
The Economist, qui a une ligne violemment anticommuniste, a souvent des reportages très éclairants sur l’évolution de «leur» monde, qu’il s’agisse de la description de l’immigration chinoise apparemment fuyant l’impasse du communisme à la chinoise mais dont comme Trump il s’interroge sur les motivations réelles, une sorte de 5 e colonne plus dangereuse que les latinos et autres caribéens? Ici The Economist tente de comprendre sur le même modèle empreint de soupçon, ceux qui dans tous les ex-pays socialistes relayent l’adhésion à Poutine face à l’Occident. Le personnage ici Sarah Wagenkbecht relève bien sûr du «complot», de la capacité diabolique à manipuler inoculée chez les citoyens de l’ex-RDA, mais pourtant il y a autre chose, à savoir l’ombre d’un doute : pourquoi on reste communiste et on ne veut pas des «bienfaits» du capitalisme et des USA? Après la «radicalité à la Mélenchon, Podemos et autres, en train de s’épuiser, voici une autre vague, de quoi s’agit-il, pas de soif du pouvoir, de l’ordre, de la méthode, rien à voir avec LFI, le parti de gauche et ses bavardages… il à noter que chacune de ces vagues correspond aussi à un «internationalisme» plus spécifique d’un continent, celui-ci dans sa dimension européenne recrée -t-il l’unité du continent de Brest à l’Oural ?