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Europe et Union européenne - Page 578

  • Jean-David Cattin : « Seule une politique identitaire peut assurer notre pérennité »

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    « Seule une politique identitaire peut assurer la sécurité, la prospérité mais aussi la pérennité de la civilisation et des nations européennes », affirme Jean-David Cattin, directeur national des Identitaires et membre de la campagne « Defend Europe ». Le 18 novembre prochain, il participera au 3e Forum de la Dissidence. Avant cet événement dédié à la refondation de la droite, il répond aux questions de la fondation Polémia.

    Polémia : Qu’est-ce que la droite pour vous ?

    Jean-David-Cattin-Politique-identitaire-300x300.jpgJean-David Cattin : Les identitaires se réclament volontiers de droite identitaire. Aujourd’hui beaucoup sont ceux à en faire de même et cela ne peut être que réjouissant. Cette appellation ne doit cependant pas être qu’un produit d’appel électoral. Il faut qu’elle engage et aboutisse sur des mesures, comme la mise en place d’une politique de remigration. Les électeurs français se sont détournés de Sarkozy lors de l’élection présidentielle de 2012 car ils ont bien compris que l’identité pour lui n’était qu’un argument marketing et en aucun cas une préoccupation sincère.

    Il y a aujourd’hui une forte envie de droite mais pas de n’importe quelle droite. Une droite qui ne cède pas au terrorisme intellectuel de la gauche, à la culpabilisation ; une droite d’action et de conviction. Et cela moins pour des raisons intellectuelles que des raisons existentielles.

    Les Français soucieux de préserver leur mode de vie, leur identité et qui refusent la dépossession de leur terre savent bien que ce n’est pas à gauche qu’ils trouveront celui qui va les défendre. De Macron à Mélenchon, en passant par Hamon et les partis qu’ils représentent, l’identité est vue comme un archaïsme et un obstacle qu’il s’agit de dépasser voire de détruire.

    Partout dans le monde, l’identité et la question civilisationnelle structurent la vie politique. Il est temps que la droite française s’en rende compte et soit à la hauteur de l’histoire.

    La France et l’Europe semblent engluées dans une crise identitaire sans fin. Comment en sortir ?

    Il n’y a plus de politique, la classe politique s’est contentée ces dernières années de gérer la mondialisation et les flux migratoires et parfois de les accélérer. Il n’y a pas de vision à long terme, on se laisse bercer par l’illusion de la fin de l’histoire. Viktor Orban, le Premier ministre hongrois, nous a montré qu’avec un peu de volonté politique, il était possible de changer les choses. Presque seul contre l’avis des pays européens les plus puissants, il a mis en place une barrière pour stopper les flux de clandestins et a refusé les quotas de “migrants” que la Commission européenne voulait lui imposer.

    Il s’agit aujourd’hui de convaincre que seule une politique identitaire peut assurer la sécurité, la prospérité mais aussi la pérennité de la civilisation et des nations européennes. Il faut refuser le fatalisme et finalement commencer à refaire de la politique.

    En quelques mots, quelle sera la teneur de votre intervention à ce 3e Forum de la Dissidence ?

    À travers l’évocation de la mission Defend Europe, j’aimerais faire prendre conscience qu’il est possible de faire quelque chose, que l’action politique peut influencer le réel. Beaucoup a été fait ces dernières années dans le combat des idées, il est temps aujourd’hui de traduire cela par l’engagement politique. Dans le combat électoral, comme dans l’engagement militant, le désespoir et le défaitisme ne sont pas de mise. Au contraire il existe aujourd’hui un boulevard pour ceux prêts à défendre leur peuple et leur civilisation.

     
  • Catalogne : la grande peur des élites européennes

    Par Roland Hureaux

    229464004.jpgC'est, selon son habitude, à une fine analyse que Roland Hureaux se livre ici [Causeur - 3.11]. Une fine et exacte analyse de la situation en Catalogne et de son rapport à l'Union Européenne. Nous sommes moins sûrs que lui que la fête soit finie en Catalogne. Pour deux raisons : Quels résultats, quel parlement, quelle coalition, quel président sortiront des élections du 21 décembre ? Sur ces points-là l'incertitude est grande. Quant au capital de haine envers Madrid, l'Espagne, le castillan, accumulé depuis des décennies par une petite moitié des Catalans, quel scrutin suffira-t-il à l'entamer ? L'avenir nous le dira. Rappelons enfin que Roland Hureaux fut l'un des participants au colloque d'Action française du 7 mai 2016, à Paris, « Je suis royaliste, pourquoi pas vous ? »    LFAR

    La Catalogne avait tout pour plaire au courant dominant européen : une forte identité mais régionale – pas nationale – non exclusive d’un vif sentiment europhile, Bruxelles apparaissant comme un garant de l’autonomie face aux tentations unitaires de Madrid ; le souvenir de la guerre civile où cette province se trouvait du côté « sympathique » de la force, celui des républicains ; une large ouverture à l’immigration (13,5% de sa population en 2008) ; la métropolisation (5,5  des 7,5 millions de Catalan vivent dans l’agglomération de Barcelone) ; une grande tolérance de mœurs: « gay  friendly » et paradis de la prostitution; sur la voie royale menant du Maroc à l’Europe, le cannabis y est presque en vente libre.

    Au sérieux traditionnel que l’on reconnait au peuple catalan, s’ajoutait ainsi une image de modernité progressiste de bon aloi.

    On se serait attendu à ce que le mouvement pour l’indépendance soutenu par près de la moitié de la population, avec des appuis à droite mais surtout à gauche et à l’extrême gauche, reçoive tout naturellement l’aval de la nomenklatura politique et médiatique ouest-européenne. Las, les choses se sont gâtées.

    Vers la balkanisation de l’UE ?

    La perspective de l’indépendance se rapprochant et sur fond de grave crise des partis nationaux (PP, PSOE), les forces qui dominent l’Europe ont vu tout à coup avec effroi le danger que représenterait une indépendance « pour de bon » de la Catalogne: la contagion  à d’autre provinces espagnoles, à la Corse, des tensions accrues entre les régions italiennes ou belges, un précédent pour l’Ecosse. Comme il s’en faut de beaucoup que l’idée d’indépendance fasse l’unanimité dans ces régions, où l’opinion est généralement divisée par moitié, les risques de guerre civile pointaient un peu partout. S’agissant de la Catalogne elle-même, qui pouvait dire si l’ordre public serait sérieusement assuré par un gouvernement régional habitué depuis longtemps à se positionner contre l’Etat et sur un territoire qui intéresse de plus en plus les réseaux mafieux ?

    L’Union européenne, qui avait si ardemment encouragé la dislocation de la Yougoslavie, et si longtemps prôné une « Europe des régions » destinée à affaiblir les Etats, a, tout à coup, perçu le danger : elle ne peut pas se permettre une dislocation de l’Espagne et une fragilisation de toute l’Europe méditerranéenne, dont les économies sont déjà affaiblies par la toute-puissance d’un euro plus fait pour l’Allemagne que pour elles. C’est toute l’Europe occidentale qui en subirait le contrecoup ; la construction européenne pourrait même être remise en cause.

    Au même moment, Bruxelles prend conscience qu’il est plus facile de faire appliquer les directives européennes dans un Etat discipliné comme la France que dans quinze länder allemands : le régionalisme débridé pourrait passer de mode.

    La fête est finie

    Devant la provocation que représentait l’organisation d’un référendum sauvage par la Généralité, le 1er octobre dernier, le président du gouvernement espagnol Mariano Rajoy n’a fait que son devoir en faisant intervenir la police, de manière parfois musclée, pour empêcher les opérations de vote. L’unité de l’Espagne a reçu l’appui du roi Felipe VI.  En d’autres temps, l’opinion européenne, toujours portée à la sensiblerie, aurait crié à la provocation, dénoncé les violences d’Etat, la répression policière. Mais elle a au contraire appuyé Rajoy. Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, notre bon président Macron et même le pape François sont venus à sa rescousse.

    La grande manifestation du 8 octobre à Barcelone a montré que, quand le contexte s’y prête, la fermeté emporte autant l’adhésion que la gentillesse. Et en tous les cas qu’une partie substantielle des Catalans ne voulait pas couper les ponts avec Madrid.

    Ces événements, et le retour à l’ordre qui s’amorce, rappellent, après des années de « fête catalane » un peu irresponsable, que la politique est une chose sérieuse et qu’elle peut même parfois virer au tragique. La question de l’unité de l’Espagne ne fut-elle pas, au moins autant que la question religieuse et bien plus que la lutte des classes, au fondement de la guerre civile espagnole de 1936-1939 ?

    En Catalogne, la récréation est finie.   

    est essayiste.
  • L'affaire du glyphosate révèle le fonctionnement de l'UE

    6a00d83451619c69e201bb09d57d49970d-800wi.jpgLa Commission européenne a échoué ce matin à faire renouveler la licence du glyphosate pour cinq ans. Il y a eu 14 pays pour la proposition, 9 contre (dont la France), et 5 abstentions (dont celle de l’Allemagne). Il fallait une majorité qualifiée, soit 16 Etats et 65% de la population.

    Selon les traités signés par les Etats membres (et contre l'avis de plusieurs peuples), quand la Commission n’arrive pas à ses fins et que le temps presse (la licence du glyphosate expire le 15 décembre), elle réunit un "comité d’appel", formé de représentants de haut niveau des Etats membres.

    Ou bien le comité d’appel rend les armes, ou bien il persiste dans l’opposition. Dans ce cas… c’est la Commission européenne qui prend la décision finale… C'est cela la démocratie européenne : cause toujours.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Zoom - Robert Giraud :"Poutine sera réélu en mars 2018 !"

  • Les idées à l’endroit : pour ou contre la souveraineté.

  • Populisme : la deuxième vague européenne. Il y a une vie pour l’identité européenne après Marine Le Pen

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    Par Jean Ansar, journaliste, essayiste ♦

    Les commentateurs de l’idéologie dominante se sont réjouis trop vite. Pour eux, les hésitations dans les négociations du Brexit et l’échec de Marine Le Pen marquaient le reflux des populismes. Ils doivent sacrément déchanter.

    L’entrée d’identitaires européens en Allemagne puis le « à droite toute » de l’Autriche et de la Tchéquie prouvent que ceux qui veulent rester ce qu’ils sont montent toujours en puissance sur un continent menacé par l’immigration et l’islamisme.

    Certes le mouvement Catalan s’inscrit dans une vision plus à gauche d’une identité régionale rêvant d’indépendance, mais le plus d’autonomie de la Lombardie et de la Vénétie rejoint le mouvement général de ceux qui veulent assumer un destin historique européen.

    Madame Merkel par son immigrationnisme suicidaire aura eu un mérite, réveiller les Allemands et en finir avec la vitrification idéologique de la guerre mondiale. C’est partiel mais incomparable avec ces dernières années de totalitarisme anti raciste.

    L’Autriche qui avait déjà défié l’Europe est à nouveau dans une gouvernance de toutes les droites.

    L’ÖVP, parti conservateur chrétien, a remporté une victoire historique en raflant 31,7% des voix, suivi par le parti social-démocrate et le FPÖ (parti d’extrême droite) au coude à coude. Ainsi, le jeune Sebastien Kurz (31 ans) pourrait devenir très prochainement le plus jeune dirigeant d’Europe. Les récentes positions et déclarations de l’ÖVP laissent présager une très probable alliance avec les forces d’extrême droite. Pendant la campagne électorale, le Parti conservateur a affiché des orientations politiques très proches de celles du FPÖ, celui-ci allant même jusqu’à dénoncer un « plagiat » de son programme.

    Par ailleurs, Sébastien Kurz a promis le changement, laissant sous-entendre qu’il mettrait fin aux longues années de coalition entre les sociaux-démocrates et les conservateurs. Il faut dire que depuis les années 1990, le renouvellement de la communication du FPÖ porte ses fruits, puisque le parti d’extrême droite progresse à chaque élection nationale. Le FPÖ ne cache pas sa volonté de se rapprocher des gouvernements les plus conservateurs et xénophobes d’Europe, tels que la Hongrie et la Pologne et maintenant la Tchéquie.

    Le parti d’Andrej Babis vient, lui, de remporter les élections législatives en République tchèque. Son mouvement, l’ANO (Action des citoyens mécontents), fondé en 2013, a recueilli 1,5 million de voix, trois fois plus que le parti de droite libérale (ODS), arrivé deuxième. Et parmi les 200 députés élus, Andrej Babis a réalisé le meilleur score, en Bohême centrale où il se présentait. Juste derrière l’ODS, deux partis anti-systèmes, radicalement différents, réalisent une percée spectaculaire : les Pirates (10,8 %) et l’extrême droite du SPD (10,7 %). D’après Radio Praha, « Andrej Babis maintient le flou artistique sur le contenu concret de son programme, naviguant entre une volonté de rigueur budgétaire, une suspicion nouvelle à l’égard de la construction européenne et un rejet de plus en plus marqué de l’accueil des migrants ». Au soir de sa victoire, Babis a déclaré avoir « de toute évidence un allié en Autriche”, M. Kurz, “qui partage nos idées sur l’immigration », une référence au discours de fermeté sur l’immigration tenu par le futur chancelier à Vienne.

    L’immigration reste au cœur du mouvement protestataire et anti-élites européens. Ce thème marque la scène politique de part et d’autre du continent : Autriche, Allemagne, Pays-Bas, Danemark, Finlande, Grande-Bretagne etc… En France, le succès d’Emmanuel Macron n’efface ni le niveau de l’abstention ni le score du Front national. À Varsovie et à Budapest, des partis nationalistes sont au pouvoir.

    La Tchéquie va-t-elle se rapprocher des leaders hongrois et polonais du groupe de Visegrad ? Ce n’est pas encore le retour de l’Autriche Hongrie mais ça y ressemble.

    Jean Ansar 24/10/2017

    Source : metamag.fr

    https://www.polemia.com/populisme-la-deuxieme-vague-europeenne-il-y-a-une-vie-pour-lidentite-europeenne-apres-marine-le-pen/

  • GAZ RUSSE : LE DROIT DE CUISSAGE ÉCONOMIQUE AMÉRICAIN A BIEN FAILLI ENCORE FRAPPER !

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    Marc Rousset

    L’Europe a deux ennemis – l’islamisme et l’immigration – et deux adversaires – la Chine et les États-Unis.

    Ces derniers pratiquent, par exemple, un impérialisme économique inadmissible envers l’Europe en imposant des sanctions ahurissantes aux banques (BNP-Paribas) et aux sociétés européennes qui ne respectent pas les sanctions imposées par les États-Unis, sous le seul prétexte que la monnaie utilisée dans les transactions commerciales, les investissements ou leurs financements est le dollar américain.

    Ce droit de cuissage économique américain en Europe a failli se manifester encore de façon scandaleuse lorsque l’Amérique de Donald Trump a eu la prétention de faire sanctionner par le Congrès les entreprises européennes Engie, Shell, OMV, Uniper (groupe allemand E.ON) et Wintershall (groupe allemand BASF). Le prétexte évoqué était qu’en construisant le nouveau gazoduc Nord Stream 2 pour faire venir le gaz de Russie, l’Europe ne prendrait pas assez souci de son indépendance et de sa sécurité énergétique.

    Nord Stream 2, détenu par le russe Gazprom et financé par les industriels européens, est un gazoduc qui longera le gazoduc Nord Stream 1 déjà existant entre la France et l’Allemagne en passant par la mer Baltique. Il augmentera, fin 2019, de 55 milliards de m3 (soit d’un tiers) la capacité d’exportation bienvenue du gaz russe en Europe.

    En d’autres termes, les États-Unis, plus royalistes que le roi, voulaient pénaliser sous un prétexte hypocrite et fallacieux des entreprises européennes prêtes à s’approvisionner en Russie plutôt que de faire venir du gaz de schiste américain liquéfié (GNL) par bateaux méthaniers dans les ports européens. Isabelle Rocher, le directeur général d’Engie, a évoqué « une ingérence américaine assez spectaculaire et inacceptable ». De son côté, le 19 octobre 2017, Vladimir Poutine a pu déclarer : « Les récentes sanctions adoptées par le Congrès américain étaient ouvertement conçues pour pousser la Russie en dehors du marché européen et forcer l’Europe à se tourner vers du gaz naturel liquéfié des États-Unis, plus cher et en quantités insuffisantes ».

    La vérité, c’est que le gaz russe constitue bien, au contraire, une source de diversification énergétique fiable et très bon marché pour l’Europe alors que ses autres sources d’approvisionnement (Norvège, Pays-Bas, Algérie) sont sur le déclin.
     
    Le gaz de schiste GNL américain n’est pas fiable quant à ses quantités produites fluctuantes trop dépendantes du prix du pétrole. De plus, le coût économique du transport par méthanier et de sa regazéification dans les ports européens n’est pas compétitif avec le gazoduc russe Nord Stream 2. Il faudrait, par exemple, 700 navires méthaniers pour fournir autant de gaz à l’Europe que Nord Stream 1.

    Dans cette affaire, la Pologne, prête à américaniser l’Europe, suite à sa haine et rivalité historique séculaire avec la Russie, a tout fait également pour faire capoter le projet Nord Stream 2. La Pologne a signé un contrat avec Donald Trump lors de sa visite à Varsovie, « trop content de signer dans le quart d’heure », pour construire un terminal de regazéification à Świnoujście, port de la Baltique. La Pologne souhaitait ramener à zéro en cinq ans les achats de gaz russe qui couvrent aujourd’hui les trois quarts de sa consommation.

    Le bouquet, c’est que le principal exportateur américain de gaz de schiste GNL (la société Cheniere) préfère vendre son gaz de schiste liquéfié 25 % plus cher en Asie qu’en Europe, suite à la concurrence du gaz russe. La société renâcle et n’a toujours pas signé, à ce jour, de contrat à long terme avec la Pologne. Même la Lituanie a préféré acheter du gaz russe avec un rabais exceptionnel de 25 %.

    L’Atlantique n’est pas une mare aux canards (« the pond »), comme le prétendent les Anglo-Saxons, mais un véritable océan à franchir, alors qu’on peut aller à pied de Brest à Vladivostok ! Le seul avenir face à tous les dangers, c’est la grande Europe avec ses matières premières en provenance de l’immense Sibérie et les exportations d’hommes, de savoir-faire, de produits industrialisés et de capitaux en provenance, comme disait Paul Valéry, de la péninsule du cap asiatique.

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  • VAL D’ARAN : TEL EST PRIS QUI CROYAIT PRENDRE !

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    Le bloc-notes de Jean-Claude ROLINAT

    Le Val d’Aran, vous connaissez ? Il s’agit d’une haute vallée des Pyrénées située au nord-ouest de la Principauté d’Andorre, rattachée à la province catalane de Lérida. Elle-même subdivision de la fameuse Catalogne qui s’est érigée le vendredi 27 octobre en « République indépendante » à la faveur d’un vote à bulletin secret de 70 de ses 135 parlementaires.

    Faible, très faible majorité pour une telle décision majeure engageant l’avenir de plus de sept millions d’âmes. Un scrutin totalement illégal conduisant à une sédition condamnée par les plus hautes instances espagnoles, boycottée par tous les Etats membres de l’Union européenne. Mais, dans le feuilleton de cette indépendance virtuelle d’où émerge la séquence rocambolesque de la fuite du « Président » Carles Puigdemont et de 5 de ses ministres en Belgique, la menace aranaise est passée assez inaperçue.

    C’est que la Généralité de Catalogne, « l’autre pays en Espagne », comme l’affichaient certaines publicités touristiques, a oublié qu’elle avait reconnu par sa loi du mois de février 2015, le droit à la communauté aranaise de décider de son avenir. Cette entité montagnarde de moins de 10 000 habitants* répartis sur le territoire de neuf communes totalisant à peine 600 Km2, dont la langue officielle est l’Aranais, proche du Gascon, dialecte tiré lui-même de l’Occitan, a décidé de faire sécession de la Généralité si cette dernière quittait l’Espagne.

    C’est, un peu, la version pyrénéenne de l’arroseur arrosé ! En effet, le Consehl générau de 13 membres qui siège dans la « capitale » Viehla, bien plus connue comme station de sports d’hiver que comme siège politico-administratif, vient de se prononcer officiellement en ce sens. Si le drapeau du Val d’Aran, croix occitane d’or sur fond rouge, porte en son centre un blason marqué des 9 pals alternés rouges et jaunes du pavillon catalan, il ne faudrait pas beaucoup insister pour que cette comarca(division administrative espagnole) où la Garonne prend sa source, prenne le large en demandant son rattachement à une autre communauté autonome espagnole, la Navarre ou l’Aragon par exemple.

    Les fous furieux de Barcelone n’y avaient pas pensé. Vont-ils envoyer les mossos de escuadra, leur fameuse police autonome forte de 17 000 hommes ? Impossible, désormais. Dans les faits, le Conseil exécutif de la Catalogne comme son parlement venant d’être dissous et l’administration reprise en main sous la houlette de dame Soraya de Santa Maria, vice-président du gouvernement central de Madrid.

    Tel est pris qui croyait prendre. Un épisode politique en tout cas, qui n’empêchera sûrement pas les skieurs de descendre très bientôt les pistes enneigées du Val d’Aran !

    * Là aussi, le phénomène migratoire est préoccupant : 3 000 étrangers, principalement Sud-américains et… Roumains y vivent !

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  • Bientôt un signe distinctif pour les membres de l’AfD ?

    Nous avions vu dans un précédent article la liste des persécutions commises contre les membres du parti populiste AfD (Alternative für Deutschland), qui ne sont pas sans rappeler ce que les militants du Front National ont subi pendant des années, avec l’approbation de ceux-là même qui couinent aujourd’hui quand on les chahute un petit peu…

    Le 2 novembre, le site de Lionel Baland annonçait la nouvelle suivante :

    « Une juridiction de Göttingen en Basse-Saxe a décidé qu’un locataire doit annoncer lors de la conclusion du contrat de bail au propriétaire, en raison des dangers que représentent les attaques gauchistes contre les immeubles, qu’il est membre de l’AfD. Sinon, il s’agit d’une « tromperie » qui annule le contrat de bail.  La personne victime de cette décision judiciaire est le président de la Junge Alternative, l’organisation de jeunesse de l’AfD de Basse-Saxe Lars Steinke. Il doit donc chercher un nouvel appartement ». Et bientôt un symbole pour désigner à la police de la pensée les membres AfD ?

    Depuis le précédent article, la persécution contre le parti populiste allemand, pourtant parfaitement républicain et indéfectiblement pro-israélien, comme l’a admis Raphael Ahren dans le Times of Israel du 24 septembre 2017,  n’a pas décrue. Rappels de quelques faits depuis la dernière recension :

    – Le 30 décembre 2016, à Cologne, l’AfD est interdite de manifester pour le nouvel an contre la présence de colonies de peuplement en Allemagne.

    – Le 24 janvier 2017 ; à Coblence, lors du Congrès des élus ENL.  Sept hôtels, de Coblence à Wiesbaden, ont annulé les réservations. Dans le huitième, Frauke Petry a dû se rendre directement du garage à sa chambre sans pouvoir passer par le restaurant. Le réceptionniste a refusé l’enregistrement de Marcus Pretzell. Un peu comme les Juifs qui étaient interdits de présence dans plusieurs catégories d’établissement en Allemagne…

    – Le 18 février 2017, à Paderborn, les nostalgiques de la RDA ont bloqué l’accès à un stand de l’AfD.

    – Le 5 mars 2017, à Elberfeld, Un stand de l’AfD a été détruit par des gauchistes et un membre de l’AfD âgé de 61 ans a été légèrement blessé.

    – Le 21 avril 2017, à Essen, la maison du candidat AfD au parlement régional Guideo Reila été taguée et sa voiture endommagée.

    – Le 22 avril 2017, les ennemis de la liberté tentent d’empêcher le congrès du Parti à l’hôtel Maritim de Cologne. La milice auxiliaire de Merkel a insulté des journalistes, confondus avec des membres de l’AfD, ont été insultés par des gauchistes. D’autres hôtels ont été assiégés par les contre-manifestants, car ils sont supposés héberger des délégués de l’AfD.  Les appels à perturber le Congrès avait été lancé par les partis des collabos de l’occupant américain (CDU, FDP et SPD), le parti des collabos de l’ancien occupant soviétique (Die Linke) et le parti pro-pédophile des Verts. Deux policiers seront blessés par les gauchistes. Ce fut lors de ce congrès que la ligne inutile et nuisible de la « dédiabolisation » fut mise en minorité.

    – Le 29 avril 2017, à Francfort-sur-le-Main, la façade de l’immeuble de Dominik Class, cadre de l’AfD, est dégradée.

    – Le 30 avril 2017 à Stuttgart, des gauchistes ont tagué la façade du cadre de l’AfD Udo Abzieher en pleine journée alors qu’il se trouvait chez lui. Des tracts ont été distribués dans les boites-aux-lettres des voisins et collés sur la façade d’Udo Abzieher. Les gauchistes ont distribué des tracts sur une place de la ville et un passant qui n’était pas d’accord avec cela a été frappé et a dû être hospitalisé.

    – Le 1er mai 2017, à Gaarden, La police a interdit la tenue d’un stand de l’AfD car elle estime ne pas être en mesure d’en assurer la sécurité.

    – Le 5 juin 2017, à Bitterfeld, Les vitres du bureau de l’AfD ont été fortement endommagées. Cinq suspects ont été arrêtés.

    – Le 11 juin 2017, il est révélé qu’à Duisbourg, le dirigeant de PEGIDA en Rhénanie du Nord-Westphalie, Marco Schneidereit, a vu, début juin 2017, sa voiture être incendiée par des gauchistes et l’extérieur et l’intérieur de sa maison attaqués à la peinture après que des vitres aient été brisées. Dans cette même ville, Frank Betke membre du parti social-démocrate SPD et tenancier d’un restaurant qui autorise l’AfD à y tenir chaque mois une réunion [comme tous les partis, syndicats ,..] a vu des gauchistes attaquer fin mai 2017 son bistrot à la hache et au marteau. Les huit vitres de l’établissement ont été touchées. Il avait auparavant reçu des lettres de menace. Frank Betke ferme donc son restaurant et licencie les cinq personnes qui y travaillent.

    – Le 12 juin 2017, il est révélé que plus de soixante attaques ont été conduites contre des bureaux de l’AfD situés en Saxe, depuis que ce parti est entré, en août 2014, au sein du Parlement du Land et dispose de bureaux dans chacune des circonscriptions électorales de Saxe afin d’y accueillir des citoyens.

    – Le 1er juillet 2017, à Augsbourg, ville si appréciée de Georges Marchais, un stand de l’AfD a été attaqué par plusieurs individus. Deux personnes ont été blessées, dont un homme de 68 ans qui a dû être hospitalisé. Plusieurs agresseurs ont été arrêtés.

    – Le 2 juillet 2017, à Lichtenberg, un membre de l’AfD a été attaqué et frappé par un individu devant un stand du parti. L’agresseur a été interpellé par la police.

    – Le 9 juillet 2017, à Taunustein, Une voiture de campagne de l’AfD a été attaquée à la peinture.

    – En août 2017, pendant la campagne des législatives, de nombreuses affiches de l’AfD ont été détruites quotidiennement par des gauchistes Rappelons que leurs idées ont été au pouvoir dans un tiers de l’Allemagne de 1945 à 1990, avec les horreurs que l’on sait, et sans qu’il n’y ait eu de véritable épuration. Pas étonnant que la mauvaise herbe stasiste repousse, elle squatte jusqu’à la Chancellerie…

    – Le 27 août 2017, les nostalgiques de la RDA parviennent à faire annuler le congrès de l’AfD en Saxe-Anhalt.

    – Petite anecdote plus amusante. Début septembre 2017, l’AfD avait décidé de placer son affiche dite « Lili » (on y voit une fillette blonde riante avec ce slogan : « « Lorsqu’elle aura 18 ans, Lili se réjouira encore plus du fait que ses parents aient voté pour l’AfD ») derrière une vitre blindée. 11 abrutis gauchistes se sont blessés en essayant de casser la vitre…

    – Le 8 septembre 2017, Le président de l’AfD de Basse-Saxe Armin-Paul Hampel a été agressé après un rassemblement électoral. Des apprentis dictateurs lui ont craché dessus et il a reçu un coup de poing au visage.

    – Le 5 octobre 2017, à Berlin, La voiture et la façade du chef de file des élus de l’AfD au sein du Parlement de Berlin Georg Pazderski ont été attaquées. Les pneus de la voiture ont été crevés et les vitres brisées. La façade a été attaquée à la peinture.

    • Suite à l’élection de 94 députés patriotes au Bundestag, s’en est suivi des campagnes de contestation du scrutin démocratique par des gens qui n’ont pas compris que l’ère du SED et du Parti Unique était révolue.

    Notons que le 26 janvier 2017, un document interne de l’AfD étudiait la possibilité de se doter d’un studio de télévision, d’une radio, d’un quotidien ou d’une revue et de livres d’auteurs favorables à l’AfD afin que le parti soit représenté adéquatement dans le domaine médiatique…

    Message personnel à la journaliste algérienne Nadia Daam : « Wesh, grosse, c’est ÇA du vrai harcèlement… »

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/bientot-un-signe-distinctif-pour-les-membres-de-lafd/82699/

  • DANEMARK - IMMIGRATION & DIVERSITÉ IMMIGRATION : L’INCROYABLE CONFRONTATION DEVANT LES CAMÉRAS

    Cette vidéo vient du Danemark.

    Mme Støjberg, ministre de l’Intégration, essaie de visiter un centre pour les migrants n’ayant pas pu bénéficier du droit d’asile, et donc ayant vocation à être renvoyés dans leur pays d’origine.

    Regardez… 

    http://www.bvoltaire.fr/immigration-lincroyable-confrontation-devant-cameras/