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Europe et Union européenne - Page 682

  • Scandales à la Commission européenne : le capitalisme de connivence

    En juillet dernier, l’embauche de Barroso, ancien président de la Commission européenne, par Goldman Sachs avait provoqué un émoi certain. Comme s’il y avait une contradiction entre les valeurs qu’il défendait en tant que président de la Commission européenne, et celles de la grande finance internationale. Ce qui est seulement amusant est de voir l’ancien président de la Commission européenne trouver un petit boulot à Londres au lendemain du Brexit…

    Cette fois c'est Neelie Kroes, qui fut en même temps commissaire européen à la concurrence, de 2004 à 2009 (avant de devenir vice-présidente de la Commission) et directrice dans une société offshore dénommée Mint Holdings. Mint s’occupait d’énergie et Neelie Kroes bataillait pour la libéralisation de ce secteur... La Commission européenne a ouvert une enquête et Neelie Kroes pourrait se voir... privée de sa retraite de commissaire. Neelie Kroes siège aujourd’hui dans les instances dirigeantes d’Uber (dont elle prenait la défense quand elle était commissaire) et de la banque Merryl Lynch…

    Ces relations incestueuses entre la toute puissante Commission européenne et la haute finance ne montrent que le caractère corrompu du capitalisme de connivence. Ce "social-clientélisme" est intrinsèque au capitalisme d'État. Lequel n'a rien à voir avec la subsidiarité.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le destin de l'Europe s'est-il joué à Gettysburg ?

    Voilà une bien curieuse question!... Comment et pourquoi l'avenir du Vieux continent aurait-il pu être radicalement transformé dans cette paisible bourgade de l'Etat de Pennsylvanie, fut-elle le lieu de la plus célèbre bataille de la Guerre de Sécession ?

    Tenter d'y apporter quelque réponse ne serait que pure spéculation. Mais la question mérite d'être posée.

    Le présent article n'a pas la prétention de dresser un minutieux détail de la fameuse bataille qui se déroula du 1er au 3 juillet 1863. Le lecteur intéressé se reportera aux ouvrages de Lee Kennett, de même qu'au Blanc Soleil des vaincus de Dominique Venner que les Editions Via Romana ont eu l'heureuse idée de rééditer, enrichi d'une préface d'Alain de Benoist.

    Après les victoires confédérées d'Antietam, Perryville et Fredericksburg et celle de Chancellorsville en mai, Gettysburg constitue le dernier verrou de l'armée des Etats-Unis, dont une nouvelle défaite autoriserait l'enlèvement, par les troupes confédérées, des grandes cités septentrionales de Washington et Philadelphie, puis New York et Boston. Que serait devenue la Nation américaine si le drapeau confédéré avait triomphé sur le Stars 'n' Stripes ? On peut sereinement juger que l'Histoire géopolitique des Etats-Unis en eût été profondément modifiée. Et ainsi, le destin de notre Vieille Europe.

    Car Gettysburg constitue une incompréhensible défaite de l'armée de Virginie du Nord, dont le commandement est assuré par le général Robert Lee, face à l'armée du Potomac, dirigée par le général George Mead. Malgré une faible infériorité numérique, la victoire semble acquise à Lee l'Invincible. C'est sans compter sur le talent tactique du général nordiste John Buford qui parvient à imposer le choix du terrain au profit des troupes Unionistes. Tournant décisif de la Guerre de Sécession, Gettysburg consacre le Stalingrad des Confédérés qui perdent une large part des territoires acquis au cours des derniers mois. La bataille fut, en outre, la plus coûteuse en vies humaines dans chaque camp.

    Quelques mois plus tard, en novembre, le président Abraham Lincoln rend hommage aux combattants des deux camps dans un célèbre discours prononcé sur les lieux mêmes de l'affrontement. La guerre terminée, l'heure est à la construction du lieu de mémoire de l'un des sites majeurs de l'Histoire des Etats-Unis d'Amérique.

    Le voyageur qui se trouverait sur la côte Nord-Est des Etats-Unis aurait tort de ne pas faire un détour par cette charmante petite ville qui se situe à une heure de route de la Maison blanche. Toute la bourgade vit bien évidemment du souvenir de la bataille mais évite l'écueil de sombrer dans la "Disneylandisation". Antiquaires militaires de tous les conflits, bouquinistes et magasins souvenirs de qualité avec une prédominance nordiste, même Picsou y perdrait quelques plumes et dollars...

    Voyager, c'est aussi déguster ! Si la gastronomie américaine ne mérite guère que l'on s'y attarde plus, il sera conseillé d'oser (et le verbe n'est pas trop fort) franchir la porte du Hunt's Café et commander un cheesesteak. Le regarder, c'est déjà accuser deux kilos supplémentaires sur la balance mais Dieux que c'est bon !

    C'est le ventre plein qu'il vous sera permis d'effectuer les trente kilomètres du circuit remarquablement aménagé reliant l'ensemble des sites de la bataille. Et que cela est impressionnant de voir cette immense plaine de plusieurs dizaines de kilomètres carrés constellée de centaines de monuments à la gloire de chaque brigade de chaque Etat. Difficile d'accorder son attention à tous mais la vue est impressionnante.

    Gettysburg, c'est aussi le symbole d'une histoire assumée. Le grandiose monument du général Lee est le plus majestueux des centaines d'autres à la gloire des Confédérés. Contraste saisissant quand on analyse les rapports de la France à sa propre histoire et à ses Réprouvés ; le Maréchal Pétain en tête dont le nom n'est plus honoré que par le village du Moule en Guadeloupe, quand douze villes américaines lui dédient une rue ou une avenue.

    Ainsi, Gettysburg serait le trait d'union d'une Nation américaine qui a parfaitement digéré sa guerre civile. Et pourtant...

    La Guerre de Sécession a cessé, ça c'est sûr ?

    Polémique sur le drapeau Sudiste, le Waterloo de la liberté de penser au pays d'Oncle Sam

    Lorsque Obama ne tient plus la Barack, c'est toute la société multiraciste américaine qui s'enflamme. Si les tensions raciales aux Etats-Unis n'avaient jamais complètement disparu, l'accession d'Obama à la présidence en 2008 ne manqua pas de les exacerber.

    Sous les feux des projecteurs, nul Ku Klux Klan moribond, ni quelque mouvement suprémaciste condamné à une existence marginale... Non ! Oussama ben Laden désormais mort et offert au tumulte des flots, c'est un drapeau sur lequel se concentrent toutes les attentions de la bien-pensance occidentale.

    Identifié au Klan et au souvenir de l'esclavagisme, le drapeau sudiste, dont les onze étoiles figurent les onze Etats confédérés, est la cible de nombreuses polémiques qui traversent l'Atlantique et sont relayées jusqu'en Occident comme une actualité internationale majeure. L'Etat du Mississipi qui arbore le drapeau confédéré comme emblème officiel est montré du doigt. Idem le sénat de Caroline du Sud sur lequel flotte la bannière étoilée du Sud. On a l'actualité qu'on mérite !

    Il fallait bien un incident pour asseoir définitivement la revanche des minorités sur le Sud. Le 17 juin 2015, à Charleston, en Caroline du Sud justement, Dylann Roof, âgé de 21 ans, ouvre le feu dans une église noire de la ville. La fusillade fait 9 morts et consacre la condamnation définitive du Dixie Flag.

    Cité par son porte-parole Eric Schultz, Obama indique que la bannière confédérée conserve toute sa place aux Etats-Unis... dans un musée. Sous la pression, l'Etat de Caroline du Sud met son drapeau dans sa poche.

    Bien loin de faiblir, les tensions grandissantes font couler le sang. Le 24 juillet 2015, à Oxford dans le Mississipi, Anthony Hervey, homme noir de 49 ans et défenseur infatigable du drapeau confédéré, voit son véhicule percuté par un autre bondé de jeunes afro-américains. L'embardée de l'automobile tue Hervey sur le coup. Cinq jours plus tard, à Columbus dans l'Ohio, trois hommes blancs sont poignardés et une femme reçoit une balle dans le cou devant leur maison qui arbore le drapeau honni. Le 15 août, à l'université d'Austin au Texas, des groupes de pression obtiennent le retrait de la statue de l'ancien Président des Etats confédérés, Jefferson Davis. Le 16 octobre, à Bradenton, en Floride, un afro-américain tire à trois reprises sur un véhicule arborant un autocollant sudiste sur le parking d'un supermarché. Le 30 décembre, le cimetière confédéré de Raleigh est profané. Les exemples pourraient être multipliés à l'infini. Curieusement, les nouvelles se noient en mer et ne parviennent pas aux rédactions françaises...

    Gettysburg, un passé qui ne passe plus ?

    L'essayiste Martin Peltier a récemment trouvé 20 bonnes raisons d'être anti-américain. La Nation, passée maître dans l'art de la subversion en vue d'asservir le reste du globe, conservait quelques traits séduisants pour qui a traîné ses guêtres au pied des gratte-ciels d'Oncle Sam et autour des majestueuses maisons coloniales d'Oncle Ben's. Son travail de mutilation quasiment achevé, les Etats-Unis semblent bien déterminés à se saborder eux-mêmes dans leur démente vision eschatologique judéo-protestante.

    Et les espoirs que place la frange réactionnaire et droitarde européenne dans la candidature du new yorkais Donald Trump semblent bercés des illusions d'une Europe incapacitante dans le choix de son avenir qui se joua autant sur la verte plaine de Gettysburg que chaque jour sur notre Vieux continent.

    Donald Trump, on dirait le Sud... Mais le temps dure longtemps...

    Virgile / CNC

    Texte paru à l'origine dans Livr'arbitres #20 (site; notre revue de presse ici)

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/

  • DIREZIONE RIVOLUZIONE : AU COEUR DE LA FÊTE NATIONALE DE CASAPOUND

    Vendredi 9 Septembre 2016, quinze heures. Chianciano Terme en Toscane. La météo est au beau fixe, il fait 29 degrés, le cadre est magnifique.

    Depuis plusieurs heures déjà, des centaines de militants et de sympathisants affluent des quatre coins de l’Italie. Leur destination : la fête nationale de CasaPound Italia, édition 2016 de Direzione Rivoluzione, qui durera trois jours et aura attiré plus de 2000 militants et sympathisants.

    Au programme : conférences, débats, théâtre, sport, concerts… Des dizaines de stands sont installés, tenus par les sections locales de CasaPound ou de sa branche jeune, le Blocco Studentesco, ainsi que par les associations partenaires. La Dissidence Française était représentée sur place : voici notre reportage.


    Tout est prévu pour que l’évènement se déroule dans les meilleures conditions : le staff d’encadrement et de logistique compte plus d’une soixantaine de militants qui s’activeront bénévolement jour après jour avec discipline et efficacité pour garantir le succès de l’évènement.

    À l’intérieur du gymnase, on trouve la scène, la plupart des stands, ainsi que le studio mobile de Radio Bandiera Nera (RBN) qui retransmet l’évènement en direct, notamment sur les réseaux sociaux. À l’extérieur, d’autres stands, des buvettes, un restaurant, un espace dédié au sport, un autre à l’accueil des enfants.

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  • Quand la Russie libérera l’Allemagne : à l’aube de la révolution spirituelle européenne

    Alors que je prépare un article sur la question de “l’Être du peuple” et le nationalisme breton, je retombe sur certains extraits d’une correspondance entre le Français Ernest Renan et l’Allemand David Strauss en date de l’été 1870. Vous allez voir qu’il n’y a aucune rupture dans le cours de l’histoire et que, à l’heure actuelle, nous nous situons dans un processus dialectique dont la compréhension est essentielle pour l’avenir de l’Europe.

    La France et la Prusse s’affrontent alors violemment et les deux hommes échangent sur la guerre en cours. Tandis que la France s’effondre, Renan tente de convaincre son correspondant de ce que l’annexion de l’Alsace serait une erreur. La confrontation des deux visions est l’occasion d’un échange où les catégories les plus diamétralement opposées s’expriment, résumant l’enjeu plus général.

    Ce débat donne, en fait, le vertige. Parce qu’il témoigne des enjeux idéologiques et existentiels qui dépassent de beaucoup le sort des Alsaciens.

    Pour l’Allemagne, l’enjeu, c’est l’unité nationale. Chez les Allemands, celle-ci n’est pas prédéfinie par un état, une bureaucratie ou les fortunes d’une dynastie, mais par une culture commune qui se joue des frontières du passé. Le peuple allemand a pris conscience de lui-même et la force de ce peuple remet en cause tous les états de fait hérités des siècles passés.

    Ainsi, pour l’Allemagne de 1870, ne pas annexer l’Alsace germanophone alors que la France est défaite, équivaudrait à nier même de l’existence de la nation allemande. Il s’agit donc, pour les Allemands, de libérer l’Allemagne, toute l’Allemagne.

    C’est presque par hasard, en raison de trois départements, que la France et la jeune Allemagne se télescopent. Ernest Renan, s’adressant à l’Allemand David Strauss, écrit :

    “Si l’on nous démembre c’est la guerre de revanche et l’alliance russe. Si l’on nous ménage, nous oublierons et formerons avec l’Allemagne et l’Angleterre une alliance dont l’effet sera de conduire le monde dans les voies de la civilisation libérale.”

    On notera que pour Renan – et tous les nationalistes français de l’époque – la seule annexion de l’Alsace et de la Lorraine équivalait à un “démembrement” complet. Ce qui est du point de vue idéologique français – mais non des faits – correct pour des raisons trop longues à développer ici.

    Cette affirmation allemande de la culture comme fondement de la nation remet en cause radicalement l’ordre international établi par le Traité de Westphalie, au 17e siècle. Ce traité, qui couronne la souveraineté des états quant à leurs affaires intérieures, est le produit des guerres de religions ayant anéanti l’Europe de la Renaissance. Avant la culture, ce fut l’appartenance religieuse qui fit soudainement imploser les états féodaux existants.

    L’unité allemande n’était au 19e siècle qu’un nationalisme parmi des dizaines d’autres qui s’éveillaient et aboutirent, en 1914, à l’explosion de l’Autriche-Hongrie.

    Pour la France, la lutte pour l’Alsace constitue un enjeu majeur dans le cadre de la préservation du dynamisme de son mythe fondateur hérité de 1789 : l’égalité. Conserver l’Alsace dans le giron français c’est, pour Paris, conjurer le spectre de la décadence et du reflux de son rayonnement au profit d’une Allemagne qui impose ses catégories philosophiques dans le champ politique et géopolitique. La culture contre le juridisme, en somme.

    La guerre d’extermination entre Germains et Slaves

    Renan déplore les excès de certains Allemands voulant « dominer l’Europe par une action universelle de la race germanique » frénésie, dit-il, « bien chimérique ». Il ajoute :

    “Un œil pénétrant verrait peut-être dès à présent le nœud déjà formé dela coalition future [anti-allemande, NDLR]. Les sages amis de la Prusse lui disent tout bas, non comme menace, mais comme avertissement :“Malheur au vainqueur” !

    L’Allemagne, en se livrant aux hommes d’État et aux hommes de guerre de la Prusse, a monté un cheval fringant qui la mènera où elle ne veut pas. Une suspicion universelle contre votre puissance d’assimilation, contre vos écoles va se répandre. Un vaste effort pour écarter vos nationaux que l’on envisagera comme les avant-coureurs de vos armées sera pour longtemps à l’ordre du jour.”

    Sans surprise, Renan développe les thèses de l’égalité héritées de 1789 et tente dans sa lettre d’amadouer le Germain conquérant et sûr de lui. Il perçoit, à l’autre bout du spectre, la radicalité naissante des Allemands :

    “Notre politique, c’est la politique du droit des nations ; la vôtre, c’est lapolitique des races : nous croyons que la nôtre vaut mieux. La division trop accusée de l’humanité en races, outre qu’elle repose sur une erreur scientifique, très peu de pays possédant une race vraiment pure, ne peut mener qu’à des guerres d’extermination, à des guerres « zoologiques », permettez-moi de le dire, analogues à celles que les diverses espèces de rongeurs ou de carnassiers se livrent pour la vie. Ce serait la fin de ce mélange fécond, composé d’éléments nombreux et tous nécessaires, qui s’appelle l’humanité. Vous avez levé dans le monde le drapeau de la politique ethnographique et archéologique en place de la politique libérale ; cette politique vous sera fatale.”

    En fait de “nations”, les Français n’ont jamais compris ce que ce terme signifiait, confondant “état” et “nationalité”. Le terme “nation” provient du latin “natus”, “naître”, renvoyant à la filiation biologique d’une communauté. Ce “genos” en grec est défendu avec vigueur par les Allemands qui y voient le foyer originel de “l’ethnos”, la culture “nationale”. Renan parle donc en réalité du “droit des états” et non du “droit des nations”, statu quo étatique que l’écrivain français brandit contre le “droit des peuples” révisionniste qu’incarne le nationalisme allemand.

    Posé en ces termes, le millénarisme égalitariste – sur lequel la France avait bâti ses prétentions géopolitiques – s’effondre. La solidarité ethnique et les réalités raciales et culturelles convainquent de sénilité la réaction étatique française qui s’appuie quant à elle sur l’égalité abstraite et son ordre légal.

    Ce que Renan appelle la “politique ethnographique” n’est autre que la définition même de tout état véritablement “national”, par opposition à l’état “libéral” ou “social”, cette construction juridique sans substance ni assise durable.

    En fait, l’écrivain français adopte, sans le savoir, une politique qui se radicalisera parallèlement à celle de l’Allemagne, mais en sens contraire.

    Le procès qu’il fait aux Allemands sera donc, aussi, celui de la France, comme nous allons le voir plus bas. Futilement occupé à défendre l’héritage de 1789 pour faire vivre la fiction d’une France encore pertinente historiquement, Renan n’en perçoit pas moins justement les mécanismes qu’engendrera le nationalisme allemand au plan européen :

    “Comment pouvez-vous croire que les Slaves ne vous feront pas ce que vous faites aux autres, eux qui en toute chose marchent après vous, suivent vos traces, pas pour pas… Chaque affirmation du germanisme est une affirmation du slavisme […] Le Slave, dans cinquante ans, saura que c’est vous qui avez fait son nom synonyme d’esclave : il verra cette longue exploitation historique de sa race par la vôtre, et le nombre du Slave est le double du vôtre, et le Slave, comme le dragon de l’Apocalypse dont la queue balaye la troisième partie des étoiles, traînera un jour après lui le troupeau de l’Asie centrale, l’ancienne clientèle des Gengis Khan et Tamerlan […] Mais si un jour les Slaves viennent revendiquer la Prusse proprement dite, la Poméranie, la Silésie, Berlin par la raison que tous ces noms sont slaves […] qu’aurez-vous à dire ?”

    “Guerre de revanche”, “Alliance franco-russe”, “guerre d’extermination entre Germains et Slaves”, “ruée des masses asiatiques” au cœur de l’Europe : telles sont les anticipations de Renan pour le XXème siècle. Indépendamment de ses convictions idéologiques, le raisonnement est logique et va se révéler exact, au détail près.

    Lors du 17e congrès du Parti Communiste d’Union Soviétique, en 1934, Staline aborde à mots à peine couverts la nouvelle situation politique allemande et l’accession d’Adolf Hitler à la chancellerie. Le nouveau chancelier s’est donné pour mission d’achever l’unité nationale des Allemands entreprises par Frédéric Le Grand et Bismarck et, à ce titre, de réviser les conséquences de la défaite allemande de 1918.

    Comme on peut le lire, le maître de l’URSS est parfaitement renseigné des écrits et intentions profondes du nouveau chef de l’Allemagne :

    “Cependant, d’autres pensent que la guerre devrait être menée par une “race supérieure”, disons, la “race” allemande, contre une “race inférieure”, et en premier lieu contre les Slaves, que seulement une telle guerre peut apporter une issue à la situation, car c’est la mission qui échoie à la “race supérieure” de rendre la “race inférieure” productive en la gouvernant. Admettons que cette théorie étrange […] soit mise en pratique. Quel pourrait être le résultat de cela ?

    Il est bien connu que la Rome antique regardait les ancêtres des Allemands et des Français actuels de la même façon que les représentants de la “race supérieure” regardent à présent les races slaves. Il est bien connu que la Rome antique les traitait comme une “race inférieure”, comme des “barbares”, destinés à vivre dans une éternelle subordination à la “race supérieure”, à la “grande Rome”, et, entre nous il se dit que Rome avait quelques bonnes raisons pour le penser, ce qui n’est pas le cas lorsque l’on parle des représentants actuels de la “race supérieure”. Mais quelle fut la conséquence de cela ? La conséquence fut que les non-Romains, tous les “barbares”, s’unirent contre l’ennemi commun et firent chuter Rome. La question se pose : quelle garantie y a-t-il que les revendications des représentants de la “race supérieure” d’aujourd’hui ne mèneront pas aux mêmes lamentables résultats ? Quelle garantie y a-t-il que les fascistes littéraires de Berlin seront plus heureux que les vieux et expérimentés conquérants de Rome ? Ne serait-il pas plus correct de supposer que c’est le contraire qui sera le cas ?”

    Près de 64 ans séparent les observations de Renan et ce discours de Joseph Staline. Discours du tyran rouge qui, en lui-même, s’avéra juste dans ses anticipations, à l’instar de celles de l’écrivain français.

    La haine atavique envers les Slaves des éléments les plus radicaux du pangermanisme, Hitler en tête, limita instantanément les possibilités diplomatiques et militaires de l’Allemagne. Même dans les territoires ayant accueilli la Wehrmacht en libératrice en 1941, comme l’Ukraine, la terreur imposée par les forces d’occupation, dont la SS, aboutit à un revirement presque instantané.

    Le plan de “colonisation” allemand – le “Generalplan Ost” – explorait les possibles exterminations et déplacements de dizaines de millions de Slaves, qu’ils soient ukrainiens, biélorusses, polonais ou russes.

    Du “Grand Empire Germanique de la Nation Allemande” voulu par les nationaux-socialistes, il ne reste, en 1945, plus rien. La Prusse Orientale, la Poméranie, la Silésie conquise par Frédéric Le Grand, toutes ces provinces ont été perdues, comme l’annonçait précisément Ernest Renan.

    Berlin n’est plus qu’un monceau de ruines occupé par l’Armée Rouge, dont une bonne part de Mongols. L’Alsace est livrée à une francisation à outrance. L’Autriche est réinstaurée comme état indépendant. Des millions d’Allemands ont été chassés de leurs terres ou victimes de nettoyage ethnique à grande échelle.

    En Europe, la conclusion de la Seconde Guerre Mondiale est d’abord une victoire historique des Slaves sur les Allemands. Elle a été rendue possible par l’alliance du panslavisme porté par l’URSS de Staline et la coalition des démocraties anglo-saxonnes.

    Démantèlement de la nation allemande

    Suivant en cela l’état d’esprit d’Ernest Renan, la France mais aussi la Grande-Bretagne, les USA et l’URSS veulent définitivement anéantir ce que l’écrivain français qualifiait de “politique ethnographique”, plus connue de nos jours sous l’adjectif de “nationalisme” ou de “racisme”. Il s’agit de détruire la révolution philosophique et idéologique portée par l’Allemagne contre les idées de 1776, de 1789 et de 1918.

    C’est tout l’objet des procès de Nuremberg et de la politique de “dénazification” qui se poursuit de facto jusqu’à aujourd’hui. Pour la première fois, la défaite militaire totale de l’ennemi ne suffit pas aux belligérants victorieux : un processus judiciaire et idéologique s’ajoute à l’effort de guerre premier.

    Les autorités françaises sont alors, comme aujourd’hui, obsédées par l’unité allemande et identifient dans l’origine philosophique même du nationalisme allemand le facteur déterminant de l’émergence du national-socialisme.

    Il s’agit pour les vaincus de 1815, de 1870 et de 1940 de convaincre les Alliés de la nécessité de démanteler l’Allemagne une bonne fois pour toute. Ce faisant, ce n’est pas seulement le national-socialisme fondé en 1919 que la France veut éradiquer, mais l’idée même de nation allemande comme son principe fondateur : la nation culturelle (Kulturnation) contre la “nation” d’état (Staatsnation). Terme qui, en français, constitue un parfait contresens.

    A cette date, l’Allemagne est de facto divisée en deux grandes entités : les zones d’occupation alliées et soviétique. L’État Allemand a disparu et le plan américain dit “Morgenthau” est mis en œuvre. Il vise à ramener le peuple allemand à un état de développement économique proche de celui qui était le sien au 18ème siècle, c’est-à-dire d’économie agricole. Le plan prévoie que le processus mène à la mort de millions d’Allemands auquel il faut ajouter des millions de déportés.

    Face à la montée des tensions avec le Bloc de l’Est sous tutelle soviétique, les Alliés cessent progressivement de démanteler l’économie et les structures administratives allemandes et permettent en 1949 la constitution d’un état tampon vassalisé : la République Fédérale d’Allemagne (RFA). Cette annonce précipite la création de la République Démocratique d’Allemagne, un état communiste dans la zone orientale occupée par l’URSS.

    Ce sont ces deux créations, notamment dans la partie occidentale de l’ancien Reich (RFA), qui marque la fin de la nation allemande, sujet sur lequel je voulais précisément revenir et dont les conséquences apocalyptiques vont peser sur nous.

    Le “trou noir” allemand

    Il n’est pas étonnant que les Alliés aient recherché à détruire un ennemi qu’ils avaient affronté durant deux guerres d’une ampleur inédite dans l’histoire. L’objet de mon texte n’est pas d’y revenir. Ce qui interpelle, c’est le coût à venir que va faire peser sur nous le manque d’une vision historique pénétrante chez les vainqueurs. Incapacité innée des démocraties capitalistes, seulement guidées par l’optimisme philosophique anglais et français du 18ème siècle.

    La restauration de deux “états” en Allemagne n’a aucunement signifié la renaissance de la nation allemande, non plus que la fusion de ces deux états en octobre 1990. Car le principe fondateur même de la nation allemande, la “Kulturnation”, a été détruit formellement le 23 mai 1945 à Flensbourg, près de la frontière danoise, lorsque les Alliés ont dissous le dernier gouvernement national allemand, celui du Reich.

    L’état opérant actuellement en Allemagne est inspiré d’une philosophie étrangère, d’importation anglo-saxonne et française, qui marque, d’une certaine façon, la réalisation du rêve de Renan :

    “Nous [la France, NDLR] oublierons et formerons avec l’Allemagne et l’Angleterre une alliance dont l’effet sera de conduire le monde dans les voies de la civilisation libérale”.

    Ce rêve d’amalgamer l’Allemagne continentale au bloc anglo-français se réalisera à l’initiative des USA en 1949. Mais cette rupture forcée se fit au prix de la négation même du cours historique du fait national allemand.

    L’état opérant en Allemagne est, tout au plus, un état de type néo-colonial, d’importation.

    Ce n’est donc pas le seul “Troisième Reich” qui a été jugé et condamné entre 1945 et 1947, mais la nation allemande en son principe fondateur. Cette dénaturation impulsée de l’extérieur revient à une acculturation aliénante de l’Être allemand qui s’est couplée, comme on sait, à une guerre idéologique permanente dont une des conséquences a été la culpabilisation du peuple allemand et sa “reconfiguration psychologique” profonde jusqu’à nos jours.

    Comprenons bien : la légitimité même de la République Fédérale d’Allemagne repose sur sa capacité à empêcher le “demos” allemand – la communauté politique – d’être l’expression de l’Être allemand, du “volksgeist”, qui trouve sa source dans son “genos” et son “ethnos”. Cette république “antinationale” et “anticulturelle”, produit de la contre-révolution alliée et soviétique en Allemagne, accouche sous nos yeux d’un monstre dont les pères “biologiques” occidentaux et communistes n’avaient pas entrevu avec quelle force il viendrait hanter leurs propres descendants, telle une malédiction divine.

    Et c’est là que l’on peut dire avec Ernest Renan : “Malheur au vainqueur” !

    Ce monstre, je le comparerais à un “trou noir” qui attire irrésistiblement tout ce qui gravite autour de lui pour l’engloutir dans le néant.

    Un abysse git au milieu de l’Europe et cet abysse va nous rappeler qu’on ne peut se jouer impunément de l’ordre et de la nature des choses.

    Psychologie allemande

    Les Français ne connaissent pas la psychologie profonde des Allemands. Leur innocence couplée à un caractère émotif font de ce peuple une personnalité collective au caractère passionné. Les Français confondent généralement la passion et l’expression, prenant l’Allemand pour un être froid, austère et sévère.  Au contraire, l’Allemand, loin d’être maître de ses émotions, alterne entre les moments d’euphorie et les épisodes de dépression aggravées. L’Allemand est passionné tout en demeurant maître de son expression tandis que le Français est cérébral mais très expressif. Ce qui en fait un bavard à l’esprit léger – mais bien articulé – là où l’Allemand est profond mais d’expression maladroite, voire rustre. Ce caractère passionné fait du peuple allemand un peuple porté à l’impulsivité.

    Certes, Ernest Renan entrevoyait les fureurs sanglantes que le jeune pangermanisme allait générer. Mais en évoquant l’hypothèse d’une “Allemagne libérale” alignée sur la France et la Grande-Bretagne, il touchait du doigt une tentation occidentale aux conséquences bien plus dévastatrices. Tentation qui fut mise en œuvre par les revanchards de 1945 et dont les conséquences ne vont plus tarder à peser sur toute l’Europe.

    Une première tentative eut lieu en 1918. On arguera du fait qu’elle fut le fait des Allemands eux-mêmes. Mais dans quel contexte ? Celui de la défaite et de la faim sur lesquelles prospèrent toujours les ferments de dissolution. Paradoxalement, elle fut aussi une phase d’épouillage nécessaire, de destruction d’un ordre qui n’avait plus que l’apparence de ce qu’il devait être. La révolution sociale-démocrate allemande, pour une involution de l’Être allemand qu’elle fut, était nécessaire à la marche en avant éternelle des hommes et des peuples. Il ne peut y avoir de résistance à la décadence sans décadence, de lustration sans encrassement.

    Lorsqu’ils implantent en 1945 de l’extérieur le drapeau victorieux des idées des Lumières au cœur de la jeune Allemagne vaincue, les Alliés occidentaux et soviétiques ont fait de cette fontaine en crue un siphon dont ils ne soupçonnaient pas qu’il entraînerait le continent une troisième fois dans le chaos.

    De l’euphorie radicale des heures de triomphe du national-socialisme, le peuple allemand est passé à l’abattement complet de la défaite. De sa passion guerrière et destructrice, il est passé à celle du masochisme et de l’autodestruction. Le peuple allemand contemple aujourd’hui, avec le même fanatisme que sous le Troisième Reich, le spectacle de son anéantissement.

    En privant le peuple allemand de son centre, de l’accès à sa personnalité profonde, les Alliés et les Soviétiques ont créé un abîme terrifiant dont la force d’attraction est proportionnelle au dynamisme naturel de l’Allemagne. Cette fois, le génie national allemand ne pourra pas être blâmé. Les Allemands auront fait précisément ce que ses vainqueurs voulaient d’eux : qu’ils cessent d’être allemands.

    Mais quel être humain peut durablement se conformer à une telle obligation de mort psychique sans devenir suicidaire ? Seule l’Allemagne, cette Allemagne, pouvait décider d’accueillir plus d’un million de migrants musulmans en un an, préfigurant la suite.

    Angela Merkel ne variera pas, de la même façon qu’Adolf Hitler n’a pas varié. L’Allemagne s’avance sur le chemin de son anéantissement avec discipline et passion.

    La révolution spirituelle russe et l’éveil de l’Être allemand

    Ce processus destructeur, ce gouffre, va générer une confrontation entre le phare du monde slave, la Russie, et celui de l’Occident, l’Amérique.

    L’anarchie allemande croissante produite par l’aliénation de l’Allemagne provoquera inévitablement l’implosion de l’Europe à son épicentre, entraînant dans son sillage les deux grands pôles qui s’affrontent pour le contrôle d’un continent dépourvu de principe organisateur propre. Pour l’Amérique, il s’agit de maintenir l’ordre tandis que pour la Russie il s’agit de changer d’ordre.

    De fait, l’effondrement de l’URSS a permis aux Anglo-Américains et à leurs vassaux français de pousser leur domination toujours plus loin à l’Est. Aujourd’hui, leurs armées stationnent dans les Pays Baltes, en Roumanie et en Pologne et s’infiltrent même en Ukraine. Un tel déséquilibre porte aux frontières de la Russie la rage nihiliste de l’athéisme matérialiste alors même que la nation russe, libérée du virus socialiste, devient une superpuissance spirituelle, un condensateur colossal de l’invisible.

    Cette proximité appelle inéluctablement à une décharge de foudre frappant le cœur de l’Allemagne pour rétablir l’équilibre. De la même façon que l’occidentalisation “libérale” de l’Allemagne voulue par les Alliés visait à détruire le principe spirituel de la nation allemande, la “libéralisation” matérialiste de la Russie entend détruire l’Être russe pour lui faire adopter le masque grimaçant de l’idéologie occidentale. Pareillement, seule une guerre d’anéantissement peut en résulter, mais d’une intensité beaucoup plus grande, car l’Être allemand n’était pas éveillé spirituellement mais seulement “historiquement”, à la différence de l’Être russe contemporain.

    La révolution spirituelle et nationale que met en mouvement la Russie va nécessairement poser à nouveau la question nationale allemande que les vainqueurs de 1945 avaient cru exorciser. Phénomène encore intensifié à la faveur de la catastrophe ethnique et raciale que représente l’immigration afro-musulmane.

    L’Être russe va faire resurgir du tombeau l’Être allemand, comme par instinct, afin d’alléger la pression occidentale à ses frontières. Il va, par ses pas aux échos d’orage, sortir l’Être allemand de sa dormition. Cette “guerre de partisans des consciences” est déjà à l’œuvre sur les arrières de l’Otan.

    Comment l’Allemagne sera-t-elle libérée ? Les modalités sont encore des hypothèses. Mais la guerre de libération spirituelle que mène déjà, à ses frontières, la Russie ne peut qu’éveiller tous les pôles spirituels du continent, c’est-à-dire les bastions endormis du christianisme milicien.

    Une inconnue demeure : celle de l’Être allemand lui-même. Car il n’a pris conscience de lui-même qu’à l’écoute de son caractère, fait de passions, et expressément contre sa foi chrétienne qu’il tenta de compenser par un animisme nordique de bazar. L’Être allemand a conditionné l’éveil de sa conscience par l’engourdissement parallèle de son âme, rejetant sa fonction impériale inclusive et ordonnatrice au profit de celui, trop étriqué pour lui, d’un état strictement national.

    A la différence de l’empire fédératif russe, articulant les nationalités autour de son cœur slave orthodoxe, la jeune nation allemande en rejeta le principe multinational tout en continuant d’aspirer à l’empire, livrant l’Allemagne à la guerre d’extermination contre ses voisins.

    La Russie peut, à la faveur d’une guerre défensive à ses marches, enclencher une guerre de libération spirituelle de l’Europe et faire de l’Allemagne le pilier d’une fédération européenne inspirée par elle. La Russie, tel Saint Jean-Baptiste, peut annonce la Bonne Nouvelle.

    L’Europe l’attend.

    http://borislelay.com/

  • Conseil de l'Europe : le rapport pro-GPA de nouveau rejeté

    Par 19 voix contre 17 au sein de la Commission des questions sociales du Conseil de l'Europe.

    Néanmoins, le projet de recommandation annexé à la résolution a été adopté, après amendement. Il sera débattu lors de la prochaine session de l’Assemblée en octobre. Ce projet recommande aux Etats européens d’adopter des lignes directrices visant à préserver les droits des enfants nés dans le cadre d’une GPA.

    No Maternity Traffic partage le souci premier de préserver les droits des enfants. Néanmoins, vouloir préserver sincèrement les droits des enfants suppose de poser d’abord le principe de l’interdiction de la GPA sous toutes ses formes. Il est vain, et même malhonnête, de prétendre lutter contre les conséquences de la GPA pour les enfants, sans en condamner d’abord la cause. La GPA, ou maternité de substitution, est une régression absolue du droit des femmes et de l’intérêt supérieur de l’enfant. La GPA, quelle que soit sa forme, exploite des femmes et génère un trafic d’enfants, privés en tout ou partie de leur filiation.

    Le collectif international No Maternity Traffic poursuit son engagement et invite tous les députés de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe  à adopter prochainement une recommandation qui, comme l’a fait le Parlement européen en décembre dernier, condamne explicitement toute forme de GPA et recommande aux Etats d’adopter une politique commune en ce sens au plan européen. »

    Michel Janva

  • Nos oligarques terrorisés par internet et le réveil des peuples

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    De Guillaume de Thieulloy dans Les 4 Vérités :

    "Les oligarques sont manifestement terrorisés, non pas par les terroristes, mais par le réveil des peuples qui menace leur pouvoir et leurs prébendes. En particulier, ils s’inquiètent beaucoup du développement d’internet et du fait que de moins en moins de personnes écoutent avec le sérieux et la soumission requis les « grands » médias. Ils ont bien essayé de limiter l’hémorragie.

    D’abord, en disant que, sur internet, on trouvait « de tout » et qu’il fallait donc s’en méfier et ne s’y aventurer qu’avec un tuteur, dûment mandaté par l’oligarchie. C’est, notamment, à cela que servaient les innombrables admonestations nous enjoignant de nous garder du « conspirationnisme », version contemporaine du péché mortel. Ensuite, en multipliant les lois liberticides pour restreindre la liberté d’expression. Enfin, en autorisant l’administration à interdire un site internet sans même passer par le juge. Las, rien de tout cela ne suffit à endiguer le flot.

    Bien sûr, les condamnations judiciaires se multiplient. Les procédures administratives contre les sites dissidents également. Mais rien n’y fait : plus personne ne croit sérieusement que les dirigeants disent la vérité. Tout le monde sait bien que M. Cahuzac, pris en flagrant délit de mensonge « les yeux dans les yeux », n’est qu’un excellent représentant de la caste dirigeante. Et, par conséquent, pour le meilleur et pour le pire, la plupart d’entre nous allons chercher d’autres sources d’information sur internet.

    Les oligarques n’ont pas absolument tort : on y trouve effectivement de tout et bien crédule serait celui qui croirait un fait simplement parce qu’il l’a lu sur internet. Mais ne faut-il pas être aussi crédule pour croire ce qui est « vu à la télé » ? Même les fameux « décryptages » proposés par les « grands » médias pour nous garder de croire à ce qu’on lit sur internet ne sont pas exempts d’erreurs ou d’approximations. La vérité, c’est que ce que la plupart d’entre nous cherchons sur internet, c’est bien plus la diversité d’informations qu’une vérité révélée. Bref, internet ne cesse de gagner du terrain.

    [...] La nomenklatura peut certes freiner le développement de l’information alternative, mais je crois qu’il n’est déjà plus en son pouvoir de l’empêcher, fût-ce en utilisant les méthodes du gouvernement chinois: nous sommes trop nombreux, les sources alternatives sont trop nombreuses pour que les cerbères de l’ordre établi ne soient pas dépassés…"

    Michel Janva

  • L’Europe est entrée dans un hiver démographique par un nihilisme fertile

    Extraits de l’éditorial de Jean-Marie le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, dans la Lettre de la Fondation de septembre 2016 :

    « A la question, "la vie vaut-elle encore la peine d'être donnée ?" les différentes politiques conduites depuis cinquante ans répondent clairement « non » ! D’où la succession ininterrompue jusqu’à ce jour de lois mortifères sur la famille, la contraception, l’avortement, la procréation artificielle, l’eugénisme et ces nouvelles formes de sacrifices humains que constituent les expériences sur l’embryon. Pour ne parler que des agressions contre le début de la vie, des dérives analogues s’ingéniant à hâter la fin de vie. L’Europe est entrée dans une sorte "d’hiver démographique", non plus à cause d’une guerre mais par un nihilisme fertile en raison de non-vivre (malthusianisme, hédonisme, écologisme, etc.). La « disparition » française de 10 millions d’enfants depuis plus de quarante ans est l’objet d’une célébration permanente et fait notre fierté nationale. Toute critique publique de cette hécatombe est formellement interdite au profit d’un masochisme auquel succombent les meilleurs. Il faudrait même se repentir, au nom d’un terrorisme de la bienveillance, d’évoquer ce cortège de morts, par égard à l’idéologie féministe et à ses prêtresses, c’est-à-dire que ce sont bel et bien les victimes qui sont devenues les bourreaux.

    Les fruits de cette tragédie pour la France sont gravement sous-estimés : « nous sortons de l’Histoire parce que nous sortons de la vie ! ». La fondation Jérôme Lejeune est la seule institution à combattre l’avortement (et ses avatars, y compris la GPA) non seulement en tant qu’acte individuel mais parce qu’il entraîne aussi des conséquences collectives, morales, juridiques, financières, démographiques et géopolitiques dévastatrices. Pour le Pr Jérôme Lejeune « un pays qui tue ses enfants tue son âme ».

    Nous en sommes là, anémiés spirituellement et physiquement face aux nouvelles menaces. Par son action concrète, inlassable et unique, la Fondation ne se résigne pas à voir la France renoncer à protéger ses propres enfants et perdre son âme. Elle n’accepte pas que l’on sacrifie la victime pour ne pas avoir à affronter l’agresseur, que l’on ne livre pas bataille par peur de déplaire aux grandeurs d’établissement, que l’on cède pour ne pas perdre. Le salut de la France dépend de ses raisons de vivre. C’est le trésor que nous voulons partager. D’urgence, aidez la Fondation à redonner à nos compatriotes le goût de cette « incroyable signification de la vie humaine ». Pour ne pas sortir de l’Histoire. »

    Michel Janva

  • Regard sur l'Actu #31: L'Europe saignée par l'oligarchie et les migrants

    Le divorce entre les peuples d'Europe et leurs dirigeants est une réalité bien connue. L'actualité ne fait encore une fois que le confirmer.

    Les "migrants" encore et toujours

    Les mois passent et l'invasion de l'Europe par les pseudo-migrants continue de plus belle. Qui s'en étonnera ? Seuls les idiots pouvaient penser que ceux qui l'ont promue allaient reculer. L'oligarchie mondialiste n'abandonnera jamais son dessein profond: la destruction de l'Europe comme puissance et celle de ses peuples. Ecoutez-les! Il faut en accueillir toujours davantage mais surtout les répartir le plus largement possible afin que plus aucun endroit de ce continent ne soit épargné. Le pape François vient d'ailleurs (encore une fois) de se poser en champion des migrants, lui qui, exemplaire, va héberger au sein du Vatican deux familles! Son dernier appel est sans équivoque :

    "Que chaque paroisse, chaque communauté religieuse, chaque monastère, chaque sanctuaire d'Europe accueille une famille"

    Oligarchie catholique et oligarchie mondialiste main dans la main pour nous détruire; nous avons l'habitude. Le financier apatride Georges Soros, qui nous voue une haine rabique comme chacun sait, vient encore de débloquer 500 millions de dollars pour les "besoins spécifiques des migrants, des réfugiés et des communautés d'accueil". "Je vais investir dans des start-up, des sociétés établies, des initiatives sociales et des activités fondées par les migrants et les réfugiés eux-mêmes" explique ce grand ami de l'humanité (qui cherche en outre d'autres investisseurs dans son projet afin d'accélérer notre déclin).

    Heureusement, les faits sont têtus et l'opinion publique européenne n'est pas entièrement dupe de la situation. Cologne ou Calais sont deux noms qui parlent bien plus qu'un long discours. De plus, on n'en finit pas de découvrir l'ampleur de la manipulation que le Système a ourdie. Dernier exemple que j'ai relevé : de pauvres migrants qui ont quitté leur pays d'origine à cause des inhumaines persécutions qu'ils y subissaient y retournent pourtant... pour y passer leurs vacances ! On vient en Europe se poser en victime (ça marche toujours!), profiter du pognon (normal, on y obtient tout!) tout en retournant de temps à autre au soleil. La vie est belle.

    « Selon une enquête de l'hebdomadaire allemand Die Welt am Sonntag, des réfugiés enregistrés en Allemagne, et à ce titre bénéficiaires d'allocations, feraient de courts séjours dans leurs pays d'origine. On note parmi ces destinations la Syrie, l'Irak et l'Afghanistan. Autant de pays dont certains ressortissants obtiennent le statut de réfugié en Occident compte tenu des dangers et des persécutions dont ils pourraient être victimes en y vivant. »

    Pour contrer l'invasion, les initiatives fourmillent de plus en plus. De simples citoyens ou associations (à l'image du LiEn ou de l’association des maires « ma commune sans migrants » présidée par Steeve Briois) font un utile travail local pour saper le projet mondialiste; à un niveau supérieur, ce sont les pays d'Europe de l'Est qui, au sein de l'UE, tentent de combattre la marée humaine de pseudo-réfugiés. La Bulgarie, soutenue par la Hongrie, va ainsi bientôt doter sa frontière avec la Turquie d'une clôture de barbelés de 259 kilomètres! Victor Orban le dit clairement : c'est là que se joue « l'avenir de l'Europe » et non à Bruxelles ! 

     

    La Scandinavie trahie par ses élites

    L'avenir de l'Europe ne semble pas non plus se jouer en Scandinavie... à en juger de la sombre situation d'un pays comme la Suède, dictature multiculturelle encore pire que ce que nous connaissons en Europe de l'ouest. Je reprends ce qu'en dit le site breizatao:

    « Ce laboratoire à ciel ouvert a absorbé jusqu’à la dernière goutte le poison de la psychopathie gauchiste: ethno-masochisme, féminisme pro-musulman, athéisme nihiliste, invasion migratoire du tiers-monde, etc. L’élite au pouvoir dans ce pays est lancée dans la destruction totale de la Suède comme nation historique. »

    En témoigne ce clip issu d'une organisation caritative alliée au gouvernement afin de tuer la Suède à petit feu. On y voit « la nouvelle société » dans toute sa splendeur tolérante et ethnodestructrice.


    En Norvège ? C'est le roi qui prend la direction des opérations pour liquider son pays et son héritage. Face à un gouvernement conservateur qui a pris des mesures afin de lutter contre le flot migratoire, Harald V a déclaré combien il les aimait, lui, les migrants et les étrangers (et les homosexuels!):

    «Les Norvégiens sont aussi des immigrés originaires de l'Afghanistan, du Pakistan, de la Pologne, de la Suède, de la Somalie et de la Syrie», a martelé le roi, avant d'ajouter, laissant peu d'ambiguïté quant à son parti-pris en faveur de l'ouverture du pays aux migrants : «Notre "chez-soi" est là où notre cœur est. Il ne peut pas toujours se situer à l'intérieur des frontières d'un pays.»

    Plus globalement, le suzerain a affirmé que les Norvégiens étaient notamment «des femmes qui aiment les femmes, des hommes qui aiment les hommes», mais aussi des personnes qui «croient en Dieu, en Allah, en tout et en rien».

     

    Les animaux à la rescousse !

    La seule barrière à l'installation des hordes de réfugiés serait-elle la défense de l'environnement ? Enfin, tout dépend de quel environnement l'on parle... ASteinfort, paisible bourgade du Luxembourg peuplée de 5000 âmes, doit se construire un village d'accueil pour migrants depuis quelques mois... mais, horreur !, des chauve-souris intolérantes (et en plus protégées!) vivent sur l'emplacement de ce futur Calais luxembourgeois ! Une association locale a ainsi réussi à faire retarder les travaux en demandant une étude environnementale afin de protéger les chauve-souris qui, il est vrai, sont chez elles!

    Restons chez nos amis les volatiles et écartons-nous de notre sujet de base en évoquant cette belle initiative qui nous vient des Pays-Bas. Pour lutter contre le fléau représenté par les drones, la police néerlandaise a choisi une méthode archéofuturiste : les aigles! « Les animaux seront appelés à la rescousse quand les drones poseront un danger pour la population, lors d'un événement particulier, comme une visite d'État, ou s'ils volent trop près d'un aéroport. » Il serait stupide de ne pas les utiliser  car « les aigles voient les drones comme des proies et l'interceptent en vol avant d'aller se poser là où ils se sentent en sécurité, le drone toujours entre leurs serres »... Une centaine de policiers va être entraînée au maniement de l'oiseau impérial et des pays comme la France ou l'Allemagne seraient déjà intéressés pour imiter cette idée novatrice.

    La France toujours au top !

    Je ne pouvais pas terminer cet article sans évoquer la grandeur de notre pays par le biais de François Hollande. Celui-ci, détesté et raillé par toute la France (et une bonne partie du monde), n'en souffre pas le moins du monde dès qu'il est jugé par ses pairs. En effet, la fondation américaine Appeal of Conscience lui a décerné le titre d' «homme mondial de l'année» et a loué « son leadership dans la sauvegarde de la démocratie et de la liberté dans un moment d'attaques terroristes et pour sa contribution à la stabilité et à la sécurité mondiales ». Traduisons. L'oligarchie le félicite pour avoir été un infatigable agent de l'anti-France et un serviteur zélé du projet mondialiste et droit-de-l'-hommiste. Mais, que savons-nous de cette fondation qui le décore de si belle manière ? Appeal of Conscience a été:

    « Fondée en 1965 par le rabbin Arthur Schneier, survivant de la Shoah et rabbin de la Park East Synagogue de New York, la fondation Appeal of conscience promeut "la paix, la tolérance, et la résolution des conflits ethniques". »

    On comprend mieux.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/

  • Paris-Berlin-Moscou…

    Sur le site de La Tribune, Romaric Godin a jugé sévèrement le bilan du sommet européen extraordinaire de Bratislava qui s’est tenu vendredi et qui  » devait relancer l’UE après le Brexit« . « De ce point de vue, c’est une défaite complète. » « Dans la capitale slovaque, personne n’était d’accord sur rien. Rien n’aura donc été décidé d’autre que la défense d’un statu quo dont on sait pourtant les dangereuses limites (…) Tout se passe désormais comme si les dirigeants européens considéraient encore que le Brexit était unebonne leçon pour ceux qui sont tentés de sortir et qu’il va permettre de réutiliser l’argument du chaos et de la peur pour calmer les mécontentements. » Propagande qui ne fonctionne plus malgé les consignes des grands partis, le journaliste rappelant que » le vote britannique sur le Brexit a montré combien une partie de la population, parmi la plus fragilisée par la mondialisation, estimait que l’UE n’était pas en état de les défendre. Ce sont les ouvriers anglais et gallois qui n’ont pas écouté les consignes des Travaillistes qui ont fait basculer le vote.  » Il remarque encore que « pas un mot » n’a été dit lors de ce sommet « sur une éventuelle réflexion concernant la zone euro et sa réforme, pourtant considérée après la crise grecque de l’été 2015 une priorité. En réalité, la poussée d’AfD en Allemagne interdit le dossier tout autant que celle du FN en France. »

    Alternative pour l’Allemagne (AfD) de Frauke Petry qui, dans une ville comme Berlin, qui lui est sociologiquement très peu favorable, a confirmé sa percée dimanche aux élections régionales. La gauche reste majoritaire, mais avec avec 14,2 % des voix (dont 27 % de celles des ouvriers) les nationaux auront des élus et talonnent la CDU d’Angela Merkel (17,6 % des suffrages). Celle-ci vient d’admettre de manière très confuse et alamabiquée qu’elle avait peu être commis une erreur  dans sa décision d’accueillir de manière démentielle  une immigration non européenne torrentielle.

    Difficile  de faire plus con…venu, Céline Boff dans 20 minutes, sans grande finesse,  tente d’expliquer ce vote national par la fait que des deux côtés du Rhin, « face à un monde ouvert et globalisé, l’AfD et le FN invitent leurs peuples respectifs au repli sur soi » (sic). Isabelle Bourgeois, chargée de recherche au Centre d’information et de recherche sur l’Allemagne contemporaine (Cirac) confirme : « Ces deux mouvements demandent aux citoyens de penser national.Logiquement, ces partis sont donc eurosceptiques. Ils pointent également du doigt  l’étranger  (…) mais ils s’appuient sur une réalité très différente :  Un million de réfugiés ont été accueillis en Allemagne, contre moins de 20.000 en France. Outre-Rhin, l’accueil des migrants est une difficulté concrète, ce qui n’est pas le cas en France ».

    Madame Bourgeois n’a sans doute pas encore réalisé que la France n’a pas attendu la crise migratoire de ces derniers mois pour accueillir sur son sol une immigration de peuplement parfois agressive, revendicative, prosélyte, rétive à nos moeurs, à notre culture, qui a transformé nombre de nos villes et de nos quartiers, en a changé le « climat » et l’aspect, ce qui inquiète légitimement nos compatriotes.

    Inquiets, les Russes le sont aussi certainement en cette période de récession économique, mais ils ont réaffirmé dimanche leur confiance dans la majorité au pouvoir lors des élections législatives. En 2011 l’opposition, les ONG financées par les Etats-Unis, diverses officines mondialistes et l’UE avaient crié à la fraude, des manifestations  avaient eu lieu pour dénoncer des tricheries. Les 330 observateurs de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) avaient consigné de nombreuses irrégularités dans le déroulement de ce scrutin.

    Pour couper court, Vladimir Poutine a placé cette fois à la tête de la commission électorale centrale l’ex-déléguée aux droits de l’Homme auprès du Kremlin, Ella Pamfilova, en lieu et place deVladimir Tchourov, devenu la bête noire de l’opposition. Même de l’avis de la presse la plus hostile, le scrutin de dimanche s’est déroulé sans  accroc ni contestation susceptible d’ altérer la sincérité du résultat.

    Une opposition  à Poutine si peu crédible et populaire que la participation à ce scrutin  était sensiblement en baisse dimanche (47,8% des électeurs ont voté, contre 60% en décembre 2011) . Les anti Poutine des partis Parnas et Iabloko n’ont recueilli  que des scores symboliques.  Le parti  du président, Russie Unie a obtenu pour sa part  la majorité absolue avec 54,3% des voix, et devrait passer de 238 siéges à 338 sièges sur les 450 sièges de la Douma, la chambre basse du Parlement.

    Le Parti libéral démocrate (LDPR) du dirigeant nationaliste Vladimir Jironovski augmente score de trois points (13,3%),  le Parti communiste (PC) en perd cinq (13,5%), la  petite formation  soutenant le gouvernement,  Russie Juste,  gagne son ticket d’entrée à la Douma ( 6,2%).

    Une Russie poutinienne  qui est, si ce n’est toujours, du moins souvent présentée sous un jour sombre, voire comme un des piliers de l’Axe du Mal par les médias Français relayant la propagandeprogressiste de différents lobbies, de  la Maison blanche et de Bruxelles. Il est reproché à la Russie sa défense du  patriotisme  et des valeurs traditionnelles, son retour sur la scène internationale contrariant le jeu des anglo-saxons, son engagement en faveur d’un monde multipolaire…

    Il y a neuf ans déjà, le professeur Georges Nivat, slaviste de renommée internationale, co-traducteur avec son épouse agrégée de russe des textes de beaucoup des dissidents du régime soviétique pour les éditions de l’Age d’Homme,  aujourd’hui directeur de l’extension genevoise de l’université Lomonossov de Moscou, s’ inquiétait de ce fossé entre la Russie et l’Europe.

    Le choc du Mois rapportait ses propos: « Le temps du désir russe d’Europe ne correspond plus désir européen de Russie« , relayant « le doute qui saisit une certaine élite russe. Observant l’Europe de l’Ouest, les médias russes font leurs gros titres quand il s’agit de pointer la grave évolution due à l’immigration depuis des pays et des peuples non européens. Certains spécialistes prédisentun effondrement et en concluent même que la Russie a intérêt à se tenir à l’écart. Pessimiste Georges Nivat prévient:  il n’est pas sûr qu’aujourd’hui l’amour soit au rendez-vous.« 

    Autant dire que la décennie qui vient de s’écouler, les quinquennats Sarkozy puis Hollande, la soumission de l’Allemagne aux diktats mondialistes, celle plus générale de l’Europe de Bruxelles à l‘Otan, aux Etats-Unis, aux dogmes cosmpolites, l’implication de nos dirigeants  dans les drames du Proche-Orient ne peuvent que renforcer les craintes russes.

    Une Russie avec laquelle il faudra pourtant s’entendre, dialoguer et avec laquelle nous avons des choses à partager et à bâtir assure Bruno Gollnisch. Il est certain que Marine Le Pen élue à l’Elysée, les relations franco-russes prendraient un nouveau départ.

    http://gollnisch.com/2016/09/20/paris-berlin-moscou/