Présentation de la mission DEFEND EUROPE par @clementgalant
Soutenez DEFEND EUROPE ici : https://www.wesearchr.com/bounties/defend-europe-identitarian-sar-mission-on-the-libyan-coast …
Europe et Union européenne - Page 663
-
Sauver l’Europe de l’immigration clandestine : présentation de la mission DEFEND EUROPE
-
Sympa le weekend du G20 à Hamburg ! La ville en état de siège ...
Nouveaux heurts en marge du G20 à Hambourg, 70 personnes interpellées. C'est le spectacle d'une ville en état de siège qui est ainsi donné aux chefs d'Etat participant au G20. Fragilité extrême de nos démocraties ...*
Voitures incendiées, volutes de fumées au-dessus de la ville, manifestations multiples et police omniprésente: le centre de Hambourg est en état de siège pour l'ouverture du G20, vendredi. Des milliers de manifestants sont à nouveau sortis dans la rue avec cette fois l'objectif de bloquer l'accès de l'enceinte de la réunion aux délégations officielles.
De nombreux véhicules ont été incendiés, dont certaines de la police, et des volutes d'une fumée noire ont recouvert une partie du centre de Hambourg, et du quartier attenant d'Altona, en début de matinée.
Dans le Schanzenviertel, quartier au coeur des manifestations contre la réunion des principaux pays industrialisés et émergents qui secouent depuis jeudi la ville, « plusieurs personnes masquées et armées de barres de fer » se sont par ailleurs rassemblées devant le Rote Flora, un ancien théâtre occupé par des squatters en 1989 au cours de batailles de rue et haut-lieu de la contestation anti-G20, raconte également la police de Hambourg sur Twitter.
Canons à eau
Devant le bâtiment, près duquel des centaines de policiers anti-émeutes se sont positionnés, des manifestants jetaient des pétards et des poubelles ont été incendiées, saturant l'air d'une odeur âcre, selon des journalistes de l'AFP sur place.
Au moins cinq canons à eau ont été actionnés pour tenter de canaliser les manifestants, dont plusieurs Black Blocs vêtus de noir, certains lançant des pierres et des bouteilles sur les forces de l'ordre, ont dit des journalistes.
La police, à l'aide de mégaphones, intimait aux personnes présentes l'ordre de quitter le secteur.La police Hambourg a annoncé sur Twitter plusieurs interpellations à Schanzenviertel et Sankt Pauli.
15 personnes placées en garde à vue
Selon l'agence de presse allemande DPA, des confrontations entre forces de l'ordre et militants radicaux se sont aussi déroulées dans "plusieurs endroits" de ce quartier, l'un des bastions des radicaux d'extrême gauche où la police a là aussi engagé les canons à eau.
196 policiers ont été blessés depuis jeudi et 70 personnes ont été interpellées pour l'instant, dont 15 placées en garde à vue, a fait savoir la police.
A lire aussi dans Lafautearousseau ...
-
A Stockholm, la délinquance organisée est sous le contrôle total des immigrés
Alors que la Suède était autrefois un pays paisible qui connaissait peu de délinquance, l’arrivée massive de migrants a modifié la donne et la criminalité a explosé. Une étude du quotidien Expressen montre que
au sein de la capitale du pays, Stockholm, 94,5 % des personnes impliquées dans la délinquance organisée ont au moins un parent d’origine étrangère et 82 % ont leurs deux parents qui sont originaires d’un autre État.
Les pays dont sont originaires ces délinquants sont avant tout l’Irak, la Somalie, la Syrie et la Turquie.
En Suède, 61 zones sont définies comme « vulnérables » et au sein de ces endroits, les allochtones sont massivement surreprésentés. Une responsable de la police, Linda Staaf, déclare :
« Au sein de ces zones vulnérables règnent les criminels. Autrefois, ils tiraient dans les jambes afin d’intimider, désormais ils tirent dans la tête pour tuer. »
Un enquête précédente, conduite par l’organe de presse Dagens Nyheter, montre que 90 % des personnes impliquées ou soupçonnées d’être impliquées dans des délits avec arme(s) à feu ont une origine étrangère, la plupart étant des hommes originaires d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient.
Texte repris du blog de Lionel Balland
-
La deuxième mort de Helmut Kohl
La cérémonie d'hommage européen, à Strasbourg ce 1er juillet, au chancelier de l'unification allemande, disparu le 16 juin à 87 ans, relevait de la plus évidente des obligations. Envers ce grand Allemand et grand Européen, dans cette ville symbole et qui fut longtemps considérée comme la capitale naturelle du projet européen, se retrouvaient les dirigeants qui lui ont succédé et qui pour beaucoup d'entre eux, sinon pour la plupart, ne lui arrivent pas à la cheville.
Il serait éventuellement déplacé de voir comme un reproche le rappel, malgré tout nécessaire, des deux ou trois points qui projettent de l'ombre, ou au moins posent question sur son œuvre.
Sans nécessairement penser qu'il se soit fourvoyé en son temps, précisément les temps ont changé. Le XXIe siècle a succédé au XXe pour le meilleur et pour le pire, tout en nous posant la question sur comment, pour les Européens, le XXIe pourrait vraiment être pire que le XXe.
On ne saurait reprocher par exemple à Helmut Kohl d'avoir trop misé sur son entente avec la France, allant jusqu'à une confiance excessive en des politiciens et des technocrates parisiens : Mitterrand, qui ne voulait pas de l'unification allemande, Delors et Lamy concepteurs du traité de Maastricht aboutissant à une Europe des États. Celle-ci a notamment liquidé les libertés et les perspectives des régions. On va bientôt tâter de cette erreur, qui vient des œillères jacobines françaises, à propos de l'Écosse et de la Catalogne.
Tout cela, on ne peut pas en diriger la critique vers Helmut Kohl, toute sa vie attaché au Land de Rhénanie-Palatinat.
Encore moins pourra-t-on lui reprocher les errements postérieurs à son départ de la chancellerie en 1998, après 16 ans de gouvernement.
Les traités ultérieurs comme le calamiteux traité de Nice rédigé par Juppé, avec l'aide de Toubon, sous la présidence de Chirac ont certainement contribué à enterrer le rêve européen tel qu'on pouvait le formuler dans les années 1950 ou 1960. Mais alors Kohl n'est plus là.
À l'inverse on n'oubliera pas non plus que la force économique et industrielle de l'Allemagne doit beaucoup à d'autres que Kohl, aux doctrines et aux pratiques qui ont prévalu depuis l'après-guerre, à l'influence et à l'action de Ludwig Ehrard (1897-1977) en faveur de la liberté économique, adepte de ce qu'on appelle l'ordo-libéralisme, père de la réforme monétaire de 1948, etc. mais également, du côté des sociaux-démocrates à un pragmatisme qui conduisit Schröder chancelier de 1998 à 2005 aux réformes impopulaires, mais efficaces, de "l'agenda 2010". Elles brisèrent sa carrière politique mais c'est grâce à ces mesures que l'économie prospère aujourd'hui outre-Rhin après les difficultés des années 1990.
On ne doit pas oublier non plus dans l'unification le rôle de Hans-Dietrich Genscher (1927-2016), ministre des Affaires étrangères FDP sans l'habile diplomatie duquel l'excellent chancelier n'eût sans doute pas réussi.
Mais si l'on doit retenir un point négatif c'est bien d'avoir désigné pour lui succéder cette Mädchen de l'est, politicienne certes très professionnelle, mais ondoyante et opportuniste, sans vrais principes, et qui se révéla une critique impitoyable de son ancien mentor, au pire moment des attaques contre le financement de son parti.
Bien pire encore, on n'a cessé de la voir se retourner elle-même contre ses propres positions. Si, en 2011, elle annonce la fin, l'échec, du modèle multi-kulti, ce sera, en 2015, pour organiser une immigration à marche forcée et pour l'imposer aux autres peuples européens. Cette "Mutti" sans enfants prétend transformer en cotisants du système de retraites allemand les Syriens, les Afghans, les Turcs ou les Érythréens, absurdité économique de toute manière dans la mesure où ces nouveaux arrivants comblent tant bien que mal un déficit démographique mais ne combleront que très partiellement, sur la base de rémunérations moindres, le déficit des cotisations.
Mais Frau Merkel n'en a visiblement pas cure. Son propos n'est ni national ni européen, encore moins identitaire ou chrétien : il ne tient qu'à l'image consommatique, matérialiste et politiquement correcte, qu'elle croit pouvoir assurer à son gouvernement.
La dernière ‑ en date – de ses volte-faces vient de porter sur le mariage pour tous, auquel on la croyait fermement opposée mais qu'elle aura fait voter en moins d'une semaine, entre le 26 et le 30 juin, un record.
Espérons aujourd'hui que le peuple allemand sanctionnera ce reniement de trop. Mais ne nous faisons pas trop d'illusions. Soulignons qu'un océan sépare désormais Mme Merkel de son prédécesseur, qui fut longtemps son protecteur et qu'elle a tout simplement trahi, et de la façon plus vulgairement banale, comme Ganelon à Roncevaux.
JG Malliarakis
-
Naturellement, dans ce contexte, le chef sera toujours primus inter pares, un produit spontané du ressenti communautaire, et non un satrape asiatique haussé sur les boucliers par quelque droit divin immuable
La communauté est toujours, aussi, hiérarchie. Bien entendu, celle-ci est fonctionnelle, pragmatique, révolutionnaire, non sclérosée, sans alibis et cristallisation. (…)Avoir un chef est naturellement blasphématoire dans une vision des rapports sociaux basée sur l’égalitarisme et l’individualisme. En effet, la pensée dominante cherche, depuis plus de deux mille ans, et avec des résultats paradoxaux, à éliminer toute forme de domination de l’homme sur l’homme. On peut même dire que c’est ici l’empreinte véritable du discours idéologique de l’Occident, et même le dénominateur commun à toutes ses variantes. Qu’il existe des communautés, des peuples, des groupes humains qui reconnaissent à de simples personnes des capacités supérieures ou des qualités permettant de se mettre à leur suite, apparaît totalement monstrueux et à la limite indiquerait un manque de maturité de l’ego. On comprend mal, cependant, pourquoi, du point de vue de l’activité psychique, il devrait être plus problématique de réussir à se discipliner dans un contexte ordonné plutôt que dans le refus de tout type de contrainte. (…) Si le seul galonné est l’exemple, celui qui sait l’être de manière plus pleine, significative et cohérente, deviendra le guide naturel des autres. Naturellement, dans ce contexte, le chef sera toujours primus inter pares, un produit spontané du ressenti communautaire, et non un satrape asiatique haussé sur les boucliers par quelque droit divin immuable. Les critiques de cette conception qui parviennent de la gauche sont injustifiées, étant donné que parmi les orphelins de Marx s’il existe une allergie à la hiérarchie, la mentalité d’église et de dogme demeure très forte, avec un niveau très bas de tolérance pour l’hérésie et la pensée individuelle. Et il devient ardu de soutenir que la libre adhésion à celui qui incarne une idée comme est plus contraignante que la soumission au mélange culturel, politiquement correct, chantage social et obtusion de masse qui constitue l’essence anthropologique de la gauche. où y a-t-il davantage de justice et de liberté que dans la conception classique du suum cuique tribuere ? Donner à chacun son dû, selon les enseignements d’Ulpiano : « Justitia est constant et petpetua voluntas ius suum cuique tribuendi ». On peut se demander, naturellement, s’il existe véritablement des modèles réels et humains, d’une organisation sociale capable de donner à chacun son dû. Le doute se fait pressant si on se déplace de la communauté militante à la communauté d’état, à savoir depuis le micro-niveau du groupe volontaire et conscient, au contexte de la société dans son ensemble, à laquelle il faut insuffler le même esprit, objectif qui devrait représenter le but ultime de toute révolution. Cette question souligne la complexité de la réalité, toujours en excédent par rapport aux modèles abstraits, mais auxquels échappe la donnée essentielle : la conscience qu’a chacun de son rôle, de sa fonction dans l’ensemble, et dont le but d’une vie pleinement vécue est de rechercher le rôle, la place et la fonction qui lui sont propres. Cette tension vers l’organicité, plus que la perfection organique idéale, fait la différence entre les différentes conceptions de l’homme et de son rapport avec ses semblables. Entre celui qui estime qu’il doit se donner une forme et une signification, et celui qui entend se diluer dans les brumes indistinctes du néant, à chacun son dû.Adriano Scianca, Casapound. Une terrible beauté est née -
Romain Bessonnet Le groupe de Visegrad entre mythes et illusions
-
Maintien ou sortie de l’euro? Avantages et inconvénients.
Quelles sont les conséquences pour la France d’appartenir à la zone euro ? Dans le débat qui opposait, lors de son introduction, les partisans et les opposants, les premiers avançaient que l’euro apporterait la croissance économique, le recul du chômage. Et de façon plus générale plus de prospérité et en prime un effet protecteur en cas de crise. Avec un recul de 15 ans, force est de constater que rien de tout cela ne s’est révélé juste. Au contraire la zone euro, dans son ensemble, fait moins bien que le reste du monde, on constate une paupérisation de la population, surtout pour la classe moyenne et les perspectives sont sombres, quand elles ne sont pas désespérantes pour les jeunes générations. L’euro n’est pas seul responsable de ce désastre mais il y participe de façon déterminante.
Le poids des dépenses pour éviter l’effondrement de l’euro
Dans le débat qui oppose aujourd’hui les partisans du maintien et ceux favorables à la sortie, une donnée est largement oubliée, le coût du maintien. Il est pourtant élevé. En juillet 2014, le FMI[i] a estimé à 1 110 milliards la somme déjà dépensée à fin 2013 pour « sauver » l’euro. Le Président François Hollande avait assuré que la crise de l’euro était réglée. En réalité il n’en est rien. De plus, dans ce coût de 1 100 milliards d’euros, le FMI ne prend pas en compte le coût supporté par la France lors de la réunification de l’Allemagne. Pour la reconstruction de sa partie Est, l’Allemagne a engagé des dépenses massives. La Banque de France, pour préserver les taux de change entre le Franc et le Deutsch Mark, effort nécessaire pour assurer la convergence permettant la mise en place de la monnaie unique, a augmenté ses taux d’intérêts, générant une baisse historique de l’immobilier et un ralentissement marqué de l’activité économique. « La dette publique française a été la variable d’ajustement pour permettre en même temps la reconstruction de l’Europe de l’Est et la convergence vers la monnaie unique. Ce choix, bien connu maintenant et que certains ont qualifié de « débat interdit », a conduit à une dette publique de 60% du PIB, lors du passage à l’euro. »[ii]Alors que la dette publique en 1992 pesait 36% du PIB.[iii]
Est-ce que notre dette ne nous empêche pas de fait, de sortir de l’euro, notamment parce qu’en cas de dévaluation son poids deviendrait insupportable ?
Avant d’étudier les deux hypothèses, maintien ou sortie, il faut vérifier, avant toute chose, la faisabilité, au regard du droit international, que la sortie est possible. La quasi-totalité de la dette française a été émise en contrat de droit français. Or, selon un principe de droit international dénommé « Lex Monetae », les dettes émises en contrat de droit national sont relibellées automatiquement en nouvelle monnaie nationale, selon la nouvelle parité fixée[1]. En un siècle, 69 unions monétaires se sont dissoutes, pour la plupart avec peu de mouvements économiques et beaucoup d’avantages[iv]. Pour dire cela autrement, « Dans le débat politique, pour contrer les arguments de partisans de la sortie de la zone euro, il est souvent mis en avant le fait que cette sortie, s’accompagnant d’une dévaluation, alourdirait automatiquement notre dette publique restée en euros. Cette menace n’est pas avérée dans la mesure où la monnaie d’émission et de gestion des emprunts publics est la monnaie nationale (c’est ce que prévoit la LOLF). »[v] Donc, un, la sortie est possible, deux, même en cas de dévaluation, ce qui n’est pas du tout inéluctable, cette sortie ne serait pas pénalisante.
Avantages et inconvénients de l’euro
La fin des dévaluations monétaires compétitives
Un avantage de l’euro pour l’économie française résiderait dans la fin des dévaluations compétitives. Cet argument ne tient pas, car elles ont été remplacées par des dévaluations internes compétitives. Qui sont beaucoup plus douloureuses puisqu’elles touchent les coûts sociaux. Les parités monétaires devenant fixes, le facteur travail doit devenir flexible. Or un chef d’entreprise, pour produire, a besoin d’un marché solvable. La paupérisation induite de la population menace l’activité économique. Ce que vit la France.
La détérioration de la balance commerciale
L’évolution du solde de la balance commerciale le confirme. Depuis la création de l’euro, la production industrielle de l’Allemagne a augmenté de 30%, celle de la France a baissé de 12% (-20% pour l’Italie et l’Espagne). C’est donc une double peine, ne pouvant pas dévaluer notre monnaie, nous réalisons l’ajustement sur les salaires, sans bénéficier d’une meilleure compétitivité. Ce qui équivaut à faire une saignée sur un malade exsangue.
Garantir l’accès aux marchés financiers
Pour payer les intérêts de sa dette, la France doit pouvoir accéder aux marchés financiers dans de bonnes conditions. La protection de l’euro assure cet avantage pour les défenseurs de l’euro. En somme, l’euro, responsable d’une partie significative de la dette, compenserait cet inconvénient en permettant d’emprunter à de meilleures conditions (cela dit, l’Agence France Trésor a emprunté le 1 juin 2017, 1.720 milliards à 5.57%). Oui, si on oublie de compter les 1 100 milliards déjà dépensés pour le maintenir artificiellement à flot à fin 2013. Oui, si on oublie que dans l’hypothèse où la France retrouverait sa souveraineté monétaire, ses banques seraient tout à fait à même de servir la dette dans de bonnes conditions.
Pour conclure
Il pourrait rester un argument intéressant pour les entreprises en faveur de l’euro, l’avantage d’avoir une monnaie unique, ce n’est pas une condition indispensable pour les échanges, mais c’est une évidence que ça les simplifie. Mais cet avantage ne justifie pas tous les sacrifices exigés par sa mise en place et son sauvetage et les risques inhérents à son effondrement. D’autant plus que revenir au Franc, en maintenant une monnaie commune, comme cela était le cas de 1999 à 2002 sauvegarderait cet avantage pour les entreprises. Nous devrions d’ailleurs reprendre ce système en l’enrichissant simplement de la possibilité de réviser à intervalles réguliers les parités monétaires nationales.
On comprend les propos de huit Nobel d’économie[vi], de Allais à Sargent en passant par Stiglitz, très critiques sur l’euro. Ainsi, pour Krugman : « quelle est la solution ? Dans les années 1930, la condition primordiale pour sortir de la crise a été l’abandon de l’étalon-or. L’équivalent aujourd’hui serait d’abandonner l’euro et de revenir aux monnaies nationales. ». Et, comme il le dit par ailleurs, « le plus vite sera le mieux ».
On dit que les Français sont opposés à la sortie de l’euro ? Mais, au pire, les propositions du Front National permettront à la France d’éviter de couler avec les pays restés dans la zone euro. Au mieux, ses propositions de réforme, plus attendues qu’on le croit au niveau européen, permettront de sauver et la zone euro et l’Union européenne.
Bureau de Bruno Gollnisch – BV – 6 juillet 2017.
[1] Revue politique et parlementaire – N° 1082 – Janvier-Mars 2017 page 105
[1] Ibidem
[1] Grand dossier : tout ce qu’il faut savoir sur la fin de l’euro. Pages 2 et 3. Ce dossier du Front National, reprend de nombreuses analyses précises et argumentées, de Nobel d’économie, d’économistes, et même de banques. http://www.frontnational.com/pdf/fin-euro.pdf
[1] Dette publique : la mesurer, la réduire – Fondation pour l’Innovation Politique – avril 2017 page 21. La Fondation pour l’Innovation Politique se définit elle-même comme : « Un think tank libéral, progressiste et européen ».
https://gollnisch.com/2017/07/07/maintien-sortie-de-leuro-avantages-inconvenients/
-
Migrants : l’impuissance de l’Union européenne, par Guy Rouvrais
Dimanche dernier, trois ministres de l’Intérieur de l’Union européenne les plus concernés par le flot migratoire (Italie, France Allemagne) se sont réunis à Paris pour préparer des mesures d’urgence face au déferlement des « migrants ». Il s’agissait de préparer le sommet de leurs collègues, ce jeudi, afin de concocter un plan d’action.
Le flux des illégaux ne cesse de croître et d’embellir, il y a quelque ironie à en découvrir aujourd’hui « l’urgence » et songer à un « plan d’action », confessant ainsi qu’il n’y en avait pas ou, plutôt, qu’il en existe mais inefficace pour enrayer le phénomène. L’urgence, en réalité, pour les ministres, c’est la nécessité d’éviter que l’Italie ne ferme ses ports, comme elle menace de le faire, interdisant ainsi aux « migrants » d’y débarquer. Les bateaux seraient alors dirigés vers… la France et l’Espagne. Il est vrai que notre sœur latine paie un lourd tribut au laxisme européen.
En 48 heures la semaine dernière, elle a vu déferler sur ses côtes 12 000 individus et près de 90 000 en une seule année, 500 000 en trois ans. Nos voisins n’en peuvent plus, les moyens manquent, les services sociaux sont débordés. Ce ne sont pas des réfugiés politiques qui viennent, même Macron le reconnaît : « 80 % sont des migrants économiques ».
Selon l’agence européenne Frontex, 93 % de ceux qui débarquent en Italie viennent d’Afrique. Et il n’y a aucune raison que cela s’arrête.
Le « plan d’action » que, dans l’urgence, les ministres de l’Intérieur européens ont esquissé reprend les vieilles recettes qui ont été impuissantes jusqu’ici à enrayer ce déferlement : octroi de crédits à l’Italie, envoi de garde-côtes supplémentaires et tentative de mater les récalcitrants de l’Europe de l’est afin qu’ils acceptent des « relocalisations » de « migrants ». Or, évidemment, ce ne sont pas des solutions mais des attitudes qui, au contraire, nourrissent le problème.
Si les Africains savent que l’on est prêt, non pas à les expulser, mais à les relocaliser, ça ne peut que les encourager à venir !
N’étant pas des réfugiés politiques, ils n’ont pas vocation à être accueillis en Italie, ni ailleurs en Europe. Un nombre dérisoire est reconduit dans le pays d’origine.
Le ministre de l’Intérieur autrichien demande, en vain, qu’ils ne soient pas débarqués mais aussitôt renvoyés chez eux, sans pénétrer sur le territoire de l’Union. A défaut de la fermeture hermétique et effective des frontières, il faut surtout que toute incitation à venir dans l’Union européenne disparaisse et signifier aux candidats à l’exil que violer ses frontières, bafouer notre droit, n’ouvre aucun droit, ne procure aucune aide financière et pas davantage la perspective d’une régularisation. L’Union européenne doit cesser d’être un Eldorado pour que nul ne risque sa vie en voulant la rejoindre. Or, pour être politiquement correct, l’Union européenne, refusant des mesures intransigeantes et dures pour tarir la source de cette immigration illégale, ne peut envisager que des initiatives qui sont cautères sur une jambe de bois. Le plan d’action masque bien mal son inaction et son impuissance.
Guy Rouvrais
Article publié par Présent daté du 8 juillet 2017
-
La grande dépression
Nous commémorions cette semaine de tristes anniversaires. Celui du 3 juillet 1940 qui a vu, sur ordre de Winston Churchill, l’attaque par la Royal Navy de la la flotte française en Algérie amarrée dans la rade de Mers el-Kébir (1297 morts et 350 blessés chez les marins français). Le 5 juillet 1962, non loin de là, ce sont des centaines de Pieds Noirs, hommes, femmes et enfants, qui ont été exécutés, enlevés à Oran par les bouchers du FLN. Le Général De Gaulle avait donné la consigne immonde aux troupes françaises encore présentes sur place et commandées par le funeste général Katz, de rester l’arme au pied et de laisser faire les massacreurs. La honte, l’horreur et le déshonneur… Si les Français ont la mémoire courte, ils semblent aussi sans illusions sur les capacités des dirigeants de la start-up macronienne à les sortir de la crise multiforme que nous subissons. Selon un sondage Harris Interactive publié mercredi pour RMC et Atlantico, seulement un Français sur quatre (26%) se dit convaincu par les discours successifs du président de la République devant le congrès à Versailles et de son Premier ministre Edouard Philippe devant l’Assemblée.
Au nombre des “perles” souvent aussi atterrantes que savoureuses qui ont émaillées les copies du bac cette année et qui ont été relevées dans la presse, un(e) lycéen(ne) qui espérons-le, ne sera pas inquiété(e) par la Licra, a écrit que “ le régime de Vichy a toujours été très bon pour la santé” . Ce qui est certain c’est que le régime crétois du gouvernement d’Athènes, sur injonction des docteurs Folamour de la BCE, du FMI et de la Commission européenne, se révèle d’une efficacité redoutable pour soumettre le peuple Grec à une terrible cure d’amaigrissement; celui-ci n’a plus que la peau sur les os.
La Grèce vient de se voir accorder une tranche de 7 milliards d’euros pour éviter la faillite en pleine saison touristique, aide conditionnée à des sévères hausses d’impôts et des coupes budgétaires drastiques dans les retraites. On a donc entendu des hiérarques bruxellois se féliciter de l’efficacité de la potion, puisque la Grèce, selon les prévisions de la Commission, enregistrera cette année une croissance économique de 2,1 % et de 2,5 % en 2018, et devrait atteindre son objectif d’excédent primaire (avant impôt) de 3,5 % à la fin du plan de sauvetage en 2018. Voilà qui est parfait! La Grèce mourra donc guérie ou à tout le moins sur la voie de la rémission !
Il ne s’agit pas d’exonérer les gouvernements grecs de ces dernières décennies, jusqu’aux lâches soumissions actuelles du gouvernement Tsipras, de leurs responsabilités (tricheries, corruptions, concussions, gestion calamiteuse…) dans le faillite de leur pays, et Bruno Gollnisch ne l’a jamais fait. L’Europe à parfois bon dos pour se laver de ses propres péchés et turpitudes. Mais l’acharnement à vouloir maintenir Athènes dans la zone euro confine proprement au délire idéologique.
Une dépêche de l’agence Reuters publiée il y a six mois rapportait que le plan de sauvetage des comptes publics mis en place depuis près de sept ans par l’Union européenne et le FMI a ” plongé les Grecs dans une crise sans précédent, aux allures de Grande Dépression. Un tiers de la population vit sous le seuil de pauvreté, 23% des Grecs sont au chômage, le produit intérieur brut (PIB) a diminué d’un quart, les faillites se comptent par milliers…”
Un rapport de l‘Unicef qui date déjà de plus de quatre ans, démontrait qu’en 2012 40,5 % des enfants grecs (23 % en 2008) vivaient dans des ménages dont le revenu se situait sous le seuil de pauvreté, ce taux est le plus haut parmi les 41 pays les plus développés du monde; le taux de pauvreté infantile a donc bondi de 17,5 points. Le nombre d’enfants venant de familles à faibles revenus et subissant de graves privations a triplé dans le même temps et la situation depuis n’a pas été en s’améliorant. Notons que l’Espagne soumise elle aussi à un régime de même nature à un taux de pauvreté infantile à peu près équivalent.
La priorité de nos élites reste cependant l’accueil jugé obligatoire d’une immigration clandestine qui n’épargne pas non plus la Grèce. Au nom des immortels principes xénomaniaques, Bruxelles a lancé des procédures d’infractions contre la Hongrie, la Pologne et la République tchèque. Trois nations jugées coupables de refuser d’installer sur leur sol des immigrés illégaux en provenance de Grèce où d’Italie, rebaptisés migrants et réfugiés pour les besoins de la cause…
Pour lutter contre l’immigration-invasion en provenance des côtes libyennes et encouragée, organisée par la mafia des passeurs et des ONG (accusées de collaborer avec les passeurs par le gouvernement italien) aux comportements aussi criminels que subversifs, la Commission européenne a présenté un plan d’action, des mesures pour réduire le tsunami migratoire.
Mardi, la Commission européenne a appelé Rome à accélérer les expulsions de migrants déboutés du droit d’asile, en appliquant des procédures plus rapides. Il a été également évoqué la mis en place d’un ”code de conduite pour les ONG” (sic); “la création d’un centre maritime de sauvetage et de coordination en Libye”; des aides apportées aux autorités (?) libyennes pour mieux gérer l’immigration; le souhait d’une réinstallation des immigrés nigérians, soudanais, éthiopiens, égyptiens, dans leur pays d’origine.
“Nous devons accueillir des réfugiés. C’est notre devoir, c’est notre honneur” affirmait Emmanuel Macron à Bruxelles fin juin. Est-il vraiment en contradiction en disant cela avec les récents avis de la Commission… auxquels la France à souscrit? Quels moyens vraiment effectifs seront donnés pour inverser les flux migratoires? Le passé nous a appris à ne pas préjuger des (rares) paroles de fermeté sortant de la bouche des hiérarques bruxellois dans ce domaine, afin d’endormir les peuples européens. Peuples d’Europe qui constatent avec un mélange de sidération de désespoir et de colère que ceux qui sont chargés de défendre l’idéal européen oeuvre surtout à la disparition de l’Europe charnelle et enracinée, en un mot de l’Europe européenne.
-
La question macédonienne
Georges Feltin-Tracol
Pour la diplomatie française, espagnole ou australienne, la Macédoine n’existe pas. Le territoire le plus méridional issu de l’éclatement de la Yougoslavie qui correspond au large bassin hydrographique du fleuve Vardar s’appelle en anglais FYROM ou, en français, ARYM, soit « ancienne république yougoslave de Macédoine ». Candidate à l’Alliance Atlantique, son admission est reportée sine die, suite à l’opposition farouche de la Grèce. En effet, Athènes n’apprécie pas que la capitale Skopje se couvre de monuments et de symboles à la gloire d’Alexandre le Grand. Les Grecs craignent que les Macédoniens revendiquent les régions hellènes de la Macédoine égéenne dont Thessalonique est la ville principale. Par ailleurs, la Macédoine historique défendue à la fin du XIXe siècle par les comitadjisde l’ORIMA (Organisation révolutionnaire intérieure macédonienne et andrinopolitaine) qui firent les premiers attentats modernes, s’étend à l’Est au Pirin bulgare et, à l’Ouest, au Prespa albanais.
Outre les tensions avec Athènes, la Macédoine se heurte à sa puissante minorité albanaise (25 %). En décembre 2016, des législatives anticipées virent le parti au pouvoir, les conservateurs pro-russes remporter de justesse les élections contre l’opposition sociale-démocrate pro-occidentale aidée en l’occurrence par divers partis de la minorité albanaise. Ceux-ci souhaiteraient participer au gouvernement et imposer l’albanais comme seconde langue officielle du pays.
Fort du précédent du Kossovo voisin, les Albanais de Macédoine exigent en outre une large autonomie interne, préalable à terme d’un éventuel rattachement à l’Albanie qui deviendrait ainsi la « Grande Albanie ethnique ». Dans ce contexte délicat s’ajoutent les manœuvres de certaines officines soutenues par l’ineffable George Soros, qui tentent de fomenter une nouvelle révolution colorée. Pour l’instant, le président Gjorge Ivanov refuse toute coalition gouvernementale qui inclurait des irrédentistes albanais et maintient le gouvernement d’Emil Dimitriev.
Un subtil jeu d’influences et de contre-influences se déroule donc en Macédoine entre la Serbie, la Bulgarie, la Grèce et l’Albanie avec, en coulisses, les pressions discrètes de Washington, de Bruxelles, de l’OTAN et de la Russie. La Macédoine est l’exemple même des enjeux géopolitiques dans les Balkans.
Bonjour chez vous !
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 40, diffusée sur Radio-Libertés, le 30 juin 2017.