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Europe et Union européenne - Page 601

  • Une députée britannique se dit convaincue de vivre « le grand remplacement »

    37212782090_ba3898560f_b.jpgL’eurodéputée indépendante Janice Atkinson est devenue la dernière personnalité publique de haut niveau à parler du «grand remplacement», selon lequel les Britanniques et les Européens sont systématiquement remplacés par une immigration massive et incontrôlée.

    Écrivant dans la Voix de l’Europe (…) l’eurodéputée du Sud-Est de l’Angleterre dit que que lorsqu’elle a lu la théorie, elle pensait qu’il s’agissait d’une «réaction excessive». Mais l’ancienne membre de l’UKIP a récemment changé d’avis et est maintenant « absolument convaincu » que le Grand Remplacement est un effort concerté des élites mondialistes pour remplacer la population indigène en utilisant une immigration massive incontrôlée de la plupart des pays à majorité musulmane afin d’exploiter les faibles taux de natalité à travers le continent.

    « Quand j’ai lu pour la première fois la théorie du Grand Remplacement, je pensais que c’était un peu excessif mais maintenant je suis absolument convaincu que c’est le plan de l’UE, de l’ancienne administration Obama, de l’ONU, de certains politiciens libéraux britanniques et même de certains conservateurs, a écrit Janice sur la plate-forme médiatique paneuropéenne (…)

    Parlant de la décision « d’English Heritage » d’offrir un programme de formation uniquement aux personnes appartenant au «patrimoine ethnique noir, asiatique ou minoritaire», Janice poursuit : «Le grand remplacement est ouvertement et honnêtement mené par certaines de nos (anciennes) institutions vénérables telles que l’English Heritage et le National Trust (…)

    Source : Shy Society

    https://kahlenberg.blog/2018/05/21/une-deputee-britannique-se-dit-convaincue-de-vivre-le-grand-remplacement/

  • Roland Hélie invité à Barcelone au colloque sur le thème "Catalogne, terre espagnole !"

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    Roland Hélie et Gabriele Adinolfi samedi à Barcelone

    Samedi 19 mai s'est tenu à Barcelone un colloque sur le thème "Catalogne, terre espagnole" cliquez ici. Compte tenu des récents évènements qui ont secoué la péninsule ibérique, cette réunion tombait, c'est le moins que l'on puisse dire, au coeur de l'actualité. D'où une participation importante comme les organisateurs pouvaient l'espérer.

    La dynamique Association pour la mémoire de Juan Ignacio (ACIMJI), fondée il y a quelques années par les camarades de Juan Ignacio Gonzalez, dirigeant du Frente de la Juventud assassiné fin juin 1980 à Madrid et devenu depuis un héros du combat nationaliste outre Pyrénées, était à l'origine de cette initiative. Cette association est, entre autres, animée par Juan Antonio Lopez Larrea, auteur d'un remarquable ouvrage, Sin Remordimiento(Sans remord, Editions Fides, Tarragona, 2017), dans lequel est racontée cette période tragique et méconnue de l'après-franquisme.

    Comme nous l'avons démontré dans le n°47 de notre revue Synthèse nationale (automne 2017), la crise que vient de traverser la Catalogne a redonné au nationalisme espagnol une vitalité qui avait tendance, il faut bien le reconnaitre, à s'essouffler ces dernières années. La Phalange, sous toutes ses formes, redevient donc une force vivante dans le pays.

    Tout au long de la journée, interrompue par un sympathique banquet au Cercle militaire de Barcelone, différentes personnalités espagnoles, dont certaines issues du Front de la Jeunesse des années 70 et 80, traitèrent avec brio et enthousiasme le thème central du colloque.

    L'après-midi, plusieurs intervenants européens étaient aussi invités par Juan Antonio et ses camarades a prendre la parole. Ce fut d'abord le Grec Konstantinos Bovitsos, représentant de l'Aube dorée au Parlement européen, puis Gabriele Adinolfi, Président de l'Institut romain Polaris, que nous ne présentons plus aux lecteurs de ce site, et, avant le Père Marius Visovan qui témoigna sur le mouvement légionnaire roumain, Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale et des Cahiers d'Histoire du nationalisme, fit un exposé d'1 heure 30  sur l'histoire de la Droite nationale et celle du courant nationaliste révolutionnaire en France.

    S'il est vrai que les nationalistes français se référent souvent a des figures ibériques glorieuses telles que José Antonio Primo de Rivera, Ramiro Ledesma Ramos cliquez là ou Onesimo Redondo, les Espagnols savent aussi honorer les références françaises. Derrière la tribune, parmi les six grands portraits affichés, on retrouvait ceux de François Duprat, Dominique Venner, Pierre Drieu la Rochelle et Robert Brasillach.

    Au-delà de la partie "historique" de son intervention, Roland Hélie profita de sa présence à Barcelone pour mettre en garde nos amis catalans contre le "retour au pays" du prédateur Manuel Valls qui affiche, après avoir lamentablement été rejeté par les Français, ses prétentions de faire désormais carrière en Catalogne. Roland Hélie rappela la perversité de ce triste personnage qui se spécialisa, alors qu'il était ministre de l'Intérieur puis Premier ministre, dans la répression contre les patriotes. Le message semble être bien passé...

    Ce colloque fut aussi l'occasion de constater avec plaisir la belle production éditoriale espagnole. Plusieurs éditeurs présents proposaient en effet aux participants de nombreux ouvrages de qualités sur le nationalisme espagnol et européen. Ce qui correspond au regain d'intérêt des Espagnols pour l'idéal qui nous anime.

    Cette réunion a permis à Synthèse nationale et à son directeur de renforcer les liens d'amitiés qui soudent les nationalistes d'Europe dans leur combat commun contre le mondialisme... Profitons de cet article pour remercier Juan Domingo et les responsables de l'ACIMJI pour leur accueil chaleureux et fraternel.

    S.N.

    Un compte-rendu filmé de cette belle journée sera bientôt en ligne sur ce site.

    Consultez le site non conformiste El Cadenazo cliquez là

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    Inimaginable il y a encore quelques mois, la Phalange recrute à nouveau comme ici sur un marché de la banlieue de Barcelone dimanche matin...

  • Au-delà des midinettes en pâmoison

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    Georges Feltin-Tracol

    Hier, samedi 19 mai 2018, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord a célébré les noces du prince Henry Charles Albert David, fils cadet du prince de Galles Charles, et de l’actrice Rachel Meghan Markle. Ces prénoms ne sont pas anodins. Ils rappellent un tropisme davidique sous-jacent puisque, selon certains cénacles occultistes, les souverains d’Angleterre seraient les héritiers des rois d’Israël de l’Ancien Testament.

    Par-delà l’aspect sentimental qui fait tressaillir les midinettes lectrices de Point de Vue – Images du Monde, ce mariage n’est nullement anecdotique, surtout quand il concerne la monarchie britannique. Celle-ci n’hésite jamais à passer des compromis avec les oligarchies cosmopolites afin de conserver ses acquis matériels et moraux.

    En avril dernier, malgré l’opposition véhémente du travailliste républicain Jeremy Corbyn, les 53 chefs d’État et de gouvernement décidaient par consensus de désigner le prince de Galles comme prochain Chef du Commonwealth. Vestige anachronique de l’Empire colonial britannique, le Commonwealthdilue lentement les identités autochtones brittoniques dans un mondialisme anglo-saxon. C’est dans cette perspective que la cérémonie de demain satisfera une nouvelle fois la « super-classe » planétaire.

    En accueillant une mulâtre, les Windsor montrent aux bien-pensants qu’ils entérinent l’actuelle submersion migratoire des Îles Britanniques et encouragent l’avènement dans les prochaines décennies d’une Babel métissée. Dès à présent pourchassées par les juges, les idées euro-identitaires passeront bientôt pour des actes de « terrorisme intérieur »; leurs promoteurs sont déjà en détention ou expulsés.

    D’origine étatsunienne, Rachel Meghan Markle renforce de facto les liens transatlantiques entre Londres et Washington, surtout si la parenthèse Donald Trump se referme rapidement pour cause de démission ou de destitution. De trois ans plus âgée que son époux, Meghan Markle, divorcée, ravit les franges les plus rances du féminisme. Celles-ci se scandalisent quand un homme fréquente une femme bien plus jeune que lui. Elles applaudissent en revanche le phénomène contraire médiatisé par les « cougars » du show biz et de Hollywood.

    La dynastie anglaise a l’habitude de se plier aux injonctions conformistes. En attendant que le palais de Buckingham soit le théâtre d’un mariage de même sexe ou d’une GPA, la City, ce repaire de la haute-canaille financière internationale, demeure plus que jamais le plus solide pilier sur lequel repose une monarchie usurpatrice, otage consentant du parlementarisme, de la ploutocratie et du règne absolu des partis politiques.

    Dans cette famille dont le cœur penche à gauche et qui s’adonne aux attitudes fantasques les plus mièvres, le membre le plus digne reste encore, pour paraphraser Georges Dumézil quand il parlait des Orléans, la reine Élisabeth II d’Angleterre.

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°79, diffusée sur Radio-Libertés, le 18 mai 2018.

    Lire Europe Maxima cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Une honte!

  • BRUXELLES ENTERRE LA LANGUE DE MOLIÈRE : L’ULTIME HUMILIATION ?

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    Dans l’Europe post-Brexit, la France serait-elle en passe de passer de poule aux œufs d’or à dindon de la farce ? C’est, en tout cas, ce que l’on pourrait croire à la lecture d’un article sidérant de Politico en date du 7 mai 2018.

    Contributrice nette au budget européen à hauteur d’environ neuf milliards d’euros, la France ne bénéficie pas, pour autant, des nombreuses ristournes diverses et variées obtenues au fil des années par certains États membres. Un état de fait que l’on pourrait mettre sur le compte du manque de zèle de nos dirigeants successifs à défendre nos intérêts nationaux : au reste, Emmanuel Macron n’est pas près de changer la donne. Le chef de l’État s’est, en effet, déclaré prêt à augmenter les paiements de la France pour compenser les dix milliards d’euros de manque à gagner occasionnés par le départ du Royaume-Uni – et ce, en dépit de la baisse programmée de la PAC et de la politique de cohésion.

    À l’humiliation budgétaire pourrait désormais s’ajouter l’humiliation symbolique. Alors même qu’à l’issue du Brexit, seul 1 % de la population de l’Union européenne sera de langue maternelle anglaise, c’est bien cette dernière que Bruxelles pourrait imposer comme quasi-langue officielle unique. Le français, en perte de vitesse depuis l’élargissement à l’Europe de l’Est, perdrait ainsi son dernier bâton de maréchal, à savoir son statut de « langue de travail », au même titre que l’allemand et l’anglais. Cette demande, au reste absurde au regard de la situation géographique des principales institutions européennes, distribuées au sein de trois États francophones (la Belgique, la France et le Luxembourg), et du fait que 80 % des permanents de la Commission parlent le français, émane de certains représentants de pays de l’Est comme la République tchèque ou la Pologne, mais aussi d’une figure de poids : l’ancien Premier ministre italien Mario Monti.

    Ce dernier camouflet, qui vient s’ajouter au chapelet de couleuvres qu’a dû avaler la France ces dernières années, n’était malheureusement que trop prévisible. Marginalisé, le français est sous-utilisé au sein du Parlement, où le simple fait de requérir une interprétation suffit à vous faire passer pour une marquise – l’interprétation étant, d’ailleurs, purement et simplement écartée pour certaines missions à l’étranger. Au-delà de l’anecdote, il s’agit d’une inégalité de traitement scandaleuse, les députés non anglophones se trouvant de facto exclus de certaines réunions stratégiques, cruciales pour l’avenir de leurs États respectifs. Dernier bastion symbolique : la Cour de justice de l’Union européenne envisagerait, dans un même objectif d’efficacité, de substituer l’anglais au français dans ses délibérations.

    Le combat serait-il « perdu », comme l’affirme le député européen du PPE Alain Lamassoure ? De même qu’on aurait tout essayé contre le chômage, selon le mot fameux de François Mitterrand, ou contre le terrorisme, si l’on en croit le plus novice Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, faudra-t-il, demain, nous incliner devant la suprématie du globish, ersatz de la langue de Shakespeare et incarnation d’une époque confite dans le matérialisme et la médiocrité ? L’attitude d’un Jacques Chirac en 2006 ou, plus récemment, du représentant permanent auprès de l’Union européenne Philippe Léglise-Costa nous démontre qu’il est urgent et possible de convertir enfin notre contribution financière en dividendes politiques et que, face au mépris écrasant dans lequel la France et sa culture sont tenues, la seule réponse possible est celle de la chaise vide.

    http://www.bvoltaire.fr/bruxelles-enterre-langue-de-moliere-lultime-humiliation/

  • L’UNION EUROPÉENNE MORD LES MAINS QUI LA NOURRISSENT, ET ON AIME ÇA…

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    Quand on sait d’où vient l’Union européenne, on croit rêver en apprenant que la France est poursuivie en justice par la Commission européenne auprès de la CJUE (Cour de justice de l’Union européenne) au motif qu’elle n’aurait pas procédé aux efforts « suffisants » contre la pollution de l’air (notamment au dioxyde d’azote).

    Sur le fond de l’affaire, il se trouve que la France a fait l’objet de plusieurs avertissements, ces dernières années, concernant des dépassements « répétés » de pollution au NO2 (dioxyde d’azote) dans plusieurs agglomérations. « Elle n’a pas pris la mesure pour protéger la santé de ses concitoyens », nous dit-on. La Commission européenne a, ainsi, menacé la France à de nombreuses reprises de porter l’affaire devant la CJUE.

    Qu’on se le dise, la situation serait cocasse si ces mascarades politico-judiciaires ne se faisaient pas avec notre argent. Concrètement, une institution simili-démocratique, qui se dandine allègrement sous nos yeux sans qu’on ne puisse vraiment la maîtriser, se croit désormais dotée d’assez de pouvoir pour nous l’éclabousser à la figure. Si Commission européenne il y a, n’est-elle pas mandatée par les États, eux-mêmes garants de « citoyens européens » ? La Commission toute bureaucratique, qui ne rend de compte à personne, vit avec l’argent des contribuables, c’est-à-dire le nôtre. Cette Commission (que l’on paie, et grassement) mandate alors des personnes (qu’ils paient de notre argent) pour contrôler nos taux de dioxyde d’azote afin de veiller à notre santé (je suppose que nous devons la remercier pour ça). Si ça lui chante de gaspiller nos sous à mesurer les taux de NO2 de nos métropoles les jours de canicule, c’est son affaire (quoiqu’un peu la nôtre).

    Subséquemment, elle fanfaronne, un rapport de l’OMS sous le bras, pour sermonner l’Europe entière en matière de pollution. On évitera de lui gâcher ce plaisir, c’est sa seule compétence : produire des rapports, dire le bien et le mal, et blâmer des gens qui avaient oublié qu’ils la payaient pour ça. Si on lui enlève cette activité passionnément altruiste, il est probable qu’elle produirait des rapports sur le manque de rapports pour dire le bien et le mal pour nous-mêmes. Elle serait même capable, bougresse insatiable, de nous condamner pour cela. En substance, elle sert surtout à nous assener des vérités outre-Atlantique, plus encore quand elle se fringue d’instances supposées internationales.

    Mais n’est-ce pas le comble, quand cette Commission européenne, qui ne se gaverait pas d’autant de notre argent sans nous-mêmes, en vient à poursuivre les États qui la nourrissent ? Nous savons, bien sûr, qu’elle s’en contrefiche ; n’est-elle pas toute-puissante, forte de la légitimité des gourdiflots qui lui cèdent notre souveraineté à répétition ?

    Ce qui se conçoit bien s’énonçant clairement, voici que mon argent (et le vôtre) sert à payer des gens qui produisent des règles (souvent tatillonnes, parfois vraiment stupides), puis d’autres gens qui en contrôlent la teneur dans notre pays. Ensuite, ils nous tapent au mieux sur les doigts, en nous imposant des amendes, à moins qu’il ne faille en référer au tribunal de l’Europe (la CJUE), que l’on paye également de nos deniers.

    Alors, quand un État est condamné à une amende, je vois mal quels sous autres que les nôtres pourraient bien l’en acquitter. La Commission européenne aura beau prétexter que c’est pour notre bien, combien de temps, encore, allons-nous raffoler de nourrir les mains qui nous fessent et nous détroussent ?

  • Le programme de la nouvelle coalition italienne

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    Italie – La Ligue et le Mouvement 5 Etoiles (M5S) ont présenté un « contrat de coalition ». C’est le programme du futur exécutif. Il tient en une trentaine de points et remplit 39 pages. Il doit encore être soumis aux assemblées de chacun des deux partis avant de pouvoir être présenté au chef de l’Etat.

    Que retenir de ce programme qui est le résultat de compromis ? Matteo Salvini, qui devrait être le prochain Ministre de l’Intérieur, avait fait de ce thème son cheval de bataille. Sur ce point, le programme de la coalition est une avancée limitée. Il est prévu « d’augmenter » les rapatriements (ce qui n’est guère difficile) et de rendre plus strict le contrôle des frontières. Durant la campagne électorale, Matteo Salvini avait promis d’expulser 600.000 immigrés clandestins s’il arrivait au pouvoir. Mais cet objectif est déjà abandonné.

    Dans la pratique, un centre s’ouvrira dans chaque région pour faciliter l’expulsion des immigrés clandestins. Le programme de la coalition prévoit aussi de fermer les mosquées qui ne sont pas en règle. Dans les mosquées en règle, les prédications devront êtres faites en italien. Il est également prévu de fermer les camps de roms illégaux. Il reste à appliquer ce programme.

    Dans un autre registre, le nombre de places de crèche gratuites réservé aux familles italiennes sera augmenté tandis que celui pour les étrangers sera limité.

    Dans le domaine de la Justice, la loi sera réformée de façon à étendre la notion de légitime défense. Les vols et violences sexuelles devraient aussi être sanctionnées de peines d’emprisonnement plus lourdes. Une nouvelle loi anti-corruption devrait également voir le jour.

    Quant à la politique étrangère de l’Italie, le programme de la coalition prévoit de rester dans l’OTAN mais de considérer la Russie comme « un partenaire commercial et économique de premier plan ». Il est aussi stipulé que la diplomatie italienne reposera « sur la centralité de l’intérêt national et le principe de non-ingérence dans les affaires des autres Etats ».

    Il reste maintenant à observer comment tout cela se traduira dans les actes.

    http://www.medias-presse.info/le-programme-de-la-nouvelle-coalition-italienne/92007/

  • Cinq grands pays européens pour remplacer le couple franco-allemand

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    Par Ligne droite, rassemblement de Français engagés pour une droite nouvelle 

    Le couple franco-allemand est devenu une figure imposée de la politique européenne. Il n’est pourtant pas favorable à la France car il la conduit à renforcer le leadership mondialiste de l’Allemagne. Aussi Ligne droite préconise-t-elle de lui substituer un directoire composé des cinq plus grandes nations. Beaucoup plus légitime, cette structure informelle aurait l’avantage d’affaiblir la position de l’Allemagne, de placer la France en situation d’arbitre et de faciliter la réalisation du projet d’Europe puissance.

    Le couple franco-allemand, une pratique qui a perdu sa légitimité

    Lancé dès le début de la construction européenne, le couple franco-allemand a depuis lors joué un rôle particulier sur la scène diplomatique bruxelloise. Incarné à l’origine par le général de Gaulle et le chancelier Adenauer, il était porteur d’une forte charge symbolique puisqu’il concrétisait la réconciliation des deux anciens ennemis de la Première et de la Seconde Guerre mondiale. Il illustrait ainsi l’idée d’une construction européenne conçue à l’époque comme la garantie d’une paix durable entre les anciens belligérants. Aussi était-il reconnu comme légitime par les autres États membres de l’Europe des débuts.

    Puis, cette entente particulière entre la France et l’Allemagne a été peu à peu utilisée par les deux partenaires comme un moyen de faire progresser l’entreprise européenne. Il suffisait que les deux plus grandes nations s’accordent sur un dossier pour que les autres suivent et que l’organisation bruxelloise aille de l’avant.
    Aujourd’hui, il en va différemment. D’abord parce que l’Europe à vingt-sept peine de plus en plus à se ranger derrière deux pays quand l’Europe des six pouvait le faire relativement facilement. Ensuite, parce que ce couple a perdu de sa légitimité historique, dans la mesure où la Seconde Guerre mondiale appartient au passé et que le risque d’une guerre intra-européenne est désormais très faible.

    Aussi Ligne droite considère-t-elle que la France doit abandonner cette pratique diplomatique qui a aujourd’hui perdu ses fondements et se révèle par ailleurs pénalisante pour la France comme pour l’Europe.

    Le couple franco-allemand, un dispositif aujourd’hui néfaste pour la France comme pour l’Europe

    La vision européenne de l’Allemagne est en effet très différente de celle de la France et se situe aux antipodes de celle portée par la droite nouvelle. L’Allemagne reste très attachée à l’ultralibéralisme international qui ne dessert pas ses intérêts. L’industrie d’outre-Rhin a en effet réussi non seulement à résister à la concurrence sauvage mais à rester fortement exportatrice, ce qui place de surcroît l’Allemagne en position de force par rapport à la France. Par ailleurs, Berlin demeure attaché à un euro fort géré exclusivement dans le but de maîtriser l’inflation, deux options parfaitement contradictoires avec la vision qui devrait être celle de la France. De plus, l’Allemagne mène une politique migratoire d’ouverture à tout va elle aussi totalement opposée à celle que devrait préconiser notre pays. Enfin, la République fédérale entretient des liens diplomatiques de dépendance à l’égard des États-Unis et d’allégeance à l’Otan, ce qui est également contraire aux perspectives que devrait incarner Paris.

    L’Allemagne, meilleur défenseur de l’Europe bruxelloise

    Aussi peut-on aujourd’hui considérer l’Allemagne comme le pays qui incarne le plus vigoureusement les options de l’Europe bruxelloise. À ce titre, elle n’est pas pour la France un partenaire fiable, mais plutôt un adversaire politique. En tout cas, si la France portait le projet d’Europe puissance, c’est d’abord l’Allemagne qu’elle devrait circonvenir pour le concrétiser.

    Dans ce couple franco-allemand, ce sont donc deux conceptions opposées qui se confrontent. Or, des deux partenaires c’est l’Allemagne qui domine, non seulement par le poids de sa population et des avantages qui en résultent pour elle au sein des institutions bruxelloises, mais aussi par la santé éclatante de son économie et de ses finances publiques. Aussi ce couple est-il non seulement contradictoire mais déséquilibré. De sorte qu’en y participant, la France conforte l’Allemagne et lui assure de facto un leadership qui, en raison de ses orientations, s’avère néfaste pour l’Europe.

    Pour la création d’un directoire composé des cinq plus grands pays

    Ligne droite préconise en conséquence de substituer au couple franco-allemand un groupe de pays formé des cinq nations les plus peuplées d’Europe : l’Allemagne (83 millions d’habitants), la France (67 millions d’habitants), l’Italie (61 millions d’habitants), l’Espagne (47 millions d’habitants) et la Pologne (38 millions d’habitants). Une telle formation, qui devrait rester, au moins dans un premier temps, totalement informelle, aurait l’avantage de disposer d’une légitimité incontestable aux yeux des autres États membres. Le critère du nombre d’habitants est en effet imparable car, dans l’ordre du poids démographique décroissant, la Roumanie (20 millions d’habitants) et les Pays-Bas (17 millions d’habitants) qui viennent après la Pologne sont très loin derrière elle et ne peuvent en aucune façon prétendre à faire partie du groupe des grands pays. Mieux encore, les cinq pays à eux seuls représentent avec 296 millions d’habitants près de 67 % de la population totale de l’Union.

    Sur le plan géographique, ce groupe des cinq serait aussi assez représentatif de l’Union. Les pays du Nord, à savoir l’Allemagne et la Pologne, pèsent 121 millions d’habitants quand ceux du Sud, l’Italie et l’Espagne, en représentent 108 millions. De plus, ce dispositif donnerait à travers la Pologne sa place pleine et entière à l’Europe de l’Est, laquelle a souvent le sentiment d’être marginalisée dans l’Union.

    Fort de cette légitimité démographique, ce directoire pourrait alors s’imposer peu à peu comme le noyau dur, susceptible d’entraîner une Union qui, avec vingt-sept pays, est en effet très lourde à mettre en mouvement.

    Le groupe des cinq, une structure bénéfique pour la France et l’Europe puissance

    Cette initiative présente par ailleurs l’immense avantage de replacer la France au cœur de l’Europe. Dans un tel dispositif, notre pays, au lieu de subir le poids d’un partenaire plus puissant que lui, se retrouverait dans une position centrale. D’une part il pourrait nouer des relations particulières avec la Pologne très attachée à son identité et se trouverait d’autre part en synergie avec l’Espagne et l’Italie dont l’économie et la sociologie sont plus proches des siennes que de celles de l’Allemagne. Dans un tel dispositif, Berlin pourrait donc perdre sa position dominante.
    Ce groupe des cinq serait de ce fait beaucoup plus ouvert à la rénovation en profondeur de l’Union européenne que ne l’est actuellement le couple franco-allemand. Manœuvré avec conviction et intelligence par la diplomatie française, il pourrait redonner du souffle à l’Union et aider notre pays à faire prévaloir son projet d’Europe puissance.

    Ligne droite 16/05/2018

    Source : Ligne droite

    https://www.polemia.com/cinq-grands-pays-europeens-pour-remplacer-le-couple-franco-allemand/

  • ITALIE : LES POPULISTES DE DROITE ET DE GAUCHE S’ACCORDENT POUR FORMER UN GOUVERNEMENT

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    Incroyable mais vrai. Après plus de deux mois de piques à la limite de l’insulte, de refus catégorique d’alliance, puis de dures négociations, les représentants des deux partis dits « populistes » sortis vainqueurs des dernières élections, Matteo Salvini (Ligue) et Luigi Di Maio (Mouvement 5 étoiles) se sont mis d’accord sur un programme commun. Ce dernier, intitulé « contrat de gouvernement », est un compromis sur trente points cruciaux qui intéressent le pays, qu’ils s’engagent à respecter. Il est soumis à l’approbation des militants et sympathisants des deux formations, en ligne ou auprès des stands politiques qui seront présents dans les villes d’Italie jusqu’à dimanche.

    La substance du texte a de quoi « inquiéter » marchés financiers, technocrates et médias officiels. Car, sans être vraiment révolutionnaire – pas de sortie de l’euro, d’Italexit ou de renégociation de la dette –, elle est une remise en question totale de la politique italienne telle qu’elle a été menée ces dernières années sous les gouvernements technocrates ou de gauche.

    C’est, avant tout, un refus de l’austérité : c’est par « l’augmentation du PIB à travers la relance de la demande interne » que le nouveau gouvernement entend réduire la dette publique.

    Une réforme institutionnelle envisage une « réduction drastique du nombre de parlementaires », qui passent de 948 à 600, doublée d’une législation sévère contre la corruption. Les charges ministérielles sont interdites à quiconque est en procès ou a été condamné pour corruption, concussion ou mafia, aux francs-maçons et à toute personne qui se présente en conflit d’intérêts avec la matière de la charge.

    Une réforme fiscale « révolutionnaire » prévoit deux barèmes d’impôts pour particuliers et entreprises abaissés à 15 et 20 %.

    Un revenu de citoyenneté, cher au M5S, sera instauré (780 euros mensuels), mais n’en est pas vraiment un : il ressemble plus à une indemnité de chômage, puisque « le bénéficiaire devra accepter les offres de travail provenant des centres pour l’emploi ».

    Le chapitre concernant les mesures d’une politique nataliste y est assez synthétique, mais présent ; le minimum des retraites augmenté à 780 euros mensuels et l’âge de la retraite est abaissé : il sera possible de cesser le travail quand la somme de l’âge et des années de cotisation atteint 100.

    En matière d’immigration, « rapatriements et arrêt du business »sont les maîtres mots du programme. Il impose la renégociation du traité de Dublin sur la redistribution des migrants au sein de l’Union et prévoit toute une série de mesures visant à réduire les flux et la criminalité générée autour du phénomène, notamment celle des instituts privés qui s’en enrichissent ; une révision des normes concernant regroupement familial et allocation sociale. « Une partie des ressources affectées à l’accueil sera destinée au fonds pour les rapatriements. » Selon le texte, 500.000 migrants irréguliers seraient concernés.

    Au niveau de la politique étrangère, l’appartenance à l’Alliance atlantique est confirmée, mais un rapprochement avec la Russie, « partenaire économique et commercial, interlocuteur stratégique », est préconisé, tout comme un arrêt des sanctions à son égard.

    Ce « contrat de gouvernement » et le nom du Premier ministre seront présentés lundi au président de la République, Sergio Mattarella, qui donnera son aval. Ou non.

    Une chose est sûre : pour avoir les moyens de mettre en œuvre une telle politique, une remise en question du pacte de stabilité imposé par Bruxelles est nécessaire, ce qui suppose de gros litiges à venir avec la structure supranationale.

    Si le programme est qualifié de séditieux et d’irréalisable par les médias, il semble s’imposer comme tout à fait légitime dans l’esprit des citoyens.

    http://www.bvoltaire.fr/italie-populistes-de-droite-de-gauche-saccordent-former-gouvernement/

  • Le n°11 des Cahiers d'Histoire du nationalisme consacré au Mouvement social italien

    3518032976.jpgIl y a 70 ans, au cours de l'hiver 1946 - 1947, alors que l'Europe commen­çait à subir le joug de Yalta, était créé à Rome le Mouvement social italien. Il s'agis­sait du premier véritable mouvement nationa­liste qui revendiquait haut et fort la libération natio­nale et européenne face aux diktats des nou­veaux maîtres du monde.

    Cinquante ans durant, sous la direction de son chef, Giorgio Almirante, allant de campagnes originales en succès électoraux, le MSI sera l'exemple à suivre pour toutes les organisations nationalistes de notre continent. Ce n'est qu'au milieu des années 80 que la Droite nationale et populaire fran­çaise, rassemblée autour de Jean-Marie Le Pen, pourra véritablement lui emboiter le pas.

    Hélas, au moment où le MSI commençait à pouvoir espérer influencer réel­lement la politique italienne, dans les années 90, l'ambition démesurée et la soif de reconnaissance de quelques mauvais bergers le conduisirent à la débâcle. Cette déconvenue mérite d'être méditée.

    Voilà pourquoi les Cahiers d'Histoire du nationalisme, fidèles à leur voca­tion d'éclairer les militants patriotes, éditent un nouveau numéro entière­ment consacré à l'épopée missiniste. C'est Massimo Magliaro, ancien bras droit de Giorgio Almirante, sans doute le mieux placé pour cela, qui en a assuré la rédaction.

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