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Europe et Union européenne - Page 602

  • L'Angleterre, ce paradis fiscal

    6a00d83451619c69e201bb09e5bcc2970d-250wi.jpgQuand La Tribune titre :

    "Brexit : une entreprise britannique sur cinq envisage de délocaliser"

    Est-ce une fausse nouvelle ?

    En effet, un cabinet des Côtes-d’Armor a aidé des centaines de commerçants et artisans français à fuir l'enfer fiscal français en leur créant une société outre-Manche. La Serrurerie Objatoise, en Corrèze, la boulangerie Au four et au moulin à Pocé-les-Bois (Ille-et-Vilaine) et la Carrosserie auto de la vallée de Saint-Amans-Soult, à côté de Mazamet (Tarn) ont la même adresse de siège social : 1 Palk Street, à Torquay, dans le sud de l’Angleterre. Toutes ont été voir le cabinet Setti, installé à côté de Guingamp (Côtes-d’Armor). Cette société revendique avoir créé près de 3 000 sociétés britanniques pour le compte de petits patrons français avec un argument de vente : ils peuvent ainsi éviter de payer leurs cotisations au régime social des indépendants (RSI).

    L’astuce est de créer une société en Angleterre qui rachète l’affaire du commerçant ou de l’artisan. Cette "limited company" crée ensuite un établissement secondaire en France où va s’établir la réalité de l’activité. L’établissement secondaire étant immatriculé auprès d’un tribunal de commerce français, le patron continue à payer ses impôts en France. Même chose pour ses salariés qui restent sur des contrats de droit français. En revanche, le système autoriserait le gérant à ne plus payer ses cotisations sociales, soit environ 45% de ses gains. Sans compter que la revente de l’affaire initiale à la structure anglaise permet de créer des charges artificielles qui ouvrent droit à une grosse réduction d’impôt sur les sociétés pendant environ cinq ans. Le patron de Setti assure que ce système est "parfaitement légal" et qu'en 22 ans, il n'a "jamais eu de problèmes".

    Michel Janva

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  • US GO HOME !

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    Pieter Kerstens

    Sous ce slogan, des millions de manifestants s’exprimaient régulièrement durant la « guerre froide ».

    Mais on l’entend toujours de Téhéran à Caracas et de Budapest à Harare, parce que les Etats-Unis soutiennent encore des oppositions ou des conflits armés dans de nombreuses régions du monde.

    Il y a déjà trois ans, lors d’un de mes séjours à Damas, un diplomate syrien me déclarait que « soit on accepte les dollars des USA, soit ceux-ci vous envoient leurs missiles ! » Formule, certes imagée, qui résume bien des situations conflictuelles fondées sur l’odeur du gaz et les intérêts pétroliers en priorité, qui justifie l’équilibre géostratégique des USA.

    Au fil du temps et des révélations des hauts responsables américains, on apprend que les Etats-Unis ont créé Al-Qaïda et Daesh par la suite. Ainsi, selon les témoignages du Général Wesley Clarck, Al-Qaïda a officiellement été soutenu par l’administration Reagan à partir du 27 mars 1985 selon la directive nationale n°166. Les fonds provenaient de la CIA et transitaient par l’Arabie Saoudite qui les envoyait à Ben Laden et aux moudjahidines afghans et leurs amis talibans.

    Mais c’est bien dès 1981 que le recrutement, le financement, l’entrainement et l’armement de Ben Laden et consorts avaient été mis en place par les USA et les Séoud, pour contrer l’invasion soviétique en Afghanistan.

    Toutes les manigances, désinformations et manipulations concernant l’invasion en Afghanistan, les deux guerres en Irak contre Saddam Hussein, l’intervention en Syrie, l’ingérence en Lybie et ailleurs en Afrique ont été mises au jour par les analyses du groupe Judicial Watch, les études de Grégory R.Copley et celles de Philippe Hugon. Aucun démenti de la part des autorités américaines.

    On sait aussi que DAESH synonyme de Al-Dawla al Islàmiyya fi al-Iràq Wa al Chàm (E.I ou ISIS) avait été créé en avril 2006 à Bagdad par le regroupement de 5 branches d’Al-Qaïda. Ce sont les américains qui eux-mêmes ont placé El-Bagdhadi à la tête de cette organisation terroriste en le sortant des geôles de Guantanamo !

    Au vu de l’évolution des divers conflits au Yémen, en Irak, en Lybie, au Sahel, en Syrie, en Egypte ou au Liban, on peut se demander si en 2018 l’Europe ne devrait pas changer radicalement de politique envers le monde arabe, alors qu’elle avait suivi aveuglément et naïvement les Etats-Unis et leurs complices du Qatar, de la Turquie et de l’Arabie Saoudite, en aidant les mouvements terroristes et les multiples milices rebelles aux gouvernements souverains.

    Non seulement les Européens vont subir une vague d’immigrations incontrôlées, mais ils vont payer le prix du sang, consécutif à leur complaisance envers les djihadistes partis en Irak et en Syrie combattre les « tyrans » locaux.

    Qui peut encore croire aujourd’hui en la sincérité de Donald Trump, parlant de la paix dans le monde ? Ou de J-C Juncker, Angela Merkel et Emmanuel Macron, qui nous affirment que l’immigration clandestine sera mieux contrôlée ?

    Sept ans après l’euphorie des « Révolutions de Jasmin », le décompte des centaines de milliers de victimes de ces crises a masqué le souvenir de la prise de pouvoir des islamistes, l’application de la charia et l’existence de marchés aux esclaves.

    OUI, du temps de Ben Ali, de Moubarak ou de Kadhafi, avant le « Printemps Arabe », les populations vivaient mieux qu’aujourd’hui. Comme en Irak, à l’époque de Saddam Hussein, assassiné après un jugement inique !

    Il serait temps également que les Etats-Unis cessent de mettre leur nez dans les affaires des autres, qu’ils retirent leurs troupes d’occupation dont les peuples ne veulent plus et qu’ils fassent acte de contrition pour leurs crimes passés.

    Que ce soient les banksters de Wall Street, les magnats de la pharmacie et des agro-aliments, les multinationales de la malbouffe et des sodas répugnants ou encore les multimilliardaires des GAFAM, tous ces prédateurs de nos us et coutumes sont réellement les ennemis de l’Europe !

    NB : en 2018 l’Afrique va connaitre plusieurs élections présidentielles, au Mali, en Egypte, au Cameroun, à Madagascar, au Zimbabwe, au Soudan du Sud et en RD Congo. Ambiance garantie…

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  • Immigration : nouvelle mise en garde d’un ancien chef du service de renseignement allemand

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    Allemagne – August Hanning, ancien chef du service de renseignement fédéral allemand (BND), met en garde le gouvernement au sujet de l’accueil laxiste des immigrés.

    Dans une interview publiée par le journal Bild, August Hanning avertit :

    « Comme l’ont montré les attaques terroristes et les tentatives d’attentats ces deux dernières années, la situation sécuritaire en Allemagne est très tendue. »

    « Notre architecture sécuritaire doit être améliorée de toute urgence afin de relever les nouveaux défis. Sinon, cela risque de devenir très inconfortable pour nous en Allemagne. »

    August Hanning critique depuis des années la politique migratoire de la chancelière Angela Merkel et souligne le « lien entre la sécurité intérieure et un contrôle efficace des frontières ».
    « Tant que nous laisserons les gens entrer dans le pays sans papiers d’identité, sans des contrôles d’identité clairs, nous ferons face à un gros problème de sécurité. »

    « En Europe, l’Allemagne est la terre promise pour les demandeurs d’asile et les migrants. Et je me demande combien de temps nous pouvons continuer dans cette voie sans affronter d’importants bouleversements sociaux. »

    Des propos de simple bon sens.

    http://www.medias-presse.info/immigration-nouvelle-mise-en-garde-dun-ancien-chef-du-service-de-renseignement-allemand/85724/

  • Pourront-ils empêcher le réveil des peuples européens?

    europe-tableau-Delecluze.jpgEn  annonçant avant-hier sa volonté de restreindre les libertés sur internet au nom de la lutte contre les fausses nouvelles, Emmanuel Macron n’innove en rien constate Bruno Gollnisch, mais place ses pas dans ceux des commissaires bruxellois. A terme,  il s’agit de criminaliser encore plus avant les rétifs à l’idéologie libérale-libertaire, au cosmopolitisme  et au mondialisme laïque et  obligatoire, tout en désignant la Russie comme le Grand Satan chargé  de tous  les maux,  responsable  de toutes les basses manœuvres contre  nos sociétés si impeccablement démocratiques….  Dans les faits, toute critique  de l’Europe actuelle sera ainsi supposée appartenir au registre  des fausses nouvelles. Nous évoquions en septembre dernier l’action de  Mariya Gabriel membre du PPE (Parti populaire européen),  nouvelle commissaire au numérique qui  est saisie  de ce dossier.  « Il est évident, disait-elle,   que nous avons besoin d’une approche européenne, en plus des pratiques et lois nationales. » « Si nous ne mettons rien en place, les exemples d’abus ne feront que se multiplier. Il est réellement important d’assurer ce type de cohérence au niveau européen. » Et nous citions aussi  Jean-Claude Juncker,  président de la Commission européenne  « qui avait demandé à sa nouvelle commissaire de se pencher sur la question des  fake news (fausses nouvelles)  dans la lettre de mission qu’il lui a adressée en mai ( …) :  La Commission doit examiner les défis que créent les plateformes en ligne pour nos démocraties en ce qui concerne la dissémination d’informations fausses et initier une réflexion sur ce qui pourrait être fait au niveau européen pour protéger les citoyens » (sic).  

    Euractiv précise encore  dans un article publié ce matin que si proposition préparée par la Commission européenne sera a priori « moins radicale » que celle évoquée par  Emmanuel Macron,  Mariya Gabriel,   lors « d’une conférence de presse en novembre,   a annoncé que sa stratégie couvrirait divers secteurs, puisque les fake news menacent autant les médias audiovisuels que la presse écrite ou en ligne.  La désinformation évolue en même temps que la technologie  (…).  Les  fake news  sont une maladie contre laquelle l’Europe doit se  vacciner » a encore déclaré Mme Gabriel.

    « Emmanuel Macron n’est pas le seul dirigeant européen désireux d’accélérer la mise en place de mesures réglementaires contre les fake news. En octobre, les chefs d’État des 27 États membres – seul Mariano Rajoy n’a pas participé au sommet – ont approuvé un document appelant à accélérer les efforts pour  renforcer l’intégrité de nos sociétés libres et démocratiques à l’ère du numérique  (…) L’Allemagne a adopté une loi controversée l’année dernière imposant de lourdes amendes aux entreprises de médias sociaux si celles-ci ne suppriment pas rapidement les contenus illégaux, y compris les discours de haine. Cette loi a poussé Facebook a embauché l’année dernière des centaines de personnes en Allemagne pour surveiller les publications des utilisateurs, repérer les informations illégales et les supprimer.»

     Derrière les nobles intentions humanistes affichées, nous assistons à un nouvel épisode de cette  course contre la montre engagée  entre les tenants d’un vieux Système européiste  qui fait eau de toute part,  et le souhait  des peuples européens  d’une prise en compte de leurs  aspirations nationales,  souverainistes et identitaires. Cette crainte d’une réveil des nations libres  était perceptible dans le discours d’Emmanuel Macron le 3 janvier. Il a ainsi qualifié de « propagande »  toute contestation de la doxa dominante, propagande at-il ajouté,   « parfois même financée par certaines démocraties illibérales. » 

    Cette notion de  démocraties illibérales  n’est bien sûr pas neutre et renvoi à l’alternative à cette construction européiste… foncièrement  antireuropéenne dans  son essence,  qui est aujourd’hui battue en brèche  par des exécutifs nationaux à la tête d’Etats membres de l’UE. Sur son blogue, (article repris sur le site d‘E&R), Alain de Benoist indique que cette  « notion d’ illibéralisme »,  «qui n’est pas antérieure à la fin des années 1990», «est extrêmement intéressante». «(Le président hongrois)  Viktor Orbán s’y est référé en 2014 pour défendre l’idée que l’idéologie ne doit pas être l’élément central des jugements que l’on porte sur l’organisation de l’État. Les médias en ont conclu que le Premier ministre hongrois voulait justifier la  dérive autoritaire  de son régime (…)  Je pense pour ma part qu’on devrait plutôt se référer au populisme : une démocratie illibérale est une démocratie qui prend la souveraineté du peuple au sérieux.»

    «Depuis des décennies, on cherche à nous faire croire que libéralisme et démocratie sont une seule et même chose. La démocratie libérale serait donc la seule forme possible de démocratie. Mais en réalité, c’est exactement le contraire (…). Lorsque le peuple comprend que ceux qui prétendent les représenter ne représentent plus rien, et que la représentation équivaut à une captation de la souveraineté populaire par la souveraineté parlementaire, il cherche à décider par lui-même de ce qui le concerne. Sonne alors l’heure de la démocratie illibérale. »

    «Ce qui se passe actuellement en Autriche (la coalition gouvernementale  entre conservateurs de l’ÖVP et nos amis nationaux du FPÖ, NDLR) va bien sûr dans le sens de l’ illibéralisme et je pense qu’il y a tout lieu de s’en réjouir» ajoute encore M. de Benoist . (…) La grande question qui se pose est de savoir si l’Autriche va s’intégrer au groupe de Visegrád, qui associe déjà la Hongrie, la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie. On verrait alors resurgir quelque chose qui ressemblerait à une nouvelle mouture de l’empire austro-hongrois et qui, surtout, pourrait constituer à terme l’embryon d’une Europe illibérale, en tous points opposée par ses valeurs et ses principes à l’actuelle Europe de Bruxelles. Le conflit entre les deux entités est déjà perceptible. Une autre question fondamentale, maintenant que l’après-Merkel a commencé, étant de savoir si l’évolution présente de l’Autriche n’annonce pas d’une certaine manière ce qui pourrait se passer dans l’avenir en Allemagne.»  Une application de la  théorie des dominos en quelque sorte,  qui verrait la mitteleuropa basculer à terme dans le camp d’une franche alternative politique au suicide de l’Europe européenne auquel nous conduisent les forces obscures du mondialisme. Dans ce combat là, la France, le peuple français sont  amenés, nous le croyons,  à jouer un rôle essentiel, c’est  la raison d’être du Front National d’y prendre toute sa part.

    https://gollnisch.com/2018/01/05/pourront-empecher-reveil-peuples-europeens/

  • Entretien exclusif avec le Président moldave, M. Igor Dodon : "Je ne céderai pas"

  • Le Danemark ne veut plus d’immigrés et vote une loi en ce sens

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    Le Danemark estime avoir fait sa part en matière d’accueil de « réfugiés » et de « migrants ». En 2017, environ 2 800 migrants avaient demandé l’asile au Danemark.

    Le journal «taz» rapporte que le gouvernement danois a décidé de mettre fin à ses engagements conclus depuis 1978, dans le cadre du programme de l’ONU en matière de réinstallation de migrants.

    Le parlement danois a adopté une loi mettant fin à l’accueil des immigrés. Selon le journal « taz », seuls les partis d’opposition de gauche ont voté contre cette mesure.

    http://www.medias-presse.info/le-danemark-ne-veut-plus-dimmigres-et-vote-une-loi-en-ce-sens/85650/

  • Éric Zemmour : Emmanuel Macron “fait semblant de croire que l’Europe est une démocratie”

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Un coin de cauchemar

    Georges Feltin-Tracol

    2953027837.jpgOn compte sur Terre d’immenses immondices étatiques, des cloaques sociétaux, de grands champs de déchets constitués de sociétés en décomposition dépassée. On pourrait citer le Kossovo, la République turque de Chypre du Nord, la Bosnie-Herzégovine, la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, l’Arabie Saoudite, le Koweit, la République tricolore hexagonale, le Canada multiculturaliste ou les États-Unis d’Amérique. Il n’en est rien. Malgré tous leurs défauts exemplaires, les États-Unis pour ne prendre que ce cas précis conservent encore une relative liberté d’expression et le droit fondamental de porter des armes.

    L’antichambre avancé d’un monde franchement cauchemardesque se trouve à trois heures environ d’avion de Paris : la Suède. Après avoir ouvert ses frontières aux immigrés clandestins, poursuivi de sa vindicte le dissident australien Julian Assange, presque exclu l’argent liquide des échanges de la vie quotidienne et rétabli le service militaire obligatoire afin d’empêcher une fantasmatique offensive russe, preuve du complotisme aigu délirant qui infecte Stockholm, la Suède s’était assise le jour de Noël 2014 sur ses propres valeurs soi-disant démocratiques. Soucieuses d’éviter des législatives anticipées pour le printemps 2015, majorité et opposition concluaient ce jour-là un pacte presque décennal de gouvernement qui ostracisât les Démocrates de Suède, un mouvement qualifié d’« extrême droite », sans que ce bannissement n’indigne les médiats pleurnichards.

    Le gouvernement minoritaire socialiste – pseudo-écologiste suédois vient d’adopter de nouvelles règles gynocratiques. L’excellent blogue de Lionel Baland nous l’apprend dans une note du 20 décembre dernier. À compter du 1er juillet 2018 s’appliquera dans cette société largement pourrie le « contrat sexuel ». Marié ou non, l’homme devra obtenir de son épouse, de sa maîtresse ou de sa conquête d’un soir l’autorisation explicite d’avoir avec elle des relations sexuelles. Verbal, cet accord aura plus de poids s’il est rédigé. À quand la présence obligatoire de l’avocat, de l’huissier ou du notaire pour y tenir, sinon la cravate, la chandelle ?

    Rappelons qu’en 2011, la cour d’appel d’Aix-en-Provence condamna un homme à verser 10 000 euros à sa femme qui remportait aussi le divorce pour avoir manqué à son devoir conjugal pendant plusieurs années, causant ainsi un « dommage considérable » à réparer financièrement. Bref, quoi qu’il fasse, le mâle blanc hétérosexuel va devoir cracher le pognon. Et on sanctionne déjà les clients des prostituées…

    Ce n’est pas tout. La législation suédoise va aussi intégrer deux nouveaux délits surréalistes : l’attaque sexuelle par distraction et le viol par distraction. Une femme au matin d’une nuit d’ébats pourra engager des poursuites contre son partenaire si elle change d’avis et regrette d’avoir succombé à ce séducteur ! L’arbitraire et la subjectivité deviennent des éléments déterminants du sale droit suédois !

    La tyrannie matriarcale s’épanouit près du Cercle polaire Arctique. La Suède totalement détraquée et dégénérée semble, hélas !, préfigurer le sombre avenir d’une Europe post-historique. Qui osera euthanasier la patrie d’adoption du traître Bernadotte ?

    Bonjour chez vous, et à l’année prochaine !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 59, diffusée sur Radio-Libertés, le 29 décembre 2017.

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  • Pologne versus Commission européenne : la liberté européenne se lève à l’Est

    Par Michel Geoffroy, essayiste 

    Le conflit qui oppose la Pologne à la Commission européenne sur la réforme de la magistrature, après la Hongrie, revêt une importance qui ne doit pas nous échapper. Car en réalité la Pologne se trouve pour cette raison à la pointe de la défense de la liberté de tous les Européens. La Commission européenne prétend que « l’État de droit » serait en péril en Pologne et que cela menacerait les « valeurs de l’Union européenne ». Mais que signifie exactement cette expression ?

    L’État de droit, cache sexe du gouvernement des juges

    « L’État de droit » est l’expression novlangue désignant non pas la démocratie comme nous le font croire les médias de propagande, mais exactement son contraire : c’est-à-dire le gouvernement des juges.

    On reproche à la Pologne de vouloir y mettre fin en rétablissant la primauté des législateurs élus, sur les juges inamovibles et cooptés. En particulier, en réformant sa Cour constitutionnelle de 15 membres qui dispose du pouvoir exorbitant de bloquer l’application des lois dès que 3 juges au moins s’y opposent.

    Pourquoi la Commission Européenne affirme-t-elle qu’une telle réforme menacerait les « valeurs » de l’Union ?

    Tout simplement parce que le gouvernement des juges est une composante essentielle de la tyrannie post-démocratique qui s’installe en Europe.

    Le juge, divinité tutélaire du nouvel ordre post-démocratique

    Aujourd’hui, comme dans les séries télévisées américaines qui saturent nos écrans, tout se termine devant un juge. Car le juge est devenu la divinité tutélaire du nouvel ordre post-démocratique.

    Omnisciente et omnipotente, elle décide de tout désormais : du tracé d’une route comme de ce que l’on a le droit de dire ou de rire, de la vérité historique comme du droit de maintenir en vie un malade. De ce que l’on pourra appliquer d’un programme électoral, comme de ce que l’on ne pourra pas.

    La séparation des pouvoirs chère à Montesquieu a en effet volé en éclats en Occident : les juges ne sont plus une autorité, mais bien un pouvoir désormais. Par exemple la politique migratoire n’est plus dans les mains du pouvoir exécutif, mais dans celui des juges, européens d’abord, nationaux ensuite. Comme aux États-Unis les juges de la Cour suprême bloquent l’application du programme anti-immigration du président Trump, pourtant approuvé par la majorité du corps électoral.

    De même la liberté d’expression n’est plus garantie par la loi, mais dépend maintenant du bon vouloir des juges, qui puisent dans un droit foisonnant et obscur les incriminations qui conviennent à leurs penchants : ce sera « l’incitation à la haine » pour les uns et la « liberté d’expression » pour les autres. La répression pour les Identitaires, la relaxe pour les Femen. Comme on fera la chasse aux crèches au nom de la « laïcité » pendant que l’on autorisera le burkini au nom de la « liberté religieuse ».

    Le pouvoir n’a plus de pouvoir

    Pour cette raison, au sein de l’Union européenne, les gouvernements gouvernent de moins en moins : ils ont en effet transféré l’essentiel des attributs de la souveraineté politique aux marchés, à la Banque centrale européenne, à la Commission et aux juges. Or, toutes ces entités ont la particularité essentielle d’échapper à la régulation démocratique, c’est-à-dire à la sanction électorale. Et les législateurs élus légifèrent de moins en moins car ils doivent, eux aussi, se soumettre au verdict des juges constitutionnels qui, eux, ne sont élus par personne.

    En d’autres termes les juges inamovibles et irresponsables ont progressivement usurpé à la fois le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif au sein de l’Union européenne.

    Qui arrêtera le pouvoir des juges ?

    Le grand constitutionnaliste Carl Schmitt définissait la souveraineté comme le pouvoir de décider de l’exception : ce pouvoir, les juges l’ont pris et n’entendent pas le lâcher. Comme le montre emblématiquement la décision de faire entrer en France dans le droit commun les dispositions d’exception de l’État d’urgence : en d’autres termes elles sont passées du pouvoir législatif au pouvoir judiciaire !

    Selon Montesquieu le pouvoir devait arrêter le pouvoir. Mais justement plus personne n’arrête le pouvoir des juges, qui ne cesse de s’étendre sans régulation.

    La présidentielle de 2017 a ainsi marqué une nouvelle étape dans l’intrusion des juges dans le processus électoral, en mettant des bâtons dans les roues des seuls candidats de droite. Pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? En France des juges viennent de réclamer d’échapper à l’arbitrage budgétaire du Parlement –donc à la démocratie – afin de mieux garantir leur « indépendance » financière !

    Quis custodiet ipsos custodes ? avertissaient déjà nos prudents ancêtres : qui gardera les gardiens, en effet ?

    Mais plus personne ne nous garde des abus du gouvernement des juges, justement. Et certainement pas les politiciens corrompus d’Europe occidentale, car ils ont peur des juges.

    Les juges contre les peuples

    Le gouvernement des juges est indispensable à la post-démocratie car il permet de mettre en tutelle les gouvernements et les législateurs, donc la volonté des peuples eux-mêmes, en parant cette usurpation des couleurs de la justice en manteau d’hermine.

    Il permet de faire prévaloir les convictions d’une petite minorité, idéologisée (*), cooptée et irresponsable politiquement, sur les attentes de tout un peuple.

    Le gouvernement des juges débouche pour cette raison sur le chaos. Comme les juges d’Ancien Régime – que l’on nommait alors les Parlements – ont rendu, par leur obstruction aux initiatives royales, la monarchie irréformable. De même le chaos migratoire européen est aujourd’hui largement imputable au pouvoir judiciaire, qui fait systématiquement prévaloir sa conception abstraite des droits de l’homme, sur le droit des Européens à préserver leur identité de civilisation. Comme le montrent aussi les délires de la lutte contre les prétendues « discriminations » qui permet aux juges de déconstruire toutes les préférences qui assuraient la cohérence des sociétés européennes et qui faisaient encore obstacle à la domination de la seule loi de l’argent.

    Une antique sagesse que les Polonais nous font redécouvrir

    Ce contre quoi s’insurgent, hier, la Hongrie, et aujourd’hui, la Pologne, ce n’est pas « l’État de droit » mais bien la domination de l’oligarchie arrogante des juges qui prétendent gouverner à la place des gouvernements, ou empêcher les gouvernements de gouverner, tout en abusant de leur statut pour se mettre à l’abri de toute sanction démocratique.

    Une fois de plus l’Est de l’Europe, moins décadent que sa partie occidentale, ouvre la voie. Elle nous rappelle à une antique sagesse européenne, aujourd’hui perdue de vue : les juges ne doivent pas faire la loi mais seulement dire le droit. La primauté des législateurs doit en effet être garantie : cela s’appelle la démocratie.

    Michel Geoffroy 22/12/2017

    (*) Comme l’a montré en France l’affaire du « mur des cons », toujours pas jugée, d’ailleurs…

    https://www.polemia.com/pologne-versus-commission-europeenne-la-liberte-europeenne-se-leve-a-lest/

  • Invasion migratoire : Europe centrale, terre de résistance

    Les pays de la Mitteleuropa ne considèrent pas l’immigration comme une chance…  Paru en ce jour sur le site FdeSouche, une carte mise en ligne sur Twitter le 22 décembre par le site Europe Elects révèle les résultats d’un sondage posant la question suivante : « Pensez-vous que l’immigration extra-européenne est plutôt un avantage ou un inconvénient pour l’Europe ? »

    Les résultats sont sans appels :

    Hongrie : AVANTAGE 4 % – INCONVENIENT 89 % – SANS OPINION : 7 %

    Slovaquie : AVANTAGE 8 % – INCONVENIENT 89 % – SANS OPINION : 3 %

    Tchéquie : AVANTAGE 9 % – INCONVENIENT 88 % – SANS OPINION : 7 %

    Bulgarie : AVANTAGE 14 % – INCONVENIENT 80 % – SANS OPINION : 6 %

    Croatie : AVANTAGE 14 % – INCONVENIENT 74 % – SANS OPINION : 12 %

    Serbie : AVANTAGE 19 % – INCONVENIENT 73 % – SANS OPINION : 8 %

    Roumanie : AVANTAGE 20 % – INCONVENIENT 75 % – SANS OPINION : 5 %

    Slovénie : AVANTAGE 23 % – INCONVENIENT 68 % – SANS OPINION : 9 %

    Pologne : AVANTAGE 25 % – INCONVENIENT 59 % – SANS OPINION : 16 %

    Autriche : AVANTAGE 26 % – INCONVENIENT 63 % – SANS OPINION : 11 %

    Allemagne : AVANTAGE 33 % – INCONVENIENT 58 % – SANS OPINION : 9 %

    Oui, même l’Allemagne… Décidément, cet élargissement de l’Union Européenne à l’Europe centrale est intéressant. Notons également qu’à l’exception de l’Autriche, tout ces pays ont connu une longue période de communisme, donc de résistance à une occupation étrangère, résistance fondée sur la religion et le nationalisme. La chanson disait : « A l’est la dictature des barbares communistes, à l’ouest la pourriture de l’égout matérialiste ». Visiblement, on survit mieux au premier qu’au second…

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/invasion-migratoire-europe-centrale-terre-de-resistance/85553/