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Europe et Union européenne - Page 604

  • Le site Médias presse infos consacre un bel article aux deux volumes du livre de David Irving, Budapest, insurrection

    Médias Presse infos cliquez ici

    1747866229.jpgDavid Irving est un écrivain britannique à succès, autour de nombreux livres d’histoire notamment consacrés à la seconde guerre mondiale dont les traductions françaises ont été publiées chez différents grands éditeurs comme Albin Michel ou Robert Laffont, avant d’être banni pour avoir trop mis en doute l’histoire officielle.

    Lorsqu’il sortit pour la première fois en Angleterre, ce livre fut complimenté par la presse britannique (du Timesau Guardian) et salué comme le meilleur ouvrage en langue anglaise sur l’insurrection de 1956.

    Ce qui arriva en Hongrie en octobre 1956 n’était pas une révolution mais une insurrection. C’était un soulèvement. Quand il commença, il était spontané et sans chef : c’était un véritable mouvement de masses unies par une haine commune du communisme. Paradoxalement, beaucoup de rebelles détenaient une carte du Parti et la plupart étaient ouvriers ou paysans.

    797845669.jpgCette insurrection a été écrasée par un homme, Janos Kadar. Il engagea le pays dans une période de répression sauvage qui dura plusieurs années avec une cruauté pourtant superflue car les Hongrois avaient finalement admis leur impuissance et l’impossibilité d’échapper à l’emprise de l’union soviétique qui avait envoyé ses chars.

    Ce livre raconte cette insurrection et veut comprendre l’état d’esprit de ceux qui y ont participé. Pour cela, David Irving a eu accès à des milliers de pages d’interrogatoires conduits scientifiquement de réfugiés hongrois ayant participé à l’insurrection. Il en résulte que les facteurs économiques n’apparaissaient pas parmi les racines premières de la révolte. Comme ce fut le cas des différentes insurrections populaires qu’a connues la Hongrie au cours des siècles précédents, les ingrédients décisifs étaient émotionnels et politiques.

    Après avoir étudié l’origine de l’insurrection hongroise de 1956 et son déroulement, David Irving s’applique aussi à décrire la réaction des pouvoirs occidentaux et des Nations Unies. Pourquoi les nations occidentales se limitèrent à de pieuses expressions de sympathie quand le soulèvement débuta ? Quel fut le rôle de Radio Free Europe et autres émetteurs similaires financés par la CIA ? Pourquoi le représentant des Etats-Unis auprès des Nations Unies retarda-t-il délibérément toute action de l’ONU ? David Irving apporte quelques réponses après avoir consulté une documentation déclassifiée des dossiers secrets du Département d’Etat américain.

    Enfin, David Irving conclut en estimant que le rôle des intellectuels hongrois fut très décevant malgré leur auto-congratulation.

    Insurrection – Budapest 1956, le cauchemar d’unenation, volume 1, David Irving, éditions Synthèse Nationale, 320 pages, 22 euros

    Insurrection – Budapest 1956, le cauchemar d’une nation, volume 2, David Irving, éditions Synthèse Nationale, 352 pages, 22 euros

    A commander en ligne sur le site de l’éditeur ici et ici 

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Les dernières statistiques prouvent-elles le Grand Remplacement ?

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    Tôt ou tard dans des pays de l’Union européenne, il naîtra moins de descendants d’« autochtones » que d’enfants d’immigrés.

    Les bien-pensants nient avec véhémence que les immigrés venus d’autres continents remplacent progressivement les « autochtones » européens (j’utilise ce terme avec précaution, alors qu’il est employé sans aucune restriction pour les « progressistes « dès qu’il s’agit d’anciennes colonies). Le « Grand Remplacement » ne serait qu’un fantasme de la fachosphère, vaste conglomérat d’individus dont les avis sont immédiatement rejetés avec indignation par les partisans du « camp du bien », quelles que soient les preuves apportées.

    Pourtant, les chiffres sont têtus (et ne mentent pas) et même Libération, chantre de la pensée correcte, est obligé de les admettre en relayant une étude d’Eurostat, office statistique de l’Union européenne. Depuis deux ans, le nombre de décès égale celui des naissances dans l’Union européenne (autour de 5,1 millions). Par contre, 2 millions d’immigrés extra-européens sont venus s’installer dans notre continent en 2015, et 1,5 en 2016. Trois bébés pour un migrant !

    Et encore, ces chiffres officiels sous-estiment peut-être la réalité, du moins pour la France. Il n’y aurait chez nous, selon cette étude, que 65.900 arrivées alors que l’INSEE certifie qu’elles seraient 220.000, en y incluant les clandestins et les originaires de l’Union européenne. 

    Les bien-pensants, pour nous rassurer, mettent en avant que 35 % des arrivées sont des regroupements familiaux ; cela signifie qu’un migrant venu seul fera ensuite venir sa femme et ses enfants, voire ses parents ou ses frères et sœurs et, donc, que les deux millions d’immigrés de 2015 généreront, au final, plus de six millions d’entrants, plus que les naissances !

    L’autre grand contingent de ces nouveaux arrivés est formé de réfugiés, tandis que l’immigration « choisie » (personnes disposant d’un contrat de travail) représente moins de 10 % du total ; cela pose évidemment le grave problème de l’insertion dans le marché de l’emploi d’immigrés souvent sans qualifications. En Allemagne, seulement 42.000 réfugiés sur 1.500.000 auraient trouvé du travail. Les experts les plus pessimistes estiment que, dans vingt ans, 50 % seront toujours au chômage ; l’immigration serait donc un total non-sens économique. L’Union européenne pourra-t-elle supporter longtemps ce fardeau ?

    Une bonne partie des bébés européens ont des parents immigrés. En France, combien de nouveau-nés ont des aïeux originaires d’Afrique ou d’Asie. 20 % ? 35 % ? Difficile de le dire, car tous les fichages dits ethniques sont interdits par la loi. Même compter les prénoms est légalement dangereux. Mais au vu de ces chiffres, on peut avancer que, tôt ou tard dans des pays de l’Union européenne, il naîtra moins de descendants d’« autochtones » que d’enfants d’immigrés. La première à basculer sera l’Allemagne. Et nous ? Quand viendra notre tour, s’il arrive ? En 2050 ? En 2100 ?

    Nier ce « Grand Remplacement » paraît absurde. Le problème est, à mon sens, le suivant : faut-il le craindre ? Simplement le déplorer ? Le trouver naturel, neutre et sans importance ? Ou faut-il carrément s’en réjouir et trouver que c’est une formidable occasion ? À chacun sa réponse.

    http://www.bvoltaire.fr/dernieres-statistiques-prouvent-grand-remplacement/

  • Dans Présent d'hier, un grand entretien avec Charles-Henri d'Elloy, auteur du livre "Les enfants de Maastricht". A ne pas manquer....

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    8912-20170729.jpgMarie de Lisle a interrogé Charles-Heni d'Elloy sur son nouveau livre. Un entretien qu'il faut lire absolument. Présent est en vente chez votre marchand de journaux ou en ligne en cliquant ici

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  • 1er colloque eurasiatique : pour un destin commun des peuples eurasiatiques"

  • Un général italien explique comment régler l’invasion migratoire en quelques jours

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    Il y a, en ce moment, un général qui fait beaucoup parler de lui en Italie. Non pas qu’il ait démissionné puisqu’il est à la retraite après avoir commandé l’armée de l’air dont il est l’un des pilotes les plus décorés, mais parce qu’il s’est déclaré très préoccupé par l’invasion migratoire.

    Le général de corps d’armée Vincenzo Santo n’a pas hésité à répondre ce que personne n’avait jamais osé imaginer lorsque le journaliste du quotidien LiberoIl Giornale – lui a demandé si l’immigration était un phénomène historique qu’il était impossible d’arrêter.

    « Il suffit d’utiliser l’armée pour la mission qui est à l’origine de sa création, celle de défendre nos frontières. Il est tout à fait possible de mettre le holà à cette immigration désordonnée et massive. En quelques jours, l’armée italienne pourrait y mettre fin. »

    Ce soldat très étoilé n’est pas n’importe qui. Il fut numéro deux de l’OTAN en Afghanistan, ancien chef d’état-major de l’ISAF (International Security Assistance Force/Force internationale d’assistance à la sécurité) et, à 71 ans, il est vice-président de l’Institut des affaires internationales, le think tank le plus en vogue en Italie. Il collabore également à l’un des plus importants sites d’information sur la défense et a des relations militaires dans de nombreux pays. Il est, en France, chevalier de l’ordre national du Mérite. Il explique comment il voit l’implication de l’armée italienne dans ce combat pacifique mais indispensable qu’il faut mener contre cette véritable invasion des côtes européennes. 

    « Nous avons les outils pour contrôler la côte libyenne sans y poser le pied. Les routes migratoires qui nous concernent convergent vers Tripoli. La zone à contrôler est beaucoup plus petite que ce que vous pensez. Tout d’abord, nous devons mettre en œuvre le blocage des navires ONG pour les empêcher de pénétrer dans les eaux libyennes. En même temps, nos forces spéciales captureront les trafiquants et les conduiront en prison. Bien sûr, il n’est pas question d’attendre les autorisations des organismes internationaux ni de respecter la souveraineté nationale de la Libye ou d’un autre pays. N’oublions pas que la nôtre est violée chaque fois qu’un navire ou qu’un canot débarque sur nos rivages sa cargaison humaine. »

    La révolte gronde dans l’armée, les douanes et la population qui n’en peut plus de voir débarquer par dizaines de milliers ces migrants venus d’Afrique, très rarement avec des femmes, qui envahissent villes et villages avant de se disséminer à travers l’Europe, vivant dans des conditions d’hygiène indignes et dangereuses. « Comment peut-on avoir confiance dans nos institutions quand un migrant qui a poignardé à Milan un policier est aussitôt relâché ? ». Et le Général Santo d’expliquer qu’il est facile d’imaginer la frustration de ceux qui sont quotidiennement sur la route pour assurer la sécurité des citoyens.

    La création de camps en Libye ne résoudra rien tant qu’y régnera la confusion politique et la présence de djihadistes. « En outre, pour des raisons humanitaires, nous ne pouvons confier aux Libyens la gestion de camps éventuels qui devraient être créés et financés en Tunisie et en Égypte, et peut-être en Algérie. » Et ce général hors normes d’évoquer le problème des clandestins dont il croit nécessaire de les arrêter afin de les réexpédier par avion vers leurs pays d’origine, et pour ce faire, « il faut bien entendu augmenter nos forces de police »

    « Il faut confier aux policiers la mission de retrouver ces clandestins afin de les mettre à la disposition des diverses autorités consulaires, dans le but de procéder à leur identification, même s’ils ont fait disparaître leurs documents et prétendent qu’ils ont été volés ou retenus par les trafiquants afin de rendre plus difficile la recherche de leur pays d’origine. Mais je suis convaincu que si l’on veut remonter à la nationalité du clandestin, on réussit toujours. »

    Qu’il nous serait agréable de rêver que quelques-uns de nos courageux généraux se mettent à s’exprimer comme le général Vincenzo Santo !

    http://www.bvoltaire.fr/general-italien-explique-regler-linvasion-migratoire-quelques-jours/

  • Immigration, droit du sol, multiculturalisme: l’Italie découvre les débats français

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    En Italie, pas un jour ne passe sans que la presse ne rapporte des faits divers impliquant des migrants. La semaine dernière, en Sicile, une contrôleuse de train s’est fait agresser par des immigrés clandestins montés sans billets ; une rixe a opposé Albanais et Nord-africains dans une prison, tandis que des migrants guinéens commettaient des déprédations près de la gare de Milan. 

    Il suffit de parcourir la botte pour constater la profusion de vendeurs à la sauvette africains, la plupart du temps paisiblement occupés à refiler leur camelote. Face à l’afflux incontrôlé de migrants (plus de 83 000 arrivées depuis le début de l’année), le gouvernement de grande coalition centriste appelle en vain l’Union européenne à la rescousse. Et propose d’instaurer le droit de sol, ce qui pourrait provoquer un nouvel appel d’air. Une révolution dans une contrée jusqu’ici préservée de l’immigration massive. Décryptage avec le spécialiste du populisme Marco Tarchi.

    Daoud Boughezala. L’Italie est en première ligne du défi migratoire qu’affronte l’Europe. Vos compatriotes souhaitent-ils majoritairement fermer leurs frontières aux migrants? 

    Marco Tarchi1. Selon les plus récents sondages, les retombées de l’immigration sont devenues la première préoccupation des Italiens et une majorité d’entre eux souhaite l’arrêt des flux. Cependant, une forte minorité se borne à demander la répartition des migrants – réfugiés ou immigrés pour des raisons économiques – parmi les pays de l’Union européenne.

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  • Le Premier ministre hongrois exhorte l’UE à expulser tous les immigrés clandestins

    Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, lors du discours qu’il a prononcé samedi dans la ville roumaine de Baile Tusnad, a déclaré que l’«empire de Soros» porte atteinte aux intérêts des Hongrois et met en danger non seulement la Hongrie, mais aussi l’Europe dans son ensemble, informe l’agence de nouvelle national roumaine Agerpres.

    Selon M.Orban, «il existe un plan Soros» qui prévoit d’amener en Europe un million d’immigrants du monde musulman pour les installer dans les pays de l’Union européenne.

    «Nous ne pourrons empêcher ce processus que si l’UE regagne sa souveraineté et que chaque État-membre recouvre sa capacité à protéger ses propres frontières. Alors, nous pourrons mettre fin au phénomène migratoire et expulser tous ceux qui sont entrés illégalement», a estimé Viktor Orban.

    «Cela peut-être semble dur, mais je ne pense pas qu’on puisse résoudre ce problème d’une autre façon», a ajouté le dirigeant hongrois.

    Par ailleurs, M.Orban a noté qu’il y avait un mouvement fort en Hongrie qui s’opposait à l’afflux des migrants et que les Hongrois doutaient que les musulmans puissent s’intégrer en raison de différences importantes, voire de contradictions, entre les valeurs, la mentalité, l’éducation et la culture européennes et musulmanes.

    Sputnik

    https://www.suavelos.eu/premier-ministre-hongrois-exhorte-lue-a-expulser-immigres-clandestins

  • Sur une nouvelle traîtrise d'Erdogan

    Le 17 juillet l'agence de presse gouvernementale turque Anadolu révélait à proximité de Raqqa en Syrie, que les coalisés s'apprêtent à délivrer, les positions de 200 soldats des forces spéciales américaines et de 75 soldats des forces spéciales françaises.

    La publication d'une telle information, s'agissant d'un allié, s'appelle tout simplement une trahison. C'est ce que vient de commettre le régime d'Erdogan : trahison vis-à-vis de l'occident en général auquel la Turquie est liée par le pacte atlantique qu'elle a rejoint en 1952 ; mais aussi trahison vis-à-vis de l'Europe à laquelle elle prétend aspirer et à laquelle elle est associée depuis 1963, étant candidate depuis plus de 30 ans à ce qui s'appelle désormais l'Union européenne.

    Certains s'en étonnent, d'autres, moins nombreux sont ceux qui expriment leur indignation.

    Cette traîtrise qui met en danger nos forces spéciales engagées contre Daech s'explique sans doute d'abord, mais pas seulement, par une complaisance islamiste turque envers l'État islamique en recul territorial. La connivence dépasse le niveau du simple soupçon, ou de la lutte des sunnites contre les chiites, etc.

    Dès l'été 2014, lors de la prise de Mossoul et de la proclamation du Califat par Abou Bakr al Baghdadi, le chef du parti kémaliste, Kemal Kiliçdaroglu  (1)⇓ produisit au parlement d'Ankara des documents prouvant le soutien logistique des services secrets turcs. Les journalistes qui évoquent cette affaire sont poursuivis pour divulgation de secret d'État, ce qui semble un aveu.

    Mais la conjonction correspond beaucoup plus encore, sur le terrain syrien, à une convergence avec la politique de Moscou, dont s'est considérablement rapproché Erdogan.

    Cette nouvelle orientation devrait préoccuper nos stratèges en commençant par celui qui se prévaut de son titre constitutionnel de chef des armées.

    Elle a pris son essor, ou plutôt son retour, à partir de 2009. Cette année charnière vit Erdogan dévoiler son visage faussement démocratique en janvier lors de son coup de colère, probablement médité, à la conférence de Davos. En mai de la même année, devient premier ministre le professeur de géopolitique Ahmet Davutoglu, théoricien de ce qu'il appelle la diplomatie à 360°.

    La boucle était bouclée en 2012 avec les premières purges de l'armée, qui voient la liquidation de tous les éléments laïcs, jugés occidentalistes militants. L'affaire mythologique du complot Balyoz préfigure la paranoïa massive consécutive à la tentative de coup d'État de juillet 2016.

    Or en 2012, la Turquie est devenue partenaire de l'organisation de Shanghai dans le sillage de la Chine et de la Russie. Sans formellement avoir quitté l'Otan, ni renoncé aux avantages qu’elle en a toujours retirés, elle peut difficilement, dès lors qu'elle collabore avec l'organisation rivale, passer pour une alliée de confiance.

    En février 2013, Guillaume Perrier correspondant du Monde à Istanbul peut ainsi poser la question : "Turquie : cap à l'est ?" sans que personne ne semble s'en inquiéter vraiment en dehors des Israéliens conscients d'avoir perdu un de leurs rares alliés dans la région.

    Mes amis et attentifs lecteurs sont, quant eux, beaucoup moins surpris. Certains observeront même avec une certaine ironie l'ingénuité de ceux, experts reconnus, qui pendant des décennies nous ont vendu la fable d'une Turquie occidentale, et découvrent aujourd'hui qu'ils nous ont trompés.

    Ainsi faut-il accueillir telle savante étude publiée à Washington, bigrement intéressante qui expose le retournement eurasiatique du régime d'Ankara en 2017, à la faveur de l'affaire du coup d'État et de la purge d'une dimension sans précédent qui, chronologiquement, l'a suivi. (2)⇓

    Dans mon petit livre consacré à la Question turque (3)⇓

    je développai aussi, avec quelques années d'avance, la contradiction entre le processus d'islamisation de la société et la soi-disant candidature du pays à l'Union européenne. 

    Ce dernier point devrait être aujourd'hui considéré comme complètement dépassé dans les faits. Or, cette perspective n'a pas été gommée en théorie, car la Turquie officielle continue à s'exprimer occasionnellement comme si elle envisageait, comme si elle revendiquait de rejoindre l'Europe.

    On retrouve dès lors le débat affligeant du parlement français en 2004, il y a bientôt 15 ans. Or, cet échange d'idées, avait tout juste permis à celui parlait, alors, au nom du centre droit de rappeler, pratiquement seul, quelques vérités, quelques évidences, que ses collègues persistaient à nier. Une Europe élargie à la Turquie allait découvrir des frontières communes avec la Syrie, avec l'Irak, le Caucase, l'Iran, etc.

    Soulignons d'ailleurs que ce porte-parole du centre droit via le groupe UDF, ne s'était pas encore marginalisé, et démonétisé, par ses ralliements ultérieurs inappropriés. (4)⇓

    À la même époque, nos dirigeants se posaient encore la question de la candidature européenne de la Turquie en relation avec le pacte atlantique.

    Ankara faisait figure d'allié solide de l'occident, pays musulman et cependant réputé laïc, sans que l'on prenne garde à la signification très particulière de ce concept en Asie mineure.

    Mais déjà la propagande turque jouait sur deux tableaux parfaitement contradictoires en bonne logique qui s'apparentaient au jeu traditionnel de la chauve-souris : "je suis oiseau voyez mes ailes, je suis souris vivent les rats".

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1. A noter que Kemal Kiliçdaroglu est l'élu de la région autrefois connue sous son nom kurde de Dersim. Aujourd'hui, renommée en turc Tunceli, cette province, révoltée et durement massacrée en 1937, est majoritairement encore peuplée de Kurdes de religion alevie. Lui-même alevi, et d'origine kurde par sa mère, il est issu par son père de la tribu des qoraïch (on se reportera sur ces divers sujet aux livres de Henri Lammens).
    2. (2) cf. "Turkey’s Post-Coup Purge and Erdogan’s Private Army" par Leela Jacinto in Foreign Policyle 13 juillet 2017.
    3. cf. "La Question turque et l'Europe" que l'on peut commander directement au prix de 20 euros port compris soit sur la page catalogue des Éditions du Trident soit en adressant en chèque de 20 euros aux Éditions du Trident, 39 rue du Cherche Midi 75006 Paris. 
    4. Ayant écrit en annexe de La Question turque et l'Europe que les interventions, dans le même sens, de MM. François Bayrou et Jérôme Rivière, "sauvent l'honneur du parlement" lors de ce débat, non seulement je maintiens cette considération mais il me semble que leurs propos d'alors rehaussent leur carrière politique..

    http://www.insolent.fr/

  • Le bateau anti-immigration arrêté en Egypte

    Le bateau affrété par les Identitaires européens afin de stopper en Méditerranée le trafic de migrants soutenu par les ONG humanitaristes est, d’après le quotidien britannique The Independent, arrêté au Canal de Suez en Égypte depuis dimanche. Les autorités égyptiennes estiment qu’il manque des documents pour traverser le canal.

    Surnommé le C-Star, ce navire a pu être appareillé dans le cadre de la campagne identitaire Defend Europe grâce à une collecte de fond organisée sur le web.

    Le but des identitaires européens à l’origine du projet est d’arriver en Sicile dans le port de Catane où sont basés de nombreux navires des ONG qui s’emploient à organiser le débarquement en Italie de milliers de migrants par jour. L’objectif à plus long terme est d’aider les gardes-côtes libyennes à repousser les bateaux de migrants afin de les empêcher de traverser la Méditerranée. Et de faire cesser les manœuvres des ONG qui, sous couvert de charité humanitariste, favorisent le transfert de migrants en Europe.

    Francesca de Villasmundo

  • Pierre JOVANOVIC reçoit L.FENDT LA REVU DE PRESSE JUILLET AOUT