas bougé d’un pouce, arc boutée sur ses deux narratifs de prédilection, la transition énergétique et la guerre en Ukraine. Une motion de censure contre la Commission européenne a été déposée au Parlement européen et sera discutée et votée la semaine prochaine. Déposée par l’eurodéputé roumain Gheorghe Piperea, la motion de censure a été signée par des conservateurs et l’extrême droite, avec comme premier argument, le refus de la Commission de divulguer les SMS lors du Pfizergate. Elle a recueilli 74 signataires, dont les égéries Sarah Knafo et Virginie Joron, mais déjà, des manœuvres d’intimidation sont en cours pour faire revenir certains signataires sur leur décision. Des méthodes classiques de ce glauque milieu bruxellois de la commission dont les agissements n’étonnent plus personne.





