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Europe et Union européenne - Page 663

  • Nouvelles lois anti-Soros en Hongrie

    8843-20170415.jpgLe président hongrois, Janos Ader, a signé lundi la nouvelle loi hongroise sur l’éducation supérieure. Pour qu’une université étrangère puisse avoir un campus et délivrer des diplômes en Hongrie, il faudra à partir du 1er janvier 2018 qu’elle ait aussi un campus dans son pays d’origine et qu’elle fasse l’objet d’un accord intergouvernemental.

    Cette loi est accusée de viser tout particulièrement l’université d’Europe centrale (Central European University, CEU) fondée en 1991 à Budapest à l’initiative du financier américain d’origine juive hongroise George Soros. La CEU, toujours financée par le progressiste libéral-libertaire Soros, est une université anglophone accueillant plus de 1 500 étudiants d’une centaine de pays différents et dont l’objectif est de promouvoir les Droits de l’homme, la bonne gouvernance et l’Etat de droit tels que les conçoit le milliardaire américain dont Viktor Orban dénonce régulièrement l’influence néfaste et le rôle dans l’invasion migratoire actuelle.

    Le département d’Etat américain s’est dit inquiet de l’impact de cette nouvelle législation sur une université dont il vante les compétences et les mérites tandis que la Commission européenne a annoncé vouloir s’assurer que la nouvelle loi n’est pas contraire aux valeurs fondamentales de l’UE. Malgré les manifestations qui se déroulent depuis quelques semaines en Hongrie, un sondage publié le 13 avril par le groupe de réflexion Szazadveg montre que 70 % environ des Hongrois sont favorables à la nouvelle loi.

    Parallèlement, le gouvernement hongrois a adopté un autre projet de loi pour obliger les ONG financées depuis l’étranger de déclarer ce fait aux autorités et de l’indiquer sur leur site internet et leurs publications.

    Olivier Bault

    Article publié dans Présent daté du 15 avril 2017

    https://fr.novopress.info/

     
  • Stockholm : les égarements sans fin des Européens face à l’islam, par Louis Brequin

    Une semaine après l’attentat qui a frappé la capitale suédoise, le principal suspect, un Ouzbek de 39 ans débouté du droit d’asile, est passé aux aveux et a confessé ses sympathies islamistes. Les commémorations en hommage aux victimes ont débuté, s’accompagnant d’un discours systématiquement resservi à chaque fois qu’un attentat survient en Europe. Pour le résumer, citons le premier ministre suédois, Stefan Löfven, qui a déclaré : « Le but du terrorisme est de miner la démocratie. Mais ces actes n’arriveront jamais à gagner en Suède, nous le savons. Vous ne pouvez pas nous diviser […]. »

    Le mythe de l’unité du pays

    Cette rengaine sur la volonté supposée des terroristes de diviser la population des pays occidentaux, sous-entendu entre Européens de souche et immigrés, est devenue le leitmotiv de nos dirigeants car elle permet, par une pantalonnade bien culottée, de légitimer leurs politiques suicidaires, celles-là mêmes qui ont conduit à la situation actuelle de balkanisation de l’Europe. L’idée qu’ils cherchent à propager est la suivante : si le but du terrorisme est de nous diviser, alors pour lui faire échec, il faut renforcer les politiques « d’intégration », comprenez davantage d’antiracisme, de mixité contrainte et forcée et de concessions diverses envers les communautés immigrées au détriment des autochtones. Par contraposée, les solutions avancées par la droite identitaire ne constitueraient pas le bon remède à nos maux.

    Sauf que ces brillants esprits ont oublié un détail : pour que ce raisonnement soit valable, encore faudrait-il qu’il n’y ait jamais eu une quelconque unité entre ces deux composantes de la société. Et c’est là que le bât blesse.

    La fraternité ou même la simple cohabitation des Européens de souche et des immigrés n’a jamais été qu’une chimère, une douce illusion dont se bercent nos élites.

    Pour le cas de la France, il suffit pour s’en convaincre de relire les travaux de Michèle Tribalat sur la ségrégation dans les quartiers et les stratégies d’évitement des Français de souche ou de Christophe Guilluy sur l’endogamie des élites blanches et urbaines. Cet entre-soi a pu être constaté de manière éclatante lors des manifestations pourCharlie qui ont rassemblé quasi-exclusivement des citadins blancs, les extra-Européens les ayant délaissées car ils ne se sentaient tout simplement pas concernés. Les photos d’ensemble publiées par la presse à l’époque attestent irréfutablement de cette homogénéité.

    A bien y réfléchir, il n’y a rien de surprenant à ce constat. Comment des populations aux valeurs diamétralement opposées pourraient-elles fraterniser ? Pour le cas des « Charlies » qui se prévalent d’un vivre-ensemble harmonieux, il s’agit de personnes laïques, attachés aux droits des femmes et des minorités sexuelles, prônant l’émancipation hors des communautés d’origine et privilégiant le dialogue et le compromis. Pour ce qui est des jeunes issus de l’immigration, qui habitent souvent les quartiers sensibles et ont en majorité conservé une mentalité de « bledard », on a affaire à des individus misogynes, volontiers homophobes, obnubilés par leurs origines ethniques et religieuses et vouant un culte à la violence et au rapport de force. Il n’y a pour ainsi dire rien qui les rassemble tant elles sont aux antipodes l’une de l’autre.

    La véritable signification des « amalgames »

    Cet argument de la division ressassé par la classe politique est le corollaire logique de l’analyse qu’elle nous livre sur le phénomène terroriste qui voudrait que « 99 % des musulmans soient des gens pacifiques, horrifiés par le terrorisme ». L’avantage du terrorisme par rapport à d’autres formes de violence engendrées par l’immigration (délinquance, émeutes…) est sa dimension marginale qui permet au pouvoir d’absoudre l’entièreté des communautés d’immigrés musulmans, en renvoyant le terrorisme à un problème d’individualités. Présentée dans les médias comme une grille de lecture éclairée et nuancée face à l’assertion simpliste des beaufs (« tous les musulmans sont des terroristes »), elle trouve hélas de l’écho chez certains Français qui se pensent sans doute très intelligent de la rabâcher comme des perroquets.

    Mais la réalité est sans doute plus complexe que cela et obéit à une logique de cercles concentriques. Sans se hasarder à avancer des chiffres, on peut affirmer sans trop prendre de risques qu’au-delà des militants actifs prêts à se sacrifier, il est aussi des islamistes convaincus qui soutiennent le terrorisme et passeraient à l’acte s’ils n’avaient pas peur de mourir ou de passer le restant de leurs jours en prison. Ils le feront du reste le jour où les forces de l’ordre perdront pied. D’autres encore plus nombreux se réjouissent des actes terroristes, juste par haine et sans forcément adhérer à l’idéologie djihadiste, comme l’ont montré certaines réactions d’élèves dans les établissements scolaires sensibles. Il y a enfin la masse de ceux que la violence terroriste indiffère royalement tant qu’elle touche des Européens de souche.

    Prétendre que le problème du terrorisme n’a pas de dimension communautaire est donc un mensonge. Car si les terroristes kamikazes sont le fer de lance de la conquête islamiste en Europe, ils bénéficient d’un solide réseau de solidarités familiales, claniques ou religieuses sur lesquelles s’appuyer. Comment expliquer sinon que Salah Abdeslam ait pu se cacher trois mois à Molenbeek sans éveiller les soupçons ?

    Par ailleurs, même si nous n’en sommes pas encore à ce stade, dans certains quartiers mis en coupe réglée par les salafistes, les menaces et le chantage leur suffiront à obtenir l’appui de leurs coreligionnaires. C’est déjà ainsi que procédaient les islamistes en Algérie dans les années 1990.

    Pire, en cas de raidissement brutal de la situation, les non-militants, inquiets pour leur intégrité, s’en remettront de leur plein gré aux plus extrémistes et aux plus déterminés parmi les leurs. Ce sont là des mécaniques bien connues observées lors des guerres civiles (Irak et Syrie notamment).

    Tout cela ne veut bien évidemment pas dire que tout musulman porte une responsabilité quant au terrorisme, ni que « les musulmans devraient s’excuser pour le terrorisme » (exigence grotesque), mais que tant qu’il aura une telle présence musulmane en Europe, le risque terroriste, et plus largement insurrectionnel, existera malgré tous les efforts politiques et sociaux déployés.Les médias se plaisent à vilipender ceux qui se rendraient coupable « d’amalgames », mais personne un tant soit peu sensé ne pense réellement qu’en chaque musulman sommeille un terroriste.

    En revanche, beaucoup pensent que, comme les auteurs d’attentat sont indéniablement issus des rangs de la communauté musulmane, il est difficile de déceler par anticipation les passages à l’acte tant le phénomène islamiste devient massif et qu’il est quand même ici question de la préservation de la paix civile dans nos patries. Il serait peut-être temps d’arrêter les frais.

    Louis Brequin

    https://fr.novopress.info/

  • Paul Joseph Watson - Les nationalistes avaient raison, à propos de la Suède ! (vostFr)

  • Un entretien avec Anke Van Dermeersch, députée du Vlaams belang

    Source EuroLibertés cliquez ici

    2597772358.jpgAnke Van Dermeersch, ancienne Miss Belgique ayant pris part au concours Miss Univers, est député au Parlement flamand du parti nationaliste flamand Vlaams Belang et siège au Sénat belge. Elle s’est engagée dans la défense des femmes face à la menace que représente l’islamisation et a créé en 2012 à Anvers (Antwerpen) l’association européenne « Femmes contre l’Islamisation ». Lionel Baland l’a rencontrée.

    Dans quels pays l’association « Femmes contre l’Islamisation » est-elle active ?

    Nous avons des sections en Flandre (Belgique), en France, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Autriche,… mais aussi désormais en Catalogne (dirigée par Ester Gallego) et en Estonie (conduite par l’ancien ministre et ex-député européen Kristiina Ojuland).

    Quels sont vos moyens d’action ?

    L’association dispose d’un site Internet Femmes contre l’islamisation qui met en avant ses activités et soutient des actions d’autres personnes et groupements qui vont dans le même sens. Elle conduit des campagnes et diffuse des affiches afin de sensibiliser les femmes aux conséquences néfastes de l’islamisation.

    Des affiches, avec le burkini et avec les chaussures dont il m’est interdit de citer le nom, ont fait l’objet d’une diffusion virale sur Internet.

    J’ai publié en 2012 un livre en néerlandais intitulé Hoer noch slavin (Ni prostituée, ni esclave) à propos des femmes et de l’islam et dans lequel je présente divers témoignages de femmes qui racontent leur histoire en rapport avec l’islam.

    En 2018, un rassemblement aura lieu à Anvers afin de fêter la demi-décennie d’existence de l’association (des sponsors sont recherchés).

    Quelle est la situation à Anvers ?

    La vie quotidienne est influencée par l’islam. Certains quartiers sont dangereux. Les femmes y subissent du harcèlement verbal et peuvent faire l’objet de crachats. Dans les écoles de la ville, plus de la moitié des enfants de 6 à 12 ans sont musulmans et cela entraîne des conflits à propos du halal. Cette pratique provoque des souffrances chez les animaux et est, par conséquent, opposée à nos valeurs. La question du voile se pose également, car non seulement des filles le portent, mais d’autres sont contraintes de le faire alors qu’elles ne le désirent pas. Ce problème se pose également au sein de l’enseignement catholique car celui-ci est aussi fréquenté par des élèves musulmanes. Les gens fuient la ville car ils refusent de voir leurs enfants scolarisés dans des écoles qui rencontrent ces problèmes.

    Élue au Sénat depuis 2004, j’ai écrit une proposition de loi en faveur de l’interdiction de la burqa [le niqab est aussi concerné]. Cette idée s’est répandue en Belgique, puis dans d’autres pays d’Europe. Cette mesure est surtout symbolique et montre que nous n’acceptons pas les visées extrêmes de l’islam.

    Le Vlaams Belang a dû faire face au cours des dernières années à la concurrence du parti national-centriste flamand N-VA. Pourquoi de nombreux électeurs du Vlaams Belang sont-ils passés à la N-VA ?

    Car Bart De Wever, le dirigeant de la N-VA et désormais bourgmestre [maire] d’Anvers, a promis d’apporter des solutions aux problèmes dénoncés par le Vlaams Belang. Mais la N-VA applique des demi-mesures et n’amène pas de réelles solutions. Ce parti ne réalise pas ce qu’il s’est engagé à faire. L’insécurité touche toujours fortement la population. Par exemple, des dames âgées sont agressées et se voient arracher du cou leur chaîne en or, puis tombent en se cassant un membre, ce qui signifie la fin d’une vie normale pour elles.

    Les électeurs du Vlaams Belang qui ont voté pour la N-VA à Anvers lors des élections municipales de 2012 ont été motivés, avant tout, par le fait de mettre dehors les socialistes.

    La N-VA s’alliera-t-elle dans le futur avec le Vlaams Belang ?

    La N-VA est au pouvoir à Anvers, en Flandre et au niveau national avec les sociaux-chrétiens du CD & V et les libéraux [situés à droite] de l’Open-Vld. La N-VA a tout intérêt à rester au Pouvoir et a donc peur de s’allier avec nous [en cas d’alliance N-VA et Vlaams Belang au niveau local, le CD & V et l’Open-Vld pourraient refuser de gouverner avec la N-VA à d’autres niveaux de Pouvoir]. Malgré le fait que la N-VA est un parti nationaliste flamand, il fait le grand écart politique entre d’une part ses idées et d’autre part le fait qu’il a intérêt à ce que la Belgique se maintienne car il y exerce un rôle influent.

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  • La solidarité européenne existe-t-elle vraiment ? Le cas de la Grèce.

    Dans cette campagne présidentielle, il est beaucoup question d'Europe et de sa forme politique actuelle baptisée Union européenne : certains la dénoncent, d'autres, au contraire, l'annoncent comme la nouvelle Terre promise et veulent en renforcer les grands aspects, principalement dans le sens des signataires du Traité de Rome de 1957, c'est-à-dire dans le cadre d'une idéologie libre-échangiste et supranationale que dénonçait dès 1957 Pierre Mendès-France. Autant dire que les points de vue des candidats qui s'affrontent apparaissent, au final, très variés et, souvent même, antagonistes.

    Mais, s'il est souvent question d'Europe, ne serait-il pas utile d'évoquer, au-delà du Brexit qui agite beaucoup les salles de rédaction et les états-majors des candidats, le cas de la Grèce et du traitement qui lui est actuellement infligé, dans une indifférence quasi-générale en Europe et parmi les opinions publiques d'un ensemble « Union européenne » qui se veut « cohérent » et, surtout sous la plume des éditorialistes europhiles, « solidaire » ?

    Cela fait désormais plus de sept ans que la Grèce s'enfonce chaque jour un peu plus dans le marasme et la misère sociale, depuis qu'il a été démontré que ce pays avait, avec le soutien de la banque états-unienne Goldman Sachs, triché sur ses comptes pour intégrer la zone euro qui devait lui garantir, si l'on en croit les promesses faites depuis le traité de Maëstricht, sécurité financière et prospérité. Il suffit de relire les articles et les livres écrits à la veille de la décennie 2000 pour constater, au regard des réalités de 2017, que l'euro n'a évidemment pas tenu ses promesses, à part celle de pouvoir circuler avec la même monnaie dans près d'une vingtaine de pays de l'Union : maigre consolation pour les Hellènes que de voir la chouette d'Athéna sonner sur les comptoirs parisiens ou berlinois...

    Vendredi dernier, le gouvernement de M. Tsipras, issu d'une Gauche qui a renoncé à sa radicalité présumée pour passer sous les fourches caudines des institutions financières et politiques de l'Union européenne et du FMI, a accepté une dixième ou douzième fois de rogner encore sur les retraites des vieux Grecs et de resserrer encore le licol fiscal sur des populations déjà largement désargentées : cela n'a pas fait les gros titres de la presse française. Qui, d'ailleurs, se préoccupe encore de Grecs dont le président de l'Eurogroupe, le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem déclarait il y a près d’un mois, avec cette morgue propre aux riches féodaux, qu'ils ne peuvent réclamer quelque solidarité que ce soit de l'Union quand ces Méditerranéens, forcément paresseux à le lire, ne pensent qu'aux femmes et à l'alcool ?

    Qu'en pensent les quelques européistes qui manifestent aujourd'hui en France ou ailleurs pour dénoncer les atteintes à « leur » Europe ? Je me souviens d'avoir discuté à Saint-Germain-en-Laye et à Rennes avec quelques uns d'entre eux et d'avoir été gêné par leur totale méconnaissance de la situation grecque ou, dans d'autres cas, par leur argumentation et leur virulence contre des Grecs forcément coupables de l'endettement de leur pays : cet ensemble de postures m'a confirmé dans mon dégoût de cette « Europe légale » qui oublie ou méprise « l'Europe réelle » et les plus faibles de celle-ci.

    Or, de nombreux électeurs ont peur d'un changement de l'orientation idéologique européenne, en particulier les plus « mondialisés » pour qui, déjà, l'Europe est trop petite et qui ne pensent plus qu'en termes de rendements et de profitabilité et non en termes d'histoire, de civilisation ou de justice sociale : comme si le monde n'était destiné à n'être plus qu'un vaste supermarché ouvert à tous les vents et dominé par les seuls critères économiques ! Cette conception étroite du monde comme de l'Europe n'est pas la mienne, loin de là.

    Il me semble que le monde et l'Europe en particulier, puisque c'est d'elle dont il est question ici, ne peuvent se définir comme des ensembles économiques homogènes qui seraient obligatoirement ordonnés autour des idées de libre-échange et de libre-circulation « sans frontières ni classes », dans une logique où les lieux et les appartenances culturelles, historiques et sociales, laisseraient la place à un monde unique de consommateurs seulement différenciés par leur capacité financière de consommation. Bien au contraire, le monde et l'Europe sont des mosaïques composées de nations, de provinces, de communes, de métiers, de religions, de cultures, de paysages... qui ont trouvé (ou cherchent encore) leur équilibre et jouent, plus ou moins bien, une harmonie qu'il est parfois dangereux de vouloir remettre en cause pour des « principes » ou des utopies qui oublient la nécessaire humilité devant le réel, y compris pour le changer. Si l'imagination est un moteur de l'histoire qu'il ne faut surtout pas négliger, l'erreur consiste parfois à en oublier les limites et à vouloir imposer les rêves de certains sans considérer qu'ils peuvent devenir des cauchemars pour les autres... L'histoire est fort cruelle à cet égard. 

    Pour en revenir à l'Union européenne et à la Grèce, il est tout de même saisissant de constater que rien ne semble devoir émouvoir les Allemands et les Néerlandais (du moins leurs gouvernants), et que, sous la férule de ces europhiles revendiqués, un peuple entier paye les inconséquences de dirigeants grecs qui, eux, ont fait de l'Union européenne leur fond de commerce et leur alibi pour imposer à leurs concitoyens un traitement qui ignore même les besoins des malades et des plus pauvres, désormais seulement aidés par quelques associations et la puissante Église orthodoxe, « derniers recours » d'une population exsangue...

    Où est donc la solidarité européenne que nous vantent à longueur de colonnes les europhiles urbains ? S'il y a un risque de conflit et de tensions au sein de l'Union européenne, il n'est pas d'abord, ni seulement, le fruit des poussées identitaires, aussi dangereuses puissent-elles être, mais bien plutôt de l'écrasement économique et social des peuples, et de leurs réactions, non de peur, mais de désespoir et de colère.

    « Le pas des mendiants fera trembler le monde », disait Bernanos : aujourd'hui, c'est l'Union européenne qui engendre ces miséreux qui pourraient bien, un jour ou l'autre, risquer de renverser la table de la « mondialisation heureuse » et du « banquet des satisfaits »... Et ce sont les bulletins de vote qui, désormais, se transforment en pavés

    (à suivre : les candidats face à la construction européenne ; faut-il soutenir ceux qui parlent de sortir de la zone euro ou de l'Union européenne ? ; quelle Union européenne possible, et comment y parvenir ? ; etc.)

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • L’attentat contre le Borussia Dortmund commis « au nom d’Allah » ?

    Borussia-Dortmund-Attentat-600x406.jpg

    DORTMUND (NOVOpress) : Selon les médias allemands, la lettre de revendication retrouvée sur le lieu des explosions au passage du bus du Borussia Dortmund débute ainsi : « Au nom d’Allah, le très miséricordieux »… La lettre, qui fait référence à l’attaque islamiste sur le marché de Noël à Berlin, dénonce la participation de l’Allemagne à la coalition contre l’Etat islamique et les raids accomplis par ses avions Tornado.

    Ce document affirme encore que les sportifs et autres célébrités, « en Allemagne et dans d’autres pays croisés », feront désormais partie des cibles de l’Etat islamique, jusqu’à ce que l’Allemagne retire son aviation de la coalition et que la base aérienne américaine de Ramstein soit fermée.

    En l’état des investigations, les autorités allemandes n’excluent pas que ce message soit destiné à brouiller les pistes.

  • J’ai fait venir la guerre du Donbass à Paris !

    Nous savons tous quel est le fantasme ultime des faucons de guerre américains. Voulons-nous vraiment continuer à fermer les yeux sur le Donbass ?

    Puisque la France ferme les yeux sur cette guerre terrible et fratricide en pleine Europe, j’ai décidé de la faire venir à Paris. Avec l’association Ouest-Est, nous avons fait rentrer en France (non sans difficultés) pendant une semaine une maman du Donbass et son jeune fils, Andrey. Andrey est un petit garçon de dix ans, il est mignon, poli et généreux, très généreux. Andrey ressemble aux petits Français de son âge mais la vie d’Andrey a basculé le jour où il a été frappé par des éclats d’un obus lancé par l’armée ukrainienne sur son habitation. Depuis, Andrey est en fauteuil roulant et ne peut plus se servir de ses jambes. Andrey viendrait d’Alep, de Mossoul ou du Mali, il aurait certainement eu droit à un « 20 heures » sur TF1 ou à une visite présidentielle, mais Andrey n’est qu’un petit chrétien russophone du Donbass dont la souffrance est volontairement occultée en France par les classes dirigeantes.

    Afin de mettre nos médias et politiques devant leurs responsabilités, nous avons présenté Andrey et sa maman à plus d’une dizaine d’élus de droite et de gauche. Nous avons également réalisé des interviews avec une dizaine de médias afin qu’ils se rendent compte de la réalité terrible de cette guerre commencée il y a bientôt trois ans et dont la comptabilité macabre totalise déjà 10.000 morts, 20.000 blessés et 1.000.0000 de réfugiés.

    C’est une catastrophe humanitaire en pleine Europe et l’heure est venue d’y mettre fin.

    L’objectif de notre opération n’est pas d’entrer dans le misérabilisme. On peut toujours se dire que la guerre a toujours existé et qu’on ne peut pas régler décemment les problèmes du monde entier. Oui, sauf que là, nous parlons de l’Europe. Là, nous parlons d’une guerre entre chrétiens. Là, nous parlons une fois de plus de la conséquence de l’ingérence de Washington en Europe qui, avec ses alliés oligarques, nazillons et Bernard-Henri Lévy, a conduit un pays souverain à la guerre civile.

    Au Donbass nous parlons d’une guerre au potentiel nucléaire en pleine Europe sur la frontière avec la Russie et nous savons tous quel est le fantasme ultime des faucons de guerre américains. Voulons-nous vraiment continuer à fermer les yeux sur le Donbass ?

     Plus de 101 enfants ont déjà été tués dans le Donbass depuis le printemps 2014. Andrey et sa maman ne font pas de politique, ils veulent juste vivre en paix. La France ne peut plus ignorer cette guerre épouvantable et doit réagir. Rappelons à nos médias et nos dirigeants la réalité du Donbass et exigeons la paix immédiatement, car la guerre en Europe, quand ça dégénère, nous savons très bien comment ça commence et comment ça finit.

    Pétition internationale pour la paix au Donbass et la fin immédiate des hostilités. Signez ici.

     dans Boulevard Voltaire
    Responsable d’une association humanitaire
  • Le mirage suisse

    Georges Feltin-Tracol

    Pour bon nombre d’observateurs de sensibilité patriotique, identitaire ou non-conformiste, le voisin suisse fait presque figure d’Arcadie. Leur attirance pour la Confédération helvétique ne repose ni sur son fédéralisme sagement pensé ainsi que sa pratique fréquente de la subsidiarité (deux axes majeurs pour la promotion d’une Alter Europe à rebours de l’Union pseudo-européenne de Bruxelles), ni sur la cœxistence de quatre ensembles linguistiques (germanique, francophone, italien et romanche) qui prouve que la Suisse par ce polyculturalisme enraciné résume elle aussi l’authentique esprit européen.

    Non, l’helvétophilie en cours en France ne se rapporte qu’à la votation. Ce terme désigne le référendum d’initiative populaire organisé indifféremment à l’échelle de la commune, du canton et de la Confédération. C’est d’ailleurs cette dernière configuration qui suscite le plus d’admiration. Il faut reconnaître que les votes surprises du 29 novembre 2009 sur l’interdiction des minarets et du 14 février 2012 contre l’immigration de masse n’ont pu que ravir les vrais Européens.

    Cependant, ces victoires sans efficacité pratique parce que le gouvernement fédéral bloque la mise en œuvre ne doivent pas masquer de nombreux échecs. Le 12 février dernier, 60,4 % des Suisses approuvèrent la simplification de la procédure de naturalisation des petits-enfants d’immigrés souvent d’origine balkanique, orientale et africaine ! Les médiats du Système fêtèrent ce résultat ! Quelques années auparavant, les Suisses avaient majoritairement rejeté le projet d’abrogation des lois liberticides. Ces deux exemples démontrent que, loin de s’opposer au nouvel ordre cosmopolite, la votation représente parfois un excellent moyen d’asservissement !

    Ses introducteurs ignoraient en effet tout de l’impact de ce terrible pouvoir que constitue la sphère médiatique. Ils ne pouvaient pas non plus imaginer que le corps électoral serait au gré des vagues successives de naturalisation plus hétérogène sur le plan ethnique. La démocratie directe convient à l’homme européen à la condition expresse qu’il puisse établir son propre jugement. Dans le tumulte de la vie post-moderniste et l’emprise croissante des réseaux sociaux, ce n’est plus le cas !

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 28, diffusée sur Radio-Libertés, le 7 avril 2017.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Le salon des islamistes de l’UOIF doit être interdit !

    Ce rassemblement se tient depuis déjà 34 ans et a compté jusqu’à 170.000 visiteurs en 2013. Il s’agit de la réunion islamique la plus importante d’Europe…

    Du 14 au 17 avril 2017 se tiendra, comme chaque année, le rassemblement annuel des musulmans de France (RAMF). L’événement est organisé par l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), faux nez des Frères musulmans dans notre pays. Ce mouvement est considéré comme terroriste par plusieurs pays, notamment l’Égypte (où il fut fondé en 1928), la Russie, mais aussi bientôt, peut-être, par les États-Unis selon le souhait exprimé par le président Trump. Voulant brouiller les pistes, l’UOIF s’est d’ailleurs renommée récemment en « Musulmans de France »…

    Également connu comme le congrès du Bourget, ce rassemblement se tient depuis déjà 34 ans et a compté jusqu’à 170.000 visiteurs en 2013.

    Il s’agit donc de la réunion islamique la plus importante d’Europe, ce qui n’est naturellement pas sans causer quelques débordements, souvent de la part des intervenants.

    On a ainsi pu voir au cours des années divers invités être purement et simplement empêchés de pénétrer sur le territoire français. En 2012, par exemple, ce sont les prédicateurs Youssef al-Qaradawi – qui recommandait au mari de « battre légèrement [sa femme], avec ses mains, en prenant soin d’éviter le visage ou d’autres parties sensibles » – et Mahmoud al-Masri qui furent interdits de séjour suite à leurs écrits et prises de position.

    L’UOIF regrettait alors ce qu’elle nommait pudiquement une « controverse ». Pourtant, cette année, trois individus du même calibre sont attendus : Nabil Ennasri, agent du Qatar et des Frères musulmans en France, qui avait déclaré que « le djihad, dans le cadre d’une lutte armée défensive contre un système oppressif, est parfaitement légitime pour le peuple syrien ».

    Ahmed Jaballah, ancien président de l’UOIF, qui expliquait en 2005, dans un entretien accordé à L’Express, le plan de conquête de son organisation en des termes laissant peu de place au doute : « L’UOIF est une fusée à deux étages. Le premier étage est démocratique, le second mettra en orbite une société islamique. »

    Moncef Zenati est membre du bureau national de l’UOIF et, ainsi que l’explique l’ex-Frère musulman Mohamed Louizi, prône à travers ses traductions des livres de Al-Qaradawy en français un « processus stratégique [qui] part d’abord et essentiellement de l’éducation de l’individu – d’où la priorité accordée aux « jeunes musulmans », entre autres. Ensuite de l’individu, il faut former le foyer musulman, puis le peuple musulman, puis atteindre le gouvernement islamiste, puis établir le califat, puis reconquérir l’Occident puis atteindre le Tamkine planétaire. »

    Ce rassemblement sera, comme chaque année, le lieu de diffusion d’un islamisme toujours plus conquérant. À l’heure où tous les pays d’Europe sont endeuillés par le terrorisme islamique, les Identitaires réclament l’interdiction du RAMF et la dissolution de l’UOIF !

    http://www.bvoltaire.fr/salon-islamistes-de-luoif-etre-interdit/

  • Attentat en Suède : des fleurs contre le terrorisme

    8840-20170412.jpgEst-ce avec des fleurs, des lampions, des larmes et des manifestations d’amour qu’on aurait vaincu le fanatisme national-socialiste ou bolchevique ? Assurément non. Alors pourquoi donc tant d’Européens s’imaginent-ils pouvoir combattre ainsi le fanatisme islamique ? Ou islamiste, chacun choisira, l’islamisme n’étant qu’un néologisme pour désigner, en faisant croire qu’il s’agit d’une nouveauté, la voie violente de l’islam telle qu’elle a toujours existé depuis les origines de cette religion-idéologie.

    Après les larmes de Mogherini, « Haute Représentante de l’Union pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité », suscitées par les attentats de Bruxelles en mars 2016, nous avons eu droit vendredi aux larmes de Löfven, Premier ministre suédois, après l’attaque au camion contre les passants dans une rue piétonne de Stockholm. Commentaire d’une députée polonaise, qui s’est ainsi étonnée d’une telle réaction :

    « Suédois ! Descendant des valeureux Vikings ! Qu’êtes-vous devenus ? »

    Des fleurs partout, des lampions et une grande manifestation pour l’amourlancée sur Facebook qui a rassemblé plusieurs dizaines de milliers de personnes dimanche à Stockholm : les Charlies suédois étaient de sortie ce week-end.

    Quelques fausses notes, toutefois, dans ce concert de bonnes intentions dégoulinantes. Ainsi du chef de la police de l’agglomération de Göteborg, qui a appelé sur Twitter à l’expulsion des immigrés soutenant l’Etat islamique. Mais le ministre de la Justice a vivement réagi, demandant au grossier personnage de s’expliquer après cette déclaration, car la Suède est un pays ouvert : « Nous avons la liberté de parole en Suède, ce qui veut dire que les gens ont le droit d’avoir des opinions répugnantes ici », lui a rappelé le gentil ministre Morgan Johansson.

    Car le principal suspect de l’attentat est un Ouzbek de 39 ans, Rachat Akilov (ci-contre), qui ne cachait pas sur internet sa sympathie pour le terrorisme islamique. Par contre, dans la vie de tous les jours, c’était « un type normal » et pas religieux pour un sou. Il aurait, d’après les médias suédois, avoué et serait même content d’avoir réalisé son projet de tuer des « infidèles », soutenant avoir agi pour le compte de l’Etat islamique.

    Venu en Suède en laissant au pays sa femme et ses quatre enfants, sa demande d’asile avait été rejetée et il avait reçu l’ordre de quitter le pays en décembre mais avait disparu dans la nature, comme beaucoup d’autres.

    Sans doute inspiré par les attentats de Nice, de Berlin et de Londres, pour ne citer que ceux-là, l’Ouzbek a, au volant d’un camion volé, fait quatre morts et 15 blessés.

    Selon les déclarations de la police suédoise, il y a environ 12 500 autres immigrants ayant reçu l’ordre de quitter le territoire et dont les autorités ont perdu la trace.

    Difficile de contrôler tout ce beau monde quand on a laissé venir, pour ne pas dire encourager à venir, 163 000 « réfugiés » rien qu’en 2015 dans un pays de dix millions d’habitants. Finalement, les larmes que l’on a vues couler sur les joues du Premier ministre Stefan Löfven étaient peut-être celles d’un homme rongé par le remords…

    Olivier Bault

    Article paru dans Présent daté du 12 avril 2017

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