Europe et Union européenne - Page 660
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Immigration : Le Grand débarquement - Journal du jeudi 11 mai 2017
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Gilbert Collard: « Pour nous, la question de l’euro, c’est terminé »
Le député Front national ne veut plus entendre parler de la question de l’euro dans le programme du parti, jugeant que le « peuple a fait son référendum dimanche dernier ». Une façon d’égratigner le défenseur de la sortie de la monnaie commune et vice-président du parti, Florian Philippot, pointé du doigt par de nombreux cadres depuis la défaite au second tour de l’élection présidentielle.
(…) BFM TV
http://www.fdesouche.com/852099-gilbert-collard-pour-nous-la-question-de-leuro-cest-termine
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Vive l'Europe : Oleg, le libre païen & Daniel Conversano (mai 2017)
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Moscovici, grand gourou de l’UE, rappelle à Macron qu’il a été élu pour que les Français crachent au bassinet
Le sujet a soigneusement été évité pendant l’entre-deux-tours, mais il n’a pas fallu 24 heures après l’élection d’Emmanuel Macron pour que les dirigeants européens, plutôt silencieux sur le sujet jusque-là, ne se fassent entendre et rappellent les contribuables français à leurs obligations contractuelles. Non élu, mais désigné collégialement par les chefs d’Etat et de gouvernement, le commissaire européen à l’Economie, Pierre Moscovici, a rappelé à Emmanuel Macron que la France était sous le coup d’une procédure pour déficit excessif (PDE) et devait ramener durablement le déficit budgétaire sous la barre des 3% du produit intérieur brut (PIB). (…) Le commissaire européen et ex-ministre des Finances français socialiste s’est par ailleurs dit confiant qu’Emmanuel Macron tiendrait «ses engagements de campagne» et respecterait les critères européens. (Source RT)
Ils étaient tout miel, les commissaires européens, ou en tout cas très discrets… Pourtant ils ne chômaient pas. Leur « élu » caracolait sur un chemin parsemé des roses semées par les médias et l’ensemble de l’État profond, dénonçant selon un refrain qui semble inscrit dans le marbre de la République, le fascisme, tandis que les vrais tyrans du sommet des banques et de la Banque centrale européenne amassaient les milliards à pleine brassées… Les électeurs soumis à des réflexes émotifs se sont fait tondre en bêlant comme des moutons ou en roucoulant comme des pigeons, c’est au choix…
La loi des intérêts de la dette
En voulant rendre le pouvoir à la Banque de France de frapper monnaie, Marine Le Pen voulait abroger la loi Pompidou-Rothschild-Giscard de 1973 qui a transféré de la Banque de France aux banques privées l’exclusivité de prêter à l’État. Ce qui jusque-là était sans intérêt est tout-à-coup devenu payant d’où la dette abyssale de la France quarante ans plus tard. Sans intérêts, la France n’aurait actuellement aucune dette ou très peu. Cette loi a été inscrite sur la table des lois de l’Union européenne. C’est l’inscription dans le marbre du racket légal des Français… Et ils en ont redemandé!..
La dette, détenue par la haute finance est ainsi passée de 239 milliards d’euros en 1979, à 2 170 milliards en 2016, soit 98,4% du produit intérieur brut français. Depuis 1973, la France a ainsi versé 1 400 milliards d’euros d’intérêts à ses créanciers privés et institutionnels (Banques privées et BCE). Soit l’équivalent des deux tiers du captal de la dette de la France. Il est facile de comprendre que dans ces conditions les marchés financiers aient pris les grands moyens pour influencer le choix des électeurs: qui va du retour de la bête immonde à la prétendue ruine des petits épargnants. Les Français ont-il une mémoire autonome ? La question doit sérieusement se poser!
A peine leur marionnette élue, les euroligarques ont laissé tomber le masque: Jean-Claude Junker, président de la Commission européenne, estimait dés dimanche:
« les Français dépensent trop d’argent et ils dépensent au mauvais endroit», a-t-il déclaré le 8 mai face à la presse à Berlin, au lendemain de l’élection de Macron. «Les Français consacrent entre 53% et 57% de leur produit intérieur brut à leurs budgets publics, compte tenu du niveau relativement élevé de la dette, cela ne peut pas fonctionner dans la durée», «Il appartient aux Français de faire un geste en direction des autres, en faisant les réformes nécessaires», a-t-il menacé.
Le grand projet de Macron: les États-unis d’Europe
Maintenant que leur homme est aux commandes, finie la mansuétude qui a prévalue à la demande de Hollande pour endormir la méfiance des électeurs, le temps des règlements de compte est arrivé! Le président élu a prévu dans son programme, une réduction des dépenses publiques de 60 milliards d’euros en cinq ans, passant entre autres par la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires et par une aggravation de la loi Travail qu’il va imposer par ordonnances avant même l’élection du nouveau Parlement. Mais il a dans le même temps appelé l’Europe à se réformer.
Se réformer comment ? En se fédéralisant derrière un pouvoir fédéré, comme aux USA, le modèle maçonnique absolu, ce qui rendra aux pays membres la sortie de l’UE encore plus difficile qu’elle ne l’est à présent. Sauf révolution ce sera même impossible.
Pourtant un peu de jugeote aurait permis aux électeurs de voir scintiller devant leurs yeux les signes avant-coureurs de leur malheur: dés le résultat du premier tour lorsque le « Napoléon » de la Vème République -selon certains journalistes- est arrivé en tête, ça a été l’euphorie des bourses mondiales… En plus de la suppression de 120 000 fonctionnaires, Macron prévoit dans son programme l’augmentation de la CSG, qui tout en permettant à l’État de dépenser moins, rassure les opérateurs financiers quant aux risques d’une crise de la dette souveraine. «C’est comme si les investisseurs savaient depuis longtemps comment ça allait se terminer», a reconnu un investisseur cité par l’AFP. Et pour cause, tout a été calculé et mis en place depuis deux ans pour assurer au Système sa poursuite effrénée: de la complicité des commissaires européens sur le silence de la dette, jusqu’aux « achats » des médias par Macron ministre de l’Économie et la démission de Hollande pour couper court à la détestation qu’il inspire.Aussi, sur le marché dit obligataire – celui où les entreprises comme les États émettent des titres de dette – le taux d’emprunt français à 10 ans a-t-il terminé en séance le 8 mai à Wall Street à l’équilibre, à 0,845%, tandis que l’écart de taux de la dette allemande, considérée plus sûre par les marché à même échéance, continuait à se réduire, un mouvement amorcé depuis le premier tour. Alors que cet écart, spread en jargon financier, commençait à croître dangereusement avant le premier tour, il s’est resserré à l’ouverture des marchés ce 9 mai, atteignant un plus bas depuis la mi-décembre 2016.
Les investisseurs peuvent donc dormir tranquille, il semble que l’on touchera d’abord aux dépenses de l’État avant de remettre en cause le paiement des intérêts de la dette. C’est dans ce but que le déficit doit être contenu sous la limite des 3%, afin que les Français restent solvables. La France devra trouver quelque 200 milliards d’euros sur les marchés financiers rien que pour 2017. A la fois pour combler le déficit budgétaire annuel de l’État, mais aussi faire «rouler» la partie de la dette existante arrivant à échéance. (Source RT)
emiliedefresne@medias-presse.info
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Parce que c'est leur projet
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a demandé dès lundi à Emmanuel Macron de réduire la dépense publique, jugeant que son niveau actuel n’était pas tenable à terme.
« Nous sommes confrontés avec la France à un problème particulier, les Français dépensent trop d’argent et ils dépensent au mauvais endroit ». « Les Français consacrent entre 53 % et 57 % de leur Produit intérieur brut à leurs budgets publics, compte tenu du niveau relativement élevé de la dette cela ne peut pas fonctionner dans la durée ».
Sur le fond il a sans doute raison : la dette publique est astronomique et l'Etat dépense beaucoup trop. Mais le rappeler, dès le lendemain de l'élection, signifie que, dans cette affaire, il y a un donneur d'ordre et un exécutant.
Jean-Claude Juncker s’est aussi dit réservé sur le projet d’Emmanuel Macron d’instituer un ministre des Finances de la zone euro.
« Cela annonce une gestation très difficile car tous les États de la zone euro ne sont pas d’accord que quelqu’un soit assis à Bruxelles ou ailleurs et décide, au-dessus des Parlements nationaux, de la manière dont les budgets doivent être faits ».
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/05/parce-que-cest-leur-projet.html
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La petite histoire - Lépante : l'Europe face à la menace ottomane
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7 mai 1945 – 7 mai 2017 : l’effondrement du système américain en Europe
Avec la présence de Marine Le Pen au second tour des élections présidentielles, les Français se voient offrir une leçon de politique internationale de premier ordre. Les plus conscients n’apprendront rien, mais des millions d’entre eux goûtent déjà la potion préparée pour eux par la finance internationale new-yorkaise et londonienne.
Le “retour du fascisme”
Nombreux sont ceux qui, depuis des décennies, ont été nourris aux mythes pour enfants de la Seconde Guerre Mondiale, la fameuse “Croisade des démocraties” contre la bête fasciste. Une croisade qui, au passage, s’accommoda fort bien de la coopération du bolchevisme du haut de sa cohorte sanglante de dizaines de millions de morts ukrainiens, russes, polonais, etc.
Les Français n’ont jamais dévié, pour ainsi dire, de cette vision naïve de l’histoire et de la conclusion – temporaire – de 1945 qui n’est qu’un volet d’une guerre bien plus large : la guerre menée contre l’Europe continentale par la finance établie dans les îles anglo-américaines avec l’appui de la troisième république française.
C’est pourquoi, nombre d’entre eux découvrent, stupéfaits, que Marine Le Pen serait “fasciste”, “pétainiste” et “antisémite”, un “danger pour la démocratie”. Découverte que font également ceux qui, lassés par l’état de la situation, se rallient à la candidate du Front National.
L’inoffensif gaulliste Nicolas Dupont-Aignan fait lui aussi l’expérience de la diabolisation antifasciste. Peu importe ce qu’ils ont dit et fait, peu importe leur adhésion totale au gaullisme – lui-même antifasciste -, ils sont désormais irrémédiablement affiliés au fascisme.
Ils découvrent que les étiquettes revendiquées importent peu. Et ceci pour une bonne raison : seules les forces ayant triomphé entre 1914 et 1945 peuvent déterminer qui appartient, ou non, au camp de la “démocratie”. Au premier rang desquels se trouvent les USA et leurs maîtres. Quiconque cherche à s’émanciper de l’empire anglo-américain en Europe, quiconque entend émanciper le continent politiquement et financièrement, ou plus modestement son pays, perd les faveurs des “démocraties bienveillantes” coalisées.
Il n’y a pas de liberté ou d’indépendance dans ce fameux camp “démocratique” : uniquement le pillage le plus complet et la soumission la plus totale. Lorsqu’un chef de gouvernement tente, comme Viktor Orban, de contenir les menées des architectes de ce système, comme M. Soros, ils sont violemment pris à partie par les autres gouvernements qui s’organisent en cartel et menacent.
Peu importe que M. Orban soit démocratiquement élu ou non, sa résistance à la finance internationale et à ses projets n’est pas permise.
Les Français désirant rompre, même mollement, avec ce système sont donc placés dans le camp du fascisme, du “pétainisme” pour le cas français, quand bien sont-ils, pour l’essentiel, d’un légalisme républicain parfaitement banal.
Marine Le Pen et ses millions d’électeurs apprennent que leur appartenance au fascisme ne relève pas de leur choix mais des décisions prises à Washington et Londres, mais aussi à Bruxelles et à Paris. Ce sont ces forces internationales qui désignent leur ennemi et décident qui appartient, ou pas, au camp fasciste. C’est-à-dire, au camp ennemi d’une guerre qui continue.
C’est ce dont Marine Le Pen est en train de prendre la mesure, malgré sa volonté de normalisation. La ploutocratie internationale ne craint pas tant Marine Le Pen que son électorat, la sachant exposée à ses attentes, même minimales. Si Marine Le Pen décide de transiger, d’accommoder ses ennemis intérieurs et extérieurs, rien n’y fera : les forces qui animent son électorat la rendent définitivement suspecte.
72 ans après la fin de la Seconde Guerre Mondiale
Fait particulièrement frappant, le second tour des élections présidentielles françaises aura lieu 72 ans, jour pour jour, après la capitulation de l’Allemagne à Reims, le 7 mai 1945. C’est la durée du cycle du changement politique.
Il a fallu 72 ans pour que le communisme oriental s’effondre, entre la révolution russe (1917) et la chute du mur de Berlin (1989). C’est la même durée qui sépare la fondation de l’invasion de la Corée du Nord par l’URSS (août 1945) et la montée des tensions qui culminera cet été avec une possible chute de Kim Jong Un sur fond de course à l’armement nucléaire.
Le résultat des élections sera officiel le 8 mai. Il est probable que ce résultat soit de nature à remettre en cause la situation générale de l’Europe héritée de l’occupation alliée depuis 1945. Le début de l’effondrement du “Bloc de l’Ouest”, d’une certaine manière.
Ce changement implique au premier rang l’héritage de Bretton Woods et de l’établissement du dollar comme monnaie de réserve mondiale.
Après le 8 mai, il est en effet possible, sinon probable, que de sérieux coups seront donnés à l’Euro et aux dettes souveraines européennes, aboutissant à un flux de capitaux massifs vers les USA. Ce qui générerait l’envolée du dollar, contredisant ainsi les objectifs mercantilistes affichés de Donald Trump.
Devant choisir entre impératifs internationaux que dicte une monnaie établie comme monnaie de réserve mondiale et ses besoins domestiques, il est possible que la Federal Reserve décide d’augmenter ses taux d’intérêts. Avec comme effet le renchérissement massif des l’explosion des dettes contractées par les économies périphériques de la planète. Le dollar ne pourra plus être conservé comme monnaie de réserve mondiale.
Pour l’Europe, le démantèlement de l’Union Européenne devient possible à partir de 2022, soit 72 ans après la proposition de la création de la Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier.
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L’AfD entre au Parlement du Schleswig-Holstein
Le coprésident fédéral de l’AfD Jörg Meuthen est content du résultat : son parti entre pour la douzième fois d’affilée dans le Parlement d’un Land.
Lors des élections pour le Parlement du Schleswig-Holstein qui se sont déroulées ce dimanche 7 mai 2017, le parti patriotique AfD a obtenu 5,9 % et entre au sein de cette assemblée.
Au Schleswig-Holstein, l’État fédéré le plus au nord de l’Allemagne, les thèmes centraux de l’AfD n’ont pas joué un rôle prépondérant dans les résultats des élections. En effet, la question de la crise des réfugiés et celle de l’intégration des migrants ne touchent pas fortement cette partie du pays qui compte peu d’immigrés. Par conséquent, la tâche du parti patriotique était ardue, mais celui-ci est arrivé malgré tout à franchir le seuil électoral des cinq pourcents nécessaires afin de siéger au sein du Parlement du Land.
Le parti a dû faire face à d’autres difficultés : lors de la campagne, des gauchistes ont attaqué les pneus des voitures de cadres du parti ainsi que les affiches. Les gérants de débits de boissons et hôtels acceptant d’accueillir les rassemblements de l’AfD ont également été pris à partie par ces gens.
Le coprésident fédéral de l’AfD Jörg Meuthen est content du résultat : son parti entre pour la douzième fois d’affilée dans le Parlement d’un Land.
L’AfD dispose désormais de cinq des 59 sièges du Parlement du Schleswig-Holstein. Les scores des différents autres partis varient légèrement par rapport au scrutin précédent, à l’exception de celui des Pirates, qui s’effondre complètement. Ces derniers ne siègent plus désormais au sein de cette assemblée, qui compte dorénavant six partis : les chrétiens-démocrates de la CDU arrivés premiers, les sociaux-démocrates du SPD, qui sont en deuxième position, les écologistes, les libéraux-centristes du FDP, l’AfD, ainsi que le parti de la minorité danoise SSW qui est dispensé du seuil électoral de cinq pourcents.
Selon un sondage Infratest dimap, l’AfD a avant tout attiré les suffrages d’électeurs masculins qui ont réalisé peu d’études et qui sont chômeurs.
Le scrutin au Schleswig-Holstein, qui compte moins de trois millions d’habitants, était l’avant-dernier avant les élections législatives du 24 septembre 2017. Les électeurs du Land le plus peuplé d’Allemagne, la Rhénanie-du-Nord-Westphalie, qui compte dix-huit millions d’habitants, éliront ce 14 mai 2017 le Parlement de leur Land. L’éventuelle entrée de l’AfD au sein de cette assemblée sera un des éléments majeurs de ce scrutin pouvant servir de tremplin au parti patriotique en vue des législatives.
Lionel Baland Écrivain et journaliste belge francophone Son blogLien permanent Catégories : actualité, élections, Europe et Union européenne, immigration 0 commentaire -
L’allégeance de la France ou le retour de l’Empire Allemand
Emmanuel Macron se rendra à Berlin pour sa première visite à l'étranger...
Le président du Lander France a réservé sa première visite internationale en 2012 à la chancelière, que dis-je, à l’Empereur Merkel. Nous avions vu à l’époque un petit marquis local venu prêter allégeance et prendre ses instructions auprès du seigneur de la grande Europe, Dame Merkel.
Le 8 mai 2017, jour anniversaire de la capitulation allemande, le petit marquis Hollande fera sa dernière visite à… l’impératrice de Berlin. La boucle est bouclée. En politique tout est symbole. Dame Merkel ne se déplace pas. Elle reçoit ses sujets au cœur de son Empire. Nul doute qu’il viendra rendre des comptes sur sa gestion du Länder dont il a eu la charge pendant 5 ans. Nul doute qu’il présentera le 8 mai à l’Impératrice le nouveau petit marquis du Lander France afin que lui aussi prenne ses lettres de créances. Nul doute que ses premières instructions seront de maintenir coûte que coûte la monnaie allemande sur ce territoire. Symbole de souveraineté et de domination économique de notre temps. C’est à Berlin et Franc fort (sans rire), que l’on décide de battre monnaie.
Deux guerres mondiales, des millions de morts, deux victoires, pour en arriver là. Marie-France Garaud parle sans détour du 4me Reich … En Marche. Poilu de 14 réveille toi ! Seigneur Du Guesclin, Saint Jeanne, résistant du Vercors au SECOURS ! Avec l’Allemagne, l’histoire nous a montré que ce n’était jamais la der des ders.
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Large victoire de Theresa May aux élections: c’est une vaste adhésion britannique au Brexit
Large défaite du parti travailliste qui milite contre le Brexit, au Royaume-uni! Voilà bien une nouvelle dont le Système médiatico-politique français s’est bien gardé de trop parler, alors que pourtant cela n’entravait en rien les règles de la campagne électorale française. Le Parti de Theresa May est sorti victorieux des élections locales anticipées qui ont eu lieu jeudi en Grande-Bretagne. Où sont-ils ceux qui nous ont rebattu les oreilles à coup de sondages selon lesquels les britanniques se mordraient les doigts d’avoir voté pour la sortie de leur pays de l’Union européenne ? Hein, Ruth Elkrief ? Quel silence abyssal tout-au-long de la journée! Pourtant cette nouvelle ne rentre pas dans le règlement de la campagne électorale française!
Voilà des élections qui renforcent le premier ministre britannique en vu des négociations pour le Brexit! Les conservateurs qui négocient le Brexit ont remporté vendredi 5 mai une large victoire populaire aux élections locales anticipées britanniques avec 28 des 88 conseils qui étaient à renouveler à travers le pays, obtenant 1 900 sièges, soit un gain de 558 par rapport aux précédentes élections.
Le parti travailliste de gauche qui était opposé au brexit, principal parti d’opposition, essuie en revanche un revers de taille, avec une perte de 320 sièges et seulement 9 conseils remportés.
Sondages ?
Une nouvelle fois, on nous ment! Les sondages dont Ruth Elkrief s’est prévalu pour démontrer que les britanniques regrettaient leur vote en faveur du Brexit sont donc ou faux ou bien de la manipulation d’opinion!
Paul Nuttall, leader de l’Ukip qui lui s’est effondré, s’est dit heureux de sa défaite puisque celle-ci profite aux patriotes britanniques:
« Si le prix à payer de voir le Royaume-Uni quitter l’UE est une avance des conservateurs qui se sont saisis de cette cause patriotique, alors c’est un prix que l’Ukip est prêt à payer », a-t-il réagi.
Ces derniers jours, Theresa May a accusé:
« des responsables européens » d’avoir proféré des « menaces » sur les résultats du Brexit afin d’« influer sur le résultat des élections » législatives. » « La réalité, c’est qu’il y a aujourd’hui, malgré la volonté évidente des Britanniques (de quitter l’UE), des bureaucrates à Bruxelles qui remettent en question notre détermination à obtenir le meilleur accord », a déclaré vendredi la Première ministre.
La victoire de son parti est une excellente nouvelle pour Theresa May dans la perspectives des législatives le 8 juin, où elle compte conforter sa majorité au Parlement de Westminster pour conduire avec autorité le Brexit face à Bruxelles.
Le Times de mardi annonçait déjà un raz-de-marée en faveur du parti du Brexit. « May se dirige vers un raz-de-marée électoral » titrait le Times dés mardi. Mais qui en a entendu parler en France ? En France où nous avons entendu tout le contraire! Curieux, ne trouvez-vous pas ?
Nous n’avons pas entendu François Hollande sur ce sujet, lui pourtant si bavard ces derniers jours.
emiliedefresne@medias-presse.info