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Europe et Union européenne - Page 682

  • Jarosław Kaczyński (Pologne) refuse l’accueil d'immigrants

    Jarosław Kaczyński (Président du parti polonais « Droit et justice » PiS) refuse l’accueil de migrants :

    « Nous n’avons pas exploité les pays d’origine de ces réfugiés qui viennent en Europe ces jours-ci. Nous n’avons pas exploité leur main d’oeuvre, et nous ne leur avons pas demandé de venir en Europe. Nous avons le plein droit moral de dire NON ».

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Fin de ramadan agitée en Belgique – par Gregory Vanden Bruel

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    Dimanche dernier, jour de rupture du jeûne, une centaine de musulmans ont occupé une rue de Schaerbeek afin de prier à même l’asphalte.

    Ce sont des images qui deviennent terriblement banales, mais qui, en Belgique, suscitent encore l’étonnement, malheureusement peu suivi de colère citoyenne. Dimanche dernier, jour de rupture du jeûne, une centaine de musulmans ont occupé une rue de Schaerbeek afin de prier à même l’asphalte.

    Le Centre citoyen belge musulman laïc a dénoncé cette forme de « religion spectacle » car elle renforcerait les « forces identitaires », façon habile de ne pas se mettre la communauté musulmane à dos.

    Le bourgmestre de la commune bruxelloise où a eu lieu le rassemblement affirme, de son côté, avoir donné l’autorisation de prière, avec l’accord des pompiers, à l’intérieur de la mosquée Kouba encore en travaux. Bernard Clerfayt (Défi, parti progressiste à la sauce Macron) s’est donc très naïvement étonné de voir la rue envahie et a rappelé que sa commune ne tolérait pas d’activité religieuse sur l’espace public :

    « Je ne suis donc pas content de ce débordement. Un courrier sera adressé aux responsables de la mosquée. J’ai déjà eu des explications de la part de ceux-ci qui m’ont également fait part de leur étonnement et de leur désappointement. Ils m’ont également parlé de ce débordement et m’ont assuré qu’ils veilleraient à ce que cela ne se reproduise plus. » Nous voilà rassurés.

    Pourtant, les services de police n’ont pas daigné évacuer les lieux du rassemblement afin « de ne pas créer de tensions ». C’est que, pendant le ramadan, les nerfs sont particulièrement à vif.

    La police d’Anvers, ville qui vote traditionnellement fort à droite, vient par ailleurs susciter les foudres de la bien-pensance médiatique en dénonçant la recrudescence de la violence à son encontre durant la période de jeûne, phénomène loin d’être neuf selon son chef de corps :

    « Quand j’étais agent de quartier en 1997 […], nous devions déjà porter assistance aux équipes de Borgerhout […] pendant le ramadan et peu après […]. Mais l’agressivité de ces derniers jours est à prendre très au sérieux et nous devons y répondre. »

    Mais les médias ont préféré célébrer, en grandes pompes, la fin joyeuse du ramadan à laquelle ont participé de nombreux non-musulmans – comprenez Belges de souche -, fiers de dévorer des cornes de gazelle, nouveau symbole du multiculturalisme heureux.

    Gregory Vanden Bruel

    Texte repris du site Boulevard Voltaire

  • On n'a rien vu à Bruxelles

    6a00d8341c715453ef01b8d2906f05970c-320wi.jpgOn allait voir ce que l'on allait voir. À Bruxelles le nouveau président français devait marquer le grand retour de la France dans les institutions européennes, et ainsi parfaire un triomphe hexagonal confirmé par les élections législatives.

    Il avait commencé cette chevauchée promise par un long entretien publié, civiquement pour ne pas dire complaisamment, par Le Figaro (1)⇓.

    On y apprenait que "l'Europe n'est pas un supermarché." Cibles de cet aphorisme : les pays d'Europe centrale et orientale que nos gros moyens de désinformation ont réappris – sur quelles consignes ? – à appeler "pays de l'est". Cette expression insupporte au plus haut point les intéressés qu'elle renvoie insidieusement à la situation qui résultait, de 1945 à 1991, du système scellé à Yalta. On ne devrait jamais la laisser passer.

    Certes en France un fort courant d'optimisme conduit aujourd'hui nombre de commentateurs à s'aligner sur la glorification du Prince. Et on ne s'étonnera pas de voir exceller, dans ce registre, le champion de la brosse à reluire le politologue conformiste Alain Duhamel. (2)⇓

    Les principaux journaux, Le Monde, Les Échos, Le Figaro, embouchent ainsi la même trompette pour jouer la même çonnerie. À les lire, le "sommet", appellation fausse que nos médias persistent à utiliser pour désigner le Conseil européen, avait mis en vedette notre président préféré et ses propositions pour "relancer l'Europe".

    Ce genre d'éléments de langage s'articulent sur des discours dont le contenu réel se révèle absolument creux. À cette éloquence particulière notre nouveau chef de l'État semble décidé à consacrer son talent certain, prédisposé au vide oratoire.

    La présentation à l'avance d'hypothétiques décisions concrètes supposées intervenir au soir du 23 juin a donné lieu de ce point ce vue à un festival exemplaire ;

    On devait voir ce que l'on allait voir.

    Et en effet, on a vu : on a vu qu'il n'y avait rien.

    Ne disons pas que Français et Allemands ne sont d'accord sur rien : Mme Merkel, malgré son implication dans une campagne électorale qui freinera sa prise de position jusqu'en septembre se montre clairement d'accord pour que Paris ne prenne aucune initiative internationale ou européenne sans s'être au préalable concerté avec elle. On appellera cela désormais le couple "M&M".

    La solidarité entre Macron et Merkel ira jusqu'à emboîter le pas de la chancelière sur ses décisions de 2015, sur lesquelles elle se trouve obligée elle-même de revenir en matière migratoire, jouant, comme toujours, sur l'ambiguïté entre réfugiés et migrants économiques.

    "Nous devons accueillir des réfugiés, affirme ainsi Macron, car c’est notre tradition et notre honneur. Et je le redis ici, les réfugiés ne sont pas n’importe quels migrants. Ce ne sont pas les migrants économiques, ce sont des femmes et des hommes qui fuient leur pays pour leur liberté ou parce qu’ils sont en guerre ou pour leurs choix politiques. Nous devons ainsi faire preuve de solidarité quand un de nos voisins fait face à des arrivées massives de réfugiés ou de migrants."

    Plus spectaculaire encore, dans les jours qui ont précédé la réunion des 22 et 23 juin, le bruit a circulé ainsi que l'Union européenne allait avancer, sous l'impulsion française, sur le terrain de la Défense européenne. L'illusion n'est pas nouvelle : elle s'était manifestée en 1998 lors des accords de Saint-Malo entre Blair et Chirac. Le gouvernement de Londres dut démentir immédiatement les surinterprétations chiraquiennes. Les Français ont changé de partenaire mais pas d'illusion, car les Allemands, pas plus que les Anglais, n'ont jamais cru au projet d'une défense européenne qui tournerait le dos à l'OTAN.

    Bien entendu, la baudruche était largement dégonflée au soir du 23 juin, la Commission européenne ayant simplement réduit l'avancée à la mise en place, modeste, d'un cadre financier.

    Ce que nos partenaires attendent de nous, c'est d'abord que nous appliquions nos engagements, notamment dans le domaine monétaire et budgétaire en cessant de dépasser la barre des 3 % de déficit et en cessant de demander de nouveaux délais comme l'ont fait tous les gouvernements parisiens depuis 10 ans. 

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1. cf. entretien réalisé par Isabelle Lasserre.
    2. cf. "Les vertus de la personnalisation présidentielle" par Alain Duhamel.

    http://www.insolent.fr/page/2/

  • Ukraine : la révolution de Maïdan, un coup d’Etat de l’Otan préparé aux Etats-Unis ?

    Cerise-Ukraine-Maïdan-248x350.jpgLes évènements qui se sont déroulés à Kiev, capitale de l’Ukraine, pendant l’hiver 2013-2014 ont eu une portée mondiale. La révolution de Maïdan, présentée tout d’abord comme une insurrection spontanée, s’est avérée finalement n’être qu’une nouvelle opération coloniale de Washington et de l’Otan.Tel est la thèse que Lucien Cerise défend dans Retour sur Maïdan, la guerre hybride de l’Otan, publié au éditions Le Retour aux sources.

    « Il faut faire comprendre, explique l’auteur, qu’avec l’exemple de Maïdan, l’Otan a expérimenté une forme de “guerre hybride“ qui pourrait être appliquée à d’autres pays et notamment à la France si, par exemple, le peuple français votait “mal“ […]. Ré-informer les Français sur l’Ukraine c’est prévenir le même type d’événements en France. »

    Invité de TV Libertés, Lucien Cerise expose comment « les méthodes putschistes anglo-saxonnes se sont affinées, et surtout radicalisées dans leurs objectifs, de la “révolution colorée“, soit le coup d’État ponctuel, à la “guerre hybride“ conçue pour durer et se répandre partout ».

  • Migrants : 12.000 débarquements en 48 h et les opposants durement réprimés en Italie

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    Voilà le rythme vertigineux de l’invasion à laquelle doit faire face l’Italie.

    12.000 débarquements de migrants en 48 heures dans les ports de Sicile et de Calabre, voilà le rythme vertigineux de l’invasion à laquelle doit faire face l’Italie. Plusieurs dirigeants politiques de premier plan ont dénoncé le caractère insoutenable de la situation.

 Le 13 juin, le jeune maire Cinq étoiles de Rome Virginia Raggi, qui considère pourtant les immigrés comme une « ressource » (variante italienne d’une « chance pour la France »), écrivait une lettre au préfet de la capitale demandant un moratoire sur les arrivées de ces derniers (« Rome est soumise à une forte poussée migratoire, on ne peut plus continuer ainsi »), jugeant opportunément qu’après un petit revers électoral, « il est temps d’écouter les citoyens romains ». 

Dans le même registre, hier, le chef d’État italien, Sergio Mattarella, a réitéré l’isolement de sa nation et le peu de participation de l’Union européenne en matière de sauvetages et de prise en charge des clandestins, depuis le Canada où il est en visite officielle. « Un pays seul n’y arrivera pas. La collaboration internationale est nécessaire, mais certains pays de l’Europe restent insensibles. »

    Propos devancés par ceux du président autrichien, Alexander Van der Bellen, qui avait qualifié d’« insoutenable » la situation de l’Italie face au problème, ajoutant qu’« il faudra trouver des accords avec les États africains pour faire en sorte que ces personnes ne sentent plus la nécessité de risquer leur vie en traversant la mer sur des canots ».

 Une lettre officielle du gouvernement a été envoyée au commissaire aux Migrations Dimítris Avramópoulos, pour mettre à l’agenda le thème des débarquements sur les côtes italiennes. Il sera abordé lors de la réunion informelle des ministres de l’Intérieur de l’Union à Tallinn la semaine prochaine. 

Une avancée, du changement, un progrès ? Il n’en est rien : à aucun moment il ne s’agit d’une réelle dénonciation de la substitution de population en cours en Europe, les actions ci-dessus mentionnées ne visent qu’à une répartition plus « équitable » des demandeurs d’asile dans les différents pays membres de l’Union et à de majeures ressources financières, jamais un quelconque arrêt des flux.

    
Et pendant ce temps-là, on tape sur les véritables opposants au Grand Remplacement, et on tape fort : ce sont au total 60 ans de condamnation qui ont été requis par le procurateur de la République contre neuf militants de CasaPound accusés de résistance aggravée durant les affrontements de Casale San Nicola, où ils avaient tenté de bloquer, aux côtés des habitants, l’arrivée d’un bus de migrants.


    Condamnation ahurissante qui survient quelques jours seulement après la manifestation à Rome où ils ont réuni 5.000 participants contre le projet de loi visant à imposer le droit du sol dans la péninsule. Une loi qui aurait un impact irrémédiable si elle venait à être appliquée dans cette partie du monde soumise à une immigration massive incontrôlée.

     Journaliste résidant en Italie
  • Alliance des droites pour stopper le Grand Remplacement en Italie

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    8893-20170701.jpgLa victoire très nette des droites italiennes aux élections municipales de dimanche dernier montre qu’une alliance des droites pour stopper le Grand Remplacement est encore possible. Car point de prétendu « front républicain » de l’autre côté des Alpes : pour ces élections, le parti de centre droit Forza Italia de Silvio Berlusconi présentait des candidats communs avec les régionalistes de la Ligue du Nord et les nationalistes de Fratelli d’Italia. Et d’ailleurs, la force motrice de cette alliance, c’est plutôt la Ligue du Nord qui obtient les meilleurs résultats au niveau local, selon Max Ferrari, un des responsables de ce parti que nous avons déjà interviewé dans Présent.

    J’ai demandé à Max Ferrari de commenter cette victoire :

    « Nous avons la démonstration du fait que “populistes“ et les “souverainistes“ sont bien vivants et peuvent gagner en Europe. Le soir de notre victoire, j’ai choisi de porter un tee-shirt Front national pour montrer que nous menons la même guerre pour sauver l’Europe de l’invasion et que ce ne sont pas quelques batailles de perdues qui nous arrêteront. Il est évident que nous avons gagné ces élections du fait de nos positions fortes contre le projet de loi sur le droit du sol et contre l’islamisation. Les gens en ont assez et nous attendons maintenant les élections nationales pour pouvoir arrêter l’invasion de l’Europe. »

    Dans les grandes villes, l’alliance des droites italiennes a ainsi remporté 16 des 25 chefs-lieux concernés par ces élections, y compris des bastions historiques de la gauche comme Gênes. La coalition de centre gauche dirigée par le Parti démocrate (PD) du Premier ministre Gentiloni perd 11 chefs-lieux qu’elle gérait jusqu’ici et n’en conserve que six. Quant au Mouvement 5 étoiles, le parti libertaire et faussement anti-immigrationniste jusqu’à récemment en tête des sondages au niveau national, il poursuit sa dégringolade.

    Le débat sur le droit du sol, très mouvementé (voir Présent du 27 juin à propos de la manifestation de samedi à Rome), semble effectivement avoir pesé sur ces élections, et les 13 500 immigrants africains « secourus » au large de la Libye et débarqués en Italie pendant les seules journées de lundi et mardi ne vont pas arranger les choses pour le gouvernement en place.

    « Les immigrants constituent une menace pour la sécurité de notre pays », a réagi sans détour le procureur national antimafia et antiterrorisme Franco Roberti en rappelant les cas prouvés de terroristes musulmans parmi ces « migrants ».

    Au sein des droites, le président du groupe de Forza Italia au Sénat, Renato Brunetta, a critiqué l’impuissance du gouvernement de centre gauche et a appelé le Premier ministre Paolo Gentiloni à bloquer si nécessaire l’accès aux ports italiens pour protéger les intérêts nationaux. Une demande pas très éloignée de celle du leader de la Ligue du Nord, Matteo Salvini, qui exige que les navires des ONG soient saisis et que ceux de la Marine italienne soient enfin utilisés pour défendre les frontières et non pas pour faire du trafic de migrants. Sous la pression des électeurs, le ministre de l’Intérieur italien a notifié mercredi à Bruxelles que l’Italie pourrait bientôt interdire l’accès de ses ports aux bateaux remplis d’immigrants.

    Olivier Bault

    Article paru dans Présent daté du 30 juin 2017
    sous le titre « Alliance des droits contre l’immigration en Italie »

    https://fr.novopress.info/206702/alliance-des-droites-stoper-grand-remplacement-italie/

  • Le joueur de flûte Macron n’évitera pas les faillites en chaîne des banques italiennes !

    Marc Rousset

    Selon la BRI (Banque des règlements internationaux), en 2016, les banques internationales, et plus particulièrement allemandes, ont réduit leur exposition à l’Italie de 15 %, soit pour plus de 100 milliards de dollars. De son côté, la BCE (Banque centrale européenne) a réduit ses achats de dette européenne, passant de 80 à 60 milliards d’euros par mois. Si l’appétit pour la dette italienne tombe, les taux obligataires italiens vont grimper. Les seuls acteurs du marché semblant vouloir encore acheter sont les banques italiennes. Il en est de même, à un moindre degré, de la dette française qui a été vendue ces derniers temps par les banques asiatiques et rachetée essentiellement par la BCE.

    La détention d’obligations italiennes par les banques locales s’élève désormais à 235 milliards d’euros. Lorsque les taux d’intérêt de ces actifs commenceront à monter, ces banques, qui dans leur grande majorité sont déjà au bord de l’insolvabilité, devront encaisser de nouvelles pertes.

    Le sauvetage de la banque la plus insolvable d’Italie, Monte dei Paschi di Siena, qui avait annoncé des pertes trimestrielles de 169 millions d’euros, continue avec des fonds publics italiens.

    Le sauvetage de Banca Popolare di Vicenza et de Veneto Banca vient juste de commencer. Le gouvernement italien s’apprête à les sauver grâce à l’aide du groupe Intesa Sanpaolo et d’un autre investissement public d’environ 10 milliards d’euros. Lorsque l’on sait que les créances douteuses, soit 16 % des actifs des banques italiennes, s’élèvent à plus de 360 milliards d’euros, il y a de quoi s’inquiéter.

    Après des discussions avec les autorités européennes il a été décidé que la liquidation des deux banques serait menée en Italie sans respecter le mécanisme européen, afin de permettre l’intervention du gouvernement italien. Ce dernier devrait prendre à sa charge non seulement les crédits détériorés, mais aussi le départ de 4.000 personnes, dont certaines au sein de la banque acheteuse Intesa Sanpaolo pour un euro symbolique. La recapitalisation par l’État italien s’élèvera à 6,6 milliards d’euros.

    Ce sauvetage italien n’est pas sans nous rappeler le rachat beaucoup moins avantageux en Espagne de Banco Popular par la banque cantabrique Santander, qui avait dû provisionner en plus 7,9 milliards d’euros afin de couvrir le passif irrécouvrable de Popular et trouver 7 milliards d’euros pour apurer son bilan.

    Les Français ont donc du souci à se faire, d’autant plus que, selon Goldman Sachs, sur les 54.000 milliards de dollars d’obligations (souveraines et privées) échangeables dans le monde, les banques centrales en détiennent 18 000 milliards, soit exactement un tiers. Elles sont donc même passées devant les « hedge funds », incarnation médiatique du capitalisme sans foi ni loi.

    La présidence du joueur de flûte Macron échouera donc et se finira très mal sans doute, même avant terme, pour au moins l’une des deux raisons suivantes : la crise économique et le krach financier à venir en France, en Europe et dans le monde, une soudaine et imprévisible explosion thymotique populaire possible, si l’on s’en tient aux prédictions et à la mise en garde de Peter Sloterdijk. Explosion populaire en réaction à l’insécurité de plus en plus inacceptable des populations européennes, du fait du terrorisme islamiste, la cause première étant la folle politique tous azimuts de fuite en avant européenne aussi irréaliste qu’irresponsable, qui se refuse à faire face à l’invasion migratoire…

    Source Boulevard Voltaire cliquez là

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • «L’avenir appartient à ceux qui ne capitulent pas»

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    Par rapport à nos ancêtres, nous nous sommes vraiment distingués par la lâcheté, la passivité fataliste et la paresse. Tout cela, cependant, peut changer rapidement.

    Un entretien avec Milos Kovic, historien, professeur qui a publié un livre sur un moment difficile où seul un chemin restait pour la Serbie et pas très prometteur – « L’unique voie : Pouvoirs de l’Entente et la défense de la Serbie en 1915 ».

    A quel point est-elle précise la théorie selon laquelle il existe des événements tragiques, d’une force exceptionnelle, qui façonnent vraiment l’identité d’une nation ? Comment cela se passe-t-il et quid si nous n’apprenons pas la leçon de ces expériences ?

    – L’éminent écrivain français Renan a écrit dans sa conférence « Qu’est-ce qu’une nation? » que les gens sont souvent liés par des souvenirs de souffrance partagée, et les Serbes ne font pas exception. Aujourd’hui, lorsque la Yougoslavie n’est plus, il n’y a aucune raison pour que Jasenovac ne soit pas ramené au centre de l’identité serbe, tout comme les Juifs l’ont fait avec Auschwitz.

    Au cours des guerres des Balkans et la Première Guerre mondiale, nous avons eu une grande victoire, mais aussi beaucoup de souffrances. Nous avons toujours été critiqués pour bâtir notre identité sur la souffrance, la défaite et, par conséquent, pour ne pas regarder vers l’avenir.

    – Lorsque les Américains vous posent une question comme celle-ci, ils devraient se souvenir du spectacle de Hollywood « 300 » sur Leonidas, qu’ils ont filmé et gagné une somme d’argent considérable. Quelle est l’éthique enseignée dans ce film? Il ne s’agit pas de célébrer seulement les défaites. Les batailles sont menées afin d’être gagnées. Personne ne veut mourir. L’éthique de la guerre exige du courage, de la sagesse et de la victoire. Et les défaites nous apprennent des leçons et elles devraient nous rendre plus sages.

    Si nous établissons une comparaison entre le comportement des Alliés pendant la Première Guerre mondiale et ce qui s’est passé dans les années quatre-vingt-dix, nous pouvons constater que dans les deux cas, les intérêts serbes ont été écrasés et trahis, mais malgré toutes les décisions préjudiciables pour nous, nous marchons toujours vers l’intégration européenne.

    – En 1914, l’Empire austro-hongrois avait un bâton dans une main, et dans un autre, il avait un sac, et ils ont offert l’intégration à la Serbie, de meilleures routes, de meilleurs soins de santé, de meilleures écoles. La seule condition était d’abandonner l’indépendance. Aujourd’hui, l’UE a le même comportement, pire encore. Le bâton est plus épais et les carottes sont plus fines. Il est intéressant de noter que, à l’heure actuelle, un grand pourcentage de Serbes sont prêts à plonger le pays dans l’UE et à renoncer à la souveraineté et à la liberté, et en 1914, cela était impensable.

    Pourquoi était-ce impensable?

    – Les réponses se trouvent en nous-mêmes. Nous sommes soumis à un traitement spécial par les grandes puissances qui ont appliqué des méthodes similaires à Hawaii, aux Philippines, au Far West, en Inde. Mais nous ne pouvons pas tout le temps jeter la faute sur quelqu’un d’autre. L’honneur serbe a été rendu célèbre par les Serbes de la Republika Srpska et l’ancienne République de Krajina (en Croatie). Regardez le malheureux Monténégro, l’ancienne Sparte serbe. Ou notre Belgrade affligée, qui agit toujours comme si c’était la capitale de la Yougoslavie. Par rapport à nos ancêtres, nous nous sommes vraiment distingués par la lâcheté, la passivité fataliste et la paresse. Tout cela, cependant, peut changer rapidement. Vladislav Petković Dis (poète serbe) se lamentait de la même manière sur les vices serbes, à la veille des grandes victoires 1912-1918. Nous n’avons besoin que de détermination, d’intelligence et de courage.

    De nos jours, beaucoup de gens croient que nos défaites de la fin du XXe siècle sont enracinées dans les victoires des guerres des Balkans et de la Première Guerre mondiale, parce qu’à cette époque, nous avions obtenu un nouvel Etat?

    – Je dirais que ce genre de débat ne concerne que les années quatre-vingt-dix. Les générations qui fuyaient la mobilisation militaire et protestaient contre leur propre pays, alors que les Serbes de l’autre côté du fleuve Drina se battaient pour la survie, maintenant ils fuient leur propre faiblesse et accusent leurs grands-pères et leurs arrière-grand-pères. Ces pères ont plongé un sabre puissant dans la pierre dure, et leurs fils, ne pouvant sortir cet épée, en accusent leurs pères. Nos grands-pères nous ont laissé un excellent Etat yougoslave. Nous, notre génération, nous n’avons pas su le conserver. Il est facile de jeter la faute sur les morts pour notre propre faiblesse. Regardons dans le miroir et répondons à la question de savoir où nous étions et ce que nous avons fait dans les années quatre-vingt-dix, lorsque la Yougoslavie a été démantelée et ce que nous faisons aujourd’hui lorsqu’ils essaient de détruire notre Serbie.

    Qu’est-ce qui est réellement arrivé aux Albanais en 1912, 1913, 1914 et après 1941?

    – On avait proposé aux Albanais musulmans, qui étaient une classe privilégiée dans l’Empire ottoman, de vivre dans un Etat yougoslave relativement bien ordonné et moderne au lieu de vivre dans l’Empire ottoman. En tant que citoyens égaux avec leurs anciens serfs. Malheureusement, la plupart d’entre eux ont refusé. L’hostilité des Albanais vis-à-vis du nouvel Etat était fondée sur des motifs religieux et de classe. C’est pourquoi, dans la guerre mondiale qui s’en suivait, la majorité a pris parti des occupants et des ennemis du peuple serbe et ont de nouveau commis un génocide contre le peuple serbe au Kosovo et en Macédoine, mais aussi contre les Macédoniens.

    Dans quelle mesure le problème a-t-il été exploré dans l’historiographie serbe? Y avait-il des punitions et des représailles dans l’armée serbe?

    – Oui il y en avait. Il y a des commandements conservés des officiers lors de la retraite en Albanie indiquant que tout vol de civils albanais serait sévèrement puni. Dans la petite histoire Resimić, le batteur, Dragisa Vasic décrit un tel cas, lorsque les soldats serbes affamés, en traversant l’Albanie, volent de la volaille dans un village albanais et, à la demande des paysans, l’officier serbe fusille ces enfants. C’était un événement historique vrai.

    Simon Sebag Montefiore dans son Jérusalem, considère les Albanais très au sérieux et note qu’ils sont devenus un groupe ethnique fort depuis le début du 19e siècle. Par quel moyen les avons-nous sous-estimés en tant que groupe et un pouvoir politique?

    – Il faut dire que Belgrade a vraiment sous-estimé le nationalisme albanais et qu’il était généralement méprisé. Nous n’avons pas été en mesure d’encourager les professionnels des études albanaises. Il y en avait, mais pas assez. Il est encore difficile de trouver quelqu’un qui s’occupera de cette question importante. Contrairement aux Albanais qui, au moins au Kosovo-Metohija, apprenaient le Serbe, nous n’apprenais pas l’Albanais. Donc, il y a eu une sous-estimation, en particulier du nationalisme albanais, et nous en avons payé le prix. Néanmoins, nous ne devons pas perdre de temps en nous accusant nous-mêmes, nous ne devons pas perdre confiance en notre propre force et nous ne devons pas oublier que l’avenir appartient à ceux qui ne capitulent pas.

    Milos Kovic 31/05/2017

    Traduction du Serbe : Svetlana MAKSOVIC

    Source:
    https://zurnalist.rs/intervju-nedelje/item/1369-bitke-se-vode-da-bi-se-pobedilo.html
    25.05.2017.

    Milos Kovic : Historien serbe, docteur en sciences historiques et professeur adjoint au département d’histoire, Faculté de philosophie de Belgrade, Serbie.
    Il est l’auteur du best-seller historiographique « Disraeli and the Eastern Question » (« Disraeli et la question de l’Est ») – Ed.
    Par Oxford University Press, 2011. 364 pp. / Revue: British Scholar:
    http://britishscholar.org/publications/2012/11/27/november-2012-disraeli-and-the-eastern-question/
    Les domaines de sa recherche sont les relations internationales (fin du 18e au début du 20e siècle), l’histoire des idées politiques (fin du 18e au début du 20e siècle).
    Il était à l’Université d’Oxford pour un développement professionnel en 2004-2005. Il a participé à des conférences internationales à Londres, Florence, Iéna, Sofia, Belgrade.

    Image : Photo d’un soldat de la Grande guerre

    https://www.polemia.com/lavenir-appartient-a-ceux-qui-ne-capitulent-pas/

  • Déni démocratique

    “La paix c’est le désarmement des autres” affirmait  Napoléon.  Face à l’hégémonie idéologique, politique  du parti d’Emmanuel Macron,  dans les faits très minoritaire dans l’opinion,  l’opposition nationale, populaire et sociale aura-t-elle les armes nécessaires pour contrer les menaces qui s’accumulent encore contre l’identité et la souveraineté des Français? Dimanche 18 juin, triste anniversaire de la bataille de Waterloo, ce second tour des élections législatives fut aussi une défaite de la démocratie. Signe de la profonde rupture entre le Système, les institutions, la classe politicienne et une frange qui ne cesse de croître de nos compatriotes, l’abstention a battu un nouveau record depuis le début de la cinquième république. Plus de 57% des électeurs inscrits ( 27 125 535 abstentionnistes sur 47 292 967 inscrits) ont fait la grève du vote hier et parmi les votants ont comptabilise près d’1 400 000 bulletins blancs (1 397 496). Une abstention qui a touché comme c’est le plus souvent le cas hors période de danger FN, les banlieues et les quartiers majoritairement peuplés de Français issus de l’immigration maghrébine et africaine.  Mais aussi   cette fois-ci et contrairement au premier tour, principalement les électeurs de LREM, assurés par le tam-tam médiatique de la large victoire du parti macroniste. A contrario  l’électorat de droite, du FN et de l’extrême gauche communiste et socialo-trotskyste (PC et FI) s’est un peu remobilisé, soucieux de rééquilibrer autant que faire se peut le plateau de la balance. La République en marche obtient ainsi 308 sièges (au dessus de la majorité absolue qui est de 289 députés), les ministres du gouvernement Philippe ont d’ailleurs  tous remporté leurs circonscriptions, y compris Richard Ferrand…),  leurs alliés du MoDem 42 sièges , LR 113 sièges, le PS 29 sièges, l’UDI 18 sièges, FI 17 sièges, le PC 10 sièges, le FN (et apparentés) 8 sièges, les DVG 11 sièges, les DVD 6 sièges, le PRG 3 sièges, les régionalistes  5 sièges (dont 3 pour les nationalistes de Per A corsa).

    Notons aussi et c’est heureux car il avait été courageux de rompre les oukases des progressistes pour saisir la main tendue de Marine, la réélection du souverainiste Nicolas Dupont-Aignan (DLF) dans son pré carré de Yerres (huitième  circonscription de l’Essonne), mais aussi du Maire d’Orange (Vaucluse) Jacques Bompard. Il est loisible de regretter à contrario les défaites de Jean-Frédéric Poisson (PCD soutenu par LR) battu dans la dixième circonscription de l’Essonne par Aurore Bergé une proche d’Alain Juppé passée chez LREM. Ou encore celle d’un authentique patriote souverainiste comme Jacques Myard, éliminé lui aussi par une candidate macroniste dans son fief de la cinquième  circonscription des Yvelines. 

    Au nombre des enseignements de ces législatives, force est de constater que l’attelage LR-UDI parvient à limiter très sérieusement la casse (194 députés UMP avaient été élus en 2012), même si beaucoup d’entre eux ces dernières semaines se sont évertués à brouiller les pistes en annonçant qu’ils étaient parfaitement macron-compatibles…au point  de voter la confiance au gouvernement? Une question que ne se posera pas Nathalie Kosciusko-Morizet, symbole de cette (large fraction de la) droite LR furieusement et viscéralement antinationale. Elle  a été sèchement  éliminée par un candidat de LREM,  Gilles Legendre,  dans la deuxième  circonscription  de la capitale, fief de la droite parisienne depuis  50 ans. Les électeurs appartenant à la droite de conviction ne sont pas logiquement mobilisés  pour elle, comme ils ont su le faire  ailleurs, pour l’envoyer siéger à l’Assemblée. Ce  n’est que justice.

    Une clarification qui sera aussi nécessaire au PS au sein  duquel la ligne de fracture est aussi béante entre pro et anti Macron. Le Parti socialiste qui a vu hier Jean-Christophe Cambadélis annoncer qu’il quittait  son poste de Premier secrétaire,  chute encore plus lourdement qu’aux législatives de  1993 , ou il avait tout de même  obtenu 57 députés.

    Une page s’est tournée hier avec les défaites des ex ministres socialistes du quinquennat Hollande que furent (la calamiteuse) Najat Vallaud-Belkacem, (la très médiocre) Myriam El Khomri (candidate pro Macron, battue à Paris  par Pierre-Yves Bournazel un LR lui aussi pro Macron! ), la très décriée Marisol Touraine ou encore Jean-Lacques Urvoas. Manuel Valls pourrait lui  sauver sa tête.  Il était  donné hier soir gagnant  d’une très  courte tête (50, 3%)  dans sa  circonscription d’Evry et de Corbeil   face à la candidate de FI Farida Amrani. Mais celle-ci a déposé un recours, dénonce des irrégularités sur fond d’abstention massive (60%) et  de tensions communautaires agitées par les uns et les  autres ces dernières  semaines, la personnalité de l’ex Premier  ministre s’avérant décidément très clivante…

    Le Front National  pour sa part ne pourra donc avoir de groupe à l’assemblée nationale (il faut au moins quinze députés) , alors même qu’il a obtenu deux fois plus de voix que la France  Insoumise (1 590 858 voix ce 18 juin contre  883 786 pour la FI).  L’opposition nationale rate  cet objectif souvent de peu car de nombreux candidats frontistes ont perdu sur le fil, ce fut notamment le cas de nos amis Hervé de Lépinau dans la circonscription de Carpentras où se ne représentait pas Marion Maréchal ou  de Stéphane Ravier à Marseille.

    Marine Le Pen, elle,  a été largement élue à Hénin-Beaumont, dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais (58,6% des voix). Elle arrivera à l’assemblée en compagnie du vice-président du Front National Louis Aliot, élu dans les Pyrénées-Orientales; Bruno Bilde  ( 12ème circonscription du Pas-de-Calais);  Sébastien Chenu  (19ème circonscription du Nord); l’apparenté FN Gilbert Collard qui a été réélu dans le Gard face à la très suffisante macroniste et ancienne torera Marie Sara qui entendait lutter contre les forces obscurantistes (Bruno Gollnisch avait prédit sur twitter  qu’elle n’aurait pas “les oreilles et la queue de Gilbert Collard”!);   José Evrard (troisième circonscription du Pas-de-Calais) ;  l’apparentée FN  Emmanuelle Ménard, épouse du maire de Béziers, directrice de Boulevard Voltaire ( 6e circonscription de l’Hérault);  Ludovic Pajot, peut-être le benjamin de l’Assemblée (10e circonscription du Pas-de-Calais).

    Huit députés ce n’est bien  évidemment pas un  nombre qui correspond au poids réel de nos idées, de notre Mouvement.  Bruno Gollnisch soulignait sur Europe 1 au soir du 11 juin, comme l’a redit hier Marine,  que l‘absence de   de proportionnelle est un véritable déni démocratique qui contribue à éloigner les Français des bureaux de vote. “S’il y avait la proportionnelle, il y aurait 130 députés FN. L’Assemblée nationale dont on va accoucher, qu’on appelle la représentation nationale, ne représentera vraisemblablement pas l’opinion publique française. C’est très grave”  affirmait le député européen FN. “Ce serait plus naturel, poursuivait-il,  que les élections législatives aient lieu, comme aux Etats-Unis, en même temps que l’élection présidentielle. Cela éviterait que les gens soient lassés de se déplacer quatre fois en l’espace de quatre mois”.

    Alors oui, il est clair que le FN a évité symboliquement la Bérézina en quadruplant  son nombre de députés sortants. Mais ce résultat n’est pas pour autant satisfaisant.  Dans un entretien accordé  au Figaro, le 14 mai dernier, le Secrétaire général du FN, Nicolas Bay,  relevait que “Le 7 mai, Marine Le Pen a franchi la barre de 50% des voix dans 45 circonscriptions, dans lesquelles nous espérons l’emporter. Dans près de 70 autres, nous avons obtenu entre 45% et 50%. Là aussi, les perspectives de victoire existent (…). Ces scores laissent entrevoir une entrée massive des députés patriotes en juin.”  Or, au premier tour des législatives,  le FN a perdu 60% des électeurs qui ont voté Marine le  23 avril. Cette perte au feu a des raisons endogènes et exogènes que nous devrons examiner pour en tirer tous les enseignements et toutes les conséquences.

    https://gollnisch.com/2017/06/19/deni-democratique/