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Europe et Union européenne - Page 601

  • La Suède refuse l'asile politique à une iranienne convertie au christianisme

    Une actrice iranienne, Aideen Strandsson, convertie au christianisme secrètement, arrivée en Suède avec un visa de travail de trois ans, a demandé l’asile à la Suède... qui lui a été refusé. Pourtant, en raison de sa conversion au catholicisme, elle est passible de sanctions pouvant aller jusqu’à la peine de mort si elle retourne dans son pays.  

    « Tout le monde connaît la situation en Iran et en Islam. Dans la charia, la conversion à une autre religion n’est pas acceptable et elle est punie de mort.».

    La Suède vient pourtant de lui refuser l’asile, au motif que sa conversion relève « de son choix » et qu’elle n’aurait « qu’à affronter seulement six mois de prison en Iran » !

    La Suède est ce pays qui accueille des immigrés clandestins, et annule des festivals de musique pour éviter que les immigrés ne commettent des agressions sexuelles. La Suède a accueilli récemment 244 000 demandeurs d’asile (dont 34% de Syriens et 10% d’Irakiens).

    Les dirigeants hongrois ont publiquement fait savoir par la voix du vice-Premier ministre Zsolt Semjén que la Hongrie lui accorderait l’asile.

    Michel Janva

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  • Immigration et manipulation en Allemagne

    Giampaolo-Rossi.jpgpar Giampaolo Rossi

    Journaliste italien ayant étudié l’archéologie, se défini lui-même ainsi : « D’abord et surtout archéologue. Pour cette raison je m’occupe de politique et des médias. J’écris pour Il Giornale. À leurs risques et périls.»

    LES MENTEURS DES REDACTIONS

    Ceci est un acte d’accusation sans précédent contre les médias allemands : en pleine urgence migratoire, entre 2015 et 2016, les principaux journaux d’Allemagne ont délibérément falsifié la réalité en publiant une information unilatérale et dénuée de toute critique du phénomène, embrassant exclusivement le point de vue d’Angela Merkel, de son gouvernement et des élites politiques et économiques qui voulaient imposer à l’opinion publique la « culture de l’accueil sans discrimination ». L’accusation ne vient pas des habituels polémistes réactionnaires, des blogueurs sans vergogne ou des xénophobes qui servent de prétexte pour empêcher toute opposition au délire du multiculturalisme idéologique. Non. L’accusation vient cette fois  d’une recherche de la Fondation Otto Brenner réalisée par un pool de chercheurs de l’Université de Leipzig et de la Hamburg Media School, recherche coordonnée par le prof. Michael Haller ; son titre : « La crise des réfugiés dans les médias ». C’est l’étude la plus complète et la plus élaborée méthodologiquement sur ce thème.

    UNE ÉTUDE RAVAGEUSE

    Cette recherche a analysé plus de 30.000 articles des principaux journaux nationaux et régionaux allemands entre 2015 et 2016. Plus de 200 pages de chiffres et de statistiques détaillés sur les articles des journaux Süddeutsche Zeitung, Frankfurter Allgemeine Zeitung, Die Welt, Bild, ainsi que sur des publications en ligne et 85 journaux régionaux.

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  • De l’immigration de grand remplacement au métissage obligatoire…

    Immigration de grand remplacement et métissage obligatoire ? Rappel de quelques déclarations significatives…

  • Pologne : des manifestations manipulées depuis l'étranger

    Décryptage d'Olivier Bault sur Réinformation.tv :

    "Les manifestations « populaires » contre la réforme de la justice en Pologne au mois de juillet ne l’étaient peut-être pas autant qu’il a été dit. En Pologne, on accuse George Soros, l’Allemagne et la France d’avoir fomenté ces rassemblements d’opposition en définitive peu représentatifs de l’opinion polonaise.

    On sait ainsi qu’Akcja Demokracja (Action Démocratie), principale organisation derrière les manifestations de juillet contre la réforme de la justice en Pologne (partiellement bloquée par le président Andrzej Duda), est financée depuis deux ans par la Fondation européenne pour le climat dirigée par Laurence TubianaLaurence Tubiana, qui a donc indirectement contribué à défendre une institution judiciaire encore jamais décommunisée en Pologne, avait commencé sa carrière politique en France à la Ligue communiste révolutionnaire (LCR). Elle a plus tard été, entre autres fonctions politiques, conseillère pour l’environnement du premier ministre Lionel Jospin puis ambassadrice chargée des négociations sur le changement climatique et représentante spéciale du gouvernement français pour la COP 21.

    On évooque également un autre dirigeant de la Fondation européenne pour le climat (European Climate Foundation, ECF) : il s’agit de son directeur exécutif pour les politiques mondiales Emmanuel Guérinancien conseiller spécial de Laurence Tubiana au ministère des Affaires étrangères.

    La Fondation européenne pour le climat, sous influence de la France, de l’Allemagne et de George Soros, finance les manifestations contre le PiS

    Mais il n’y a pas que les intérêts français qui soient représentés au sein des instances du principal bailleur de fonds d’Akcja Demokracja, puisque le président du Conseil de surveillance de l’EFC est un Allemand. Il s’agit de Caio Koch-Weser, qui était secrétaire d’Etat au ministère des Finances du gouvernement fédéral en Allemagne de 1999 à 2005, après avoir été vice-président de la Banque mondiale. D’après l’hebdomadaire polonais Gazeta Polska (proche du PiS) qui a dévoilé le premier les financements d’Akcja Demokracja, c’est justement Koch-Weser qui a signé, en tant que secrétaire d’Etat et homme de confiance du chancelier Gerard Schröder, la garantie de l’Etat allemand pour le crédit de la Deutsche Bank en faveur de Gazprom, aux fins de la construction du gazoduc Nord Stream qui relie la Russie à l’Allemagne par la mer Baltique. Koch-Weser est d’ailleurs au conseil d’administration de la Deutsche Bank depuis 2006.

    Quant au fondateur et premier président de l’EFC, George Polk, c’est un ami et collaborateur de l’omniprésent milliardaire américain George Soros.

    Autre « parrain » étranger d’Akcja Demokracja, c’est l’ONG allemande Campact !. Campact ! est membre du réseau international OPEN dirigé par l’organisation américaine MoveOn, qui est financée par George Soros et qui était derrière les manifestations violentes contre Donald Trump après sa victoire aux élections présidentielles. Ce n’est pas un hasard si les méthodes et les slogans de la gauche libertaire et immigrationniste se ressemblent tant en Pologne (depuis les élections législatives gagnées par le PiS en novembre 2015) et aux Etats-Unis (depuis l’élection de Trump en novembre 2016). [...]"

    Michel Janva

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  • Vers la fin de l’agriculture industrielle ?

    La nouvelle agriculture « agro-écologique » signe-t-elle la fin de l’agriculture industrielle ?

    En tout cas, c’est ce qu’avance Madame Hillal Elver, juriste de nationalité turque, rapporteur(e) spécial(e) sur le droit à l’alimentation de l’ONU. Elle s’insurge contre les conséquences catastrophiques des pesticides sur les animaux, la nature et l’être humain.

    Et pourtant ce débat est déjà vieux de 30 ans lorsque Madame Brundtland donnait la définition du développement durable dans son rapport. C’est ainsi que Madame Elver dira : « Être tributaire de pesticides dangereux est une solution à court terme qui porte atteinte au droit à une alimentation suffisante et au droit à la santé des générations actuelles et des générations futures. »

    Donc, n’hypothéquons pas la santé des générations futures au profit d’une économie productiviste qui ne fait qu’appauvrir les sols !

    La santé humaine et l’environnement sont en danger. 200 000 personnes meurent chaque année d’intoxication dans nos pays de grande consommation. Les maladies se développent : parkinson, alzheimer ou encore les troubles hormonaux. Et les États ne bougent pas…

    Le principe de précaution s’appliquerait-il dès maintenant ? Il semblerait que oui car la Déclaration universelle des droits de l’homme subodore le droit de chacun à vivre dans un environnement sain (principe d’ailleurs réaffirmé dans notre charte constitutionnelle pour l’environnement). Ce principe de précaution considère que le droit à une nourriture saine s’applique dès aujourd’hui… pour demain, dixit l’ONU.

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  • CELA S’APPELLE TOUT SIMPLEMENT UNE INVASION…

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    C’est arrivé le 7 août dernier à Ceuta, l’une des deux enclaves espagnoles (l’autre est Melilla) établies au Maroc depuis le XVesiècle et aux portes desquelles s’entassent depuis longtemps, guettant l’entrée dans le « Paradis », des foules de « remplaçants noirs » venus de l’Afrique subsaharienne. Plus de 200 d’entre eux ont tout simplement franchi en force la frontière entre le Royaume du Maroc et l’enclave en passant par la porte principale. Franchir en force : en un mot, cela s’appelle envahir…

    En général, la police du roi Mohammed VI fait bien son boulot et aide ses confrères espagnols à empêcher ces intrusions. Mais là, elle n’a rien pu y faire. Imaginons la situation si un jour la monarchie alaouite devait fléchir sous les coups, par exemple, d’un quelconque « printemps »… Il vaut mieux ne pas y penser. C’est notre plus grande hantise, me disait récemment un habitant de Ceuta.

    Rares en Europe sont les journaux qui relatent cette invasion et s’émeuvent de ce dernier assaut du 7 août. Et s’ils le font, c’est parce qu’un policier espagnol a eu les jambes cassées. C’est très bien, une telle émotion, mais il ne faudrait pas oublier les dizaines de policiers qui ont été également blessés au cours d’autres assauts contre le grillage de fil de fer barbelé construit en 1998, haut de six mètres et pourvu de deux clôtures parallèles qui courent, aussi bien à Ceuta qu’à Melilla, au long des douze kilomètres de frontière.

    Il s’agit là d’un imposant rempart qui a pourtant été percé lors de plusieurs attaques particulièrement violentes et qui ont blessé aussi bien des envahisseurs que des policiers espagnols. Inutile de dire sur lesquels des deux sont tombées les larmes de la bien-pensance…

    Or, il semblerait que les derniers renforcements apportés au grillage aient été assez efficaces, car depuis quelques mois, il n’y avait plus eu d’assauts… jusqu’à celui de l’autre jour, lorsqu’une foule de 200 remplaçants noirs ne se sont même plus donné la peine de grimper sur le haut des fils de fer barbelé afin d’en forcer le passage. Mais non, voyons, c’est trop risqué ! C’est beaucoup plus simple d’entrer en courant et en grande foule – il fallait y penser ! – par la porte d’entrée, là où, à cinq heures du matin, il n’y avait que trois ou quatre policiers qui, ayant l’interdiction d’employer leurs moyens de défense contre les agresseurs, n’ont évidemment rien pu faire, sauf se faire casser les jambes, pour empêcher leur passage.

    Il est à espérer que les autorités espagnoles prendront les mesures nécessaires (de nouvelles barrières, d’autres grillages, un pont-levis, peut-être… que sais-je) pour empêcher qu’un telle ruse ne puisse se reproduire. Or, c’est autre chose qu’il faudrait surtout espérer voir mettre en œuvre – mais que les belles âmes et les collabos de tout poil soient rassurés : cela ne se fera pas. Il faudrait, surtout, espérer qu’on en finisse une fois pour toutes avec cette singerie hypocrite et procédurière par laquelle, dès qu’un envahisseur a touché le sol d’un pays, on ne peut plus le renvoyer illico là d’où il est parti.

    Ce ne serait qu’alors qu’on pourrait ne plus voir des images aussi consternantes que celles qui nous sont offertes. On y voit, riant, sautant de joie, se roulant par terre et poussant des cris sauvages, après leur « exploit », ces « nouveaux Espagnols » : les derniers 200 remplaçants venus nous remplacer. Une goutte d’eau, c’est vrai, par rapport aux millions que nos oligarques vont incessamment laisser entrer chez nous.

     Écrivain et journaliste espagnol El Manifiesto
  • Quelques photos de la collusion entre ONG et trafiquants d’êtres humains

    Le poids des mots, le choc des photos !

    Grâce aux photographies prises par le policiers infiltré sur le bateau de l’ONG Save the Children, la collusion entre certaines ONG humanitaristes et les trafiquants d’êtres humains est patente.

    Le bateau pneumatique de la Iuventa récupère une petite embarcation vide ;

    le remorque vers la Libye ;

    les trafiquants récupèrent le moteur d’un bateau pneumatique rempli de migrants ;

    l’agent infiltré note le drapeau libyen sur la Iuventa ;

    les passeurs saluent les volontaires de la Iuventa et s’en vont ;

    les trois annoncent aux volontaires de la Iuventa l’arrivée d’une embarcation de migrants.

    Quand on partage l’avis émis par Alexandre Devecchio, journaliste au Figaro, lors de l’émission 28′ sur Arte consacrée le 24 juillet 2017 à l’hécatombe en Méditerranée que« la Libye est devenu le poumon économique de Daesh » et que « l’argent des passeurs va directement pour acheter des armes pour Daesh, c’est devenu un véritable business » (aller à la 20e minute), on se dit que cette collaboration entre ONG humanitaristes, repères d’activistes idéologues d’une société mondiale multi-ethnique et plurielle, et trafiquants d’êtres humains est vraiment criminelle…

    Francesca de Villasmundo  

     

  • La Pologne refuse les migrants d’Afrique et du Moyen-Orient que veut lui imposer l'Europe

    Heureusement il reste des pays qui rappellent que la liberté et la souverainetédevraient rester des prérogatives nationales :

    "La Pologne acceptera les migrants venus d’Europe, mais pas ceux issus de pays d’Afrique ou du Moyen-Orient. “La Pologne est ouverte à l’immigration. Et l’année dernière, par exemple, nous avons délivré 1 267 000 visas à des Ukrainiens. La moitié de ces visas étaient des permis de travail”, a déclaré le ministre des Affaires étrangères polonais, Witold Waszcykowski.

    “Nous sommes ouvert à l’immigration non seulement d’Ukraine, mais aussi de Biélorussie et d’autres pays”, a-t-il ajouté. “Nous ne voulons pas participer au processus obligatoire de répartition des migrants venant du Moyen-Orient et d’Afrique. Nous refusons de mettre en œuvre la décision de l’Union européenne prise en septembre 2015.”

    À l’époque, les États membres de l’UE avaient adopté un plan de solidarité pour transférer 160 000 demandeurs d’asile depuis des camps de réfugiés en Italie et en Grèce. Une décision validée par le parti de centre-droit au pouvoir Plate-forme civique, qui avait accepté 6 200 migrants, et désormais remise en cause par son successeur, le parti conservateur Droit et Justice".

    Lahire

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  • Nouveau scandale ONG : des salaires en or pour sauver les migrants

    immigration-iuventa-ong.jpg

    10 000 euros par mois pour sauver des migrants. Faire le volontaire en Méditerranée rapporte gros pour les bobos humanitaristes !

    Ils appelaient les migrants à sauver «la chose » et ils encaissaient des salaires mirobolants. Les révélations sur le bateau Iuventa, appartenant à l’ONG allemandeJugend Rettetmettent à jour un business bien rodé des débarquements. Comme le rapportent différents quotidiens italiens des écoutes, désormais publiques, de deuxmembres du navire Vos Hestia de l’ONG Save the Children, il ressort que l’engagement de certaines ONG est tout autre que désintéressé. L’un demande à l’autre :

    « Quelles étaient selon toi les choses étranges que tu as vues ? »

    Et l’autre de répondre :

    « Avant tout, le fait qu’ils étaient si bien payés, le fait qu’ils nous faisaient faire ses c… de photos comme… »

    L’ami l’interrompt :

    « Parce que eux, ils étaient payés avec un salaire ? »

    Et la réponse surprenante :

    « Ben oui ! c’est-à-dire que celui qui fait le volontaire peut gagner jusqu’à 10 000€ par mois me semble-t-il... »

    Une autre conversation entre les deux est tout aussi éclairante sur la moralité de ces ONG :

    «Des genre de types, ceux-là, c’étaient des bandits des mers et non des secouristes, hein ? Ceux-là c’étaient vraiment des bandits ! Vraiment cela a été scandaleux… ils ont fait plus de morts eux tout seul que les bateaux pneumatiques ».

    Les témoignages des deux hommes auprès des autorités italiennes chargées de l’enquête sur les activités probablement illégales de la Iuventa révèlent également l’entente entre les membres activistes de l’équipage du navire de l’ONG allemande et les passeurs :

    « Au cours d’un sauvetage du 10 septembre 2016 nous avons noté que durant le transbordement de la Iuventa à notre bateau de 140 migrants secourus par cette embarcation, un bateau pneumatique s’éloignait en se dirigeant vers les côtes libyennes avec à son bord deux hommes. Cette circonstance nous faisait penser que l’équipage de la Iuventa avait transbordé les 140 migrants du pneumatique qui rentrait sur la côte avec à son bord les passeurs. »

    L’entente entre humanitaristes activistes genre no-border présents sur la Iuventa a été telle que le 26 juin dernier à la proue du navire de l’Ong Jugend rettet «  a été hissé le drapeau libyen ».

    Quant activisme gauchiste rime avec business, c’est l’argent qui coule à flot sur le dos de miséreux clandestins qui se noient pour de faux !

    Francesca de Villasmundo  

    http://www.ilcorrieredelgiorno.it/dentro-le-carte-dellinchiesta-sulla-nave-ong-sequestrata-a-lampedusa/?print=print

    http://www.lastampa.it/2017/08/03/italia/cronache/accordi-con-i-trafficanti-di-uomini-sequestrata-nave-dellong-tedesca-02549A8LajFwyjL51HfGBO/pagina.html

    http://www.medias-presse.info/nouveau-scandale-ong-des-salaires-en-or-pour-sauver-les-migrants/78454/

  • Assez de tartufferie migratoire

    Numéro deux du gouvernement libyen, Ahmed Miitig, après tant d'autres, rappelait récemment un aspect fondamental du fait migratoire : "Cette immigration illégale,souligne-t-il, est une tragédie humanitaire." (1)

    Toute action, et pour commencer toute réflexion sur le problème de l'immigration, – tel qu'il se pose désormais, c'est-à-dire d'une manière différente de celle des années 1960, où il n'était question que d'une immigration de main-d’œuvre, ou d'autres époques, – devrait partir de ce constat : l'immigration massive, donc illégale au départ, est contraire aux aspirations humaines les plus fondamentales.

    Tout mécanisme tendant à perpétuer les scandaleux trafics d'êtres humains est donc une tartufferie qui joue sur les mots.

    On joue sur les mots, par exemple, quand on parle de l'immigration comme d'un droit, ce qui supposerait que les migrants peuvent se rendre dans n'importe quel pays sans demander l'avis des habitants, en la confondant avec l'émigration qui, elle, effectivement peut être considérée comme une liberté fondamentale.

    Tous les concepts dans ce débat se trouvent ainsi faussés.

    Ministre français de l'Intérieur par la grâce de Jupiter, Gérard Collomb s'efforce dès lors de colmater la brèche conceptuelle dans un entretien publié par le Journal du Dimanche du 5 août, "en sélectionnant davantage ceux qui réclament le droit d'asile. Si l’on ne fait pas la distinction entre le droit d’asile et les autres motifs de migrations,observe-t-il, ce sera le droit d’asile qui sera remis en cause."

    Or depuis le fameux "wir schaffen das" de la chancelière allemande en 2015, le débat s'est aggravé. Mme Merkel prétendait alors forcer la main à une coalition conservatrice très peu encline à encourager l'immigration, très réticente vis-à-vis de l'islam et de la Turquie d'Erdogan, etc. en particulier la composante bavaroise de l'union conservatrice. Elle intervenait après un an de débat, en 2014, sur l'intégration des étrangers au système social allemand, et au milieu d'une crise migratoire en Méditerranée accélérée pendant l'été. On joue désormais délibérément sur les mots entre réfugiés et immigrés. En gros, nos dirigeants font mine d'accepter les réfugiés, pour des raisons humanitaires, et de s'opposer aux autres immigrés.

    Or, on doit bien réfléchir à ceci : tout immigré peut, d'une manière ou d'une autre, se prévaloir d'une qualité de réfugié, réfugié juridique quand il vient d'un pays homologué en occident comme dictatorial, réfugié économique puisque venant d'un pays plus pauvre, réfugiée féminine venant d'un pays où les femmes ne sont pas bien traitées, on a même entendu parler, pour le futur, de réfugiés climatiques.

    Pour ne pas pouvoir être considéré comme réfugié potentiel un immigrant devrait alors manifester l'ingénuité de dire qu'il vient chez nous sans raison ou simplement pour être affilié au régime général de la sécurité sociale.

    Plus grave encore le président de la république est venu, en déplacement à Orléans le 27 juillet, parmi les mille choses qu'il annonce et promet, parler d'installer en Libye des bureaux officiellement chargés d'entériner le caractère de "réfugié" des Étrangers désireux d'immigrer, en la vérité.

    "L’idée est de créer en Libye des hotspots - des centres d'examen pour les candidats à l'asile - afin d’éviter aux gens de prendre des risques fous alors qu’ils ne sont pas tous éligibles à l’asile. Les gens, on va aller les chercher. Je compte le faire dès cet été".

    "L'idée" dit-il : mais l'idée de qui ?

    On a pourtant pu voir le résultat désastreux de cette politique avec la Turquie, laquelle peut exercer son chantage et ne manque pas de la faire.

    "L'idée" n'est, d'ailleurs, manifestement pas partagée par les autorités italiennes.

    Le public est invité à croire que ceux auxquels ne sera pas reconnu immédiatement le droit d'entrer ne se débrouilleront pas quand même, avec l'aide des associations spécialisées, pour contourner l'obstacle.

    Est-il encore permis de se demander qui sera assez naïf pour tomber dans le panneau ? 

    JG Malliarakis 

    Apostilles :

    1. cf. son entretien publié par Le Monde le 3 août 

    http://www.insolent.fr/