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Europe et Union européenne - Page 659

  • Viktor Orbán ne compte pas se laisser faire par Georges Soros

    Le gouvernement hongrois a fait passer au Parlement la nouvelle loi sur l’enseignement supérieur, qui impose aux universités étrangères d’être également présentes dans leur pays d’origine pour pouvoir opérer en Hongrie. Une loi qui vise l’établissement Central European University, fondé par le milliardaire américain George Soros à Budapest - seule université à ne pas satisfaire cette nouvelle condition.

    La Central European University (CEU) est une université privée créée par George Soros à la fin de la guerre froide, en 1991, par des capitaux nord-américains (surtout de G. Soros).

    Ce que ne précisent pas les défenseurs de cette université, c'est que George Soros, qui est Hongrois, a une certaine propension à financer toutes sortes de projets gauchistes, anti-nationaux et pro-immigration, avec la volonté affichée de renverser le gouvernement de Viktor Orbán.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Immigration: les conséquences sont catastrophiques

    Grande.immigration-la-catastrophe.jpgEn Allemagne aussi l’immigration inquiète. L’hebdomadaire Junge Freiheit, qui se définit comme « conservateur libéral » et qui est considéré comme proche de la Nouvelle Droite, a publié un entretien avec Jean-Yves Le Gallou. Voici les réponses du président de Polémia sur l’islamisation et le Grand Remplacement.
    Polémia.

    1. Monsieur Le Gallou, votre dernier livre s’intitule Immigration : la catastrophe. Que faire ? (*) Pourquoi l’immigration serait-elle une « catastrophe » ?

    Les conséquences de l’immigration sont catastrophiques :

    –     pour les salaires, qui sont tirés à la baisse ;
    –     pour l’emploi avec la montée du chômage (avec un taux de chômage 2 à 3 fois supérieur en France à la moyenne pour les étrangers et descendants d’étrangers non européens selon l’INSEE, service de statistiques officielles de l’Etat) ;
    –     pour l’école publique avec la baisse du niveau et la fuite vers les écoles privées ;
    –     pour le logement, pour les familles, pour l’environnement, pour les finances publiques… et j’en passe !
    –     pour la sécurité : plus de la moitié des détenus en France sont musulmans (source rapport parlementaire) ; 2 détenus sur 3 sont étrangers ou descendants d’étrangers.

    Mais le plus grave c’est le Grand Remplacement, selon l’expression de l’écrivain Renaud Camus :

    –     Grand Remplacement démographique d’abord. D’après le dépistage sélectif de la drépanocytose (une maladie génétique rare qui ne touche que les non-Européens), en 2015 35% des nouveau-nés en France n’étaient pas d’origine européenne ; et les deux tiers ne l’étaient pas en région parisienne.
    http://www.donnees-francaises.fr/demographie/depistage-de-la-drepanocytose

    –     Grand Remplacement civilisationnel ensuite. Car de même qu’il y a des pommes sous les pommiers, les Africains africanisent et les musulmans islamisent. Or l’islam c’est l’exact opposé de la civilisation européenne : c’est la soumission et non la liberté ; c’est l’asservissement de la femme et non son respect ; c’est la confusion du politique et du religieux ; ce sont des pratiques alimentaires étrangères ; c’est l’interdit de représentation de la figure humaine. Nous devons refuser la « chariatisation » de l’Europe.

    1. N’êtes-vous pas en train d’amplifier un processus de changement social – l’immigration – à l’aide d’un vocabulaire apocalyptique ? Que répondez-vous aux opposants qui vous reprochent ceci ?

    Cela fait 40 ans que j’écris sur l’immigration. J’ai souvent été accusé par les médias dominants et les tenants du politiquement correct d’être « alarmiste », « excessif », voire « extrémiste ». Seulement voilà : mes écrits restent et, avec le recul du temps, le seul reproche qui puisse leur être fait c’est plutôt d’avoir été en deçà de la réalité qu’au-delà. Bref si j’ai péché c’est par optimisme, par minoration des réalités et des problèmes, non par apocalyptisme.

    1. Autrefois, vous étiez politiquement engagé dans l’UDF – aujourd’hui les Républicains – tout comme dans le Front National. En tant que conservateur, ne seriez-vous pas politiquement partial ?

    Je ne prétends pas à la neutralité, je suis un homme engagé. Mais je m’efforce à l’objectivité : tout ce que j’écris, tout ce que je cite, est argumenté, sourcé et référencé.

    Je ne demande d’ailleurs qu’à débattre pour que mes thèses subissent le feu des contradictions.

    1. Presque tous les politiciens allemands considèrent l’immigration comme une « chance » et un « enrichissement ». Pensez-vous qu’il s’agit d’un point de vue légitime et alternatif ou plutôt d’une tromperie des citoyens ?

    Chacun est libre de ses opinions. Si certains pensent que l’immigration est une chance pour l’Allemagne (et l’Europe) et l’islam une religion de paix, c’est leur droit. A une condition toutefois : qu’ils acceptent la libre confrontation des idées, laissent ceux qui pensent autrement accéder aux médias et évitent de les traiter d’ « extrémistes », voire plus si affinités…

    J’ai rencontré beaucoup d’adversaires politiques au cours de ma carrière d’élu. C’est au Parlement européen que j’ai rencontré le plus liberticide de ces adversaires, le plus affreusement sectaire. C’était à la « Commission des libertés » du Parlement européen, cela ne s’invente pas : nous vivons dans un monde orwellien ! Ce champion du sectarisme, réclamant à cor et à cri la censure d’Internet (dans les années 1995), c’était Martin Schulz. L’idée que cet homme puisse devenir chancelier allemand fait froid dans le dos.

    1. Selon vous, que faut-il s’imaginer concrètement en parlant de cette « catastrophe »? Quand ce moment sera-t-il venu ? Qu’est-ce qui caractérise cette catastrophe ? A quoi ressemblera-t-elle ?

    La disparition des frontières extérieures débouche sur la création de frontières intérieures : des zones du territoire où la loi commune ne s’applique pas ; où les gangs et les bandes étrangères font la loi ; où les femmes sont obligées de se voiler ; où les Européens n’ont plus la liberté de circuler. Ces enclaves étrangères ne cessent de s’étendre. La question est la suivante : jusqu’où ces enclaves vont-elles s’étendre ? Que se passera–t-il quand un pouvoir légal et légitime voudra les réduire ? Ce conflit-là est inéluctable. Même le président Hollande l’a reconnu dans un livre de confidences. Il est allé jusqu’à évoquer l’hypothèse d’une partition du territoire, sans en tirer la moindre conséquence, bien sûr !

    Ce qu’il faut craindre c’est la « libanisation » de nos pays. Ce Liban meurtri qui était jusqu’en 1975 la Suisse du Moyen-Orient. On peut aussi penser aux Guerres de religion en France (1520-1598 avec des soubresauts jusqu’au XVIIIe siècle) ou à la Guerre de Trente ans en Allemagne. Encore ne s’agissait-il que d’une opposition entre deux expressions différentes du christianisme. N’en déplaise à Madame Merkel, M. Juncker ou M. Hollande, les sociétés multiculturelles sont multiconflictuelles.

    1. Vous êtes un haut fonctionnaire français. Dans l’administration publique et la politique établie, quelle est la conscience de cette catastrophe naissante ?

    La situation est celle qu’on rencontre dans tous les pays totalitaires : deux personnes seules reconnaissent entre elles la réalité ; dès qu’elles participent à une réunion de travail la chape de plomb tombe.

    J’ai travaillé à l’Inspection générale du ministère de l’Intérieur : dans les faits il était interdit – tabou – de se poser les bonnes questions et donc d’avoir la moindre chance d’apporter les bonnes réponses. La technocratie « moderne » à base de Powerpoint et de tableaux Excel permet souvent d’éviter de réfléchir…

    Et puis il y un clivage fort : des « patrons » qui savent mais ne veulent pas voir, et des hommes de terrain (policiers, gendarmes, agents des préfectures) qui n’en peuvent mais et sont « lâchés » par leurs « autorités » à la moindre tentative de résistance.

    1. La France est en Europe le pays atteint par le plus grand nombre d’attaques terroristes islamiques. L’apogée serait-il déjà atteint ou est-ce qu’il nous attend toujours ?

    Le plus grave c’est le terrorisme de basse intensité.
    Les grands attentats (Toulouse, Montauban, Charlie-Hebdo, Bataclan, Nice) sont graves mais rares.

    En revanche, la petite délinquance et les violences quotidiennes sont utilisées comme moyens de conquête territoriale pour africaniser ou islamiser des quartiers. Nous subissons un processus de colonisation à rebours. C’est cela le pire.

    1. Le débat chez nous en Allemagne ne voit pas de lien entre l’immigration musulmane et le terrorisme islamique. Est-ce parce qu’il n’existe pas ?

    Penser cela, c’est hallucinant : un phénomène de violences terroristes ou délinquantes ne peut se développer qu’à partir d’un vivier. L’immigration musulmane est le vivier du terrorisme islamique : dans les villes à forte communauté musulmane, comme Saint-Denis en France ou Molenbeck en Belgique, les terroristes sont comme des poissons dans l’eau. Les attentats ont d’ailleurs été salués bruyamment dans certains quartiers et… dans les prisons.

    Nos politiciens sont tétanisés par le politiquement correct. Oser dire la réalité c’est s’exposer aux foudres de la diabolisation médiatique et de la mort sociale. La soumission au politiquement correct débouche sur une autre soumission : la soumission à l’islamisation du pays.

    1. La grande majorité des musulmans est cependant pacifique et rejette la violence.

    En France, la violence est grandement approuvée : invité à la télévision française le responsable d’une organisation « humanitaire » (Barakacity) musulmane a défendu l’Etat islamique. Il a immédiatement recueilli 500.000 « Likes » sur Facebook. Au moins un tiers des jeunes hommes d’origine musulmane a de la sympathie pour les violences terroristes.

    Il se peut que la situation en Allemagne, avec une immigration à dominante plutôt turque que maghrébine, soit différente de celle de la France. Mais même dans l’hypothèse où 99% de la population rejetterait le terrorisme il faudrait se préoccuper du 1%. Car ce sont les minorités qui font l’histoire. Et une minorité violente et terroriste entraîne toujours derrière elle les mous, les tièdes, les frileux, les peureux. En 1954, lorsque le FLN a entrepris sa guerre contre l’Etat français en Algérie en assassinant un couple d’instituteurs, il a suscité l’indignation de la quasi-totalité de la population musulmane… qui s’est ensuite ralliée majoritairement à lui. La terreur paie.

    1. Quelle serait probablement l’ampleur du terrorisme islamique en France ou en Allemagne si nous n’avions pas de population musulmane dans nos pays ?

    Zéro.

    1. Zéro ?

    Zéro.

    1. Le terrorisme n’est-il pas dû en grande partie à l’exclusion sociale et « raciste » des musulmans européens par nous ?

    Ceux qui pensent – ou feignent par prudence ou conformisme – de penser cela devraient répondre aux deux questions suivantes :

    • Dans quel pays du monde des musulmans cohabitent pacifiquement et harmonieusement avec leurs voisins ? Ce n’est le cas dans aucun pays d’Europe (même pas dans les pays scandinaves qui n’ont jamais colonisé personne !), pas davantage au Moyen-Orient, en Inde, au Pakistan, en Asie du Sud (Indonésie, Thaïlande, Birmanie, Philippines), en Chine ; pas davantage non plus dans le Nouveau Monde ;
    • Comment l’islam s’est-il répandu sur le monde ? Par la paix ou par la conquête ? L’islam et l’Europe, c’est quinze siècles de conflits.

    Quant à la thèse de l’exclusion « sociale et raciste », il faudrait nous expliquer pourquoi en France elle concernerait les musulmans et pas les Chinois – Chinois qui sont, d’ailleurs, régulièrement victimes d’agressions « racistes » de la part de jeunes musulmans. Il faudrait aussi nous dire comment elle est compatible avec les torrents d’argent public qui se déversent dans les quartiers de l’immigration : en France la pauvreté se trouve moins dans les banlieues de l’immigration qui entourent les métropoles que dans la France périphérique.

    1. Est-il possible d‘éradiquer le terrorisme islamique en Europe ? C’est cette impression que nous donnent de manière subliminale les politiciens en Allemagne. Est-ce réaliste ?

    Non. C’est l’islam qui est le terreau du terrorisme – et plus largement de la conquête – islamique. L’islam et sa logique de soumission totalitaire est le vrai problème. Le terrorisme n’en est qu’un sous-produit.

    1. Votre livre a pour sous-titre « Que faire ?» Alors, que faut-il faire ?

    Après les horreurs et sur les ruines de la seconde guerre mondiale le peuple allemand a été culpabilisé. Et plus le temps qui nous sépare de la seconde guerre mondiale s’écoule, plus la culpabilisation s’étend et s’intensifie.

    Progressivement cette culpabilisation allemande a été étendue aux autres peuples européens. Eux aussi jugés coupables de ne pas avoir assez résisté durant la seconde guerre mondiale. Coupables de la colonisation. Coupables de l’esclavage.

    Cette culpabilisation touche même le peuple suisse qui a été neutre de 1939 à 1945, qui n’a jamais eu de colonies, ni pratiqué l’esclavage !

    C’est cette culpabilisation qui conduit les Européens à accepter d’être africanisés et islamisés.

    La priorité c’est donc de sortir de cette culpabilisation.

    Et les arguments ne manquent pas.

    Historiquement beaucoup de peuples – et pas seulement les Européens – ont commis de grandes œuvres mais aussi participé à des conquêtes et commis des crimes. Quant à la colonisation, 90% des Africains ou des Maghrébins qui s’en plaignent ne seraient tout simplement pas venus à la vie sans le confort et les médicaments occidentaux. Ils devraient dire : « Merci. » L’Afrique noire c’est 100 millions d’hommes en 1900, plus d’un milliard aujourd’hui : merci qui ?

    S’agissant de l’esclavage, petit rappel des faits : presque tous les peuples l’ont pratiqué, seule la civilisation européenne l’a aboli. Deuxièmement, l’idée qu’il y aurait – de manière génétiquement transmissible – des peuples bourreaux et des peuples victimes est historiquement fausse et accessoirement… « raciste ».

    Troisièmement : l’esclavage a été aboli il y a près de deux siècles, la décolonisation a été achevée depuis plus d’un demi-siècle et la seconde guerre mondiale est finie depuis 72 ans. Il serait temps de lâcher les baskets des arrière, voire arrière-arrière petits-enfants.

    Les peuples d’Europe doivent donc retrouver la fierté de leur histoire nationale et de leur civilisation commune, la civilisation européenne et chrétienne. C’est la condition préalable de tout redressement.

    Jean-Yves Le Gallou Propos recueillis par Moritz Schwarz 29/03/2017

    Article paru dans Junge Freiheit, n° 14/17, 31 mars 2017 https://jungefreiheit.de/
    S. 03 JF 14-17 Im Gespräch.pdf
    https://jungefreiheit.de/

    (*) Jean-Yves Le Gallou, Immigration – La Catastrophe – Que faire, éditions VIA ROMANA, Février 2016, 482 pages

    https://www.polemia.com/immigration-les-consequences-sont-catastrophiques/

  • Un cardinal africain appelle à stopper l’immigration

    Chard-cardinal-immigration-600x482.jpg

    8836-20170406.jpgSi ses textes officiels sont philosophiquement clairs sur le sujet, l’Eglise est parfois difficilement lisible lorsque ses représentants abordent la question de l’immigration, au moins en Europe. Le pape François a notamment clivé sur le sujet : entre la promotion de l’accueil charitable et la prudence indispensable des pays hôtes, la décision concrète n’est pas facile à prendre.

    Mais il est une constance que peu de gens soulignent : celle des patriarches, évêques ou prêtres orientaux et africains sur le sujet. Dès qu’il s’agit de l’Europe, leurs mises en garde sont unanimes.

    Les prélats syriens n’ont cessé d’appeler à l’extrême prudence dans l’accueil des réfugiés, appelant – avec leurs voisins irakiens ou libanais – l’Europe à préserver son héritage chrétien pour le bien du monde entier. On se souvient également des paroles sans détour du cardinal Robert Sarah, préfet guinéen au Culte divin, qui déclarait encore récemment :

    « L’Europe a perdu le sens de ses origines. Elle a perdu ses racines. Or, un arbre qui n’a pas de racines, il meurt. Et j’ai peur que l’Occident meure. Il y a beaucoup de signes. Plus de natalité. Et vous êtes envahis, quand même, par d’autres cultures, d’autres peuples, qui vont progressivement vous dominer en nombre et changer totalement votre culture, vos convictions, vos valeurs. Il y a également, voyez-vous, cette angoisse, qu’il n’y a que la technique, que l’argent qui compte. Il n’y a pas d’autre valeur… »

    Plus récemment encore, c’est le cardinal Peter Kodwo Appiah Turkson, président ghanéen du Dicastère au service du développement humain intégral, qui déclarait :

    « L’immigration c’est comme l’eau qui coule du robinet : il ne faut pas seulement essuyer, mais fermer le robinet. »

    Intervenant lors du Congrès organisé sur le thème « Perspectives pour le service du développement humain intégral à cinquante ans de Populorum progressio », le cardinal a estimé que la « préoccupation » des pays d’accueil était due à leur baisse démographique : « Là où il y a plus d’hôtes que d’enfants, il y a toujours une tension », rappelant que l’accueil nécessitait d’abord « une sécurité dans la démographie locale ».

    Refusant de combattre par principe la montée des « nationalismes », ce cardinal a d’abord cherché à les comprendre. Elle traduit pour lui « la préoccupation d’un pays d’être englouti par l’arrivée en masse de nouvelles populations ». C’est pourquoi le cardinal a encouragé les pays occidentaux à aider au développement des pays d’origine afin de « prévenir la nécessité des personnes d’émigrer ».

    Un discours qui change des mises en garde systématiques contre le Front national dont les évêques français sont devenus les spécialistes. Qu’ils aient des réserves sur le programme de ce parti relève de leur liberté la plus absolue. Qu’ils se focalisent uniquement sur ce parti, au prétexte que l’accueil incessant et irréfléchi de toute la misère du monde serait un impératif moral est sans cesse démenti par les prélats des pays d’origine. De quoi réfléchir.

    Marie Pommeret

    Article et dessin de Chard parus dans Présent daté du 6 avril 2017

    https://fr.novopress.info/204827/un-cardinal-africain-appelle-a-stopper-limmigration/

  • LE POPULISME A LA BARRE : ALLIANCES NOUVELLES EN EUROPE DE L’EST (VIDÉO)

    Avec leurs deux alliés du groupe de Visegrád (République tchèque et Slovaquie), la Pologne et la Hongrie ont affiché le même refus catégorique d’accueillir les envahisseurs qui déferlent depuis plusieurs années en Europe. Mais le rapprochement ne s’arrête pas là : lors d’une rencontre en septembre 2016, Viktor Orbán, Premier ministre hongrois, et Jaroslaw Kaczynski, président du parti conservateur au pouvoir en Pologne, plaidaient ensemble pour une grande « contre-révolution culturelle » en Europe. Au programme : un renforcement du statut des États-nations au sein de l’Union, et un rejet des valeurs frelatées et mortifères de l’Union européenne de « tolérance » au profit du triptyque porteur d’espérance : respect de la nation, des traditions, et des racines chrétiennes.

    Image de prévisualisation YouTube

    http://www.jeune-nation.com/vid/doc-vid/le-populisme-a-la-barre-alliances-nouvelles-en-europe-de-lest-video.html

  • 5 millions de Turcs en Europe, ce n'est certainement pas 5 millions d'Européens en plus…

  • La Gauche organise-t-elle une guerre civile en Grèce ? L’assaut de l’extrême gauche sur le quartier général de l’Aube Dorée

    Nous recevons de notre consœur Irène Dimopoulou, Directrice du journal EMPROS, cet article interpellant.

    La Gauche organise-t-elle une guerre civile en Grèce ?

    L’assaut de l’extrême gauche sur le quartier général de l’Aube Dorée

    Le gouvernement d’Alexis Tsipras, se voit démuni chaque jour dans les sondages. Malgré le soutien populaire reçu dans deux élections, en février et en septembre 2015, et le NON majoritaire de plus de 60% des voix lors du référendum de juillet 2015, contre les mesures de l’ infâme « Mémorandum », SYRIZA, formé par une coalition d’organisations de la Gauche radicale, n’a pas pu tenir ses promesses pour une sortie du pays du programme d’austérité imposé par le Fonds Monétaire International et la Banque Centrale Européenne. Avec le taux de sans emploi montant à 23 % de la population, (plus de 45 % chez les jeunes), et les salaires et pensions taxés à un tiers, le parti gauchiste cherche à consolider sa base électorale qui lui échappe. Selon les sondages, SYRIZA serait en troisième position derrière son prédécesseur au pouvoir, le parti du Centre-droit, Nouvelle Démocratie, alors que la droite nationaliste de l’Aube Dorée qui se trouve en troisième position a cimenté une base électorale de 7 à 10% qui monte à 15% et même 19% dans certaines régions du pays.

    Ayant déjà souffert deux départs de cadres et députés, dont l’ex-présidente du parlement grec, qui ont ensuite fondé des partis gauchistes contre l’euro et l’adhésion du pays à l’Union Européenne, SYRIZA, cherche à rattraper le territoire perdu. Il devrait donc polariser le climat pour retenir ses adhérents, en soulignant son profil anti-patriotique, anti-droite, anti-nationaliste et en même temps soutenir ses groupuscules qui se nourrissent de jouer à la guérilla urbaine.

    Il est évident, par exemple, que la lutte en faveur des immigrés clandestins est dans les mains d’un groupuscule de l’extrême gauche, dit ANTARCIA (Mutinerie), qui soutient toute action pro-islamiste et anti-identitaire. Le ministre de l’intérieur, a même répondu au parlement que les « jeunes gens » qui détruisent systématiquement la propriété publique, ne seraient interpelés « que s’ils dépassaient certaines limites », qu’il ne voyait pas, évidemment, dépassées par les incendies et les cocktails molotov lancés contre des véhicules du transport public, par exemple.

    C’est dans ce climat que le matin du 31 mars 2017 à 9h30, des hommes masqués et portant des massues ont attaqué la siège de l’administration centrale d’Aube Dorée a la rue Mesogeion, juste en face de l’école de Police, et a quelques mètres du ministère de l’intérieur.

    L’attaque s’est déroulée en pleine heure de pointe sur la grande avenue Mesogeion. N’ayant pas pu forcer l’entrée blindée de l’immeuble, les assaillants ont endommagé la librairie-boutique d’Aube Dorée, au rez-de-chaussée, aspergeant aussi la façade de peinture rouge.

    La police arrivée sur les lieux une bonne dizaine de minutes plus tard, a interpellé onze personnes mais les a finalement relâchées. Des militants du groupuscule ANTARCIA, également sympathisants de SYRIZA, comme le président de la communauté Pakistanaise, sont des témoins au procès en cours contre l’Aube Dorée, initié en septembre 2013, après son ascension dans les sondages qui, selon le Secrétaire du gouvernement de la Centre-Droite de l’époque, « lui enlevaient des votes »…

    Il est également intéressant de noter que la date choisie pour une attaque contre la seule voix politique et militante des nationalistes en Grèce, qui revendique la victoire des forces nationales contre l’ insurrection communiste, dite « guerre civile » qui finira avec la victoire des forces patriotiques en 1949, n’est autre que celle de l’ attaque des communistes contre la Gendarmerie de la ville de Litohoro, tuant 9 gendarmes et deux soldats. L’attaque avait signifié le début de la guerre civile…

    Faisant preuve de leur esprit combattant, des militants Aube Dorée ont organisé le 1er avril, une action politique au centre du Pirée ainsi qu’au quartier d’Ampelokipi, près de siège du parti, avec grand succès, distribuant des centaines de documents d’information imprimés aux passagers, qui les ont reçus avec enthousiasme.

    Contre le terrorisme et la dictature ténébreuse des médias, l’Association Populaire Aube Dorée poursuit son activité politique légitime.

    IRENE DIMOPOULOU Directrice du journal EMPROS

    http://www.medias-presse.info/la-gauche-organise-t-elle-une-guerre-civile-en-grece-lassaut-de-lextreme-gauche-sur-le-quartier-general-de-laube-doree/71996/

  • Robert Steuckers : Nationalisme Européen, le combat de demain !

    Strasbourg Zone Dissidente

    Pour écouter:

    https://www.youtube.com/watch?v=dBqGJqvshQc...

    Conférence donnée à Strasbourg, le 4 mars 2017.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2017/03/30/robert-steuckers-nationalisme-europeen-le-combat-de-demain-5927025.html

  • L’Autriche et l’Europe : Retour sur une élection

    Le 4 décembre dernier, Alexander Van der Bellen était élu président de la République d’Autriche. Cette élection concluait un processus laborieux de plus de sept mois – le premier tour de l’élection, qui avait vu l’éviction des candidats soutenus par les partis de gouvernement, avait eu lieu le 24 avril 2016 – marqué par de nombreuses irrégularités, polémiques et défaillances techniques. La victoire de ce vieux candidat indépendant proche des écologistes, au soir du 4 décembre, était déjà suffisamment nette, à la surprise générale, pour que Norbert Hofer, candidat du FPÖ, reconnaisse immédiatement sa défaite et félicite son adversaire sans attendre le dépouillement des votes par correspondance.François

    A moins d’un mois du premier tour de la présidentielle française, il n’est pas sans intérêt, en particulier dans la perspective du second tour, de revenir sur le résultat de cette élection, dont Hofer avait longtemps était donné favori – sans avantage décisif, il est vrai.

    L’équilibre des forces en présence

    Considérons tout d’abord les rapports de force. Le 24 avril, Norbert Hofer avait viré en tête avec 1,5 million de voix, soit un peu plus de 35% des suffrages exprimés. Ceci correspondait au socle électoral du FPÖ et ne constituait en aucune façon une surprise. Face à lui, Alexander Van der Bellen rassemblait sur son nom un peu plus de 900.000 voix (21,3%), devançant d’une courte tête Irmgard Griss, elle-même candidate indépendante, et humiliait les candidats de la SPÖ et de l’ÖVP. Au second tour, le 22 mai, Hofer avait pu rallier plus de 720.000 voix supplémentaires, sans pour autant réussir à l’emporter face à Van der Bellen, lequel bénéficiait du soutien des éliminés du premier tour – à l’exception de Griss – et de la coalition habituelle de la bien-pensance. A la suite du recours introduit par Norbert Hofer, la Cour constitutionnelle autrichienne décidait, le 1er juillet, d’invalider l’élection, ce qui devait, après quelques péripéties, ramener les électeurs aux urnes début décembre. Les deux seconds tours de cette élection font apparaître les éléments suivants :

      22 mai 4 décembre Δ
    Norbert Hofer 2.220.654 2.124.661 -95.993
    Alexander Van der Bellen 2.251.517 2.472.892 +221.375
    Participation 4.637.046 4.749.339 +112.293
    Bulletins invalidés 164.875 151.786 -13.089
    Votes par correspondance 759.968 617.539 -142.429


    De ces éléments, il ressort que, d’un tour à l’autre :

    • Norbert Hofer a perdu environ 96.000 électeurs, soit environ 2% ou encore 13% des conservateurs hors socle FPÖ qu’il avait pu ou su rallier en mai, très vraisemblablement au bénéfice de son adversaire ;
    • Alexander Van der Bellen a en outre bénéficié du surcroît de mobilisation de l’électorat, avec 125.000 voix supplémentaires (hausse de participation, baisse du nombre de bulletins invalidés), soit 2,6% ;
    • Pour l’anecdote, de nombreux électeurs ont visiblement choisi de revenir aux urnes plutôt que de voter par correspondance en décembre.

    La carte du vote du premier tour montre clairement la domination relative du FPÖ sur l’ensemble du territoire autrichien, à l’exception des grands centres urbains, Vienne, Linz, Graz et de l’ouest – Vorarlberg, ouest du Tyrol.

    Les cartes des deux seconds tours montrent clairement comment le vote Van der Bellen s’est étendu à partir de ses îlots de résistance :
    Source : https://de.wikipedia.org/wiki/Bundespr%C3%A4sidentenwahl_in_%C3%96sterreich_2016

    Les raisons de la bascule

    Il ne fait aucun doute que Norbert Hofer a fait l’objet d’une campagne de diabolisation qui a porté ses fruits et l’a mené à l’échec au seuil de la Hofburg. Il faut cependant s’attarder sur le sujet de cette campagne. Le FPÖ n’est pas comparable au Front National, en ce qu’il a déjà été associé, comme partenaire minoritaire, à des gouvernements : un processus de diabolisation, tel qu’on le connaît en France, n’est pas envisageable en Autriche. En revanche, il est possible de le pousser à la faute, en particulier sur un sujet qui tient à cœur à une partie de la population, singulièrement cette frange bourgeoise et conservatrice sur le plan des valeurs, mais plutôt libérale et européiste en économie. Et c’est précisément ce qui s’est produit.

    Dès l’été 2016, alors que le coup de tonnerre du Brexit vient de retentir dans un ciel européen déjà passablement assombri, Norbert Hofer évoque la possibilité d’un référendum sur la sortie de l’Autriche de l’Union européenne, l’Öxit, en cas d’entrée de la Turquie – perspective redoutable mais ô combien lointaine – ou en cas d’une évolution des traités vers plus de centralisme bruxellois. La presse autrichienne et plus généralement germanophone s’empare immédiatement de cette déclaration, passant sous silence les réserves ou conditions formulées par Hofer, répétant à l’envi que le candidat du FPÖ menace la place et l’image de la République alpine en Europe. Dès lors, Hofer aura beau dire et répéter partout et sur tous les tons qu’il n’a évoqué ce référendum que comme ultima ratio face à Bruxelles, rien n’y fera. Il ne parviendra jamais, jusqu’à l’élection du 4 décembre, à convaincre de sa bonne foi européenne. Mieux : les médias autrichiens n’auront de cesse, avec le succès que l’on sait, de le comparer à… Marine Le Pen, dont les positions anti-européennes et jacobines passent mal – c’est un doux euphémisme – sur ces vieilles terres impériales. La suite est connue : défection, marginale et pourtant décisive, d’une fraction de l’électorat du premier « second tour », mobilisation modeste mais réelle d’abstentionnistes ou d’indécis, et le bon Alexander, qui aura lui-même fait des efforts louables pour montrer son enracinement autrichien (voir photo), entrera à la Hofburg en janvier 2017.
    Source : http://www.zeit.de/2016/38/bundespraesidentenwahl-oesterreich-alexander-van-der-bellen-wahlkampf

    Leçons pour la présidentielle qui vient

    Il n’est pas question, évidemment, de transposer le cas autrichien à la France. Les constellations politiques, comme les astres et leurs conjonctions, sont par trop éloignées. Néanmoins, il convient de considérer le rôle central qu’a joué la question européenne à Vienne, alors même qu’elle ne semblait agiter qu’une petite fraction du corps électoral. En réalité, le peuple autrichien – est-il en cela très éloigné du peuple français ? – a du mal à envisager un destin purement national face aux défis du temps, et se tourne naturellement vers l’Europe. Le Béhémoth bruxellois reste l’unique option qui s’offre à lui aujourd’hui. Travesties et caricaturées, les positions européennes du FPÖ ont conduit Norbert Hofer à l’échec. Pour ses positions moins travesties et moins caricaturées – en matières européennes – Marine Le Pen pourrait échouer à faire mentir les sondages au soir du deuxième tour.

    François Stecher Depuis Hambourg 24/03/2017

    https://www.polemia.com/lautriche-et-leurope-retour-sur-une-election/

  • L'AF Clermont-Ferrand perturbe la conférence européiste du pédophile Cohn-Bendit

  • Immigration clandestine : la Dakar Connection démantelée

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    Au terme d’une enquête qui a duré plus d’un an, l’Office central pour la répression de l’immigration irrégulière a démantelé une importante filière d’immigration clandestine en provenance de Dakar, la capitale du Sénégal. Les centaines d’individus qui avaient bénéficié des services de cette Dakar Connection dirigée, selon Le Figaro, « par un escroc sénégalais d’envergure internationale, déjà connu de la police, disposant de solides relais tant en France qu’en Europe », avaient pu obtenir de faux papiers en France moyennant 10 000 à 12 000 euros chacun. Un reportage de TV Libertés à voir ci-dessous à partir de 11 minutes.