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Europe et Union européenne - Page 582

  • LA POLOGNE BANNIE

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    À l’encontre de la Pologne, la Commission européenne a déclenché l’article 7 du traité de l’Union européenne qui, s’il était voté, pourrait déboucher sur une suspension des droits de vote au sein du Conseil de l’Union, l’instance regroupant les vingt-huit.

    Notons que cette procédure avait été inventée en 2000 à la suite des tensions entre l’Union européenne et l’Autriche lorsque l’extrême droite était au pouvoir à Vienne. Cette remarque n’est pas sans intérêt car, maintenant, le gouvernement polonais est contrôlé par le PiS « ultra-conservateur ». Il s’agit donc, dans le cas polonais, de mettre au pas un pouvoir nationaliste, voire « populiste ».

    Le prétexte invoqué par la Commission est que le gouvernement polonais risque de violer l’État de droit en Pologne et de ne pas respecter les « valeurs de l’Europe ».

    On est en droit de se demander, d’ailleurs, qui définit les valeurs de l’Europe.
    Il est reproché à la Pologne, par des réformes votées, de soumettre la Justice au pouvoir politique. La Pologne a, en fait, adopté au début de décembre la refonte du Conseil national de la magistrature, chargé de la nomination et de la déontologie des juges, et de la Cour suprême. Il a aussi abaissé l’âge de la retraite des juges, ce qui en a poussé beaucoup dehors. La Pologne défend sa liberté de réformer une magistrature décrite comme une « caste » corrompue.

    Il est assez piquant de voir la France pousser à cette condamnation alors que l’indépendance de la justice, en France, est plus que douteuse. D’une part, le parquet relève de la Chancellerie, d’autre part nombre de juges sont affiliés à des syndicats souvent gauchistes, comme le Syndicat de la magistrature. D’ailleurs, l’expérience récente montre que souvent l’« extrême droite » est victime d’un harcèlement judiciaire qui, à l’évidence, n’est pas innocent.

    Quand à l’État de droit, il est en France bien écorné : notre pays est la cible constante d’attentats terroristes, on dénombre des dizaines de zones de non-droit où l’ordre public n’est pas respecté, et la France est incapable d’expulser les clandestins qui sont des centaines de milliers. On a rétabli le délit d’opinion, voire le blasphème, et des groupes de pression constitués par les communautés et les minorités interdisent de dire quoi que ce soit.

    L’autre reproche fait à la Pologne est la prise en main des médias par l’État, ce qui, venant de la France, est au moins amusant tellement il est évident que l’ensemble des médias est entre les mains d’intellectuels de gauche et que les journaux sont subventionnés par l’État.

    En fait on s’en prend à la Pologne car, à l’instar de nombre de pays de l’Est – Hongrie, Slovaquie, République tchèque, Autriche -, elle résiste à l’invasion et aux attaques contre ses valeurs et son mode de vie, ce qui ne peut pas plaire aux universalistes européens.

    http://bvoltaire.com/la-pologne-bannie/

  • Mathieu Bock-Côté: « Finkielkraut, voilà l'ennemi !»

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    1841033494.jpgTRIBUNE - Ayant déclaré dimanche [10.12] que « les non-souchiens brillaient par leur absence » lors de l'hommage rendu à Johnny, Alain Finkielkraut a déclenché la polémique. Pour Mathieu Bock-Côté [Figarovox, 14.12], l'indignation médiatique est avant tout un prétexte pour faire du philosophe un paria. Ce qu'il nous paraît dénoncer ici avec force, c'est en quelque sorte le totalitarisme qui s'est emparé de nos sociétés modernes ou postmodernes et qui prétend imposer silence à l'intelligence et au courage. A noter que Maurras avait imaginé l'avènement d'un tel « âge de fer » tyrannique, ou âge barbare, dans son Avenir de l'intelligence.  LFAR 

    La simple présence d'Alain Finkielkraut dans l'espace public semble aujourd'hui faire scandale. À gauche de la gauche, on a cessé d'écouter ses arguments mais on scrute sans cesse ses propos à la recherche de ce que le système médiatique nomme un dérapage, ou du moins, pour trouver quelques propos controversés qui justifieront sa mise au pilori pour quelques jours. L'objectif, c'est de faire du philosophe un paria, de le discréditer moralement, de le transformer en infréquentable, qui ne sera plus convoqué dans le débat public qu'à la manière d'un repoussoir, sans cesse obligé de se justifier d'exister.

    Celui qui s'est imposé au fil des décennies à travers une critique subtile et mélancolique de la modernité et de sa tentation démiurgique est transformé en commentateur ronchon contre lequel on justifiera toutes les moqueries. On ne prend pas la peine de le lire et on attend simplement le moment où on pourra le lyncher pour de bon. Pour les patrouilleurs zélés du politiquement correct, qui distribuent sans cesse les contraventions idéologiques, Alain Finkielkraut n'est plus le bienvenu dans le débat public.

    C'est à la lumière de cette aversion de plus en plus revendiquée pour Alain Finkielkraut qu'on peut comprendre la tempête médiatique qui le frappe ces jours-ci. On le sait, dans le cadre de son émission hebdomadaire sur RCJ, où il répond aux questions d'Elisabeth Lévy, le philosophe est revenu sur l'hommage national rendu à Johnny Hallyday en cherchant à décrypter une passion qui lui était étrangère. Finkielkraut a aussi noté, comme d'autres, que la communion populaire autour de Johnny Hallyday révélait aussi les failles de la communauté nationale. En gros, Johnny Hallyday était plébiscité par la France périphérique, qu'il aura longtemps fait rêver d'Amérique et d'aventure, mais ignoré par la France issue de la diversité, ou si on préfère le dire moins pudiquement, par celle issue de l'immigration. Il a pour ce faire employé ironiquement le terme « sous-chien » inventé par Houria Bouteldja pour qualifier « les Français de souche » et donc celui de « non souchien » pour ceux qui ne le sont pas. Cette ironie n'a pas été comprise, elle était peut-être malheureuse, plus largement on peut partager ou non son analyse, la trouver pertinente ou insuffisante: telle n'est pas la question.

    Nous ne sommes pas dans une controverse honnête et loyale, dans une correction bienveillante mais dans une volonté délibérée de nuire. Les ennemis de Finkielkraut n'allaient pas se priver de fabriquer un scandale artificiel de part en part pour lui faire un mauvais procès en racisme. On l'a d'un coup décrété double maléfique des Indigènes de la République. Les enquêteurs de la police de la pensée et les milliers de délateurs qui les alimentent et les applaudissent sur les réseaux sociaux étaient extatiques: enfin, ils tenaient leur homme. Enfin, ils avaient devant eux le dérapage de trop. Enfin, Finkielkraut venait de tomber dans un piège dont il ne sortirait pas.

    Il ne vaut même pas la peine de revenir sur le fond du propos tellement il suffit d'un minimum de jugement et de bonne foi pour savoir qu'il n'a jamais tenu le moindre propos raciste dans son commentaire de l'hommage à Johnny Hallyday et qu'il s'est contenté de reprendre de manière moqueuse et au deuxième degré le vocabulaire de ceux qui le conspuent. Que ce qu'il a dit ne diffère en rien du jugement, sur le sujet, d'un Laurent Joffrin ou de Dominique Bussereau.

    Cela dit, la tempête Finkielkraut du moment est intéressante pour ce qu'elle révèle du dérèglement de la vie publique, et cela, pas seulement en France mais à la grandeur du monde occidental. D'abord, on y voit l'importance du buzz comme phénomène médiatique. Une petite phrase arrachée à son contexte et mise en circulation sur internet peut déclencher une marée d'indignation, chacun s'ajoutant alors à la meute en expansion des indignés, qui veulent à tout prix envoyer un signal ostentatoire de conformité idéologique au politiquement correct.

    Une société allergique au pluralisme politique et idéologique

    On s'indigne, on hurle, on exige une punition exemplaire contre celui qui vient de transgresser le dogme diversitaire et la vision irénique du vivre-ensemble. On assiste même au retour de la gauche pétitionnaire à grande échelle. C'est ainsi qu'on a vu une pétition circuler sur internet pour que Finkielkraut soit viré de l'Académique française. Ceux qui la signent ont alors le sentiment gratifiant d'avoir eux-aussi pu cracher sur le philosophe jugé galeux. Les médias sociaux ont redonné vie à la foule lyncheuse. Disons-le autrement : elles transforment en action vertueuse la lapidation virtuelle. Il s'agit d'écraser symboliquement le dissident, de provoquer sa mort sociale.

    On y revient, la tentation lyncheuse qui s'exprime sur les médias sociaux correspond à une réhabilitation de l'ostracisme dans une société de plus en plus allergique au pluralisme politique et idéologique. Il faut être progressiste ou se taire. Il faut chanter les louanges du multiculturalisme et ne jamais noter les lézardes sociales qu'il engendre ou se fermer la gueule. Il faut tweeter dans le sens de l'histoire ou se tenir éloigné de son clavier. Et si on pense autrement, si on critique, si on se moque, si on ironise, même, on sera accusé d'être un provocateur, un polémiste, même, et d'avoir bien cherché sa mauvaise réputation. On se fera coller une sale étiquette qu'il faudra porter à la manière d'un symbole d'infamie.

    Il y a là une forme d'intolérance primitive qui se maquille en tolérance supérieure. On ne se surprendra pas, alors, que les réflexes d'autocensure se développent autant chez tant d'intellectuels qui redoutent d'avoir à subir à leur tour une pluie de crachats, pour peu que quelques esprits mal tournés ne comprennent pas ce qu'ils ont voulu dire et lancent contre eux une campagne de diffamation.

    L'ensauvagement de la vie publique qui se révèle à travers l'effrayante muflerie des réseaux sociaux témoigne purement et simplement d'une régression de la vie démocratique. Et c'est en bonne partie parce qu'il ose braver cet environnement toxique qu'Alain Finkielkraut est admirable. Nous sommes devant un philosophe de grande valeur, nous le savons. Mais il arrive souvent que les meilleurs philosophes n'aient pas un caractère à la hauteur de leur intelligence. Ce n'est pas le cas d'Alain Finkielkraut, qui fait preuve d'un courage civique exemplaire et qui ose aller dans l'espace public pour penser notre temps tout en sachant qu'il n'en sortira pas indemne. Il croit à la discussion, à l'affrontement des idées, et il a toujours le souci, comme on le constate chaque samedi à Répliques, de donner la parole au camp adverse. Ceux qui lui répondent par des injures et qui en appellent à son exécution publique ne nous disent finalement qu'une chose : ils ne sont pas à la hauteur du défi qu'il leur lance.  

    Mathieu Bock-Côté

    Mathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (VLB éditeur, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (Boréal, 2012) de La dénationalisation tranquille (Boréal, 2007), de Le multiculturalisme comme religion politique (éd. du Cerf, 2016) et de Le Nouveau Régime (Boréal, 2017).

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2017/12/21/mathieu-bock-cote-finkielkraut-voila-l-ennemi-6010472.html

  • Une Europe de milliardaires

    Continent regroupant plus de la moitié des 20 premières puissances économiques mondiales, l’Europe compte évidemment en son sein de nombreux milliardaires. En comparant le nombres de milliardaires résidents par tranche de 1 millions d’habitants, il est possible d’avoir une estimation du potentiel d’attraction économique de chaque pays. L’Europe peut se diviser en 8 strates :

    – Plus de 100 milliardaires par million d’habitants : Monaco

    – Plus de 10 milliardaires par million d’habitants : Liechtenstein

    – Plus de 2 milliardaires par millions d’habitants : Islande, Suisse, Norvège, Suède, Chypre.

    – Plus d’1 milliardaire par millions d’habitants : Irlande, Allemagne, Finlande, Israël.

    – Plus d’1 milliardaire pour 2 millions d’habitants : Royaume-Uni, France, Pays-Bas, Italie, Autriche, Russie.

    – Plus d’1 milliardaire pour 5 millions d’habitants : Portugal, Espagne, Belgique, Tchéquie, Turquie, Géorgie, Arménie, Kazakhstan

    – Moins d’un milliardaire pour 5 millions d’habitants : Maroc, Algérie, Pologne, Grèce, Ukraine, Roumanie.

    -Pays sans milliardaires : Andorre, San Marin, Vatican, Tunisie, Luxembourg, Estonie, Lettonie, Lituanie, Biélorussie, Slovaquie, Hongrie, Bulgarie, Slovénie, Croatie, Serbie, Bosnie, Albanie, Macédoine, Monténégro, Azerbaïdjan.

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/une-europe-de-milliardaires/85355/

  • MILOŠEVIĆ INNOCENTÉ PAR LE TPIY, CELA N’INTÉRESSE PAS NOS MÉDIAS !

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    Maurice Pergnier Boulevard Voltaire cliquez ici

    Tous les jugements du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie ne trouvent pas le même écho dans nos médias : celui qui condamne à perpétuité Ratko Mladić (ancien chef de l’armée des Serbes de Bosnie) pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide a fait l’objet d’une ample couverture ; en revanche, on chercherait en vain dans notre presse les gros titres faisant état de ce que le même tribunal (et dans le même jugement) innocente Slobodan Milošević (ancien président de Serbie) des mêmes crimes, dont les médias et la justice internationale l’ont pourtant accusé pendant vingt-cinq ans.

    Le jugement Mladić, dans son quatrième volume, publié le 22 novembre 2017, stipule en toutes lettres que le TPIY n’a constaté « nulle preuve que Slobodan Milošević [sont cités aussi quelques autres accusés] ait de quelque façon contribué à la réalisation de l’entreprise criminelle [visant à faire de la République serbe de Bosnie une entité ethniquement pure]. » Il est à noter qu’il ne s’agit là que d’une confirmation, le tribunal ayant déjà formulé la même appréciation dans le jugement de Radovan Karadžić, condamné l’année précédente, innocentant Milošević une première fois (sans que cela intéresse davantage nos médias).

    Est-ce à dire que, si le procès de Milošević n’avait pas été interrompu brutalement, il y a onze ans, par la mort de l’accusé, celui-ci aurait bénéficié d’un acquittement ou d’un non-lieu ? Peu probable car, à l’époque, Karadžić et Mladić étaient en fuite, et les commanditaires du TPIY avaient besoin à tout prix de la condamnation d’un bouc émissaire pour justifier leur appui aux sécessions de la Croatie, de la Slovénie, de la Bosnie et, enfin, du Kosovo, ainsi que l’embargo et le bombardement de l’OTAN sur la Serbie. Cependant, Milošević, qui assurait lui-même sa défense, le faisait tellement bien, en démontant pièce à pièce les absurdités de l’accusation, que le procès, de l’aveu général, tournait à la débâcle pour cette dernière. Le moins qu’on puisse dire, c’est que sa mort en cellule (d’une crise cardiaque qui aurait pu être évitée si on avait accédé à ses demandes d’hospitalisation) tombait opportunément. Le tribunal ne se trouvait plus devant le dilemme d’ou bien prononcer une lourde condamnation qui eût fait de lui un martyr, ou bien déclarer un non-lieu qui mettait à bas toute une stratégie politique fondée uniquement sur la diabolisation à outrance des dirigeants serbes.

    On aurait pu penser que, pour nos médias, ce blanchissement posthume de leur « boucher des Balkans » serait un sujet d’étonnement digne de commentaire. C’est juste un non-événement. Il est vrai que le TPIY n’a pas donné beaucoup de publicité à sa mise hors de cause de Milošević. Le paragraphe en question se trouve dans la note 15357 d’un volume de 471 pages : seuls les spécialistes se sont donc donné la peine de le lire. Mais peut-on imaginer que, étant donné le caractère spectaculaire de la chose, lesdits spécialistes ne se soient pas empressés d’en informer les gens de presse ?

    Émettre des doutes sur la culpabilité de Milosevic (notamment celle d’avoir ordonné le « génocide » de Srebrenica) a longtemps été qualifié de révisionnisme – et l’est encore ! – par des médias influents. Est-il permis, sans s’exposer au même anathème, de se demander si les certitudes infaillibles qui applaudissent à la condamnation de Mladic sont de la même eau que celles qui ont prévalu pendant 25 ans pour Milosevic ?

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Le Commissaire européen à l’immigration veut imposer par tous les moyens le Grand Remplacement

    Dimitris Avramopoulos, commissaire européen chargé de l’immigration, affirme que les Européens doivent accepter l’immigration massive en provenance du tiers monde comme la « nouvelle norme », estimant que rien ne permettra à une quelconque partie de l’Union Européenne de rester« homogène et sans immigration ».

    Dans un entretien publié lundi par POLITICO avec pour titre « Les migrants européens sont là pour rester », le commissaire européen démontre sans état d’âme sa vision dictatoriale destinée à imposer à toute l’Europe le plan d’immigration de grand remplacement.

    Comme pour se convaincre qu’il n’existe pas d’autre voie possible, le commissaire européen déclare :

    « Il est temps d’affronter la vérité. Nous ne pouvons pas et ne pourrons jamais arrêter l’immigration. »

    Et de livrer une petite explication :

    « L’immigration est profondément liée à nos politiques en matière d’économie, de commerce, d’éducation et d’emploi – pour n’en citer que quelques-unes. »

    Le commissaire européen Avramopoulos avoue que les institutions européennes ne considèrent pas les « réfugiés » comme des personnes accueillies temporairement en Europe le temps qu’une guerre dans leur pays d’origine se termine, mais bien au contraire comme une transplantation permanente de populations extra-européennes dans les pays de l’UE.

    « Ils ont trouvé la sécurité en Europe, mais nous devons aussi veiller à ce qu’ils trouvent un foyer », écrit-il à propos de ces immigrés, précisant que programmer les Européens à l’accueil de l’immigration de masse est « non seulement un impératif moral », mais aussi « un impératif économique et social pour notre continent vieillissant – et l’un des plus grands défis dans l’avenir proche ».

    Or, ce sont ces mêmes institutions européennes qui ont tant manœuvré pour imposer par ailleurs sur notre continent une politique malthusienne faite de pilules contraceptives, d’avortements, de divorces et d’attaques répétées contre l’institution familiale, provoquant inexorablement de la sorte le déclin démographique qui permet de justifier ensuite l’immigration massive comme LA solution au vieillissement orchestré de notre population.

    Loin de se limiter à faciliter l’immigration massive en cours, le commissaire européen explique que la Commission s’emploie également à « renforcer les voies légales d’immigration économique grâce à une Carte Bleue plus ambitieuse pour les travailleurs hautement qualifiés et à lancer des projets pilotes ciblés de migration de main-d’œuvre dans les principaux pays du tiers-monde ».

    Mais malgré cette propagande, le commissaire européen constate que les personnes d’origine non européenne vivant en Europe sont beaucoup plus susceptibles de vivre d’aides sociales, d’allocations de chômage ou de bas salaires, au point que la Commission européenne a même souligné que des « mesures d’intégration » seraient nécessaires pour accueillir ces immigrés qu’elle prétend être essentiels aux économies du continent.

    Le commissaire européen a également félicité POLITICO pour avoir publié une série d’articles qui accusent l’Europe d’être « trop blanche » et invitent l’UE à prendre des mesures qui encourageraient le remplacement des Européens de souche par des « personnes de couleur » dans les emplois.

    Le commissaire à l’immigration estime que tout cela n’est pas encore « suffisant pour provoquer les changements dont nos sociétés ont besoin pour être prêtes à affronter les réalités du XXIe siècle ».

    Le commissaire européen Avramopoulos n’a pas manqué de désapprouver les mesures prises par les gouvernements d’Europe centrale pour s’opposer à cette immigration. « Il est naïf de penser que nos sociétés resteront homogènes et sans immigration si l’on érige des clôtures », a-t-il déclaré, avant de conclure que « La seule façon de rendre nos politiques d’asile et d’immigration pérennes, c’est de commencer par changer collectivement notre façon de penser ».

    Curieusement, lorsque ce même commissaire européen se rend en Israël, il ne trouve pas nécessaire de critiquer les clôtures israéliennes ni les mesures prises par ce pays pour garantir une forme d’homogénéité et ne tolérer qu’une immigration très sélectionnée.

  • Zoom - 2ème colloque eurasiste de Chișinău : L’anti-Davos

  • La mort programmée de la Famille en Occident et les remèdes à apporter

    Discours sur la Famille tenu par Fabrice Sorlin avec Alexey Komov à la Chambre Publique de la Fédération de Russie, à l’occasion du colloque sur le thème « La préservation des valeurs familiales et des traditions morales chez les différents peuples de russie » :

    6a00d83451619c69e201b8d2c842f1970c-250wi.jpg"Aujourd’hui, j’aimerais vous parler de « la mort programmée de la Famille en Occident et des remèdes à apporter ». Pour cela, je diviserai mon propos en trois parties distinctes :

    • Dans la première partie nous parlerons de la définition de la famille naturelle et de sa place dans la Cité,
    • Dans la deuxième partie nous regarderons pour quelles raisons la famille est aujourd’hui si violemment attaquée dans l’Occident ;
    • Enfin, dans la troisième partie je proposerai des pistes de réflexions quant aux remèdes nécessaires pour une bonne politique familiale

    6a00d83451619c69e201b8d2c84325970c-250wi.jpgDéfinition de la famille naturelle et place de la famille dans la Cité

    Définir la famille pourrait être en soi un sujet à part entière. Son étymologie est riche et sa définition a évolué depuis l’Antiquité : la famille a ainsi désigné tout d’abord les personnes vivant sous un même toit puis par extension les personnes d’un même sang vivant sous un même toit. Mais concentrons-nous aujourd’hui sur la définition plus traditionnelle de la famille considérée comme : « La famille est la communauté fondée par l’union stable (c’est à dire le mariage) d’un homme et d’une femme, qui s’agrandit au fur et à mesure que se réalise leur projet de mettre au monde et d’éduquer leurs enfants ».

    La loi de la nature a placé la famille au premier rang de toutes les sociétés. Car au sein de la société, la famille est nécessaire non seulement pour donner les individus qui la forment, ce à quoi pourraient suffire des unions passagères, mais aussi pour les conduire à leur complet développement humain par l ‘éducation. Ainsi, l’Etat qui est la communauté des communautés n’est que second dans cet ordre là. Il est utile seulement au « bien-être » des hommes ; alors que la famille est nécessaire à son existence. La famille est donc la cellule de base de la société, elle est aussi fondement de l’ordre social.

    Et la loi divine, la volonté de Dieu, entérine par ses commandements ce qu’Elle a crée : en effet, dans le Décalogue donné à Moïse sur le mont Sinaï, Dieu fait dépendre la perpétuation d’Israël de la pieuse observation du culte des ascendants : « Tu honoreras ton père et ta mère ». C’est le premier des commandements qui concerne les devoirs envers les mortels. Il prolonge et complète les commandements précédents qui établissent le culte divin. Mais il a aussi une répercussion toute politique.

    En effet, si la famille fonde la Nation, c’est aussi la famille qui la maintient et qui assure sa pérennité. Je suis membre d’une Nation d’abord à cause de mon père, de ma mère et de leurs parents. De la vitalité de la famille dépendra donc la vitalité de la société et de la Nation. Or, pour qu’un pays prospère, les citoyens doivent se trouver intimement unis par l’amour et la fierté qu’ils éprouvent pour leur origine commune. Et cet amour, c’est d’abord au sein de la famille que l’individu va l’apprendre.

    Mais le rôle de la famille dans la Nation est immense, et il ne s’arrête pas là :

    • Elle renouvelle les générations par la procréation des enfants ;
    • Elle développe l’autonomie et la personnalité des enfants procréés ;
    • Elle tisse des liens entre les familles et entre les individus ;
    • Elle transmet la culture et développe la civilisation ;
    • Elle est pourvoyeuse de citoyens puisque c’est aussi la cellule éducatrice par excellence.

    Ainsi, ce n’est pas la Famille qui est pour la société, mais la société qui est pour la famille. Et c’est ce principe fondamental qui a été oublié aujourd’hui.

    Cependant, il est tout aussi clair que la famille seule, ne saurait pourvoir à ses besoins propres. Aussi a-t-elle besoin d’une communauté organisée par un Etat pour subvenir à ses propres besoins comme la nourriture, la santé, le travail.  Il existe donc une interdépendance vitale entre société et famille, et si l’on touche à l’un, l’autre s’en trouverait atteint.

    Processus révolutionnaire contre la famille

    « Si quelqu’un avait la diabolique intention de ruiner une nation, qu’il commence par ruiner la famille » disait très justement Monseigneur Fiordelli (Evêque de Prato en Italie). Or, depuis le siècle dernier, la famille et la vie humaine font l’objet d’une attaque généralisée et sans précédent de la part d’idéologues qui cherchent à imposer leur vision totalitaire de la société.

    L’idéologie communiste d’abord dans la poursuite de son idée constructiviste et universaliste : les Bolchéviques ont été les premiers à s’attaquer aux nations en mettant en œuvre une politique de destruction de la famille, celle-là même qui favorisa en premier l’avortement et la contraception à grande échelle. A la chute du communisme, les Etats-Unis d’abord et l’Union-Européenne ensuite, dans leur poursuite de leur idéologie mondialiste et totalitaire, ont finalement pris le relais de cette guerre contre les nations souveraines, en s’attaquant à la dignité de la personne et la famille.

    Cette stratégie de destruction des nations est aujourd’hui  menée sur un double front :

    • Un front extérieur : c’est celui du choc des civilisations. Des guerres fomentées et soutenues par l’Occident au Moyen-Orient (Syrie, Irak), ou en Afrique du nord (Lybie). C’est Daesh et l’état islamique, c’est la terreur et les attentats ;
    • Un front intérieur :  c’est celui du combat idéologique contre les traditions, contre la famille et contre la vie humaine. C’est le combat de l’homosexualisme et du LGBTisme. C’est la gay-pride, le mariage homosexuel et la théorie du genre, c’est la GPA et la PMA, ce sont les Femen et les Pussy Riot.

    C’est ainsi qu’un rapport de Kissinger en 1974 (qui sera approuvé par le président Ford l’année suivante) propose une orientation nécessaire pour asseoir l’hégémonie des Etats-Unis sur le monde : ils conditionnent l’aide alimentaire aux pays du Tiers-monde, à l’adoption de mesures drastiques de limitation des naissances. Plus récemment en juin 2014, le vice-président des Etats-Unis Joe-Biden affirmait avec force, devant un parterre d’avocats, que « la protection des droits LGBT était au-dessus des cultures nationales et des traditions sociales ».

    Plus proche de nous, l’Union Européenne, inclut systématiquement le droit des homosexuels comme condition d’entrée dans l’U.E. Depuis près de deux décennies toutefois, la Russie a engagé, en puisant dans les ressources de sa grande civilisation, un redressement spirituel sans précédent, pendant que l’Occident continue son auto-destruction. C’est pourquoi les patriotes français et européens, attachés à leur culture, à leur tradition et à leur civilisation tournent aujourd’hui  leur regard vers la Russie, dernière nation chrétienne d’Europe et porte-étendard de la lutte pour la défense de la famille.

    Quels remèdes ?

    Le Pape Léon XIII dans son encyclique Rerum Novarum (1891) disait « A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison de la ramener à ses origines ». Ainsi, pour que l’Occident retrouve sa splendeur et redevienne le phare qu’il a longtemps été dans le concert des nations, il doit avant tout renouer avec son héritage chrétien. Pour cela, le premier acte serait de rompre avec les idéologies nées de la Révolution française dont le slogan était, « du passé faisons table rase ». Idéologies qui ont ensuite été imposées avec force et violence au moment de la Grande Terreur de 1792, et qui s’est ensuite propagée dans toute l’Europe à la faveur des guerres napoléoniennes.

    Cet anti-théisme et cette haine de l’ordre naturel chrétien sont aujourd’hui incarnés en France par ce qu’on appelle la « laïcité », mais qui n’est en réalité qu’un extrémisme laïciste, une nouvelle religion athéiste toute entière tournée contre la chrétienté et vers le culte de l’Etre suprême et de l’individu. En France comme ailleurs, le culte de l’individu a trouvé à chaque fois son apogée lors de la légalisation de l’avortement. Car c’est en banalisant et en acceptant le meurtre de l’enfant innocent à naître dans le ventre de sa mère, que les idéologies totalitaires, ont réellement porté un coup fatal à l’ordre naturel des nations et l’ordre divin des choses. L’avortement prive les nations de centaines de milliers d’être humains par an. Il crée de graves problèmes de stérilité sur les femmes qui le pratiquent. Il est en partie responsable de la chute vertigineuse des courbes démographiques en Europe et aux Etats-Unis. Il traumatise des centaines de milliers de femmes, qui contrairement à ce que les médias disent, vivent bien souvent avec un remords qui les ronge tout au long de leur vie. Il ouvre grand la porte aux attaques des ennemis de la famille, comme on peut le voir en Occident avec la théorie du genre, la PMA, la GPA…

    Ainsi, il me semble que la première des politiques à apporter si nous voulons défendre les familles, et les nations souveraines, c’est d’abord une politique de lutte contre l’avortement. Cette politique passera nécessairement par une politique de communication pour expliquer qu’un fœtus n’est pas un amas de cellules, mais bien un être humain en devenir, qui possède déjà une âme. Elle passera ensuite par la mise en place de structures d’accueil et d’aide pour les femmes en détresses. Par la possibilité pour les femmes de pouvoir accoucher sous X et par  l’ouverture de centres d’accueil pour les nouveaux-nés. Elle passera enfin par la mise en place d’une politique d’aide sociale et financière pour les familles nombreuses, et les parents les plus démunis, afin qu’ils puissent s’occuper dignement de leurs enfants. En France, vous le savez, la volonté politique n’est pas de lutter contre l’avortement : plutôt que d’accueillir l’enfant à naitre, avenir de la Nation, l’Etat juge préférable d’accueillir des centaines de milliers de migrants tous les ans…

    Nous avons en revanche, de multiples structures qui travaillent depuis plus de trente ans dans le domaine de l’avortement en se battant concrètement sur le terrain pour sauver les bébés à naître et souvent leurs mamans victimes de l’acharnement de leurs familles. Elles ont une véritable expertise dans le domaine et seraient heureuses d’échanger  avec vous si vous le désirez. En conclusion, j’aimerais simplement ajouter qu’il ne faut pas perdre de vue que toutes ces mesures à mettre en place aujourd’hui pour servir la famille, aussi difficiles soient-elles, assureront la vitalité de nos pays demain."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • MACRON, MAY, MERKEL and C°

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    Pieter Kerstens

    Gauche, Droite …Droite, Gauche… en 40 ans et depuis Giscard d’Estaing, tous nous ont entraînés vers le chaos et la décadence. Ils n’ont pas su, pas pu ou pas voulu anticiper les bouleversements économiques, sociaux, culturels ou financiers auxquels la France et l’Europe devaient « Faire Face ». Sans évoquer ici la révolution annoncée par l’Intelligence Artificielle et la numérisation généralisée.

    Pourtant hier, moins qu’aujourd’hui, le constat est évident :

    • Le chômage est endémique.
    • Les impôts sont confiscatoires et deviennent insoutenables.
    • Lassés des vaines promesses (qui selon Charles Pasqua « n’engagent que ceux qui y croient ») et outrés par les mensonges successifs de ceux qui nous gouvernent, les peuples expriment leur profond mécontentement, à longueur de manifestations et d’élections.
    • La drogue est en vente libre aux portes des écoles.
    • L’insécurité ne cesse de se développer dans nos villes, à tel point que des élus conseillent aux femmes de ne plus circuler sur la voie publique à la nuit tombée !
    • La bureaucratie, nationale et européenne étouffe toute envie d’entreprendre.
    • La corruption des élus n’a pas disparue, malgré les déclarations multiples des élites qui devraient, elles, montrer l’exemple.
    • Avec Schengen, la flotte Frontex en Méditerranée et les accords européens, l’immigration « sauvage » n’est toujours pas contrôlée et bien au contraire conduit depuis des années à une véritable invasion de hors-la-loi, d’inassimilables et des délinquants.

    Nul doute que la mafia socialaud-écolo-libéro-démocrato-capitaliste va payer chèrement ses dérives et ses excès lors des prochaines consultations électorales dans l’Hexagone et ailleurs en Europe.

    Et si, selon les spécialistes, d’autres attentats ont lieu et que d’après les économistes on assiste à un krach financier ou une nouvelle crise économique, alors une cinglante défaite s’annonce pour les laquais du Nouvel Ordre Mondial et les complices de la société multiculturelle.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

     
  • P. Jovanovic : Quand l’Europe se met à ressembler à la république de Weimar - Poléco n° 152